Entre la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (FSEC) et le ministère de l’éducation, le torchon brûle. Estimant que leurs revendications n’ont pas été satisfaites par les autorités, la FSEC a décidé d’observer un arrêt de cours de 72 heures du 19 au 21 novembre 2024, gelant au même moment les notes du premier trimestre en attendant une suite favorable à leurs doléances.
La fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (Fsec) a tenté de trouver des solutions pérennes face à leurs revendications auprès du gouvernement, à travers le ministère de l’éducation. En vain. La Fsec a adressé une lettre au ministère de l’éducation, le 14 octobre dernier, lui rappelant le respect du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024 entre le gouvernement et la fédération en question. Malheureusement, le ministre n’a pas réagi. Le 15 octobre dernier, la Fsec et le président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale se sont rencontrés pour la question de loi des finances de 2025 laquelle les enseignants jugent qu’elle n’a pas tenu compte de leurs revendications sur la question de la nouvelle grille indiciaire. La Fsec juge nécessaire de ne pas rester indifférente face à cette situation incertaine.
Samedi dernier, un communiqué portant arrêt de cours de 72 heures a été publié par la Fsec. « Pour cette raison, la Fsec a pris les décisions suivantes : observer un arrêt de cours de 72 heures du 19 au 21 novembre 2024 et geler les notes du premier trimestre en attendant une suite favorable à notre revendication (pas de remplissage de bulletins et conseils des classes) », a-t- on annoncé.
Les syndicalistes affirment de lancer un préavis de grève si le gouvernement n’a pas bougé son doigt. « Si les autorités gouvernementales restent dans l’indifférence, la Fsec se trouvera dans l’obligation de leur adresser un préavis de grève », a-t-elle ajouté.
Abdoulandhum Ahamada