ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’association Comorienne contre le cancer chez la femme a lancé officiellement ses activités pour l’octobre rose. En conférence de presse au Retaj, cette association a fait appel à se faire dépister car le cancer détecté à un stade précoce, peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10.

L’Accf, depuis sa création a réalisé beaucoup dans la prise en charge des patientes, les évaluations sanitaires vers l’étranger et la mammographie. « En 6 ans, nous avons enregistré sur les 3 îles 2133 mammographies dont 1050 pris en charge par l’Accf. Ce qui représente 40,22% des examens réalisés pour un montant total de 17 569 800kmf », a déclaré Madame Zahara, présidente de l’Accf.

L’association bien qu’elle travaille au profit de la population n’a jusqu’à maintenant un siège, elle ne bénéficie que des subventions des personnes privées et ceux qui travaillent sont dans le bénévolat. « Cela fait 2 ans que l’association a accompagné une malade pour l’obtention de l’Evasan vers Maurice. Malgré notre appui dans l’achat de son billet, elle n’a pas été en mesure d’assurer à ce jour, les frais de subsistance en dehors de l’hôpital. Nous réitérons donc notre appel pressant aux pouvoirs publics pour la prise en charge des soins des malades et l’application effective de la convention sanitaire », appelle la présidente de l’Accf.

6ans au service des nécessiteux, l’Accf a maintenant engagé des négociations avec des centres d’imagerie médicales à Anjouan et Ngazidja pour réduire le coût. Selon la présidente, à Anjouan le dépistage est de 15 000kmf et Ngazidja c’est 17 500kmf. Pour l’édition de cette année, l’Accf prévoit une série d’activités notamment sportives, musicales et des rencontres dans les villes et villages pour la sensibilisation.

Le samedi 26 octobre prochain, une soirée de gala parrainée par Rotary Club sera organisée et les fonds seront versés aux personnes nécessitant une prise en charge médicale ou une évacuation sanitaire.

Kamal Said Abdou

Du 30 septembre au 4 octobre prochain, le ministère de l’agriculture organise un atelier de formation sur la conscientisation des acteurs de la filière avicole à la résistance aux antimicrobiens RAM avec l’appui du SANOI. Un programme de la COI, visant à améliorer les capacités nationales et régionales de production agro-alimentaire, de valorisation commerciale des filières et de respect des normes phytosanitaires.

Un atelier de formation sur la conscientisation des acteurs de la filière avicole à la résistance aux antimicrobiens RAM se déroule à l’hôtel le Retaj. Avec l’appui du SANOI, c’est un programme de la COI ayant pour but d’améliorer les capacités nationales et régionales de production agro-alimentaire, de valorisation commerciale des filières et du respect aux normes phytosanitaires. La résistance aux antimicrobiens est un problème global qui touches plusieurs pays, tous les secteurs et toutes les couches sociales. Elle représente une menace non seulement sur la santé humaine mais aussi pour la santé animale et environnementale.

Les infections résistantes peuvent entraîner des traitements prolongés, des coûts de soins de santé accrus et des décès évitables. À l’ouverture de l’atelier, Ahamada Djoubeir, secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture a souligné les progrès significatifs que les antimicrobiens ont effectué dans le traitement des infections humaines et animales. « Nous témoignons les progrès considérables que les antimicrobiens, tels que les antibiotiques, ont permis de réaliser dans le traitement des infections humaines et animales. Cependant, leur utilisation excessive et parfois inappropriée a conduit à un phénomène inquiétant : l’apparition des bactéries, virus, champignons et parasites, capables de résister à ces traitements », a fait savoir Ahamada Djoubeir.

Par ce principe, l’atelier de formation a prévu donc des séances de discussions et d’échanges sur les bonnes pratiques d’utilisation des antimicrobiens, des politiques de prévention des infections, de la surveillance de la résistance et des approches alternatives. L’occasion pour les participants d’avoir une avancée significative scientifique et les recommandations internationales afin que chaque participant puisse repartir avec des solutions pratiques et des idées innovantes pour agir dans son secteur.

Abdoulandhum Ahamada

La Journée internationale du pharmacien est célébrée le 25 septembre de chaque année. Cette journée vise à mettre en avant le rôle essentiel des pharmaciens dans le secteur de la santé, notamment leurs contributions à la promotion de la santé publique et à l’amélioration de l’accès aux médicaments. Pour des raisons de timing, les Comores ont célébré cette journée, le samedi 28 septembre dernier à Moroni.

Aux Comores, comme dans d’autres pays, la journée mondiale du pharmacien peut servir d’occasion pour sensibiliser la population sur les services offerts par les pharmaciens, ainsi que pour promouvoir des initiatives de santé et des formations professionnelles pour les pharmaciens.

À cette occasion, les Comores ont célébré cette journée, samedi dernier, à Moroni en présence des autorités gouvernementales et des pharmaciens. Lors de son intervention, le ministre de l’économie, Moustoifa Hassani Mohamed, qui a parlé au nom du ministre de la santé, a annoncé le rôle fondamental des pharmaciens. Il a loué au passage l’engagement et le professionnalisme des pharmaciens en termes de réception des médicaments et d’orientation des patients.

« Nous connaissons le rôle fondamental des pharmaciens qui déploient leurs efforts pour la demande et la réception des médicaments au bon moment. Cela nécessite non seulement des compétences techniques mais également des notions pharmaceutiques pour pouvoir fournir des informations aux patients », a indiqué le ministre de l’économie. Et de poursuivre : « l’accessibilité facile des médicaments à haute qualité et à moins coût appuie sans doute la démarche des soins de haute qualité au profit des patients ».

Pour la vigilance et la protection de la santé de la population, le ministre appelle tous les citoyens à utiliser seulement des médicaments prescrits par les pharmacies agréées par l’État. « Je demande à la population d’utiliser uniquement des médicaments prescrits par les pharmacies agréées par les autorités compétentes pour éviter l’usage des faux médicaments et de qualité inférieure et mal conservée qui constituent un danger réel pour la santé », a-t-il sollicité. 

Abdoulandhum Ahamada

Le ministère de la santé a organisé, hier mardi, une réunion d’échanges avec les médecins chefs et les agents de santé communautaire. Le pays réfléchit sur le renforcement de sécurité des zones portuaires et aéroportuaires. Des mesures préventives pour la lutte contre la variole simienne en Union des Comores sont prises.

Alors que la variole du singe se propage très rapidement en Afrique, de nombreux pays essaient dès maintenant de s’en prémunir. Dans le Sud-Ouest de l’océan indien, seule l’île de la Réunion a déclaré des cas dès le mois de juin. Mais cela n’empêche pas les autres pays de la région de se mobiliser en prenant des mesures de prévention, avant qu’il ne soit pas trop tard.

Les Comores prennent ce menace au sérieux. Sous le leadership du nouveau ministre de la santé, une réunion d’échanges a eu lieu, hier mardi, pour réfléchir sur « les mesures préventives contre la variole du singe en Union des Comores ». Cette dernière a vu la participation des médecins chefs et les agents de santé communautaire.

D’ailleurs, certains pays de l’Afrique de l’Est sont frappés, de plein fouet, par une recrudescence des cas de variole simiesque. Les Comores se préparent déjà, en amont, à la lutte contre cette maladie. Tenant compte, par expérience, des nombreux cas de coronavirus importés en provenance des pays voisins. Une maladie qui a coûté la vie de plus de 146 comoriens.

Lors de cette rencontre, le ministre de la santé, Dr Nassuha Oussene Salim veut sensibiliser la population sur le Monkeypox, mais aussi sur la « mobilisation des équipes pour la surveillance et la supervision des ports et aéroports du pays ». Faisant suite à cette proposition, le directeur de la promotion de la santé, Saïd Ali Ahmed a rassuré les participants, la « mise en place des comités villageois et communautaires, composés par des agents de santé communautaire et des chefs de villages ».

Abdoulandhum Ahamada

Le gouvernement comorien avec l’appui de la commission de l’océan indien (COI) a mis en œuvre une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse. Les agents de la filière élevage ont donc bénéficié d’une formation sur la vaccination dans l’île de Ngazidja. La campagne de vaccination contre cette épidémie débute ce lundi selon les zones identifiées.

L’épidémie de fièvre aphteuse sévit sur l’île de Mohéli depuis avril 2019. Cette maladie extrêmement contagieuse affecte principalement le gros bétail et pourrait avoir de graves conséquences sur la productivité des animaux, notamment, en lait, force de travail et viande. Cette maladie affecte la productivité des petits ruminants considérés comme des filières prioritaires pour le pays. Cette maladie menace de se propager dans l’archipel des Comores et dans la région de l’Océan indien.

En effet, le gouvernement comorien, à travers le ministère de l’agriculture, et avec l’appui de la COI lance une campagne de vaccination contre cette épidémie dans l’île de Ngazidja. Les agents de la filière élevage sont outillés, la semaine dernière, sur la vaccination aphteuse, à titre préventif, sur l’île de Ngazidja. La campagne de vaccination débute aujourd’hui concernant les zones identifiées par le service d’élevage.

À titre de rappel, en 2020, le réseau d’épidémiologie des maladies animales aux Comores (RENESMAC) avait eu à enregistrer 784 cas et 56 morts. Les prélèvements réalisés au chevet des bovins malades et analysés au laboratoire l’ont confirmé. À Mohéli, la première campagne de vaccination a enregistré 11 945 animaux vaccinés dont 4130 bovins, 7815 petits ruminants dont 300 ovins. La seconde vaccination a enregistré 6810 animaux dont 2717 petits ruminants.

Abdoulandhum Ahamada

Le Mpox appelé avant, variole du singe a déjà d’ores et déjà touché plusieurs pays en 2022. En Afrique, cette maladie continue à faire des victimes. L’île de la  Réunion, située à quelques kilomètres des Comores a déjà enregistré des cas. En effet, devant la presse, samedi dernier, le ministère de la santé a annoncé avoir pris cette menace au sérieux en renforçant la sécurité aux frontières.

Des cas de cette maladie ont déjà été détectés à la Réunion, une île située à quelques kilomètres des Comores. Bien qu’aucun cas n’ait détecté dans le pays, le ministre de la santé compte renforcer la sécurité aux frontières. Le Mpox appelé avant, variole du singe a déjà circulé au niveau mondial en 2022.

En Afrique, cette maladie continue à faire des victimes. « La menace est réelle et notre pays ne peut pas rester les bras croisés », a déclaré Dr Ben Imane, secrétaire général au ministère de la santé. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de la santé s’est penché sérieusement sur la question et une réunion multisectorielle s’est effectuée, et « des mesures ont été prises pour limiter les risques, assurer un diagnostic correct de la maladie, éviter la propagation et éduquer la population », a fait savoir le secrétaire général.

Quelques mesures sont d’ores et déjà prises notamment le déploiement d’équipes sanitaires aux points d’entrée et au niveau des points de passage portuaires et aéroportuaires. A en croire le secrétaire général, ces équipes sont chargées de contingenter les flux de passager venant de l’étranger, de les sérier, de détecter les cas avérés ou suspects et de faire une veille épidémiologique par des suivis câblés. 

Aussi, doter le pays des moyens sûrs et fiables de diagnostic permettant en instantané d’affirmer ou infirmer les cas de variole de singe. A entendre Dr Ben Imane, les laboratoires ont été désignés au niveau national avec des kits de tests en conséquence. « Le gouvernement garde l’alerte et se tient prêt pour prévenir mais aussi pour contenir un éventuel cas », précise Dr Ben Imane. Selon lui, ces mesures de prévention et de recherche diagnostics vont accompagner de préparations de site d’accueil et d’isolement éventuel.

Kamal Said Abdou

Apparue en RD Congo où la maladie aurait déjà causé 548 morts selon le bilan officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la variole du singe, désormais dénommée Mpox, se transmet de l’animal à l’homme et se propage au cours de contacts étroits avec une personne infectée. Aux Comores, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

Aux Comores, où le choléra a causé ces derniers mois au moins 149 morts, les autorités sanitaires ont mis en œuvre un plan de bataille en collaboration avec la Croix-Rouge et Africa CDC, l’organisme de contrôle et de prévention des maladies en Afrique, Après le choléra, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

En effet, au cours d’un point presse ce mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à rassurer en indiquant que la variole du singe, qui se propage rapidement, ne s’apparente pas à la pandémie de Covid. Le monde en sait « déjà beaucoup »  sur le Mpox (anciennement appelé variole du singe), et l’on ne peut donc pas le considérer comme « le nouveau covid », a affirmé ce mardi Hans Kluge, directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d’un point presse des agences de l’ONU.

« Le Mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du Mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2, responsable de l’épidémie de 2022 », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que « nous savons comment lutter contre le Mpox ».

Découvert pour la première fois en 1958 chez des singes, le virus du Mpox se transmet principalement de l’animal à l’homme, bien qu’une transmission interhumaine ait été observée, en particulier pour le clade 1b. Selon l’OMS, « les changements viraux identifiés montrent qu’il est probable que cette souche se transmette plus efficacement entre humains ». Cependant, grâce aux connaissances acquises depuis 2022, l’OMS se veut rassurante. « Nous savons comment lutter contre le Mpox », a déclaré Hans Kluge.

Abdoulandhum Ahamada

Formé en médecine générale au Maroc, puis 5ans de spécialité au Sénégal, Dr Elamyne Boinaid, qui officiait au service de santé militaire est de retour aux Comores avec un statut d’un spécialiste chirurgie maxille-mandibulaire. Présenté hier mardi, devant la presse, par le directeur du cabinet en charge de la défense, le spécialiste en chirurgie buccale s’est dit prêt à traiter toute nature d’une tumeur buccale. 

C’est une fierté nationale surtout pour la structure de santé militaire. Dr Elamyne Boinaid, le médecin militaire a été présenté,  hier mardi, devant la presse, par le directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali avec le colonel Noufal Boina, le directeur général de santé militaire. Ce jeune spécialiste en santé et dont ses compétences pourraient servir à l’intérêt du  peuple est de retour au pays en qualité d’un spécialiste en chirurgie  maxillo-faciale.

« C’est une fierté pour tout le peuple comorien qui bénéficie  sans exception des soins médicaux au sein de cette structure de santé militaire. Nous pouvons nous réjouir que le pays aujourd’hui dispose des ressources humaines capables de répondre aux diverses attentes de la population comorienne », a déclaré le directeur de cabinet chargé de la défense.

Selon le spécialiste en chirurgie buccale, les connaissances qu’il a acquises revêt une importance capitale pour les patients atteints de ces cas de maladies. « La formation qu’on a eue permet de prendre en charge certaines pathologies buccales en dehors des soins dentaires classiques. À titre d’exemple, les tumeurs bénignes de la qualité buccale que ce soit la qualité de ce qui concerne les tissus mous ou bien les traumatisés lors de l’accident qui engendrent  des traumatismes au niveau maxillaire ou d’agression », a-t-il expliqué.

Parti pour une formation  de base en chirurgie dentaire  au Maroc en 2007 jusqu’à 2014,  Dr Elamyne fut l’un des pièces maitresses de l’ouverture de la structure santé militaire en 2015, avant de prendre le cap vers le Sénégal, en janvier 2020, où il est allé renforcer ses connaissances en synthèse de  maxille-mandibulaire.

Doté de quatre dentistes spécialisés, le centre de santé militaire se voit renforcer  en  ressources humaines et techniques ces derniers temps alors que d’autres professionnels de santé sont en cours de formations au Maroc et au Sénégal.   

Nassuf.M.Abdou

Le nouveau directeur de l’office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma), Omar Mohamed a pris officiellement ses fonctions hier lundi. La passation de service s’est déroulée au siège social de cet établissement public. Ainsi, Omar Mohamed succède à Nakib Ali Mbaraka qui a passé 7 ans à la tête de l’établissement avec des réalisations énormes. M. Mbaraka sort la tête haute.

À peine deux semaines après sa nomination par décret présidentiel, le nouveau directeur général de l’Ocopharma, Omar Mohamed a pris officiellement ses fonctions. Omar Mohamed envisage de mettre en place une production pharmaceutique locale.

L’ancien directeur général assure à son successeur, sa pleine collaboration, expliquant au passage, la mise en place des projets d’amélioration de l’Ocopharma aux années à venir. M. Mbaraka a remis à son successeur, un document portant tous les projets de développement de l’Ocopharma. « Pendant les sept années à la tête de l’Ocopharma, j’ai réalisé plusieurs projets de développement pour garantir une stabilité, en termes de commande et de distribution des médicaments. J’ai dressé un bilan estimé à hauteur de A 1 681 140.000 kmf comme budget de fonctionnement », a confié le directeur général sortant.

Parlant des projets de développement de l’Ocopharma, Nakib Ali Mbaraka a rappelé les projets mis en place durant sa mandature. « Lors de la Covid 19, le laboratoire a proposé des solutions de gel et des produits locaux. J’ai construit un hangar de stockage des produits commandés, des extensions à Mwali et à Anjouan. Un hangar construit par nos partenaires. J’ai laissé derrière moi un personnel de 135 personnes », a-t-il fait savoir.

Pour le nouveau directeur, après avoir remercié le personnel, Omar Mohamed a promis de mettre en place une stratégie de « production pharmaceutique locale ». Laissant entendre qu’il veut réduire l’importation quantitative des médicaments. « J’ai passé 15 ans dans cet établissement, et je reviens la tête haute. Nous devons travailler pour répondre aux attentes des citoyens. J’envisage de faire une production locale des médicaments en grande quantité. Je vais suivre le document portant les projets de développement de l’Ocopharma », a-t-il promis.

Abdoulandhum Ahamada

Le ministre de la santé, Dr Nassuha Oussene Salim multiplie les rencontres et les échanges avec les partenaires classiques et les directions de sa tutelle. Dans une rencontre avec le directeur adjoint de l’Afd, Gury Nicolas et Mme Ali Bicarima chargée de mission Afd pour le renforcement du système sanitaire des Comores. L’Afd annonce l’octroi de 16 millions d’euros pour accompagner les « grands brûlés », en cas d’évacuation. 

Une première rencontre entre le ministre de la santé Dr Nassuha Oussene Salim et l’Afd visant à renforcer et à promouvoir le système de santé de l’Union des Comores. Le directeur adjoint de l’Afd, Gury Nicolas a évoqué des sujets liés à la passation des marchés, le plan de financement et la coordination de l’AMG. Tout en ajoutant quatre projets d’accompagnement qui se combinent avec le plan Comores émergeant dont l’AMG, la croix rouge française en partenariat avec le croissant rouge comorien et le CoReg.

Au cours de cette rencontre, la question du renforcement des soins de santé a été soulevée, tout en montrant l’importance du secteur de santé pour le développement du pays. À cette occasion, Gury Nicolas a annoncé l’accompagnement financier de l’Afd d’une enveloppe de 16 millions d’euros dédiés aux « grands brûlés », en cas d’évacuation sanitaire. Et de sa part, le ministre de la santé, n’a pas manqué l’occasion de remercier les efforts déployés par les partenaires de développement des Comores dont l’Afd, en termes d’accompagnement et d’appuis financiers.

À titre de rappel, la contribution à l’amélioration du système de santé de l’Union des Comores est une des priorités de l’Afd. Son action porte une attention particulière sur la santé maternelle et infantile, ainsi que l’accès aux soins des plus démunis. Entre 2008 et 2017, 74,2 millions d’euros engagés, 21 projets depuis 2007 et 57 000 accouchements assistés en milieu hospitalier en 2012 et 2017.

Abdoulandhum Ahamada