ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les scouts des Comores se mobilisent contre le coronavirus. Ibrahim Mohamed Taki, commissaire général des scoutes appellent à l’exemplaire de tous les scouts afin de combattre le coronavirus. Saluant l’engagement du chef de l’Etat, Ibrahim Mohamed Taki précise qu’il faut accompagner le président.

« C’est une maladie qui ravage tout les pays y compris le nôtre. Cette maladie fait appel à la responsabilité de chacun. Les scouts sont aussi mobilisés pour y faire face et surtout  accompagner les mesures prises par le chef de l’Etat », a expliqué le commissaire général du scoutisme aux Comores. Les militants des scouts s’engagent aussi à accompagner la population, selon le commissaire. Trois cas sont avérés aux Comores. Le commissaire général avance donc qu’il est temps pour les scouts de multiplier les efforts de sensibilisation de la population dans cette période pandémique. « Les groupes des scoutes partout où ils sont, se mobilisent pour conscientiser la population sur le danger de cette pandémie et pour sensibiliser sur le renforcement des mesures préventives déjà en vigueur », laisse-t-il croire.

Malgré la mobilisation des scouts, ils traversent des difficultés financières. « Nous avons voulu distribuer les masques mais les difficultés financières sont à l’origine du retard de la distribution », indique-t-il. Ibrahim Mohamed Taki tire la sonnette d’alarme sur la responsabilité de tout un chacun  et les mesures de lutte contre le covid-19. « Je crois que chacun doit apporter son soutien face à cette crise sanitaire pour sauver notre pays. Nous devons réunir toutes nos forces pour combattre le coronavirus comme l’a annoncé le chef de l’Etat », lance le commissaire. « L’entretien du président de la république avec son homologue Malagasy est fructueux, bientôt le covid-organic sera aux Comores », se jubile le commissaire.

Kamal Saïd Abdou

Coronavirus : El-maarouf en crise

Coronavirus : El-maarouf en crise

Avant la déclaration officielle d’un cas positif du coronavirus dans la partie indépendante des Comores par le président Azali Assoumani, le centre hospitalier El-maarouf traverse des pires moments. Un manque d’outils de protection du personnel soignant en particulier les infirmiers. La peur de s’exposer au danger sans protection.

Le centre hospitalier d’El-Maarouf à Moroni

Le grand brouillard. Jusqu’à présent, les conditions ne sont pas bien réunies pour les infirmiers de l’hôpital El-maarouf. Ils manquent de moyens de protection. Et, la semaine dernière, ils ont exprimé leur ras-le-bol. Ce manque de masques, de blouses relève la faiblesse des autorités gouvernementales et sanitaires. La consternation s’allie au dégoût. Encore du mystère. Les infirmiers montent au créneau. La crise des moyens de protection aux infirmiers du centre hospitalier d’El-maarouf interpelle.

Priorité à tous les soignants. Les infirmiers doivent être en première ligne. Ils absorbent l’afflux des patients. Malgré le manque des moyens de protection. L’équipe souffre. Les infirmiers manquent de tout. « Nous n’avons pas de moyens de protection. Par conséquent, on s’est décidé la semaine dernière à un arrêt de travail pour une alerte. Nous espérons que les autorités vont réagir. Mais à l’heure qu’il est, nous vivons dans un état de peur et une pire situation », a exprimé un infirmier de l’hôpital El-maarouf.

Il y a plus d’arrivées des patients au service d’urgences. La gravité de la situation appelle à se saisir de tous les moyens devant permettre de se protéger et protéger les autres. Des blouses, des masques et chaussures sont impératifs à tout le personnel soignant. L’annonce d’un cas positif de covid-19 aux Comores a été un choc violent qui, appelle à la mobilisation de tous dont le corps médical. Malgré la crise que traversent les infirmiers d’El-maarouf.

KDBA

                                     

Longtemps suspecté suite à l’afflux des patients en détresse respiratoire et une recrudescence des morts, le coronavirus est désormais dans nos murs. C’est le chef de l’Etat a annoncé officiellement  jeudi dernier, le premier et samedi dernier la ministre de la santé de déclarer deux nouveaux cas avérés.

Le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani annonce le 1er cas de covid-19

« En ce jour du 30 avril 2020, le gouvernement déclare le 1er cas de covid-19 en Union des Comores. Il s’agit d’un compatriote âgé de 50 ans vivant aux Comores ayant côtoyé un ressortissant franco-comorien, qui a séjourné dans le pays à partir du 18 mars 2020 », a annoncé le chef de l’Etat. Le patient porteur du virus covid-19 a été admis à El-maarouf le 23 avril dernier avec comme symptômes, toux maux de gorge, fièvre et gêne respiratoire.

Des échantillons prélevés, conservés et envoyés à l’Inrape, laboratoire qui abrite le Pcr. Les résultats obtenus sont positifs au coronavirus. Mais, « l’état du patient, dixit le président de la république, s’améliore progressivement et l’identification des personnes ayant été en contact avec lui est en cours, pour remonter le plus possible la chaine de contamination. »

Pour le chef de l’Etat comorien, la préoccupation première est d’éviter une saturation des capacités de prise en charge des malades, qui peuvent obliger à des mesures encore plus draconiennes pour protéger la population.

Alors que plusieurs pays ont confiné la population et s’apprêtent à un stade de déconfinement, Azali Assoumani est ferme, et il n’adopte pas de confinement total, par ce que, « la majorité de la population vit de l’informel », déclare-t-il. « Nous ne pouvons pas nous permettre, à ce stade de la pandémie aux Comores, d’adopter des mesures qui risquent de provoquer un drame social et économique. C’est pourquoi, nous tenons au renforcement et au respect strict des gestes barrières et des mesures déjà en cours », s’explique-t-il.

D’autres machines de dépistages sont attendues, des commandes de masques et de tests sont commandées. « Notre stratégie, une fois le malade testé positif est de l’isoler et de le soigner, de repérer sa famille et ses proches, de les prendre en charge et de protéger leur entourage immédiat, en remontant la chaine de contamination », a fait savoir le président Azali Assoumani. A l’heure où nous mettions sous presse, un autre cas positif n’est pas déclaré ni un décès lié à cette crise sanitaire.

Pour rappel, des mesures de prévention ont été prises, notamment la mise en place d’un comité national de cadre de gestion et de coordination de la crise du coronavirus, le renforcement des capacités des agents de santé et de la surveillance épidémiologique au niveau des portes d’entrée, la sensibilisation sur les mesures barrières, la fermeture des frontières, la suspension des rassemblements et prières collectives et hebdomadaires.

« Je n’ai pas attendu un cas avéré pour déclarer la guerre contre cette pandémie mais aujourd’hui, nous entamons une nouvelle étape », a mentionné le chef de l’Etat. Ce dernier préconise aux mesures d’hygiène, à ne pas céder à la panique, la vigilance, le respect de toutes les mesures prises contre le covid-19.

De cette annonce, s’ajoute les deux cas avérés déclarés par la ministre de la santé samedi dernier via l’Ortc. Ainsi, le pays totalise officiellement 3 cas du Covid19. La prévention est de mise pour l’heure.

KDBA      

 

Santé publique : Le pays sous le choc

Chaque jour, plusieurs malades hospitalisent et sont en détresse respiratoire. Les médecins craignent que leurs symptômes ne s’aggravent subitement. Le pays est sous le choc. 

L’hospitalisation des patients dans des centres hospitaliers, notamment Samba kuni sème le trouble jusqu’aux plus étages de la société. Le gouvernement rajoute du flou au flou. La peur monte en flèche. Le personnel soignant est-il en protection ? Les habitants sont exaspérés. Ils craignent que ceux qui ne respectent pas les mesures barrières puissent contaminer d’autres. Les médecins redoutent d’être débordés de plus.

La situation est déjà critique et personne ne peut prévoir l’ampleur de l’épidémie et elle peut être terrible. Plus de patients, moins de lits. Le pays s’est-il préparé à monter au front ? Réussira-t-il à limiter la propagation ? Aux services d’urgence et de réanimation de Samba kuni et El-maarouf, se joue la vie ou la mort. Le covid-19 se confirme-t-il ? Une tempête que tout le monde redoute.

Le pays est sous le choc et les hôpitaux sous l’eau. « Les services de réanimation et d’urgence sont continuellement pleins. Se protéger est une urgence car les hôpitaux sont saturés. L’afflux arrive mais on se prépare à y faire face », explique un infirmier requiert d’anonymat. Comment mesure-t-on finement la situation ?  Combien de morts ? Impossible de connaître le taux de mortalité et de personnes infectées, puisque des tests n’ont pas été réalisés. Dengue ou coronavirus ? En tout cas, l’épidémie est meurtrière et frappe à plein fouet l’univers. L’afflux des patients en détresse respiratoire fait craindre le pire.

KDBA

Appareil Pcr : L’heure de la vérité ?

Le gouvernement comorien et les autorités sanitaires ont infirmé un cas positif de coronavirus à la partie comorienne indépendante sans test. Des rumeurs circulent que des cas positifs de coronavirus se confirment. La tension est toujours tendue.

Malgré que le Pcr détectant le virus du covid-19 soit d’ores et déjà réceptionné, des laborantins pourraient être formés. Est-il le moment opportun ? Le pays face au casse-tête de la crise. L’appareil Pcr oblige le pays à changer de logiciel dont la vérité. Au grand dam des citoyens comoriens, ils redoutent la confirmation des cas positifs de covid-19 par les autorités comoriennes. Puisque selon les personnes interrogées, si un seul cas positif est déclaré, « le pays va totalement paralyser. On vivra dans la peur et le désarroi. »

Nul ne sait précisément comment va évoluer la crise du coronavirus au plan sanitaire mais déjà, quelques inquiétudes émergent. Et comment la crise se relèverait de l’épreuve avec un système sanitaire effondré. Pour les autorités, l’heure est toujours le combat journalier contre cette pandémie. Et ce n’est pas fini. Le dépistage, une problématique que les citoyens attendent l’installation de l’appareil et son fonctionnement.

« Sur un plan cette fois moral davantage, j’encourage la population comorienne à se dépister sous réserve bien sûr de leur santé avec cet appareil Pcr pleine de faisabilité technique et de pertinence médicale », lance Youssouf Ibrahim, un jeune comorien. Des efforts ont pourtant été consentis jusqu’à l’achat de cet appareil devant permettre de détecter le virus covid-19. Les autorités sanitaires seront contraintes de tout mettre en œuvre pour retrouver au plus vite la confiance détruite. Infirmer les cas sera un défaut majeur qui devra être analysé. L’avenir nous dira si l’appareil Pcr est efficace et si la vérité sera communiquée.

KDBA

 

Suite à l’appel de solidarité et d’unité nationale pour la lutte contre la propagation du Coronavirus, Me Ibrahim Ali Mzimba, a fait un don à hauteur de 2.500.000 fcs aux marchés publics de l’Union des Comores. 15 marchés publics bénéficieront cette somme pour le but de garantir une bonne hygiène sanitaire.

Me Mzimba a montré sa volonté et sa disponibilité d’accompagner le peuple comorien pour la lutte contre le coronavirus. Un don de 2.500.000 francs comoriens pour 15 marchés publics en Union des Comores. Un fonds de la société Al camar Lodge. Selon Me Mzimba, le marché est vital car chaque jour on doit manger. « Cette somme de 2 500 000 fc est un premier acte de solidarité nationale. C’est un endroit qui regroupe au moins 80% de la population comorienne. C’est un aspect pédagogique qui sert à inciter les gens à atteindre une solidarité nationale », a déclaré Me Mzimba.

La lutte contre le coronavirus demande un engagement non politique mais une manière de créer une atmosphère de fraternité et d’unité nationale, selon Me Mzimba. « Ce geste est une manière de créer une caisse de don d’une solidarité nationale. On ne peut pas tout attendre au pouvoir. On doit faire notre mieux pour l’amour du pays », a dit Me Mzimba. Et lui d’ajouter : « les marchés publics, le monde médical et les journalistes doivent avoir des aides et des appuis car ces trois aspects sont exposés à la maladie. Les journalistes sont à l’affût de l’information》.

Le bâtonnier Me Mzimba estime que la sortie indemne de l’Union des Comores dans cette crise sanitaire est un grand succès du peuple comorien. « Si notre pays est échappé à la maladie du Coronavirus, nous aurons un grand succès car chaque touriste viendra nous visiter sous l’idée que les Comores ne sont pas touchées au virus Covid-1 », a lâché Me Mzimba.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Après le lot de matériel sanitaire envoyé par Jack Ma, un autre don de la fondation de Ben Zayed Al-Nayha est attendu aujourd’hui à Moroni. Des dons qui entrent dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans les iles des Comores.

Il s’agit entre autres de 10 023 masques N95, de 18 912 kits d’extraction, de 9 500 gants médicaux, de 36 thermomètres, de 2 machines respirateurs, de 3 800 masques de protections du personnel médical, de 18 900 kits de prélèvement. Ce sont des dons qui viennent d’appuyer l’archipel des Comores contre le coronavirus. Les Comores n’ont enregistré aucun cas suspect lié à ce virus. Bien que le pays ne possède pas encore un appareil de test. Joint au téléphone, un responsable du ministère de la santé a montré que cet appareil sera aux Comores dans les prochains jours, et a aussi rassuré la présence des matériaux médicaux qui permettent aux autorités de mener le combat de lutte contre ce virus.

Ce responsable a tenu à rappeler que le lundi dernier, le ministère de la santé a distribué le matériel de prévention contre le coronavirus. « 11 colis à Mohéli, 37 à Ngazidja et 32 à Anjouan », rappelle-t-il. Mais une autre cargaison en provenance de la Chine est arrivée le vendredi dernier à l’aéroport de Moroni prince Said Ibrahim. 1000 masques de protection, 500 combinaisons de protection à usage unique, 300 thermomètres, 480 lunettes de protection et afin 500 gants chirurgicaux et 500 couvres chaussures. Pour rappel, le gouvernement comorien ne cesse d’obtenir de matériels et équipement médicaux pour pouvoir faire face à cette pandémie mondiale. Et d’autres matériels sont attendus ce jeudi.

H.H

Alors que Mayotte première a publié qu’un cas de coronavirus est importé aux Comores, un cas confirmé par l’Ambassade de France à Moroni. Mais le chef de la diplomatie comorienne n’a pas tardé de réagir et rejette ces allégations en pointant du doigt à la république française.

« Aucun cas positif aux Comores », a répliqué le chef de la diplomatie comorienne, Soeuf Mohamed  El-Amine dans son droit de réponse à l’ambassadrice de France à Moroni. Ce ministre chargé des affaires étrangères n’a pas tardé de réagir sur cette affaire pour mettre fin aux rumeurs.  Mayotte 1ere a diffusé le mercredi dernier qu’un ressortissant comorien a été détecté positif. Souef a signalé qu’il s’agit « d’un théâtre dans le théâtre. » Pour lui, c’est une suite logique liée à la publication d’un communiqué de l’Ambassade de France aux Comores. Le ministère comorien des affaires étrangères a tenu à rassurer que « jusqu’à preuve du contraire, le comité scientifique n’a précisé aucun cas suspect lié au Coronavirus. » Et lui d’avancer, « une enquête sera ouverte pour en savoir plus. »

 Youssouf M’madi, chef du village de Singani Hambuu, ému du communiqué de l’Ambassade de France, rejette qu’il n’existe pas un certain Ibrahim Hassani résidant à Mayotte et il n’a pas séjourné à Singanai. «  Je tiens à rappeler qu’aucune personne de notre localité n’a pas pris le vol de Ewa Air du 13 Avril pour Mayotte », confirme-t-il. « Toute information, dit-il, mérite d’être  justifiée avant publication. Et j’appelle la population comorienne à ne pas céder à la panique. »

H.H

Samedi et dimanche derniers, les deux marchés de Moroni ont été nettoyés et désinfectés afin de lutter contre la pandémie du covid-19. La préfecture du centre, la mairie de Moroni et le Pnud ont conjugué les efforts pour assainir ces deux milieux commerciaux.

Face à la crise sanitaire, les autorités comoriennes ne cessent de renforcer les mesures de prévention. Le week-end dernier, marque la deuxième opération de nettoyage des marchés de la capitale de Moroni en cette période de crise liée au coronavirus. Si le ramassage des déchets de la capitale est un premier défi, le traitement en est un autre. C’est le préfet du centre qui a ordonné la fermeture des deux marchés le samedi et dimanche derniers pour une opération de nettoyage et désinfection.

Une mobilisation massive est observée. Des balaies à la main, des tuyaux de désinfection pour rendre les deux marchés plus respirant et propre. Il s’agit selon les autorités de la marie de Moroni, une initiative qui fait partie de leurs  préoccupations, de vouloir servir davantage la population pour une meilleure condition environnementale. « Cette volonté de vouloir nettoyer les deux marchés de la capitale fait partie de nos ambitions, nos préoccupations, nos priorités pour mieux  accompagner les activités du marché dans des conditions hygiéniques favorables », a  expliqué Mhoudini Alaouiya, maire de Moroni.

Tous persuadés que les grands marchés publics, sont les milieux les plus chauds, ils nécessitent des opérations de nettoyage. « En cette période de crise sanitaire qui sévit le monde, chacun est prié de contribuer selon ses moyens pour une action commune face à la pandémie du coronavirus surtout dans les deux marchés de la capitale Moroni  », a-t-elle insisté. Et elle d’ajouter que « Moroni est pour nous tous, unissons nous alors pour l’intérêt commun, pour  l’environnement, la sécurité, et contre la délinquance qui ne cesse de prendre une dimension inquiétante. »

Nassuf. M. Abdou

 

 

 

La commission nationale des droits de l’homme et des libertés s’est engagée dans la lutte contre le coronavirus. Après la publication d’un communiqué pour sensibiliser les autorités sur la situation des détenus, elle a fait une intervention radiotélévisée. Cette commission s’apprête à effectuer une descente sur terrain dans l’ensemble des 3 iles prochainement. 

Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés, précise que la descente consiste à évaluer l’impact de la sensibilisation réalisée afin de réorienter les actions qui doivent impliquer toutes les acteurs qui interviennent dans la riposte. « On est en train de faire l’évaluation de la sensibilisation qui est fait dans tout le pays par tous les acteurs, notamment le gouvernement, les Ong et autres  dans cette crise » a expliqué la présidente de la Cndhl. Le Covid-19 menace le pays, la population se mobilise. La présidente a félicité la volonté manifestée par  la population : « les comoriens sont sensibilisés sur toutes les mesures de précaution et de prévention » mentionne la présidente. La Cndhl a tiré la sonnette d’alarme sur la situation dans les maisons de détention, « heureusement notre voix a été entendue », se félicite-t-elle.

Souciant de la gravité de cette pandémie et les dégâts causés par celle-ci  dans le monde, la Cndhl appelle à la vigilance de la population. Intensifier les mesures de précaution et « il ne faut pas baisser la garde, restons vigilants jusqu’au bout », a lancé la présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

Kamal Saïd Abdou