ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Absence d’équipement médical aux normes, manque également des ressources humaines au centre hospitalier de Koimbani Oichili, état insalubre de l’établissement.  Telles sont les doléances formulées par le préfet de Oichili Ismail Mmadi, lors d’une visite de charité d’une délégation saoudienne, effectuée hier mardi dans cette région. La délégation saoudienne a promis de porter sa pierre à l’édifice.

Une délégation saoudienne a été reçue, hier lundi, matin par le préfet d’Oichili Ismail Mmadi en présence des autorités régionales.  L’objectif de cette visite était de constater les besoins immédiats et à longs termes du centre hospitalier devant faciliter la population pour l’accès à des soins de qualité en matière d’équipement et conditions d’hygiène.

Le préfet de la région Ismail Mmadi alias Obama a saisi l’opportunité pour exprimer les besoins et les aspirations du personnel médical œuvrant dans ce district.

« Notre centre hospitalier fait face à des grands défis tant dans le domaine des équipements que dans le domaine des ressources humaines ainsi que des conditions hygiéniques », a déclaré Ismail Mmadi. Pour lui, l’occasion lui a permis d’exprimer ces doléances auprès de la délégation en espérant des réponses favorables rapides.

Le représentant de l’Etat dans Oichili-Dimani lance un appel à l’unisson notamment les jeunes de la région pour la cohésion et la solidarité au bénéfice du développement. « La santé est notre meilleur atout. Unissons nos forces vives, surtout nous, les jeunes. Laissons de côté nos différends et faisons en sorte que la santé soit une préoccupation commune », a-t-il lancé.   

Le chef de la délégation saoudienne, Dr Toirik a affiché son souhait et sa volonté de vouloir répondre aux attentes de la population d’Oichili et Dimani en matière de santé.  Ce dernier laisse entendre que « cette visite entre dans le cadre d’un projet d’accompagnement des trois centres hospitaliers dans l’ensemble des trois îles et dont celui de Koimbani en fait partie. »

Nassuf. M. Abdou

L’Inrape a, hier mercredi, convié la presse pour sensibiliser les agriculteurs comoriens sur la possible arrivée d’un nouveau flétrissement bactérien du bananier aux Comores, appelée « fusariose de banane foc TR4 ». Une maladie transmissible chez les bananiers et que la découverte des produits chimiques de lutte contre le fusarium n’est pas encore trouvée. Cette maladie représente un défi immense pour la filière banane.

Après une enquête menée sur terrain par l’INRAPE, plusieurs bananiers peuvent être contaminés par un champignon (fusarium) qui détruit la plante. C’est une sorte d’alerte lancé aux agriculteurs de la place  puisque, selon l’INRAPE, la fusariose de banane foc TR4 existe bel et bien à Mayotte.

Scientifiquement, l’existence de la maladie aux Comores n’est pas encore confirmée puisque des prélèvements des échantillons seront analysés à Stellenboch (université sud-africaine). Mais c’est la race1 qui existe aux Comores. À ce sujet, le directeur général de l’INRAPE, Hamza Abdou Azali, appelle aux agriculteurs comoriens à la vigilance et à éviter le déplacement des pieds de bananiers d’un champ à un autre, en attendant les résultats des analyses. Or que la maladie se transmet d’une plante à une autre, selon lui, à travers le sol, les habits et les chausseurs (des agriculteurs), des engins, entre autres.

« Il est possible la maladie que attaque les bananiers (la fusariose de bananier foc TR4)  existe. Une maladie contagieuse chez les bananiers, à travers, un champignon qui peut rester au sol pendant 10 à 30 ans. Sachant que les Comores possèdent plusieurs variétés de bananiers, notamment Pisang Awak, cavendish, gros Michel, fia, et autres. Et que jusqu’alors il n’existe pas un produit chimique pour lutter contre. Nous avons mis en place un plan de distribution de varietés de bananiers certifiées. Les agriculteurs ne doivent pas déraciner des bananiers pour les planter dans un autre champ », a expliqué le directeur de l’INRAPE.

Et Mouzdalifa Mmadi, agronome et bio technologiste à INRAPE, détaille les symptômes de la maladie. Il a cité, entre autres, « le jaunissement des feuilles des bananiers, la perte de feuille, changement de la couleur de la racine de la plante ». La maladie est due à un champignon du sol qui asphyxie la plante et l’empêche de prélever les nutriments et l’eau du sol. Le bananier obstrue quelque part ces propres vaisseaux et finit par mourir.

Abdoulandhum Ahamada

 

Cap vers la fin de l’année 2022. La direction générale de lutte contre le Sida (DLS) a, mercredi dernier, présenté « la situation du VIH et les progrès réalisés aux Comores ». Des campagnes de sensibilisations et de dépistages ont été organisées en vue de lutter contre la maladie. Toutefois, selon les résultats, les Comores ont une prévalence du VIH « faible » estimée à 0,03% et 309 cas cumulés d’infections par le VIH sont rapportés pour l’année 2022.

À la fin de l’année 2022, la situation du VIH et le progrès réalisés aux Comores a été présentée par la direction de lutte contre le Sida. De la situation épidémiologique du VIH aux progrès vers les cibles mondiales, en passant par l’impact de la Covid-19 sur le programme du VIH et les nouveaux cas recensés. En ce qui concerne la situation épidémiologique en Union des Comores, la responsable du centre d’écoute, Nouusourati Abdallah, annonce une prévalence du VIH faible au niveau de la population générale (0,03%). « Les hommes ayant des relations sexuelles avec hommes (HSH) (0,4%), les femmes travailleuses de sexe (0,79%). Au total, 309 cas cumulés d’infections par le VIH sont rapportés pour 2022 dont 166 femmes et 143 hommes. Le nombre de décès cumulés liés au Sida est estimé à 80 dont 42 hommes et 38 femmes », a-t-elle expliqué.

Concernant le nombre de nouveaux cas recensés, Nouusourati Abdallah, affirme qu’en 2022, 14 nouveaux cas sont enregistrés. « En 2022, nous avons enregistré 14 nouveaux cas dont 5 femmes enceintes et 1 cas de co-infection TB/VIH (8 hommes et 6 femmes). 11 cas à Ngazidja et 3 à Ndzuani et 0 à Mwali. Et la prise en charge de PVVIH est gratuite composée par un suivi médical, biologique et radiologique », a-t-elle précisé.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Santé : Le Sida fait rage aux jeunes générations

Santé : Le Sida fait rage aux jeunes générations

L’Ong AfrYan Comores a organisé, hier à Moroni, un café média en présence de la direction de lutte contre le Sida. Deux thématiques ont été à l’ordre du jour, notamment la situation du VIH-Sida et les progrès pour la lutte contre le Sida et les grossesses non désirées et avortements indésirables. La mobilisation pour lutter contre le Sida, une priorité pour l’Ong AfrYan Comores.

Face à la lutte contre le Sida, un café média a eu lieu, hier, à la direction de lutte contre le Sida, organisé par l’Ong AfrYan Comores. Les thématiques de la situation générale du VIH-Sida et les progrès avancés pour lutter contre le Sida et la grossesse non désirée et ses impacts ont été abordées. La responsable du centre d’écoute, Nousrati Abdillah, a avancé quelques chiffres recensés lors de ces derniers moments. « Le taux de progression du VIH-Sida est trop faible auprès de la population (0,03%). Le rapport sexuel entre homme et homme s’élève à 0,04%. L’emploi du drogué injectable est à 1,14%. Le Covid-19 a un impact négatif sur le programme de lutte contre le Sida durant ces dernières années: 14 nouveaux recensés dont 5 femmes enceintes et un cas de co-infection », a précisé Nousrati Abdillah.

Et Amina Ahamadi, sage-femme, à l’hôpital El-Maarouf a expliqué les problèmes des grossesses non désirées et ses conséquences. « Les grossesses non désirées est un rapport sexuel non protégé et résulte une grossesse sans vouloir être enceinte. Quelques conséquences sont approuvées, notamment l’avortement illégal, la décolonisation et le mariage précoce. Plusieurs jeunes font du rapport sexuel sans se protéger par un préservatif et les dégâts surgissent au côté de la femme causant des avortements clandestins dont les conséquences pourront être de la mortalité, de l’hémorragie et de l’anémie », a fait savoir la sage-femme.

Abdoulandhum Ahamada

Le gouvernement comorien, à travers le ministère de la santé avec le gouvernement chinois, envoie 5 médecins de la nouvelle équipe de coopération médicale chinoise à l’hôpital Bambao Mtsanga, à Anjouan. Il s’agit de deux gynécologues, un chirurgien, un infectiologue et un généraliste. Cette initiative entre dans le cadre de la coopération sino-comorienne au service de la population comorienne.

Après des longues années d’attente, l’hôpital Bambao Mtsanga (Anjouan) est équipé d’une équipe de 5 médecins de la nouvelle coopération médicale chinoise. Une initiative qui entre dans le cadre de la coopération du gouvernement chinois et celui de l’Union des Comores. Il s’agit, respectivement, de 2 gynécologues, un chirurgien, un infectiologue et un généraliste pour assurer le traitement de certains soucis médicaux qui impactent la santé publique. Et aussi éradiquer un dysfonctionnement de l’organisation et des craintes de fréquentation de plusieurs patients à cause de l’insuffisance du personnel qualifié. La ministre de la santé, Loub Yakouti Athoumane, a exprimé sa joie, pour la présence de cette équipe médicale chinoise en collaboration avec le personnel médical local. « En collaboration avec le personnel médical local composé des jeunes et dynamiques professionnels de santé dans une structure hautement équipée, l’espoir pour que la population puisse bénéficier des soins de qualité est permis comme l’a souhaité ardemment le président de la République, Azali Assoumani », a indiqué la ministre de la santé.

À titre de rappel, le 25 mai 2017, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a inauguré cet hôpital de Bambao Mtsanga et le 11 août de cette même année, la cérémonie officielle des activités médicales ont été lancées. Selon des sources fiables, cet établissement contenait 100 lits et continue d’avoir un manque de fonctionnement et ayant une crainte de fréquentation pour insuffisance de personnel médical. Et cette initiation est une des solutions pour l’assurance des soins médicaux au service de la population.

Abdoulandhum Ahamada

La fièvre aphteuse est à nouveau signalée au pays. Les animaux sont menacés par cette maladie, selon la direction générale de l’élevage. Lors d’une conférence de presse samedi dernier, M. Charafoudine, directeur général de l’élevage a rappelé que cette maladie a été déjà introduite en 2019 à Mohéli.

La fièvre aphteuse est une maladie très infectieuse des ruminants et des suidés, due a un virus, et provoquant chez les animaux contaminés, des aphtes dans la bouche, et des lésions aux pieds. Cette maladie est déjà signalée au pays depuis presque une semaine. « Récemment il y a une semaine, il y a un bateau accosté au port de Moroni  transportant des animaux lesquels la direction avait testé cliniquement la maladie appelée la fièvre aphteuse », a annoncé M. Charafoudine, directeur général de l’élevage.

A l’en croire, cette maladie est très contagieuse dont les signes sont observés au niveau des coins et les trillons de l’animal. « Nous sommes là pour avertir les éleveurs qui ont reçu ces animaux. Ils ne doivent pas les déplacer et surtout ils doivent respecter les consignes », dit-il.

 Le danger peut être imminent et la direction de l’élevage tire la sonnette d’alarme. Elle  compte effectuer une tournée de sensibilisation aux éleveurs et effectuer aussi des prélèvements. « Cette maladie peut se transmettre, soit par l’air, soit par la voiture ou encore par la personne qui entre d’un élevage à un autre. Donc la population doit être au courant que cette maladie est déjà au pays», précise t-il. Saïd Ahamada a rassuré que cette maladie bien qu’elle atteigne les animaux mais elle n’a pas des faits chez l’homme. Toutefois, la direction souhaite la collaboration des éleveurs pour faciliter le travail, notamment le prélèvement.

Kamal Saïd Abdou

Dans le cadre du projet de renforcement de la coopération régionale en santé aux Comores  (Coreg) financé par l’AFD, appuyé par Expertise France,  des formateurs et étudiants en infirmiers et sages-femmes bénéficient une formation de victimologie durant six jours, à l’Emsp. L’objectif de cette formation est de renforcer les ressources en améliorant la formation initiale en victimologie et psycho traumatologie des infirmiers et sages-femmes.

31 étudiants infirmiers, 21 sages-femmes et 8 apprentis formateurs bénéficient une formation de six jours (du 7 au 13 décembre 2022), à l’Emsp, axée sur la victimologie-blessures psychiques, de la santé mentale. Cette formation des formateurs sert à renforcer les ressources en améliorant la formation initiale en victimologie et psycho traumatologie des infirmiers et sages-femmes. C’est à travers le projet Coreg appuyé par Expertise France sous le financement de l’AFD. En guise de reconnaître les efforts déployés par les acteurs de la santé publique et les étudiants (de 3e année), une cérémonie de remise des attestations a eu lieu, hier mardi, à l’Emsp. « Cette formation connaît plusieurs avantages en santé publique, souligne Irina Ismael, agent de santé. Puisque plusieurs patients fréquentent l’hôpital, à cause des plaies et cette formation consiste à accompagner les personnes victimes des blessures-psychiques et essayer de les orienter vers leur guérison. La formation parlait de la victimologie, de l’attachement, des violences et agressions sexuelles, de la sécurité publique et des violences familiales ». Et lui d’ajouter que « les bénéficiaires (formateurs) seront en mesure de former les points focaux des régions du pays ».

Amadou Diallo, chef du projet Santé, à Expertise France, a souligné que cette initiative se fixe uniquement sur « la formation des formateurs ». Mais, la prise en charge des personnes subies par des blessures-psychiques est réservée aux autorités concernées. « Cette initiative est un renforcement des compétences intellectuelles des formateurs et étudiants. Certes, il  y aura un suivi-évaluation mais, nous sommes limités sur la formation des acteurs de santé. La prise en charge des personnes ayant des blessures-psychiques, est réservée au ministère de la santé », a précisé le chef du projet santé.

Abdoulandhum Ahamada

L’agence française de développement en partenariat avec la croix rouge française, organise depuis samedi dernier jusqu’à demain, vendredi, un atelier sur le renforcement des capacités de préparation et de riposte des risques sanitaires. Un projet évalué à 20.000 euros pour le plan de riposte pour les cinq ans à venir.

Cette activité est réalisée avec l’appui financier et technique de la croix rouge française avec pour bailleur la France à travers l’AFD. L’objectif de cette formation est de revoir le plan d’urgence de santé publique.  « Depuis samedi, nous sommes avec une équipe multisectorielle bien intégrée autour de cette activité qui, n’aura pas lieu sans le soutien financier de la croix rouge française à travers l’AFD et l’appui technique de l’OMS. L’objectif est de revoir notre plan d’urgence de santé publique pour les cinq ans avenir », a expliqué Dr Naouri Mhadji.

« Étant donné que le plan que nous avions de 2007 à 2019 a expiré à l’époque où le plan a été réalisé et qu’on n’avait pas la pandémie, ni le risque de l’Ebola, donc cet exercice consiste à réévaluer les risques sanitaires concernant les urgences de santé publiques », a-t-il ajouté. Selon lui, la deuxième chose à  réévaluer,  c’est de préparer la riposte en se penchant sur les trois phases d’une épidémie, à savoir les dispositions à prendre avant l’épidémie, ce qu’on devait  faire après l’épidémie et les actions à mettre en œuvre pour capitaliser toutes les interventions liées à la gestion de l’épidémie.

Selon Brou Arnaud Tanoh, le coordinateur médical de la croix rouge française aux Comores, ce financement de l’AFD mis en œuvre par la croix rouge française et le croissant rouge comorien, est un grand paquet, mais qui s’inscrit dans un volet global d’activités que « nous avons amené depuis pratiquement un an à deux ans pour accompagner les Comores au  riposte des urgences sanitaires et catastrophes naturelles. » 

Nassuf. M. Abdou

Au centre hôpital  de Mitsamihuli, a eu lieu hier, une formation de sensibilisation des soignants sur la maladie mentale. 15 agents ont pu bénéficier de cette formation financée par l’AFD à 5 millions d’euros appuyée par Expertise France. Les soignants non spécialistes sur la santé mentale auront l’accès à la plateforme MH GAP de l’OMS pour toutes informations aux patients.

C’est à la base de volontariat que trois experts des maladies psychiatriques sont venus aux Comores pour sensibiliser  des agents de santé contre la maladie mentale. Ces activités mises en œuvre font partie  du projet de renforcement de la  coopération régionale en santé en Union des Comores (Co Reg) et du plan France-Comores émergent. « Nous intervenons dans le cadre de la coopération France-Comores sur le plan développement France-Comores.

Cette réunion a pour objectif de sensibiliser les soignants des structures sanitaires, les postes de santé, des centres médicaux chirurgicaux contre la maladie mentale », a expliqué le Dr Fréderic Muavisseau, psychiatre du CHU de la Réunion. Ce dernier précise que, la maladie mentale  n’épargne aucun pays du monde, mais, la particularité pour les Comores, «  ce qu’il n’y a qu’un seul psychiatre pour une population de 800.000 habitants et en dépit que les équipes de santé  mentale sont embryonnaires  à Ngazidja, à Anjouan et inexistantes à Mohéli. »

« L’idée d’impliquer des soignants de médecine, des chirurgies et de psychiatres qui sont à proximité des populations dans ces  différentes structures sanitaires est sur base de volontariat et de les former à l’utilisation d’un outil créé par l’OMS qui s’appelle MH Gap justement pour aider les soignants non spécialistes de santé à prendre en charge des personnes présentant des troubles mentales »,a-t-il ajouté. Nadhoim Ali, médecin à l’hôpital de Mitsamihuli parmi les bénéficiaires de cette formation, s’est réjoui pour son accès à la nouvelle plateforme de l’OMS. « C’est une opportunité plus  bénéfique pour moi, ainsi que toute l’équipe que nous ayons l’accès à cette plateforme devant  nous fournir  toutes les informations qu’on aura besoin d’exercer  notre métier », a-t-il souligné.

Nassuf. M. Abdou

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de prématurité néonatale, l’association Dja’alwakat a remis 50 draps au service néonatal de l’hôpital El-Maarouf. Une manière de faciliter les parents ayant la nécessité urgente de l’usage du drap lors de l’accouchement prématuré de leur nouveau-né.  Le président de l’association, Abdou Chatoi Chamir a expliqué l’importance d’un tel geste au profit des parents.

Créée en 2019, l’association Dja’alwakat se mobilise à soutenir la population dans les milieux éducatifs et sanitaires. À l’issue de la journée internationale de la prématurité néonatale, l’association Dj’alwakat a, jeudi dernier, fait un don de 50 draps au service néonatal de l’hôpital El-Maarouf. Un geste salutaire et apprécié par les responsables du centre hospitalier de référence El-Maarouf.  Le président de l’association, Abdou Chatoi Chamir a annoncé qu’il s’agit d’un appui aux parents ayant besoin d’usage urgent des draps pour les nouveau-nés.

« Plusieurs responsables du Chn El-Maarouf ont évoqué les problèmes d’un manque de draps au service néonatal de l’hôpital. Puisque des parents arrivent dans la salle d’accouchement sans porter de draps. Et cela pose des difficultés. Ce sont des fonds propres émanant des membres de l’association. Des médecins et médecins-chefs ont été présents lors de la cérémonie de remise de ces kits sanitaires », a précisé le président de l’association.

Sachant que cette association Dja’alwakat a organisé depuis 2019, plusieurs activités de remises des kits scolaires et sanitaires, notamment des panneaux solaires à l’hôpital de M’vuni et des tableaux dans les milieux scolaires. Des gestes sociaux au profit de la population.

Abdoulandhum Ahamada