ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’Association ACCF qui organise la campagne annuelle de sensibilisation contre le cancer du sein lance la cinquième édition. Devant la presse, samedi dernier au Retaj, l’ACCF bat le pavé avec le même message : « le cancer du sein détecté tôt, se soigne bien ». Et en quatre ans, l’ACCF a enregistré 1580 mammographies dont plus de 500 en 2022.

D’après les données issues des milieux hospitaliers, les cancers gynécologiques sont plus fréquents et diagnostiqués le plus souvent à un stade avancé de la maladie. Cela s’explique par l’absence d’une stratégie nationale de lutte contre le cancer gynécologique mais aussi par l’ignorance de la maladie pour le citoyen.

En effet, pour changer cette tendance, une association comorienne de lutte contre le cancer chez la femme (ACCF) est née en 2017 avec comme objectif : combattre le cancer chez la femme et lever le tabou sur la maladie. « Depuis 2019, l’ACCF a introduit octobre rose et pour sa première édition réalisée pendant trois semaines à Moroni, sur 29 mammographies réalisées, 2 cas de cancer ont été confirmés. Pour sa deuxième édition, sur 404 mammographies, 84 tumeurs sont enregistrés dont 5 à fort potentiel de malignité », a expliqué le ministère de la santé.

De son côté, la présidente de l’ACCF, après avoir rendu un hommage au feu Dr Soimihi (paix à son âme) a souligné la réactivation de la convention bilatérale entre Maurice et les Comores avant de déclarer que « cette année, nous allons pouvoir compter sur un troisième acteur dans le champ des dépistages et non des moindres : l’hôpital El-Maarouf abrite désormais le 1er service de mammographie du secteur public et ce à un prix accessible. Demain, avec la pérennisation de cette action, la femme comorienne n’aura plus à attendre le mois d’octobre afin d’avoir une mammographie à un prix abordable. »

A noter que pour cette cinquième édition, plusieurs activités sont prévues afin de lutter contre le cancer du sein. La sensibilisation au dépistage se lance ce lundi au 28 octobre prochain. Le programme sera clôturé le 4 novembre prochain par une marche rose.

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

Agriculture : La FAO, en guerre contre la fusariose

Agriculture : La FAO, en guerre contre la fusariose

Lundi dernier, le ministère de l’agriculture a reçu une mission de la FAO relative à la fusariose. Cette mission va travailler avec l’INRAPE durant la semaine pour faire le point de la situation et le gouvernement suit de près l’évolution de cette maladie pour qu’il puisse prendre des mesures contre sa propagation, suivant les recommandations.

La fusariose est une maladie fongique qui affecte les bananiers, causée par un champignon appelé fusarium oxysporum f.sp cubense « FOC ». Ce champignon peut survivre pendant des décennies dans les sols infestés. Les premiers symptômes de cette maladie sont, l’apparition des taches jaunes dans les feuilles, flétrissement des tiges.

En effet, une mission de la FAO avec des experts de l’université de Stellenbosch en Afrique du Sud, séjourne aux Comores.

Pour rappel, la fusariose est apparue dans les années 1990 en Asie, présente en Afrique en 2013, en Amérique latine en 2019 et plus récemment à Mayotte en 2020.

« Il n’existe pas de traitement chimique ou autre possible, ni de variétés résistantes de cette maladie », lit-on dans un communiqué du ministère de l’agriculture.

La TR4 est la plus grande menace mondiale pour la production de bananes (plantains et Cavendish) et constitue un grand danger important pour la production des bananes. Il y a également des champignons qui sont hyper importants dans le sol pour le développement rapide des plantes. Mais il y a aussi des champignons qui inhibent la croissance des plantes ou rendent les plantes malades comme le champignon fusarium oxysporum f.SP et on ne peut pas le faire disparaître dans le sol contaminé. « Le champignon ne peut pas être éradiqué dans les sols contaminés », selon le ministère de l’agriculture.

Cette mission d’appui devrait permettre à l’INRAPE de prendre les mesures adéquates pour faire face à cette terrible maladie.  

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

En partenariat avec le ministère de la santé, le programme élargi pour la vaccination (PEV) a tenu, hier mardi, à Moroni, un atelier de validation des outils de collecte des données pour la couverture vaccinale. C’est dans le cadre des activités d’élaboration des micros plans pour le service de vaccination en utilisant les stratégies attendues pour chaque district sanitaire.

Comme chaque année, le programme élargi pour la vaccination (PEV) valide les micros plans pour la couverture vaccinale. Et cette année, l’atelier a eu lieu, hier mardi à Moroni, en présence d’un expert étranger d’origine camerounaise. En fait, c’est dans le cadre des activités d’élaboration des micros plans pour le service de vaccination par l’usage des techniques mises en place dans les districts sanitaires.

Selon le chargé de communication de la direction régionale de la Santé (DRS) Ngazidja,  Alhadad Mohamed, cet atelier est une manière de valider un plan généralisé pour le budget et les activités annuelles. «  Le but de cet atelier de deux jours est de collecter tous les éléments nécessaires pour assurer un bon déroulement des activités de vaccination de routine dans les différents districts sanitaires et des communautés villageoises. Chaque année, on élabore les outils de collecte de données des districts sanitaires et des postes de santé. Cette stratégie permet de mieux avancer la couverture vaccinale de routine et tant d’autres », a expliqué Alhadad Mohamed soulignant que des séries de formations des formateurs vont succédées.

« Après avoir validé le micro plan, des séries de formations des formateurs seront organisées au profit des acteurs des districts sanitaires, des points focaux et des majeurs de districts. Les comités villageois sont inclus dans cette campagne de vaccination », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

C’était la semaine dernière quand le centre hospitalier d’El-Maarouf a ouvert un service de mammographie au centre d’imagerie médicale l’hôpital El Maarouf. Aux Comores, beaucoup de femmes souffrent, des maladies de seins, tels que cancer de seins, gonflement de seins.

La mammographie est une radiographie de seins qui utilise des rayons X à faible dose. Cette radiographie permet de détecter des tumeurs de quinze mm contre 21mm par palpation. Aux Comores, beaucoup de femmes souffrent, des maladies de seins, tels que cancer de seins, gonflement de seins.

« L’autopalpation se fait à partir de vingt-cinq ans du 7eme jour au 10emee jour après les règles. Selon elle, les femmes de cinquante ans à soixante-quinze ans peuvent aussi pratiquer l’autopalpation chaque année », a indiqué la sage-femme madame Sitti.

Les médecins ont incéré ce service pour faciliter les patientes qui souffrent d’une certaines maladies des seins, en les accueillant pour faire des examens de mammographies « Au sein de celui-ci, les patientes seront accueillies pour effectuer des examens de mammographie pour raison de dépistage, ainsi qu’une échographie dans le cadre du diagnostic de pathologies mammaires », dit-on.

Une équipe de spécialistes qualifiés va assurer désormais la prise en charge des patientes dans le servie de mammographie. Cette équipe travaillera du lundi au samedi en faisant des examens mammographies qui se feront uniquement sur rendez-vous.

Cet appareil permettra de mettre, l’accent sur la prévention, le dépistage le plus précoce possible, puis le traitement et la surveillance.

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

La direction régionale de la santé (DRS) de Ngazidja ne baisse la garde quant à la guerre qu’elle mène contre la Covid-19. L’équipe Crec de la Drs et l’équipe cadre du district sanitaire du centre ont tenu hier mercredi, à Moroni, une réunion de redynamisation des comités villageois. Une rencontre axée sur la formation des comités villageois pour assurer le relais de la communication et de la sensibilisation de leurs communautés locales.

La direction régionale de la santé ne s’affaiblit pas contre la Covid-19. En vue d’accélérer les activités de vaccination de routine, les responsables de la vaccination intensifient leurs campagnes de sensibilisation de la population comorienne.

Alors que la DRS de Ngazidja entre en phase de vaccination intensive des personnes n’ayant pas pris leurs doses, une réunion de redynamisation des comités villageois a eu lieu, hier mercredi à Moroni.

Elle regroupe l’équipe Crec de la Drs de Ngazidja et l’équipe cadre du district sanitaire du centre. Cette activité permet d’impliquer les comités villageois dans la lutte contre la maladie. Et ces personnalités (chefs du village, femme et jeune influents ainsi que les agents de santé communautaire) assurent le relais de la communication et de la sensibilisation de leurs communautés villageoises. Cette activité est financée techniquement par le ministère de la santé avec l’appui financier de la Croix-Rouge française.

Il faut noter que depuis 2016, la Croix-Rouge française (CRF) et le Croissant-rouge comorien (CRCO) mettent en œuvre un programme d’appui et de renforcement du système de santé publique et communautaire pour la prise en charge des patients comoriens, dans les îles.

Dans le cadre de ce projet, la Crf et le Crco soutiennent, le ministère de la santé dans la redynamisation de 16 structures de santé à travers la formation des ressources humaines. Le renforcement de l’hygiène hospitalière et l’appui en instants. 

Abdoulandhum Ahamada

Au début de cette année 2023, un enfant est né avec un handicap physique au service néonatologie du CHN El-Maarouf.  Une situation qui a nécessité une évacuation sanitaire à l’hôpital Agakan à Nairobi. Devant la presse hier, Dr Bounou, responsable du service néonatal du CHN El-Maarouf affirme qu’il a pris toutes ses responsabilités pour sauver la vie de l’enfant. Bien que l’hôpital soit accusé d’avoir abandonné cet enfant à l’hôpital Agakan.  

L’enfant né en déformation physique au service néonatal d’El-Maarouf a été évacué à l’hôpital Agakan à Nairobi. Mais, El-Maarouf est accusé d’avoir abandonné cet enfant à Agakan sans lui offrir les soins médicaux. Selon Dr Bounou, la mission de l’hôpital est d’assurer la stabilité du nouveau-né et ses soins médicaux.

« Lorsque nous avons constaté ce premier cas de l’enfant né avec des déformations physiques, nous avons pris toutes les responsabilités pour le stabiliser. Mais, l’enfant avait des problèmes de respiration donc il était sous oxygène. Et nous avons finalement sollicité à ses parents de l’évacuer à Agakan (Nairobi).  Selon les résultats, l’enfant n’avait pas de problèmes cardiaques, mais sa cage thoracique a été mal formée », a expliqué Dr Bounou.

Le médecin a témoigné de ses sacrifices pour évacuer l’enfant à Nairobi et son assistance médicale. « J’ai assisté à l’enfant sous oxygéné jusqu’à l’hôpital Agakan. On avait des problèmes financiers mais j’ai résisté pour sauver la vie de l’enfant au lieu de tuer les gens. J’ai fait de mon mieux pour échanger avec les médecins à Agakan. Et je suis retourné aux Comores en laissant toutes les dispositions nécessaires. L’enfant nécessite aussi une évacuation sanitaire à Maurice. Je suis toujours dans le coup. Mais on n’a pas abandonné l’enfant », s’est-il justifié. 

Abdoulandhum Ahamada

VIH/sida : Neuf nouveaux cas détectés aux Comores

VIH/sida : Neuf nouveaux cas détectés aux Comores

Rien qu’en janvier à août, neuf cas positifs du VIH/sida ont été enregistrés aux Comores. C’est ce qu’a annoncé la direction de lutte contre le sida. Le directeur général appelle à la prévention et à la protection afin de lutter contre la propagation du VIH tout en misant sur la sensibilisation.

Le sida est une épidémie mortelle. Elle se propage par voie sexuelle, voie sanguine et par transmission de mère à l’enfant. A l’approche de la rentrée scolaire, la sensibilisation contre le VIH/sida est de mise sur l’ensemble du territoire national afin de prévenir.

« Début 2023 jusqu’au mois d’août, 9 nouveaux cas positifs du VIH ont été enregistrés dans la direction de lutte contre le sida », a annoncé Dr Soulaiman Youssouf.

Et lui de rappeler que « en 2022, la direction de lutte contre le sida a enregistré 43894 personnes qui sont dépistées dont 18 cas sont positifs. 1749 sont des femmes enceintes dont six sont positives du VIH ».

Selon lui, 86 personnes sont sous traitement antirétroviral dont 2 personnes sont co-infectées par le VIH. « En 2022, parmi les 86 personnes qui étaient sous traitement antirétroviral, un seul homme meurt en sous traitement antirétroviral », a témoigné Dr Soulaimana Youssouf.

Le nombre de contaminations recule certes mais l’épidémie est là. Le dépistage et l’accès aux traitements ne sont que des conseils donnés par les acteurs sanitaires afin de lutter contre le VIH. En effet, la direction de lutte contre le sida porte toujours le plus lourd fardeau face à l’épidémie. 

Nayssate Ahmed Mouigni (stagiaire)

Les Comores n’ont pas encore atteint le taux de couverture vaccinale de 70% prévue par les responsables de vaccination contre la Covid-19. Cependant, le pays enregistre, actuellement, un taux de vaccination de 49%. Pour couvrir le taux de 21% restants, une campagne de vaccination intensive s’accélère, ce mois de septembre dans l’ensemble des îles. À Ngazidja, la DRS a fixé sa date de vaccination entre le 4 au 10 septembre et du 24 au 30 septembre 2023.

Aux Comores, les responsables de lutte contre la Covid-19 appellent au respect des mesures de précautions et de préventions.

Selon eux, le combat contre la pandémie est loin d’être terminé alors que les pays voisins réenregistrent déjà des cas de virus, en mutation. Les Comores ont fixé la barre de couverture vaccinale de 70%, cet objectif n’est pas encore atteint. Car le pays enregistre actuellement, un taux de 49%. Pour ce faire, les responsables de vaccination prévoient de multiplier les activités de vaccination intensive pour compléter le taux de 21%.

Vendredi dernier, les responsables de la direction régionale de la santé (DRS) de Ngazidja ont annoncé l’accélération de la campagne vaccinale intensive dans les villes et villages. Et les dates sont fixées du 4 au 10 septembre pour la première phase, et du 24 au 30 septembre pour la seconde phase.

« On a atteint la barre de 49% de couverture vaccinale. Nous devons ajouter 21% pour atteindre un taux vaccinal de 70%. Plus de 70 000 personnes à vacciner. Toutefois, la couverture vaccinale de Ngazidja est faible. Alors, des agents sanitaires feront une descente pour vacciner les personnes qui n’ont pas encore pris leurs doses appropriées. Les enfants de 0 à 5 ans seront inclus », a annoncé Amani Mohamed, directrice régionale  la santé par intérim, à Ngazidja.

Dans la foulée, Ben Charaf admet qu’en ce moment, les Comores n’enregistrent pas des cas de virus, mais les mesures de précautions et de préventions sont à respecter.

Abdoulandhum Ahamada

Environ 30 milliards de francs comoriens sont investis par le gouvernement dans la construction du nouveau bâtiment d’El-Maarouf pour une durée prévue initialement à 36 mois. Hier mercredi, le gouvernement comorien et l’ambassade de Chine ont effectué une visite sur le chantier afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Le gouvernement espère que la date prévue pour l’inauguration le 31 décembre 2023, ne sera pas compromise.

Les travaux de construction du centre hospitalier universitaire El-Maarouf entamés depuis plusieurs mois sont sur le point de s’achever.

Il s’agit d’un hôpital de six niveaux et 4 compartiments couvrant une superficie de 40.000 mètres carrés doté d’une capacité de 600 lits.

Un grand édifice jamais construit aux Comores, selon Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères. Accompagné avec le ministre de l’aménagement du territoire, celui des finances ainsi que le secrétaire général du gouvernement, les membres du gouvernement ont pu constater l’état d’avancement des travaux du nouveau centre hospitalier universitaire El-Maarouf. Probablement, cette visite pourrait être la dernière.

« Tout le monde est à l’œuvre aussi bien l’équipe technique que les médecins que nous tenons à remercier et féliciter », a exprimé Mzé Aboudou Mohamed Chafioun, ministre des finances. Malgré les circonstances survenues notamment le coronavirus qui avait mis au ralenti les travaux, les visiteurs ont rassuré qu’il y a eu des avancées majeures.

A en croire l’argentier du pays, « la dernière fois qu’on a eu cette visite, le chantier n’était pas à ce niveau. Aujourd’hui, nous remarquons une évolution des grosses œuvres. Ainsi la partie finition est également dans l’agenda. On ne peut que saluer vos efforts et vous encourager dans cet élan », a ajouté l’argentier du pays.

Un hôpital construit par des fonds propres

Quant au timing fixé pour l’inauguration du nouveau bâtiment, le ministre des finances a rassuré que les financements vont se poursuivre pour que le chantier se termine à temps. « Cette visite a été essentielle », a-t-il précisé. La construction de cet hôpital va de pair avec l’engagement du chef de l’Etat de faire la santé, une priorité, selon Dhoihir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères. Puisque, selon le patron de la diplomatie comorienne, les comoriens dépensent énormément pour leur santé à l’étranger« Le chef de l’Etat a décidé de mobiliser les ressources propres de ce pays pour construire cet hôpital qui est une source vitale pour les comoriens », a-t-il rappelé.

En effet, les travaux de finition commencent du haut vers le bas. Un gros chantier de 36 milliards de nos francs dont la facturation est à peu près dans les 40% de la valeur. « Toutes les grandes œuvres sont presque finies et une partie des finitions. Il s’agit de la troisième fois que l’ambassadeur de Chine effectue une visite sur le site. Guo Zhijin, ambassadeur de la République populaire de Chine a noté avec satisfaction l’état d’avancement des travaux. Selon la partie chinoise, partenaire stratégique des Comores, ce projet de l’hôpital El-Maarouf est un projet de fraternité et d’amitié entre la Chine et les Comores.*

« Cela manifeste l’attention du gouvernement comorien pour la santé et le bien-être de la population », a indiqué le diplomate Chinois qui souhaite que le projet soit achevé selon le contrat et le souhait du gouvernement comorien.

De son côté, Dr Ben Imane jubile de l’engagement du chef de l’Etat qui a mis en avant la santé. Bien que le gouvernement comorien construise un bâtiment flambant neuf, Dr Ben Imane a sollicité devant la Chine les formations et l’accompagnement de la Chine après l’inauguration du nouveau bâtiment. Une doléance prise en compte par la Chine.

Le principal défi de la population est de parvenir à éviter de se déplacer vers l’étranger pour des soins médicaux. Si les Comores n’échappent pas à la règle, c’est toute la population qui souffre des carences. Le pays doit se faire un nom et être mieux doté sur le plan médical.

Kamal Saïd Abdou

Dans le cadre des relations bilatérales Comores-Sénégal, une délégation du ministère de la santé et du projet compass séjournent au Sénégal. Une mission d’échanges d’expériences en matière d’accréditation, de certification et en santé communautaire. Le but de cette mission est de renforcer les compétences des équipes en mission pour connaitre l’organisation de l’offre des soins, les outils et approches utilisés sur la mise en place du système d’accréditation, d’organisation et gestion de santé communautaire.

Une délégation comorienne, conduite par l’inspecteur général de la santé, Dr Mohamed Ridhoine séjourne au Sénégal. Une mission mixte du ministère de la santé  du pays et du projet Compass. Une manière de renforcer leurs équipes en « organisation de l’offre de soins », « des outils et approches utilisés » dans le système d’accréditation, d’organisation et de gestion en santé communautaire.

En fait, c’est un partage d’expériences sur le mécanisme d’accréditation, de certification et en santé communautaire afin d’adapter les bonnes pratiques aux Comores. « L’objectif de cette visite était de renforcer les compétences des équipes en mission à mieux connaître sur l’organisation de l’offre des soins, les outils et approches utilisés sur la mise en place du système d’accréditation ainsi que l’organisation et la gestion de la santé communautaires », a-t-on expliqué.

Le projet Compass consacre à la réhabilitation des centres de santé des districts et des postes de santé et la fourniture des équipements des SSP, à la formation initiale et continue des certains cadres de la santé, au système de financement basé sur la performance pour les SSP, à la gouvernance des structures sanitaires et à l’appui aux mesures d’accompagnement liées au développement humain.

Abdoulandhum Ahamada