ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Visite au CHU El-Maarouf : L’inauguration prévue pour le 31 décembre

Environ 30 milliards de francs comoriens sont investis par le gouvernement dans la construction du nouveau bâtiment d’El-Maarouf pour une durée prévue initialement à 36 mois. Hier mercredi, le gouvernement comorien et l’ambassade de Chine ont effectué une visite sur le chantier afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Le gouvernement espère que la date prévue pour l’inauguration le 31 décembre 2023, ne sera pas compromise.

Les travaux de construction du centre hospitalier universitaire El-Maarouf entamés depuis plusieurs mois sont sur le point de s’achever.

Il s’agit d’un hôpital de six niveaux et 4 compartiments couvrant une superficie de 40.000 mètres carrés doté d’une capacité de 600 lits.

Un grand édifice jamais construit aux Comores, selon Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères. Accompagné avec le ministre de l’aménagement du territoire, celui des finances ainsi que le secrétaire général du gouvernement, les membres du gouvernement ont pu constater l’état d’avancement des travaux du nouveau centre hospitalier universitaire El-Maarouf. Probablement, cette visite pourrait être la dernière.

« Tout le monde est à l’œuvre aussi bien l’équipe technique que les médecins que nous tenons à remercier et féliciter », a exprimé Mzé Aboudou Mohamed Chafioun, ministre des finances. Malgré les circonstances survenues notamment le coronavirus qui avait mis au ralenti les travaux, les visiteurs ont rassuré qu’il y a eu des avancées majeures.

A en croire l’argentier du pays, « la dernière fois qu’on a eu cette visite, le chantier n’était pas à ce niveau. Aujourd’hui, nous remarquons une évolution des grosses œuvres. Ainsi la partie finition est également dans l’agenda. On ne peut que saluer vos efforts et vous encourager dans cet élan », a ajouté l’argentier du pays.

Un hôpital construit par des fonds propres

Quant au timing fixé pour l’inauguration du nouveau bâtiment, le ministre des finances a rassuré que les financements vont se poursuivre pour que le chantier se termine à temps. « Cette visite a été essentielle », a-t-il précisé. La construction de cet hôpital va de pair avec l’engagement du chef de l’Etat de faire la santé, une priorité, selon Dhoihir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères. Puisque, selon le patron de la diplomatie comorienne, les comoriens dépensent énormément pour leur santé à l’étranger« Le chef de l’Etat a décidé de mobiliser les ressources propres de ce pays pour construire cet hôpital qui est une source vitale pour les comoriens », a-t-il rappelé.

En effet, les travaux de finition commencent du haut vers le bas. Un gros chantier de 36 milliards de nos francs dont la facturation est à peu près dans les 40% de la valeur. « Toutes les grandes œuvres sont presque finies et une partie des finitions. Il s’agit de la troisième fois que l’ambassadeur de Chine effectue une visite sur le site. Guo Zhijin, ambassadeur de la République populaire de Chine a noté avec satisfaction l’état d’avancement des travaux. Selon la partie chinoise, partenaire stratégique des Comores, ce projet de l’hôpital El-Maarouf est un projet de fraternité et d’amitié entre la Chine et les Comores.*

« Cela manifeste l’attention du gouvernement comorien pour la santé et le bien-être de la population », a indiqué le diplomate Chinois qui souhaite que le projet soit achevé selon le contrat et le souhait du gouvernement comorien.

De son côté, Dr Ben Imane jubile de l’engagement du chef de l’Etat qui a mis en avant la santé. Bien que le gouvernement comorien construise un bâtiment flambant neuf, Dr Ben Imane a sollicité devant la Chine les formations et l’accompagnement de la Chine après l’inauguration du nouveau bâtiment. Une doléance prise en compte par la Chine.

Le principal défi de la population est de parvenir à éviter de se déplacer vers l’étranger pour des soins médicaux. Si les Comores n’échappent pas à la règle, c’est toute la population qui souffre des carences. Le pays doit se faire un nom et être mieux doté sur le plan médical.

Kamal Saïd Abdou

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