ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Depuis 2019, l’Union des Comores dispose d’une vision nouvelle, celle de faire des Comores un pays émergent à l’horizon de 2030. Un cap clairement défini et ayant des projets bien définis. Selon Fouady Goulam, commissaire national au plan, la formation destinée à l’écosystème juridique et fiscal du crédit-bail à travers les 5 modules proposés contribuera à faciliter la mise en place rapide du projet.

Des juristes et autres acteurs du secteur de finance en formation au Golden Tulip depuis hier. L’Union des Comores est sur le rail de l’émergence. Fouady Goulam, commissaire national au plan reste convaincu que la session de cette formation destinée à l’écosystème juridique et fiscal du crédit-bail à travers les 5 modules proposés contribuera et facilitera la mise en place rapide du projet et surtout profitera prochainement aux clients et les opérateurs économiques du pays. « Les juristes sont mieux placés dans cette formation qui permet d’apprécier la pertinence et l’utilité de cet instrument qui est le crédit-bail », a déclaré le commissaire au plan.

A l’en croire, cette formation a pour objet d’anticiper les avantages et les inconvénients du crédit-bail. « C’est pour ça que je partage entièrement la démarche adoptée : d’être inclusive et participative afin que vous, principaux acteurs concernés, soyez les artisans de cette solution innovante et l’adaptant aux réalités locales », a-t-il dit.

Pour y parvenir, le commissaire au plan a fait savoir que chaque acteur doit à son niveau et dans son domaine apporter sa contribution. Pour lui, les principes généraux et avantages du crédit-bail, ce mode alternatif de financement des PME/PMI et TPE, le contrat de crédit-bail, parties au contrat, la publicité du contrat et rôle du RCCM et le potentiel du marché, secteurs d’activité et équipements éligibles vous sont familiers.

Le crédit-bail est un instrument financier innovant destiné à appuyer les petites entreprises qui souvent n’ont pas des biens suffisants à fournir en garantie ni l’historique de crédit nécessaire pour obtenir le financement dont elles ont besoin pour leur croissance. Il s’agit d’un outil essentiel pour accélérer l’inclusion financière. Toutefois, le secteur du crédit-bail comorien reste sous-développé. 

Kamal Saïd Abdou

Mataany Hassani, jeune comorienne s’est lancée dans l’entrepreneuriat. Un an depuis qu’elle a créé son propre entreprise « Bio Mat » consacrée à la fabrication du savon à base des produits naturels, elle remporte le troisième prix du meilleur projet du programme Wep. Dans cet entretien, elle revient sur sa vie et ses ambitions. Interview.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Mataany Hassani, originaire de Nyumadzaha Bambao. J’ai passé ma scolarité à l’établissement Idéal de Selea Bambao. Puis à Nyumadzaha Bambao où j’ai obtenu mon baccalauréat. Et après, j’ai poursuivi mes études universitaires à l’institut universitaire de technologie (IUT) où j’ai obtenu un DEUG en gestion des entreprises. Par la suite, je suis partie à Madagascar où j’ai eu  une licence en banque et finance. Après mon retour au pays, j’ai bénéficié d’une formation de 3 mois au Sénégal en  fabrication de savon à base des produits naturels. Et actuellement, j’ai monté ma propre entreprise « Bio Mat » sise à Nyumadzaha Bambao.

Qu’est-ce qui vous a conduit à vous intéresser à la fabrication du savon naturel ?

En fait, après avoir terminé ma formation au Sénégal, je me suis rendue compte que la plupart des gens utilisent du savon à base des produits chimiques. Et pourtant, ces produits-là  causent plus de problème dans le corps humain. Quelques effets secondaires sont constatés, notamment la peau sèche, l’allergie, des cicatrices entre autres. Or, le savon à base des produits naturels contenant de la papaye, du curcuma  est très nutritif pour le corps. Les bienfaits sont nombreux tels que la peau sans cicatrice et sans bouton. On utilise de la noix de coco et de l’huile d’olive. Des produits qui régulent la peau sans tache. Alors, la formation que j’ai suivie (fabrication du savon à base des produits naturels) a été plus coûteuse. Il n’était pas si facile d’expliquer aux consommateurs, l’importance de ce produit. Toutefois, tout le monde a compris, finalement, la valeur  des savons naturels. Il y a un an, tout le monde a commencé à apprécier mon produit.

Comment se développe votre activité ?

Depuis un an déjà, j’ai constaté que la fabrication du savon naturel connaît beaucoup d’avantages au niveau sanitaire et économique. La qualité de mes produits attire de plus en plus des clients. C’est une grande fierté pour moi et pour toutes les femmes comoriennes. Le prix du savon coûtait 1 000 kmf mais avec la hausse des prix des matières premières, je suis obligée de revoir le prix à 1 500 kmf. Plusieurs grossistes passent la commande. Je dois mettre le produit dans un emballage pour donner plus de valeur et d’importance.

Vous avez gagné le troisième prix du programme Wep, quelles sont donc vos ambitions ?

En fait, c’est un concours organisé par l’Exim Bank et l’Uccia et j’ai été classée parmi les premières lauréates du concours. Certes, nous avons reçu un financement de valeur d’un million de nos francs, mais, il faut viser loin. Je pense que le travail ne fait que commencer. Je dois doubler d’efforts pour donner plus de valeur aux produits naturels. La 3ème place du concours, m’ouvre la possibilité de pouvoir contracter un prêt de 2 000 000 kmf sans un taux d’intérêt pour une période de 36 mois. 

Propos recueillis par Abdoulandhum Ahamada

En cette journée des droits de la femme, une cérémonie de remise des prix aux lauréates du women entrepreneurship programm (WEP) a eu lieu mercredi soir à l’hôtel Le Retaj. 10 lauréates et chacune a reçu un chèque de 1 million de nos francs.

Pour cette première édition du wep, dix lauréates ont été retenues. Une initiative de promouvoir l’entreprenariat féminin. Le programme Wep est un mécanisme de financement et d’accompagnement visant à subventionner dans un premier temps un montant d’une hauteur de 10 millions de francs comoriens aux dix premiers projets en raison d’un million par projet. « Les trois meilleurs projets pourront accéder à un financement qui pourrait aller jusqu’à cinq millions de francs comoriens à des conditions exceptionnelles, notamment sans garantie ni intérêt », a déclaré le secrétaire général de l’UCCIA.

Sur 20 femmes entrepreneures sélectionnées, dix sont lauréates de cette première édition. Des prix leur ont été remis. Ce sont des femmes investies dans la restauration, la transformation des épices en poudre, la vente des produits pétroliers, la transformation agroalimentaire et fabrication de produits de soins naturels, la valorisation du café, la fabrication de chips à la banane, la transformation des plantes et fruits en jus naturel…

Dans son allocution, le directeur général d’Exim Bank Guy Rwaburindi a félicité les lauréates. Selon lui, la somme d’un million remise n’est pas un prêt mais un don. « La somme d’un million n’est pas suffisante. Mais imaginez dans dix ans vous serrez des grandes entrepreneures. Beaucoup ont démarré avec moins de ça et ils ont persévéré. Je suis sûr que vous avez démarré votre premier projet avec moins d’un million. Les trois meilleurs projets auront un prêt jusqu’à cinq millions avec zéro intérêt », a expliqué Guy Rwaburindi.

En effet, trois prix ont été remis à trois femmes. Ce sont les trois meilleurs projets. Il s’agit de Jihane Guy, Nourou Houssam, Mataany Hassani, Ces trois entrepreneures ont accès à un prêt de 5 millions kmf (1er prix), 3 millions kmf (2ème prix), et 2 millions kmf (3ème prix) remboursable pour 36 mois.

KDBA

Fondatrice de la marque de savonnerie artisanale Wutamu Comores, Jihane Guy a remporté le premier prix du meilleur projet du women entrepreneurship programm lancé par Exim Bank en partenariat avec l’UCCIA, visant à promouvoir  l’entreprenariat féminin.

Jeune femme voilée. Souriante. Elle, c’est Jihane Guy. Jeune entrepreneure qui a remporté le premier prix du meilleur projet du programme Wep pour la première édition.

Elle est la fondatrice de la marque de savonnerie Wutamu Comores. Elle fabrique des savons artisanaux, faits main, made in Comores. Selon cette entrepreneure, ces savons sont bons pour la peau, ce sont de vrais soins. « Nous avons des savons au charbon, actif, des savons à l’argile rouge, des savons à l’argile verte, à l’argile rose, blanche, jaune, des savons au curcuma, des savons aux huiles essentielles, aux bonnes huiles essentielles comme l’ylang-ylang, le jasmin, comme la citronnelle », a expliqué Jihane Guy.

Et la lauréate du premier prix de préciser que « c’est une entreprise locale. A terme, j’espère que la savonnerie artisanale pourra faire travailler beaucoup de personnes et j’espère que ça a un apport par rapport à l’économie comorienne car ça permet de ne pas acheter à l’étranger, de ne pas acheter des savons qui sont généralement connus pour être chimiques. »

L’esprit entrepreneurial s’installe chez les femmes comoriennes et fait partie des domaines où les Comores excellent. Jihane Guy met ses capacités intellectuelles et les possibilités qu’offre la savonnerie pour innover avec les produits locaux. Les indicateurs montrent que le pays est dans une dynamique entrepreneuriale portée par des femmes. L’entreprenariat des femmes est en voie de devenir un code de conduite dans la société.

Pour elle, ce programme Wep favorise l’entreprenariat des femmes. Après s’être décorée lors de la cérémonie de remise des prix, Jihane Guy est émue. « C’est un grand honneur d’être choisie dans le premier prix du concours Wep et je vous en remercie beaucoup », s’est-elle exprimé. La lauréate a salué l’Exim Bank et l’UCCIA. 

KDBA

Un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement comorien et la société américaine Huffine Global Solutions pour la reprise de la société de pêche. Le contrat officiel sera signé dans trois mois. En effet, la société Huffine Global Solutions compte investir 34 millions de dollars.

Un bol d’air pour la pêche comorienne. Après plusieurs années d’abandon, la société comorienne de pêche a enfin un preneur.  La société américaine Huffine Global Solutions reprend la société pour promouvoir la pêche et l’économie en général. Le gouvernement comorien détiendra 33% des actions de la nouvelle société contre 8% auparavant.

La signature de protocole d’accord est actée un mois après la visite officielle de l’ambassadrice américaine à Moroni. Cela démontre le come-back des américains aux Comores. « L’objectif de cette cérémonie est la signature pour la reprise de la société de pêche par la société américaine Huffine Global Solutions. Depuis longtemps les comoriens ont attendu la reprise des activités de cette société. Bientôt nous allons signer le contrat officiel de remise de la société pour son fonctionnement. Nous espérons qu’avec cette société ainsi que nos partenaires, nous aurons plus de ressources halieutiques », a expliqué le ministre de la pêche Houmed Msaidié.

Ceci explique la nouvelle dynamique renouvelée entre les Comores et les Etats-Unis pour une coopération renforcée et fructueuse. Et des accords de partenariats seront conclus dans les prochains pour le renforcement des relations américano-comoriennes.

Pour un représentant de la société Huffine Global Solutions, « je suis impressionné. Nous allons transformer les ressources nationales en investissement d’une manière soutenable et prospère », a-t-il exprimé.

Selon le ministre de l’économie chargé des investissements, Ahmed Bazi, c’est la première signature de partenariat mais d’autres accords seront signés. « La société Hhuffine Global Solutions travaillera en concert avec le gouvernement comorien pour le fonctionnement de la société de pêche », a-t-il indiqué.

A noter que plusieurs tonnes de poisson seront produites afin de renforcer l’approvisionnement dans le marché comorien. Un bon nombre de personnes seront recrutés dans la société de pêche.

KDBA

Alors que la hausse des matières premières ne se stabilise pas, des boulangeries continuent disent-ils, à vendre le pain à perte. Vendredi dernier, des ils ont annoncé la hausse de la baguette du pain dès mercredi prochain qui va être vendu à 200 kmf et 100 kmf.

Prises en tenaille par la hausse des matières premières, certaines boulangeries se disent contraints d’augmenter le prix de la baguette. Et pour acheter une baguette de pain dès le 01 mars 2023, il faudra payer un peu plus cher.

Dans une lettre adressée au ministre de l’économie, plusieurs boulangeries regroupées en collectif ont annoncé l’augmentation du prix  du pain à partir du mercredi 1er mars prochain. La petite baguette coûtera 100 kmf en détail et 87,5 kmf en gros. La grande baguette coûtera 200 kmf en détail et 175 kmf en gros.

« Cette augmentation serait une nécessité compte tenu de la conjoncture économique que subissent les boulangeries, notamment l’augmentation des matières premières », indique le collectif des boulangeries. Les boulangers saluent les efforts déployés par le gouvernement afin de maintenir le prix initial de la baguette malgré la forte hausse du prix de la farine et du fret. Les boulangeries n’auront d’autre choix pour ne pas sacrifier leurs marges.

Pour rappel, au mois de janvier dernier, seize boulangeries avaient annoncé une grève de 48 heures. Elles réclamaient le paiement des factures de novembre et décembre 2022 que l’Etat avait promis sans verser un rond, et la signature d’un troisième protocole d’accord.  Sur fond d’inflation et à l’approche du mois sacré de Ramadan, les boulangeries se dirigent vers une hausse du pain. 

KDBA

La traditionnelle foire nationale made in Comoros a été lancée samedi dernier à Anjouan. Cet événement marque la 5ème édition. Un énorme succès et des visites des stands qui ont atteint le sommet. Plusieurs stands sont proposés par des entrepreneurs pour découvrir les produits locaux transformés et valorisés. Une foire agricole nationale made in Comoros est lancée par l’Uccia pour faire le plein d’énergie, découvrir les différents aspects des produits agricoles du pays.

Officiellement ouverte samedi dernier, la foire se tient jusqu’au 27 février prochain à Ndzuani. Un événement 100% local est déjà un succès. La foire réunit les trois îles indépendantes avec des expo-vente et ateliers. L’idée est d’encourager la population à recourir à plus de produits locaux dans leur comportement alimentaire. « Nous devons tout particulièrement apprendre à créer de la valeur ajoutée, en assurant nous-même la production, la transformation et le stockage de nos produits, dans notre pays, et plus particulièrement ceux de rente, la vanille, l’ylang ylang et le girofle, qui sont heureusement parmi les meilleurs au monde », a déclaré le chef de l’Etat Azali Assoumani qui a donné le coup d’envoi.

Et d’ajouter, « mais nous devons surtout, encourager le renforcement des capacités dans le domaine de l’agroalimentaire et intéresser davantage nos jeunes au secteur de l’agriculture, en général, qui est essentiel pour notre croissance économique. »

Selon le président Azali, il revient à chaque comorien de privilégier la consommation des produits fabriqués dans notre pays, les produits de notre terroir, dont la qualité est unanimement reconnue, pour une réelle promotion du « made in Comoros ». Le tout nouveau président de l’UA invite les producteurs ainsi que les transformateurs locaux à se préparer pour faire face à la concurrence qui sera certainement générée par la ZLECAf.

« Notre pays doit alors se préparer à tirer profit de ce grand espace commercial et je tiens, dans ce contexte, à rendre hommage aux jeunes comoriens et plus particulièrement aux nombreuses femmes qui investissent de plus en plus dans l’agroalimentaire », a-t-il souligné.  

KDBA

Samedi dernier, l’entreprise Cenco holding est lancée officiellement  à travers une rencontre avec la presse. C’est une société qui vise à soutenir et accompagner les porteurs de projets en les coachant. Elle accompagne également les associations communautaires et villageoises ainsi que les coopératives.

Il s’agit d’une société dont l’objectif est le développement de services aux entreprises, aux communes et aux particuliers. Elle fournit, d’après les initiateurs, différents services à partir des entités spécialisées, à savoir Cenco service, cabinet cenco conseils et cenco académie.

« C’est une société qui aide nos communautés et entreprises à se propulser à travers des conseils et accompagnement. C’est une jeune entreprise qui affiche une forte vocation sociale qu’économique », a fait savoir le président de Cenco holding, Mohamed El-Fayadh. L’entreprise Cenco holding s’occupe du transfert d’argent, du transport aérien, assurances. Elle offre des conseils, accompagnement et une assistance aux entreprises, aux porteurs de projets, aux communes, communautés. Cenco holding dispense des formations multidisciplinaires sur l’entreprenariat, le développement communautaire, le leadership, entre autres.

« Cette entreprise accompagne les porteurs de projets pour qu’ils atteignent leurs objectifs fixés. Nous avons des solutions à proposer aux entrepreneurs pour réussir dans leurs projets », a expliqué le président de l’entreprise.

Selon lui, Cenco holding intervient pour le développement communautaire. « Au niveau communautaire, Cenco appuie surtout le niveau économique et social pour la création d’emplois dans la région. Cela permettra à la communauté de financer leurs projets communautaires. Le développement économique est indispensable dans nos communautés », conclut-il. 

KDBA

Secteur bancaire : A la découverte de la BCC

Secteur bancaire : A la découverte de la BCC

La banque centrale des Comores a organisé, samedi dernier, une journée portes ouvertes, dédiée aux étudiants. Une occasion pour ces futurs professionnels de découvrir les missions de la banque centrale. Plusieurs étudiants qui ont fait le déplacement ont pu découvrir les métiers de cette institution à travers les stands tenus lors de cette journée.

C’est une journée inédite pour la banque centrale des Comores. Cette journée portes ouvertes à permis au public notamment, aux étudiants de découvrir les missions de la banque centrale des Comores. « L’idée de cette journée portes ouvertes est née après avoir constaté que beaucoup de nos concitoyens ne connaissent pas ce que c’est la banque centrale et ses missions. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser cette journée afin que vous (étudiants: ndlr) aujourd’hui, mais professionnels demain de la banque centrale puissent échanger avec les responsables de la banque centrale et mieux comprendre son rôle », a expliqué le gouverneur de la BCC, Dr Younoussa Imani.

Parmi les missions de la banque centrale figurent celle liée aux émissions monétaires, la politique monétaire, la stabilité financière. « La banque centrale est garante de la stabilité monétaire. La quantité de la monnaie que la banque met en circulation réponde à l’économie. Et nous supervisons les institutions financières pour qu’il ait une stabilité financière et qu’elles respectent nos règles », a indiqué le gouverneur de la BCC.

Selon lui, la banque centrale est une entreprise avec des départements différents dont les ressources humaines, la comptabilité et finances, informatique, contrôle et audits. Selon eux, certains départements n’existaient pas auparavant. Avec le temps, les départements se créent. Des services bancaires sont mis en place pour promouvoir l’économie du pays, notamment l’inclusion financière, le mobile money, entre autres.

Dans la foulée, les étudiants ont eu droit d’une visite guidée à travers les stands pour découvrir les missions de la banque centrale. A l’issue, les étudiants qui ont fait le déplacement ont exprimé leur satisfaction de découvrir cette institution. « Je suis contente de découvrir les missions de la banque centrale des Comores. Je ne sais pas si je vais changer de métier mais je pense travailler à la banque centrale », a exprimé Naila Jean-Claude, étudiante en L2 AES à l’université des Comores.

KDBA

Agriculture : Lancement du projet TCP

Agriculture : Lancement du projet TCP

Le ministère de l’agriculture en partenariat avec la FAO a lancé officiellement le projet « améliorer les techniques de production des filières maraîchères et vivrières de six CERDEs aux Comores. »  Ce projet renforce la capitalisation des acquis des programmes finis ou en cours sur la nutrition et la production agricole et répond à l’innovation verte, à l’accès équitable aux ressources pour les petits producteurs et à la vulgarisation des techniques de production innovantes et plus performantes pour soutenir les exploitants agricoles familiaux.

Ce projet vise à créer des emplois stables et des activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes dans le secteur agricole, selon le ministère de l’agriculture. Il appuiera aussi le fonctionnement des groupements et coopératives maraîchers dans les zones d’intervention du projet. « Ces résultats s’inscrivent directement à l’ODD 1 (pas de pauvreté), à l’ODD 2 (faim «zéro») et à l’ODD 10 (inégalités réduites) », précise le ministère de l’agriculture.

248 000 dollars est le budget de ce projet qui s’achève en février 2024. Il appuie à l’opérationnalisation des CRDEs et différents groupements agricoles. « A travers ce projet (TCP), nous proposons des actions qui vont permettre de capitaliser sur les acquis des programmes finis ou en cours sur la nutrition et la production agricole. Le projet se veut d’être donc un ensemble d’actions cohérentes, en synergie réciproque et focalisées de façon efficace pour un impact visible et véritablement profitable aux bénéficiaires concernés », a expliqué Ahamada Djoubeire.

Selon le secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture, ce projet va développer des actions de production notamment sur le micro-jardin, en utilisant les semences, les intrants agricoles disponibles ainsi qu’autres matériels d’irrigation goutte-à-goutte. « Il sera question durant la mise en œuvre de développer des notions théoriques et pratiques sur les micros jardins avec l’expertise internationale et nationale », dit-il. Le projet apporte des solutions concrètes et pragmatiques.

KDBA