Plus de 150 personnes présentes sur le diner des entreprises, la diaspora a pris part massivement, selon Djamil Boinali, secrétaire général de la chambre de commerce. 150 jeunes issus de la diaspora ont effectué, une visite dans certaines entreprises de la place, dont l’objectif est de leur présenter l’environnement des affaires du pays afin de les inciter à venir investir au pays.
Certains jeunes de la diaspora manifestent leur volonté d’investir dans le pays. Mais, ils ignorent le climat des affaires aux Comores. Djamil Boinali, secrétaire général de la chambre de commerce de Ngazidja a évoqué la nécessité de présenter à ces jeunes de la diaspora l’environnement des affaires aux Comores. « Nous avons invité ces jeunes de la diaspora pour les sensibiliser et leur faire découvrir la richesse du pays », a déclaré le secrétaire général de la chambre de commerce.
Ces jeunes sont aussi invités à visiter certaines entreprises à Ngazidja. « Tout cela entre dans le cadre de la diaspora days », a-t-il rappelé. La CCIA est prête à soutenir les jeunes entrepreneurs de la diaspora en leur offrant la formation nécessaire, l’accompagnement et les procédures qui leur permettront de bénéficier les différents projets du gouvernement.
« La diaspora est motivée, nous recevons beaucoup de demandes de leur part, souhaitant savoir davantage sur le climat des affaires de notre pays », a souligné Djamil Boinali. A l’en croire, les entreprises créées par la diaspora entre 2012 à 2023 environnent dans la centaine. « Cela a dépassé nos attentes et nous espérons en avoir plus dans les années à venir », a-t-il martelé.
Néanmoins, les difficultés juridiques et lenteur dans la création d’entreprise demeurent un grand fardeau à l’égard des nouveaux jeunes entrepreneurs. Djamil Boinali a rassuré que la CCIA travaille avec l’ANPI pour relever ce défi afin de leur faciliter la procédure.
Les Comores sont de plus en plus plébiscitées, le tourisme durable devient une ambition et est une des priorités pour le développement du pays. Les Comores, un paradis à explorer, jouissent d’une importance stratégique en raison de leur emplacement au carrefour des grandes routes maritimes, entre le sud de l’Asie et l’Afrique du sud, selon Hadji Abdallah, un diplômé en tourisme.
Le tourisme est parmi les secteurs moteurs de la croissance économique des Comores. Il a été identifié comme l’un des piliers qui permettent de faire des Comores, un pays émergent à l’horizon 2030. Diplômé en tourisme, Hadji Abdallah a indiqué que l’office du tourisme ne ménage aucun effort en partenariat avec le gouvernement pour le développement du secteur du tourisme.
« Le pays s’emploie à faire des Comores, une destination touristique régionale de premier plan, avec un tourisme balnéaire dynamique et un écotourisme de découverte authentique, notamment grâce à une meilleure connectivité aérienne et maritime avec les destinations environnantes », a déclaré Hadji Abdallah rappelant l’arrivée, aux Comores des paquebots les mois derniers.
« Les comoriens offrent un accueil affable et généreux. Avec ses atouts incroyables, la chaleur de la population et la richesse de son patrimoine naturel et culturel, les Comores comptent sur le secteur du tourisme pour se développer. Elles jouissent d’une importance stratégique, en raison de leur emplacement sur un carrefour des grandes routes maritimes, entre le sud de l’Asie et l’Afrique du sud », a-t-il avancé.
Faisant partie des projets phares du plan Comores émergents, le tourisme devient une ambition et une priorité. Le gouvernement continue de tirer parti des possibilités qu’offre le tourisme puisqu’il est un secteur porteur d’opportunités.
« Notre pays doit devenir la destination touristique préférée de la région avec un développement rapide, attrayant », indique le diplômé en tourisme.
Selon lui, la force du tourisme comorien réside dans la diversité des paysages, s’étendant des zones côtières, ses palais et médinas animés avec toutes sortes de services. L’attractivité du tourisme comorien, ces derniers temps, se reflète dans le nombre de visiteurs internationaux dans ce paradis de l’océan indien.
L’entreprise AMS est spécialisée dans la transformation agroalimentaire. Fondée par Asna Said Allaoui, elle produit de chips, boisson confiture. Des produits 100% naturel. La promotrice est motivée par le désir de montrer le savoir-faire comorien, une journée d’exposition sous le thème « la transformation agro-alimentation à l’honneur de l’économie et du développement » se tiendra le mardi 22 août prochain à Maluzini.
Créée en 2019, AMS, une entreprise qui œuvre dans la chaîne de valeur agricole de la production des produits maraichers et vivriers à la transformation et la commercialisation. La gérante de cette entreprise, Asna Saïd Allaoui, annonce une journée d’exposition des produits agricoles, made in comoros.
Un événement, selon elle, qui regroupe toutes les couches sociales afin de montrer le dynamisme et la valeur des produits bio et naturels. Le thème choisi est : « la transformation agro-alimentaire à l’honneur de l’économie et du développement ».
« En vue de montrer la valeur des produits locaux bio et naturels, nous envisageons d’organiser un événement qui aura lieu, le mardi 22 août 2023 dans notre siège. Cet événement regroupe les autorités du gouvernement, les partenaires au développement, le secteur public et privé. C’est la journée de transformation des produits pour montrer au public que les Comores regorgent un potentiel agricole purement naturel », a déclaré la directrice Asna.
Une, des 103 lauréats de la seconde cohorte du CPA souligne que son entreprise répond aux critères appropriés tant dans la production que la transformation et la commercialisation. « Nos produits sont bio et à 100% naturels. Nous respectons les normes appropriées sous l’auspice de l’Inrape. Nous pouvons produire 3000 produits par semaines avec un stockage assez suffisant. En termes de conservation, nous avons des produits conservés en une durée d’un an », a-t-elle précisé.
L’Egypte abritera la troisième foire commerciale intra-africaine du 9 au 15 novembre prochain. C’est un événement visant à fournir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement en Afrique. La 3ème édition est placée sous le thème « Promouvoir le commerce et l’investissement entre l’Egypte et l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). »
Organisée par la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l’IATF a pour objectif de fournir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et l’investissement afin de soutenir l’augmentation du commerce et de l’investissement intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAf.
L’accélération de la mise en œuvre de ce mécanisme a été adoptée cette année par la Conférence des chefs d’État et de gouvernements de l’Union africaine et l’IATF veut continuer à surfer sur cette vague.
Outre les participants africains, la foire commerciale est également ouverte aux entreprises et aux investisseurs des autres continents souhaitant faire des affaires en Afrique et soutenir la transformation du continent grâce à l’industrialisation et au développement des exportations.
Pour rappel, cette foire a été prévue en Côte d’Ivoire, mais le gouvernement ivoirien dit n’être « plus en mesure d’accueillir la foire commerciale en raison des difficultés rencontrées pour importer des structures semi-permanentes et pour se conformer à certaines exigences en matière d’accueil ».
Le forum du comité des villes africaines se tiendra du 19 au 25 septembre 2023 à Paris en France. L’évènement abordera les problématiques actuelles des villes, notamment l’accès à l’eau, la gestion des déchets, l’énergie et la mobilité, les villes intelligentes et les infrastructures numériques, la formation, l’assistance technique et le financement. Un événement inédit pour les Comores puisque ça sera sa première participation.
C’est la première fois que les Comores vont participer à cet évènement. L’objectif pour cette édition est de favoriser une coopération économique des acteurs étatiques et du secteur privé comorien avec les autres acteurs africains et internationaux. Ce sera l’occasion de présenter les six projets phares du plan Comores émergents afin d’attirer des investisseurs, selon Raheem Attoumane, représentant résident du bureau de représentation de l’agence africaine de coopération économique internationale (ACEI), dans une interview à Afrik21.
« L’objectif est de permettre aux représentants des Comores d’établir et de signer des conventions de partenariats avec d’autres acteurs. Nous allons aussi faciliter le jumelage d’une ville des Comores avec une ville de l’outre-mer pour faciliter le partage des bonnes pratiques entre elles, ainsi que le développement des projets bilatéraux », a-t-il déclaré.
En effet, l’Union des Comores veut exploiter son potentiel naturel pour développer son économie. C’est d’ailleurs le but du plan Comores émergent (PCE) à l’horizon 2030 qui figure parmi les priorités de Raheem Attoumane, qui, selon lui, il faut intégrer l’économie bleue dans le PCE.
« Le gouvernement a fixé des objectifs et a commencé des chantiers dans plusieurs secteurs, notamment la santé, avec la construction d’un hôpital universitaire de référence, dans l’aménagement des routes, dans la lutte contre le chômage avec un appui direct aux financements pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, dans le renforcement des institutions pour la lutte contre la corruption et l’amélioration du climat des affaires », confie Raheem Attoumane.
« Il nous reste encore sept ans de plus pour faire des Comores un pays émergent. C’est possible et c’est atteignable. C’est pourquoi nous appelons tous les acteurs de notre société et les partenaires au développement à redoubler d’efforts pour continuer à réaliser les projets phares du plan Comores émergent », conclut-il.
Au premier trimestre 2023, le crédit intérieur a poursuivi sa progression entamée depuis l’année 2021, selon la banque centrale des Comores, puisque son encours est passé de 145,6 milliards kmf à fin décembre 2022 à 150,7 milliards kmf à fin mars 2023, soit une croissance de 3,5%.
Dans son dernier bulletin trimestriel, la banque centrale des Comores enregistre un taux de croissance de 3,5% de crédit intérieur au premier trimestre de l’année en cours. Et selon la BCC, cette évolution est expliquée d’une part, par la baisse des dépôts de l’Etat qui a entrainé une augmentation des créances nettes à l’administration centrale passant de 25,1 milliards kmf à 26 milliards kmf, soit (+3,6%) sur la période, en dépit d’une légère baisse des crédits qui lui sont octroyés », explique la BCC dans son bulletin trimestriel.
Selon la BCC, les dépôts de l’administration centrale sont passés de 14,3 milliards kmf à fin décembre à 13 milliards kmf à fin mars et son encours de crédit est passé de 39,5 milliards kmf à 39 milliards kmf sur la période.
« D’autre part, l’encours des crédits à l’économie s’est établi à 124,6 milliards kmf à fin mars contre 120,5 milliards kmf à fin décembre équivalent à une hausse de 3,5%. Cette progression est simultanément observée au niveau des crédits accordés au secteur public avec un encours passant de 18,7 milliards kmf à 19,3 milliards kmf sur la période, qu’au niveau des crédits au secteur privé avec un encours passant de 101,7 milliards kmf à 105,3 milliards kmf », poursuit la banque centrale.
A noter que dans la mesure où dans l’offre globale, la production locale est dominée par celle qui provient de l’extérieur, l’augmentation du crédit intérieur stimule les importations et contribue à la diminution des actifs extérieurs nets.
Alors que les cultivateurs et producteurs de la vanille attendent impatiemment le prix de la vanille, le gouvernement ne s’est pas encore prononcé. L’on apprend qu’une trentaine de tonnes de vanille de l’année dernière est en stockage dans les magasins. Mais le gouvernement envisage de fixer le prix de la vanille dans les plus brefs délais.
Le ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a, dans son compte rendu traditionnel du conseil des ministres, évoqué la question de la vanille. Selon lui, le gouvernement a constaté des pertes remarquables de tonnes de vanilles pour l’année dernière et le prix envisagé a été complètement changé. « L’année dernière, sur 58 tonnes de vanilles récoltés 21 tonnes ont été vendus et 35 tonnes sont toujours stockés dans les magasins. Les tonnes de vanille de cette année, le prix envisagé a été, malheureusement, changé, en raison de plusieurs paramètres. Toutefois, lundi prochain, on aura une réunion décisive en présence de tous les acteurs », a expliqué Houmed Msaidié.
Le porte-parole du gouvernement a ainsi évoqué l’importation du riz ordinaire, le sommet Russie-Afrique. Pour le riz ordinaire, le gouvernement établit les conditions nécessaires d’accréditations d’un permis d’importation du riz ordinaires chez les commerçants.
« Le chef de l’Etat, Azali a libéralisé le marché du riz ordinaire. Statistiquement, la consommation annuelle du riz s’évalue à 70.000 tonnes. Nous établissons les conditions nécessaires d’accréditations du permis d’importation du riz chez les commerçants. Alors, l’Onicor commande 35 000 tonnes et les commerçants crédibles commanderont, à leur tour, 35 000 tonnes », a fait savoir le ministre de l’agriculture.
Structurer les conditions de libéralisation de la commercialisation du riz, associer le secteur de la pêche pour bénéficier les 15 milliards de fonds de garantie annoncé par le chef d’Etat, l’engouement qui prévaut sur les conditions d’enregistrement du commerce et la flambée des taxe de consommation à la douane, telles sont les revendications formulées par le président du mouvement des entreprises Comoriennes, Mourad Bazi lors d’une conférence de presse, tenue mardi dernier.
Alors qu’un décret sur la libéralisation de commercialisation du riz est en passe d’être mis en vigueur lequel offre 60% aux commerçants sur l’importation et 40% pour l’ONICOR, le patron du mouvement des entreprises comoriennes, Mourad Ali Bazi tire la sonnette d’alarme. Le Modec exige les autorités compétentes à structurer et à veiller sur les conditions permettant à un commerçant de se munir d’une licence d’importation.
« Nous appelons les autorités compétentes à réguler sur les conditions de d’octroi d’une licence d’importation du riz, notamment la capacité de stockage que dispose l’intéressé, le respect strict des objectifs de son projet de commerce, la qualité aussi du riz, et la garantie pour le transport maritime. On ne peut pas permettre un commerçant importateur du riz, le voir le lendemain se doter d’autres produits. Il doit respecter le contrat d’objectif », a lancé le président du Modec.
Bien que le secteur de la pêche soit exclu parmi les autres secteurs économiques à bénéficier le fonds de garantie de 15 milliards Kmf annoncé par le chef de l’Etat, Mourad Bazi plaide donc en faveur des pêcheurs pour qu’ils puissent bénéficier de ce fonds.
« Nous appelons au nom du Modec, au ministre de l’agriculture et de la pêche à revoir cette décision en vue d’associer les pêcheurs pour qu’ils bénéficient de ce fonds si l’on veut que l’émergence prônée par le chef de l’Etat ne laisse personne derrière », défend-t-il.
Par ailleurs, le président du Modec dénonce les difficultés que rencontrent les commerçants pour obtenir le registre du commerce à la justice. « Il est inconcevable que depuis deux mois aucun commerçant n’a pu recevoir son registre de commerce par rapport au nouveau système de l’OHADA, dû à des problèmes de connexion au port de Moroni. J’appelle l’Etat à résoudre ce problème », a crié le président du mouvement des entreprises.
Le président du Modec est revenu sur la loi revoyant à la hausse les taxes de produits de consommation adoptée par les parlementaires. Mourad Bazi ne mâche pas ses mots pour défendre les opérateurs économiques souvent visés par le feu des critiques de la population.
« Il est temps que la population réorientent leurs critiques, cette fois-ci vers leurs représentants à l’Assemblée nationale. Ce sont eux qui ont voté la loi sur la hausse des taxes de consommation qui a conduit systématiquement à l’augmentation des prix des produits de premières nécessité, c’est à eux qu’il faut s’en prendre, mais pas aux commerçants qui suivent les ordres des autorités de l’Etat », conclut-il.
L’inclusion financière se présente comme l’ensemble des dispositifs mis en place pour lutter contre l’exclusion bancaire et financière. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du système national de paiement, la banque centrale des Comores s’apprête à élaborer la stratégie nationale d’inclusion financière. Cette inclusion financière vise à attirer la population « non bancarisée » dans le système financier afin qu’elle ait la possibilité d’accéder à ses services financiers.
Alors que les Comores ne représentent que 25% de la population « bancarisée », la banque centrale des Comores élabore un plan national d’inclusion financière. Puisque les résultats d’une enquête effectuée révèlent le non amélioration de l’inclusion financière. Selon la banque centrale, l’inclusion financière est entrée dans l’agenda du développement comme instrument privilégié pour soutenir, une croissance plus inclusive.
L’inclusion financière, un défi
Conscient de l’importance de cet instrument, une stratégie nationale doit être élaborée. Cette stratégie se veut être un cadre pour coordonner et stimuler les actions afin de faciliter l’élimination des barrières à l’inclusion financière. Cette stratégie est un enjeu majeur de la banque centrale. L’élaboration d’une stratégie nationale d’inclusion financière est un événement inédit aux Comores. Et l’inclusion financière est un défi de la banque centrale.
Par ailleurs, afin de mettre en place l’inclusion financière et réfléchir aux leviers devant permettre d’atteindre les objectifs escomptés en modèle de développement économique et financier, un atelier est ouvert ce mercredi à la banque centrale en partenariat avec l’alliance pour l’inclusion financière (AFI) pour réfléchir sur la mise en œuvre et le processus d’évaluation de la stratégie nationale de l’inclusion financière. L’AFI mène des ateliers de formation depuis le 31 juillet.
« La banque centrale est membre de l’AFI depuis le début de l’année 2023 mais les démarches de l’adhésion remontent en 2022. Nous bénéficions des appuis techniques de l’AFI qui est une organisation internationale leader dans le monde en matière de promotion de l’inclusion financière, dont le but est de promouvoir et de développer des solutions politiques et réglementaires qui peuvent aider à améliorer la vie des personnes à faibles revenus, par un meilleur accès aux services financiers », a expliqué le gouverneur de la banque centrale, Dr Younoussa Imani.
Et d’ajouter : « la banque centrale a fait l’inclusion financière sa vision pour le développement du secteur bancaire. Sachant que 25% de la population dispose un compte bancaire. La politique monétaire ne serait pas une réussite si tout le monde ne s’implique pas sur l’inclusion financière. »
75% de la population « non bancarisée »
Cette inclusion financière vise à attirer la population « non bancarisée » dans le système financier afin qu’elle ait la possibilité d’accéder à ses services financiers. Au total, 75% de la population ne dispose pas de compte bancaire. « C’est un chiffre énorme. Et ces personnes-là ne bénéficieront pas de crédits bancaires pour leurs projets. Il y a le plan Comores émergent mis en place par le chef de l’Etat. Mais on n’y peut rien sans l’accès de tout le monde aux services financiers. L’alliance pour l’inclusion financière est là pour nous aider à attirer la population vers le système financier. Dans cet atelier, il y a tous les acteurs dont des banques, l’association des consommateurs, l’ANRTIC », a indiqué le gouverneur de la BCC.
La banque centrale multiplie les actions visant à mettre en œuvre le système national de paiement et ces efforts s’appuient notamment sur la stratégie nationale d’inclusion financière. La banque traduit sa politique pour une inclusion financière demandant des infrastructures bancaires développées
De sa part, Ramparany Ramanarivosoa Tiana, coordonnatrice nationale de la finance inclusive, ministère de l’économie et des finances à Madagascar a expliqué que « l’inclusion financière c’est de donner accès à la population à des services financiers qui correspondent à leurs besoins qui vont contribuer au développement économique et social du pays. La population quelle que soit leur catégorie a droit à des services financiers adaptés à leurs besoins et que ça soient délivrés par les institutions financières avec une qualité et confiance. »
A noter que l’AFI est un réseau de 83 décideurs et régulateurs du secteur financier de pays émergents et 75 pays en développement travaillant ensemble pour faire progresser l’inclusion financière.
Le ministère des finances du budget et secteur bancaire, Mze Abdou Mohamed Chanfiou et l’ambassadeur de France Sylvain Riquier ont, hier lundi, procédé à la signature de deux conventions de financement pour la réhabilitation du port de Mohéli. Et également un financement additionnel de 2 millions d’euros pour le projet d’amélioration de l’environnement scolaire (PAES).
Le ministre des finances, Mzé Aboudou Mohamed Chafioun et l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, ont signé deux accords de conventions de financement d’une part, d’un montant de 5 millions d’euros, soit 2,5 milliards de francs comoriens en faveur de réhabilitation du port de Mohéli-Boingoma. Cette première phase du projet de 40 millions d’euros comprendra les travaux de dragage, d’approfondissement du chenal et de la réalisation du brise-lame pour l’interconnexion des îles. Parallèlement, un financement additionnel de 2 millions d’euros accordé au projet d’amélioration de l’environnement scolaire (Paes).
Un projet dont le financement initial était de 19,9 millions d’euros, bénéficiera désormais d’une enveloppe de 21,9 millions d’euros. Il permettra à la rehabilitation complète ou l’extension de près de 50 établissements scolaires.
Le ministre des finances s’est réjoui de ces conventions, qui, à ses yeux, apporte un bouffé d’oxygène aux secteurs du transport maritime et de l’éducation. « Ces deux financements, en accord avec le plan de développement France-Comores contribuent tous deux aux objectifs de développement socioéconomique des Comores et au renforcement de la cohésion sociale. Ce projet de réhabilitation du port de Boingoma nécessite un montant total de 85 millions d’euros et facilitera la circulation des biens matériels et la sécurisation des aliments. Mais aussi, l’autre favorise la scolarité des enfants », a déclaré le ministre des finances.
Quant à la partie française, ces deux projets vont permettre de « renforcer les liens entre les iles » et un confort du secteur de l’éducation. « L’éducation et le transport maritime sont deux secteurs à priori bien éloignés, l’un de l’autre. Pourtant, il y a pour la France beaucoup de cohérence à intervenir dans ces deux domaines, aux côtés des nombreux autres secteurs où le partenariat entre nos deux pays se déploie », a confié Sylvain Riquier.