ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’office national d’importation  et de commercialisation du riz ordinaire (Onicor) perd le monopole du marché du riz ordinaire. Le président Azali a signé, le 30 juin 2023, un décret N°23-060/PR sur la libéralisation de l’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Et vendredi dernier, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak et le ministre de l’économie ont signé un arrêté conjoint permettant à l’octroi d’une licence sur  l’importation  du riz ordinaire.

Pour juguler la crise à répétition du riz ordinaire, le gouvernement comorien met fin au monopole de la société Onicor. Cette décision résulte les négociations entamées entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques.

D’ailleurs, le mois de juin dernier, l’Uccia a déjà tenu une réunion avec le secteur privé pour présenter les modalités de demande administrative de la licence d’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Puisque la licence est la condition sine qua none pour pouvoir bénéficier cette initiative à condition que cette fameuse licence a été attestée par le ministère de l’économie.

 Cela étant que les opérateurs économiques voulant importer et commercialiser ce produit doit se conformer aux critères exigés par le gouvernement.

Pour concrétiser cette décision, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, et le ministre de l’économie, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont signé, vendredi dernier, un arrêté conjoint régissant à la libéralisation à l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon le ministre des finances, cette décision vient de mettre en place une stratégie  contre les pénuries du riz dans le pays.

« Cette avancée résulte de négociations fructueuses entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques, visant à libéraliser l’importation et la commercialisation de ce produit essentiel. L’objectif primordial est de combattre la pénurie de riz, garantissant ainsi à tout opérateur comorien répondant aux critères d’obtenir une licence d’importation et de commercialisation », a expliqué le ministre des finances.

Abdoulandhum Ahamada

Les Comores viennent d’intégrer officiellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

L’adhésion des Comores à l’OMC, des réformes engagées depuis une décennie. Il s’agit d’une avancée importante pour sa quête d’intégration internationale et son intention d’atteindre les objectifs du plan Comores émergent 2030, ouvrant des perspectives de croissance, d’investissements et d’emplois. Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

« L’Ambassade des États-Unis à Madagascar et à l’Union des Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion en tant que 165ème membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 21 août. Nous saluons également l’acceptation par les Comores de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche », a déclaré l’ambassade des USA dans un communiqué de presse.

Selon l’ambassade des Etats-Unis aux Comores, L’adhésion des Comores à l’OMC est un signal fort de l’engagement du pays à promouvoir un climat d’investissement favorable et à garantir un environnement commercial équitable et transparent. « Avec cette adhésion, les Comores se joignent à toutes les autres nations membres dans l’établissement des avantages et des obligations qui définissent le système commercial international : la transparence, la prévisibilité, la redevabilité et l’État de droit », ajoute le communiqué.

En confirmant son acceptation de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche, les Comores s’engagent également à interdire les subventions néfastes à la pêche et à contribuer à la durabilité des océans. « Les États-Unis sont fiers d’être un partenaire des Comores pour lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée et pour sécuriser les frontières maritimes comoriennes. Le gouvernement américain est aux côtés du gouvernement des Comores pour aider à stimuler la prospérité économique du pays et encourager la bonne gouvernance et la transparence au profit du peuple comorien », conclut le communiqué.

KDBA

Le gouvernement comorien envisage d’exploiter l’énergie géothermique. Une convention a été signée, en ce sens, entre le gouvernement et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les deux parties ont, hier jeudi, organisé la 5e réunion du comité de pilotage, au Retaj, pour étudier les travaux nécessaires devant aboutir au démarrage du projet géothermie.

Cela fait des années que le gouvernement comorien, à travers le bureau géologique des Comores (BGC), étudie le projet géothermique aux Comores. Un projet qui permettra au pays d’amorcer une véritable transition énergétique et se débarrasser progressivement du poids des centrales thermiques. Hier jeudi, le ministère de l’énergie, le bureau géologique avec l’appui du PNUD ont tenu une réunion de planification des travaux nécessaires de financement envisagé pour pouvoir démarrer le projet.

Financé par le fonds mondial pour l’environnement, le PNUD appuie le gouvernement dans l’élaboration d’instruments politiques, réglementaires, législatifs et financiers pour le développement de l’énergie géothermique. Cette réunion, selon le représentant résident du PNUD, Snehal Vasantial Soneji, permet de recueillir les éléments nécessaires en termes de financement pour lancer le démarrage du projet. « C’est un projet important dans le développement des Comores. Le projet est lié aux infrastructures dans un endroit plus difficile, donc ça va prendre du temps. Cette phase exploratoire sera financée par quatre partenaires dont le gouvernement comorien, à travers le BGC, le financement de 2 millions de dollars par le PNUD, la BAD à 26 millions de dollars, en attendant la décision finale qui aura lieu d’ici quelques semaines, et l’Union africaine, à travers le GRMF », a annoncé Soneji.

Pour la secrétaire générale du ministère de l’énergie, Mohamed Ali Charifa, la phase du forage est plus que nécessaire pour pouvoir démarrer le projet. « Pour mettre à terme ce projet, des phases importantes doivent être prises en compte. Le financement serait prêt à être décaissé. La phase du forage est plus que nécessaire. À travers le PNUD, la BAD, l’Union africaine, sous l’œil du gouvernement, ces travaux sont soumis au bureau du conseil d’administration de la BAD. L’exploitation du volcan Karthala n’aura plus d’impacts environnementaux », a précisé Mme Charifa.

Abdoulandhum Ahamada

Le nouveau ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a, hier jeudi, effectué sa première visite officielle au centre douanier de Moroni. Une occasion pour le ministre de s’enquérir de la situation et d’exposer sa vision et ce qu’il attend de l’administration douanière, véritable poumon de l’économie du pays.

Le ministre Ibrahim Abdou Abdourazak, s’est rendu au centre douanier de Moroni, le matin d’hier. L’administration lui a réservé un accueil chaleureux. Il s’agit de sa toute première visite de terrain à la douane de Moroni. L’argentier de l’État a assisté à la levée des couleurs avant de prononcer un discours avant de procéder à la revue des effectifs.

Dans son discours, le nouveau ministre des finances a salué l’engagement du personnel des douanes pour son dévouement et sa détermination à relever les défis pour le développement du pays. « Nous saluons l’engagement du personnel des douanes pour leur travail remarquable et l’évolution des travaux qu’il effectue afin de faciliter la vie des citoyens.  Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs visés par le chef de l’État et son gouvernement », a-t-il déclaré.

Le ministre dit être ouvert à toute proposition visant à améliorer les choses et qu’il est à l’écoute de tout le monde. Il appelle à un changement de mentalité mais également de la manière de travailler pour pouvoir optimiser et sécuriser les recettes douanières. Il exige l’application stricte des textes dans le respect des règles quel que soit la personnalité.

« Pour atteindre les objectifs visés, il faut un changement radical de la manière de procéder et d’appréhender les choses. Notamment l’abandon des vieilles habitudes », a-t-il indiqué, appelant à promouvoir le dialogue public-privé dans la continuité de l’initiative d’ores et déjà lancée par le chef de l’État.

« Je suis prêt à dénoncer quiconque qui irait à l’encontre des règles et lois imposées aux douanes Comoriennes. Les erreurs graves sont impardonnables. Il faut donc un changement sur le mode de travail, sur le temps en s’adaptant aux nouvelles technologies », a conclu le ministre des finances. 

Abdoulandhum Ahamada

La banque centrale avait lancé un forum de l’inclusion financière de la diaspora, pour deux jours, du 6 au 7 août 2024. Il s’agissait d’un événement majeur qui s’inscrit dans la semaine de la diaspora visant à intégrer la diaspora comorienne dans le secteur bancaire et financier du pays, de l’orienter et l’inciter à ouvrir des comptes bancaires aux Comores. En effet, au cours de ce forum, 139 comptes diaspora et 850 comptes locaux ont été ouverts.

Alors que la diaspora days visait à sensibiliser, orienter et inciter la diaspora comorienne à investir dans les secteurs productifs, le forum de l’inclusion financière de la diaspora organisé du 6 et 7 août 2024, s’est achevé avec succès, selon la Banque centrale des Comores, marquant une étape importante dans la mobilisation des ressources et des compétences des communautés diasporiques pour le développement économique et social.

« Au cours de ce forum, des experts, des décideurs politiques, des représentants d’institutions financières et des membres influents de la diaspora ont discuté des mécanismes pour renforcer l’inclusion financière, notamment par le biais de l’accès au crédit, des transferts de fonds à moindre coût, et du développement de produits financiers adaptés aux besoins spécifiques des diasporas », explique la BCC dans un communiqué de presse.

Selon le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, parmi les problématiques soulevées, on  note les transferts de fonds, la formalisation des groupes d’épargne, l’e-commerce, le financement participatif, le fintech, la monétisation des contenus numériques.

« Nous sommes actuellement à 29% des comoriens bancarisés. La BCC vise à accroître ce taux de bancarisation à 50% d’ici à fin 2025 », a annoncé Dr Younoussa Imani. Et de préciser que « ce forum a permis l’ouverture de 1164 comptes dont 989 dans les banques et micro finances, 175 chez les émetteurs de monnaie électrique. 139 comptes diaspora et 850 comptes locaux ont été ouverts. »

A noter que ce forum a souligné l’importance de la diaspora comme acteur clé du développement économique, non seulement par les transferts de fonds, mais aussi par leur engagement entrepreneurial et leur expertise. Les conclusions du forum serviront de base pour les actions futures visant à promouvoir une inclusion financière durable et à favoriser une participation accrue de la diaspora dans l’économie de leurs pays d’origine. 

KDBA

La filière de la vanille est en difficulté depuis la crise sanitaire du Covid 19. La coopérative Lavani Ndjema souligne des problèmes récurrents que les autorités tardent à résoudre. Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi dernier, à Moroni, les responsables de la coopérative ont exposé les effets de la crise de la vanille et le désordre causé par certains préparateurs et exportateurs.

La vanille nationale, autrefois connue sur la scène internationale, peine désormais à se faire une place. Une crise d’ordre national. Les producteurs et les préparateurs considèrent aujourd’hui cette vanille comme une nouvelle origine, ce qui complique la compétitivité. Face à ses problèmes récurrents qui impactent la filière après la covid, la coopérative Lavani Ndjema souligne les difficultés existantes auxquelles les autorités tardent à résoudre.

Concernant la crise de la vanille, le président de Lavani Ndjema, Youssouf Saïd Abdallah a rappelé la crise qui a secoué la filière de 2003 à 2015 à laquelle réapparue après le covid 19 à nos jours. Pour lui, le principal obstacle de la vanille nationale sur le marché international, c’est son prix. « La crise de la vanille a commencé en 2003 sur la baisse du prix. Le même problème en 2004 avec un prix de 3 500 à 3 900 kmf. En 2015, le prix planché a été fixé de 6 000 à 7 500 kmf. En 2019, la crise de la Covid 19 a touché les préparateurs. Chaque préparateur a enregistré des pertes financières énormes », a rappelé le président de Lavani Ndjema.

« En 2022, les préparateurs et producteurs entraient en négociations avec le gouvernement en collaboration avec les banques. Les solutions ne sont pas abouties. L’office national de vanille n’a malheureusement pas réagi convenablement. Certains agents de l’office sous-traitent de manière illégale avec certains producteurs à un prix planché de 30.000 kmf. Le CPR n’a pas non plus accompagné les producteurs et préparateurs », a-t-il ajouté.

Sur la question du désordre dans le secteur, Soulaimana Hassani a pointé du doigt le patron d’AGK, Amine Kalfane. Selon lui, Amine Kalfane se permet à fixer le prix de la vanille à son propre gré sans tenir compte de la décision prise par le gouvernement. « Les préparateurs de vanille souffrent. Malgré cela, Amine Kalfane a fixé, en 2022, le prix de 12 500 kmf le kilo au lieu de 50.000 kmf fixé par le gouvernement. En 2023, AGK a fixé le prix de 2000 kmf pour la vanille fraîche. Malheureusement, on comptabilise 22 tonnes et 612 kilos de vanille dans les magasins de stockage, en 2022 et de 15 à 18 tonnes pour 2023 », a-t-il souligné. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors qu’en février 2021 lors de la 13ème conférence ministérielle de l’OMC, tenue à Abu Dhabi, les ministres ont formellement approuvé les modalités d’accession des Comores à l’OMC. Et le mercredi 21 août dernier, le pays devient officiellement le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce après dix-sept ans de négociations.

Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, l’Union des Comores est devenue à partir du mercredi 21 août 2024, le 165ème membre de l’organisation mondiale du commerce (OMC), un mois après le dépôt solennel de l’accord d’accession, signé par le président Azali Assoumani, le 26 février 2024 à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis.

«L’appartenance des Comores à l’OMC ajoutera une voix précieuse au système commercial multilatéral car elles ont démontré leur attachement aux valeurs de l’OMC et ont clairement montré leur volonté de s’adapter à ses règles et principes», déclare l’OMC.

En rejoignant l’OMC, les Comores ont également annoncé leur acceptation formelle de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche. L’adhésion des Comores à l’OMC permettrait à ce pays d’avoir une croissance économique accélérée, de meilleures conditions de vie, des emplois de qualité ainsi que la stabilité et la paix à long terme.

«L’adhésion des Comores à l’OMC sera extrêmement bénéfique pour l’ensemble de notre économie, pour les entreprises publiques et privées et pour les consommateurs. Elle contribuera aux efforts de diversification commerciale et de partenariat de notre pays, ainsi qu’à son intégration dans les chaînes de valeur régionales, continentales et mondiales », avait déclaré le président Azali Assoumani à Abu Dhabi.

KDBA

Des éleveurs, agriculteurs et commerçants comoriens et Tanzaniens se sont réunis hier au Palais du peuple dans une réunion d’échange. Pour le président de la Chambre d’agriculture et de l’élevage des Comores, cette réunion permettra de discuter de différents problèmes qui frappent le secteur du commerce entre les deux pays.

Les Comores et la Tanzanie sont deux pays voisins. Leurs échanges commerciaux ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis, les deux pays forment un pont commercial commun. Mais ce secteur bien qu’il soit important connait ces derniers temps des difficultés. Raison pour laquelle les deux pays frères se sont réunis pour relever les défis auxquels le commerce est confronté.

« C’est une opportunité pour les éleveurs et agriculteurs comoriens et Tanzaniens de discuter de leurs problèmes », a précisé le président de la Chambre d’agriculture et d’élevage comorien. Selon lui, les problèmes que connaît le commerce entre les deux pays comprennent les problèmes liés au transport maritime.

« Cette réunion est importante pour les deux parties car elle permettra de mettre à table tous les problèmes liés à leurs professions », a-t-il indiqué avant de revenir sur la commission mixte entre les Comores et la Tanzanie pour faciliter les échanges commerciaux et les accords signés.

*« C’est une opportunité aussi pour nos éleveurs et agriculteurs comoriens de bénéficier l’expertise de leurs amis Tanzaniens », ajoute-t-il. La délégation Tanzanienne est composée d’une part, du secteur privé et d’autre part, du secteur public. 

Kamal Saïd Abdou

La Banque centrale des Comores a franchi une étape décisive dans son engagement en faveur de l’intégration économique régionale en entérinant son adhésion au système de paiement et de règlement panafricain (PAPSS), en juillet dernier. Ainsi, la BCC et le PAPSS ont  annoncé, dans une conférence de presse conjointe, tenue hier au siège de la BCC, le lancement officiel du système et son implémentation dans l’archipel.

L’adhésion de la Banque centrale des Comores au PAPSS témoigne de sa détermination à promouvoir la croissance économique et le développement dans le pays et dans la région. Cette collaboration à valeur ajoutée permettra aux entreprises et aux citoyens comoriens de bénéficier d’une meilleure efficacité des paiements, d’une réduction des coûts de transaction et d’un plus grand nombre d’opportunités de commerce et de paiement dans le cadre d’échanges avec d’autres pays africains.

Le PAPSS représente une avancée majeure pour le commerce et l’intégration économique sur le continent. En réduisant la dépendance aux devises fortes telles que l’euro et le dollar, le système promet de diminuer les coûts de transaction et d’accélérer le processus de règlement.

Pour les entreprises et les commerçants, cela se traduit par une réduction significative des barrières financières et opérationnelles, favorisant ainsi une expansion plus aisée au-delà des frontières nationales. Cette initiative soutenue par Afreximbank et l’Union africaine, fait partie des efforts déployés pour concrétiser la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La Banque centrale a signé son adhésion au PAPSS et nous avons réuni les banques commerciales pour les sensibiliser. Ce système permet d’effectuer une transaction en monnaie locale à travers un compte bancaire », a déclaré le gouverneur de la BCC, Dr Younoussa Imani.

Ce dernier a lancé un appel aux banques commerciales d’y adhérer, pour que les comoriens puissent bénéficier de cette plateforme continentale. Selon la BCC, ce partenariat avec le PAPSS reflète une volonté commune de promouvoir un système financier plus inclusif et plus accessible aux Comores.

De son côté, le directeur général adjoint du PAPSS, John Bosco Sebabi « PAPSS est là pour diminuer le coût et faciliter la rapidité. Avec PAPSS notre coût est moins cher par rapport aux banques classiques. Nous sommes à 12 dollars pendant que les autres sont à 42 dollars. Nous sommes dans treize pays en Afrique avec une centaine des banques commerciales », a-t-il expliqué.

Selon lui, l’implémentation du PAPSS aux Comores constitue une étape déterminante dans le déploiement du système sur l’ensemble du continent africain.

Le PAPSS, lancé en janvier 2022 par Afreximbank dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est une initiative visant à simplifier les transactions commerciales transfrontalières en monnaies locales entre les pays africains.

KDBA

Alors que les députés sont appelés à une session extraordinaire pour trois projets de loi dont le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores. L’objectif est de mettre en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion de finance solide et adaptés aux besoins actuels du pays et de mettre en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

La commission des finances de l’Assemblée nationale  a reçu hier le ministre des finances du budget et du secteur bancaire, Ibrahim Mohamed Abdourazak dans le cadre des travaux en commission du projet de loi de finances rectificative pour l’année 2024 et le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores.

Selon l’argentier de l’État, ce projet de loi de règlement pour l’année 2024 met en lumière les ajustements nécessaires pour garantir une gestion financière solide et adaptée aux besoins actuels.

« Ce projet vise à répondre efficacement aux défis économiques et sociaux auxquels notre pays est confronté. Il inclut des mesures visant à assurer la stabilité budgétaire, à promouvoir la croissance économique et à renforcer les services publics essentiels. En soutenant ce projet, nous œuvrons ensemble pour un avenir financier plus stable et prospère pour les Comores « .

Pour lui également, le projet de loi relatif à la gouvernance des sociétés à participation publique aux Comores, met en avant l’importance de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des sociétés publiques.

« Ce projet vise à instaurer des mécanismes de gouvernance solides pour garantir une gestion responsable des ressources publiques et favoriser le développement économique durable. En soutenant cette initiative, nous contribuons à promouvoir une gestion plus transparente et efficace des sociétés à participation publique, essentielle pour l’avancement et la prospérité de notre pays », a-t-il fait savoir.

Nassuf. M. Abdou