ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ces derniers temps, l’énergie solaire occupe une place importante dans le système énergétique du pays. L’usage du voltaïque est moins coûteux, durable et rentable. Certains ménages, entreprises et institutions recourent à l’énergie solaire.

La consommation de l’énergie solaire gagne du terrain en Union des Comores. Pour pallier aux problèmes de délestages, les ménages, les entreprises et certaines sociétés d’Etat, recourent à l’énergie solaire comme étant une solution. La demande de cette forme d’énergie est constatée par la Sonelec qui reconnaît sa valeur dont son utilisation se fait souvent en mixage avec l’énergie thermique. Selon des sources concordantes, « l’installation des centrales solaires permet aux usagers d’avoir de l’énergie électrique en abondance. La mise en place de la société innovante avec une centrale solaire à Fumbuni permet d’avoir une production d’énergie qui atteint 3 mégawatts ».

Cet intérêt du solaire laisse envisager une migration vers le solaire. Selon ces mêmes sources, de Fumbuni dans le Mbadjini à Vuvuni dans le Bambao, la consommation d’énergie est seulement de 2,5 Mw pour une production totale de 3 Mw.  Dans un premier temps, la société opte pour la synchronisation du réseau solaire-thermique. Il s’agit d’un bouffé d’oxygène pour la société Sonelec. Les groupes électriques de la Sonelec pourront se rafraichir dans une durée bien déterminée.

Quant aux producteurs du solaire, la source d’énergie voltaïque est bénéfique. Plusieurs ménages, institutions publiques et privées s’orientent vers l’emploi du voltaïque pour des raisons de rentabilité. Selon le directeur-adjoint de la société Kamar Solaire, Dhoifir Youssouf, l’énergie solaire commence à avoir un réel épanouissement dans le système énergétique comorien. « Nous avons installé plusieurs panneaux solaires dans plusieurs ménages et institutions privées et publiques, cela a entrainé une réduction de 95% de la facture de Sonelec ».

Au sujet de l’origine de ces demandes, le directeur adjoint de Kamar Solaire soutient qu’ils sont hétérogènes. « Elles proviennent des ménages, des logements de l’État et des entreprises privées et publiques. Plus de 100 ménages et institutions publiques et privées possèdent actuellement une autonomie énergétique Solaire », affirme-t-il.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Dimanche dernier, le gouvernement comorien a réceptionné deux groupes électrogènes neufs et un groupe reconditionné accompagnés par les équipements (pièces détachées). Une manière de garantir une stabilité énergétique sur l’ensemble des îles Comores. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs permettront de produire une puissance de 22 mégawatts.

Le directeur général de la société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec), Soilihi Mohamed Djounaid a promis une stabilité énergétique sur l’ensemble du territoire comorien en 90 jours. Dimanche dernier, le chef de l’Etat et son gouvernement ont réceptionné 3 groupes électrogènes dont « deux neufs » et « un groupe reconditionné » portant 6 mégawatts. Selon le ministre de l’économie, Houmed Msaidié, l’installation et la révision des autres générateurs vont permettre d’obtenir une puissance de 22 mégawatts. « Le chef de l’Etat ne cesse d’annoncer que l’électricité est la base du développement. Elle est plutôt le levier de l’émergence. Aujourd’hui, c’est la troisième fois que le chef de l’Etat Azali achète des groupes électrogènes pour stabiliser l’électricité au profit des comoriens. 1 milliard 600 millions de francs comoriens pour ces trois groupes électrogènes. Des installations et des révisions des autres générateurs seront mises en exécution pour que l’on obtienne une puissance de 22 mégawatts. Il faut un nouveau plan pour stopper les déclenchements et les délestages fréquents sachant que les moteurs peuvent être tombés en panne. Vu l’urgence que nous avions, nous n’avons pas eu des appels d’offre », a déclaré le ministre de l’économie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié.

Le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid a noté qu’il a tenu sa promesse de stabiliser l’électricité en une durée de 90 jours. « Il n’y a pas d’économie sans électricité. J’ai pris une promesse de 90 jours pour électrifier 24h/24h l’ensemble du pays. Aujourd’hui, ces trois groupes d’électrogènes témoignent la véracité de ce que j’ai dit. La puissance et le gasoil sont deux éléments majeurs. Les fraudes freinent l’épanouissement de la société. Une amende de 500 000 à 1 000 000 kmf sera infligée aux fraudeurs de l’électricité », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Electricité : Bientôt la fin du calvaire

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier, au Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été débattus, notamment la question de l’exploitation du pétrole, du stade omniprésent de Malouzini, entre autres. Selon le ministre de l’énergie, Houmed Msaidié, les régions d’Hamahamet, Dimani, Oichili, Domba seront éclairées dans les jours à venir.

Les ministres se sont réunis, hier au palais de Beit-salam pour évoquer plusieurs sujets d’actualités qui prévalent le pays. La question de l’exploitation du pétrole aux Comores était au menu de discussion. « Deux sociétés en pole position pour l’exploitation du pétrole. Une société est déjà sur place pendant 7 jours pour l’étude de forage du pétrole. Espérons que les Comores possèdent le pétrole, et on aura les étapes à suivre », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié

Concernant la question du stade omniprésent de Malouzini, le porte-parole du gouvernement a précisé que le gouvernement envisage d’achever les travaux au plus vite possible. « La question de la complémentarité des travaux du stade omniprésent de Malouzini a été dans le menu de discussion. Le stade doit contenir d’une piscine, de salle gymnastique, et autres, pour répondre aux normes internationales des stades les plus réputés. Le gouvernement sollicite la terminaison des travaux », a-t-il relaté.

Sur la grève des chauffeurs qui avait été déclenché, récemment, le ministre Houmed Msaidié a montré que le gouvernement veut résoudre les problèmes, une fois pour toute. « Nous avons vécu une période de grève des transporteurs. C’est une question qui préoccupe le gouvernement. Nous voulons résoudre les problèmes afin d’éviter les difficultés liées au transport terrestre », a-t-il dit.

Interrogé sur la pénurie de l’électricité des 5 régions de Ngazidja durant plus de cinquante jours, le ministre de l’économie a mentionné que les travaux de réparation des groupes électrogènes sont en cours. « Le problème de l’électricité est un problème majeur à résoudre. Nous sommes en cours de réparation des groupes électrogènes pour éclairer ces régions. Les groupes électrogènes peuvent tomber en panne. On doit les réparer. Dans les trois îles, on aura d’autres groupes pour les renforcer », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Energie : Bientôt Mbadjini sous le solaire

Energie : Bientôt  Mbadjini sous le solaire

Les travaux d’installation des panneaux solaires à Foumbouni vont bon train. Le but de cette opération est l’électrification de toute la région de Mbadjini. Une initiative saluée par la majorité des habitants de Mbadjini malgré les inquiétudes qui nourrissent des esprits. Selon la majorité des habitants, la fourniture de l’électricité en permanence est un atout pour le développement économique de la région.

L’installation des panneaux solaires à Foumbouni dans le Mbadjini a pour objectif de fournir de l’électricité en toute permanence. Une initiative saluée par certains habitants de Mbadjini puisque. Selon eux, c’est un développement économique de la région. « L’idée de fournir de l’électricité par le biais de la lumière du soleil est une bonne initiative de la part du gouvernement. Je salue cette opération puisque la région de Mbadjini traverse des délestages fréquents comme la plupart des régions. En ayant de l’électricité 24heures sur 24heures, la région aura une forte croissance économique. Les activités commerciales seront régulières et les jeunes auront du boulot à faire », a expliqué Abdou Ali, un habitant de la région de Mbadjini.

Pour Massoundi Papa, le fait d’installer les panneaux solaires justifie réellement la volonté du gouvernement comorien à développer le pays. Selon lui, les habitants devraient avoir confiance à ce projet puisque les panneaux solaires sont en cours d’installation. « Nos avons vu la pose des premières rangées de ces panneaux solaires à Foumbouni. Je pense que le rêve vient d’être une réalité. Nous devons rester confiants quant à la concrétisation du projet. Espérons que le mois prochain, la région de Mbadjini sera tout éclairé du solaire», a montré Massoundi Papa, un jeune de Nioumamilima Mbadjini. Et lui d’ajouter : « nous pensons aussi que les tarifs du courant seront moins chers par rapport aux tarifs du courant de la Sonelec. Ce sont les plans stratégiques que les citoyens en ont besoin, puisque la population vit dans une situation financière difficile ».

De son côté, Fatima Ahamada, une mère de quatre enfants salue le projet de l’électrification dans la région. Elle avance l’idée selon laquelle les études scolaires auront une solution propice, notamment les recherches des cours, à travers le numérique. Et ce projet facilite aussi, selon elle, les activités commerciales. « La société Sonelec fournit leur courant de 17heures à minuit, les élèves n’ont pas eu le temps d’étudier et faire des recherches. L’arrivée de l’énergie solaire en permanence aidera à suivre les informations à la télévision et les recherches des cours à travers les téléphones portables. D’autant plus, la permanence de l’électricité permet de faciliter les activités commerciales, notamment la vente des poulets, des jus, de la soudure, et autres. L’économie du pays ne peut pas avancer sans une fourniture régulière et permanente du courant », a témoigné la mère de quatre enfants.

Par contre, Mhoudine Saïd n’est pas du tout confiant à l’aboutissement du projet d’électrification à partir de l’énergie solaire à Mbadjini. Il met en doute les promoteurs du projet notamment les membres du gouvernement. « J’aimerai que la région de Mbadjini soit éclairée du solaire, mais je n’ai pas confiance aux initiateurs de ce projet, même si certains panneaux solaires sont en cours d’installation à Foumbouni. Si les promoteurs de ce projet sont des membres de ce régime en exercice, le doute plane. Ces gens là nous ont, à plusieurs reprises, menti. Ils mentent comme ils respirent. Ces membres du gouvernement commencent à crier que plusieurs chantiers vont bientôt commencer. Mais au fur et à mesure, rien n’atteint à son terme », a critiqué Mhoudine Saïd.

Abdoulandhum Ahamada

 

Houmed Msaidié, ministre de l’économie en compagnie du directeur général de la Sonelec ont effectué une visite dimanche dernier  à Mistamihouli, Mboinkou et Hamahamat afin de constater et évaluer l’état des lieux sur les travaux réalisés. Ces trois régions et une partie de Oichili ont bénéficié du courant en forme d’essaie ce même jour.

Il est vu à la centrale de Voidjuu, Houmed Msaidié. Le ministre de l’énergie a fait un état des lieux aux travaux techniques réalisés ces deux derniers mois. La visite a été basé sur l’installation du nouveau réseau électrique IACM et à la révision constatée des groupes électrogènes. Houmed Msaidé semble avoir joué le rôle simulable d’un technicien en électrique en appuyant sur le bouton de la neuvième groupe électrogène, après une semaine d’entretien. Un geste technique qui témoigne la fin d’un doute d’un groupe électrogène en réserve au cas où d’un éventuel impact négatif toucherait un de ces engins électrogènes.

« S’il existe un mot pour exprimer le dévouement de l’assistance, je l’aurai alors dit en toute franchise. Je saisis cette opportunité pour rappeler que la société nationale pour l’électricité n’a point d’autre objectif que de répondre les besoins énergétiques de la population pour une énergie équilibrée et permanente », a exprimé Houmed Msaidié, ministre de l’économie en charge de l’énergie.

En réponse de la situation tendue par des jeunes  de Koimbani Oichili qui ont remis le feu à la poudre en boycottant  les travaux des agents de  la Sonelec les  semaines dernières, le directeur  général par intérim s’est dit avoir décidé de priver de l’électricité  cette partie de Oichili jusqu’à ce qu’un terrain d’attente soit enfin retrouvé entre la société et les jeunes. Et lui de rassurer que la Sonelec est en mesure, cette fois, de fournir de l’électricité sur l’ensemble du territoire de Ngazidja. « La société est cette fois en mesure d’alimenter l’électricité toutes les régions habitées de la grande Comore, et nous devons comprendre que le profil économique de notre pays dépend 60% de l’énergie. Alors nous devons nous compléter et collaborer pour l’intérêt général », a expliqué Moussa Djabir Salim, directeur général par intérim de la Sonelec.

En rappel, selon le directeur de la société, l’implantation des poteaux d’interruption aérienne du courant manuel (IACM) dans toutes les régions, a un double rôle important à jouer : ils serviront comme base de protéger les groupes électrogènes en cas d’un choc et de préserver également la durabilité de ces engins électrogènes lesquels certains d’entre eux comptent plus de 10 ans. « C’est une décision purement technique prise par la direction pour l’implantation de ces poteaux dans toutes les régions », a-t-il martelé.

Si certains pensent que la Sonelec n’est pas en mesure de distribuer de l’électricité toutes les 24h dans l’ensemble du territoire de l’ile de Ngazidja, c’est une grosse erreur de jugement de leur part, selon le directeur de la société d’Etat. « Le temps de fournir de l’électricité dépend du taux de consommation de la clientèle », a-t-il déclaré. « Le pays ne dispose d’aucune entreprise à forte consommation de l’énergie. Alors nous sommes appelés à vivre avec ce même rythme de 12h de temps par jour », ajoute-t-il.

Nassuf. M. Abdou

 

 

La crise énergétique dans les 5 régions de l’Est de Ngazidja inquiète les habitants. Mercredi dernier une forte délégation de Oichilli ya Mboini s’est rendue à la direction générale de la Sonelec. La délégation condamne l’acte perpétré dans la région et demande l’ouverture d’une enquête pour appréhender les auteurs.

3 poteaux sont à terre dans l’Est de Ngazidja. La population des régions Oichili-Dimani et les responsables de la sonelec ne croisent pas le fer. Une délégation de Oichilli ya Mboini est sur la table des négociations avec les responsables de la Sonelec. La délégation se désolidarise des dégâts commis. « Nous souhaitons la distribution et la fourniture du courant dans nos régions », a sollicité un membre de la délégation. Les régions de l’Est sont dans le noir depuis quelques semaines, les habitants se plaignent. Les dégâts commis dans la région, notamment la destruction des poteaux électriques choquent les responsables de la Sonelec. « Nous nous désengageons de l’acte commis dans la région de Dimani-Oichili jusqu’à Hamahamet-Mboinkou. Nous précisons que les cinq régions ne sont pas les auteurs de ces actes », précise le membre.

Et lui de poursuivre : « nous demandons à la direction de mener une enquête pour découvrir les auteurs de cet acte pour qu’ils répondent leurs actes. Nous sommes victimes. Nous n’avons pas cautionné ces actes ». De son côté, le directeur général s’est félicité des efforts fournis depuis le mois de ramadan. Il a avancé que la stratégie de l’Iacm a pour but de protéger les moteurs. « Nous avons mis en place l’Iacm pour équilibrer le courant, c’est la signification première et puis protéger nos agents », conclut le directeur général.

Kamal Said Abdou

Alors que cinq régions de Ngazidja plus précisément Oichili, Dimani, Hamahamet, Mboinkuu et Domba sont plongées dans le noir depuis trois semaines, les clients d’Oichili-Dimani sont unis pour une cause commune. Les consommateurs de ces deux régions s’opposent à l’idée d’implantation d’un poteau à GTE.

Les deux régions Oichili-Dimani montent au créneau. Les clients de la Sonelec de ces deux régions ainsi que d’autres sont privés d’électricité. Et Sonelec et les clients, chaque partie ne cède pas. Les clients des régions Oichili-Dimani dénoncent une irresponsabilité puisque selon eux, les travaux menés ne sont pas effectués dans des cadres légaux. « Pendant que nous avons résisté et refusé à l’implantation du poteau, des négociations ont eu lieu entre nous et les responsables de la Sonelec. Nous étions ouverts mais ces responsables se contrariaient eux-mêmes. Ils ont préféré une intervention militaire tout près du centre hospitalier de la région. Il y a eu des lancements de gaz lacrymogènes et l’Iiacm est détruit par eux-mêmes », a expliqué Mohamed Elhad devant la presse, mardi dernier à Koimbani. Et lui d’insister, « ce n’est pas un combat de Koimabani seulement, mais un combat des clients des régions Oichili-Dimani. C’est un combat collectif. »

Pour rappel, cette région compte 4 Iacm. La Sonelec compte installer un cinquième. Et Oichili-Dimani en contre-attaque. Les 5 régions plongées dans le noir depuis trois semaines bénéficient une capacité de 1000 kw équivalent de 1 mega. D’ailleurs avant ce conflit, ces cinq régions bénéficiaient 5 à 6 heures de courant. Les clients d’Oichili-Dimani revendiquent la distribution régulière de l’électricité. Ils demandent l’ouverture d’une enquête pour les poteaux à terre.

De son côté, un jeune de Chomoni Oichili appelle à des négociations et demande ainsi des explications sur l’utilité de l’implantation du poteau. « Quant à la question de ce que de votre lexique appelez Iacm, la logique de déclarer de quelque mettre de là où il s’y trouve actuellement, plus trois d’autres encore situés dans presque le même environnement, vous êtes restés sournois, et qu’on a bien compris qu’il y a anguille sous roche dans cette affaire », lit-on sur une lettre ouverte.

KDBA

Le ministère de l’énergie et la société nationale d’électricité comorienne sont à pied d’œuvre pour la mise en service de la nouvelle centrale électrique d’Itsambouni de 20 mégawatts. Les agents de la Sonelec sont en plein travaux en ce qui concerne le réseau électrique.

Une centrale électrique comorienne

Vers la fin des délestages ? La nouvelle centrale électrique d’Itsambouni sera mise en service le 15 novembre prochain. Les techniciens et les agents de la société nationale d’électricité comorienne travaillent en concert afin d’assurer une fourniture électrique irrégulière. Sachant qu’une délégation d’Abu Dhabi s’est chargée pour la mise service. Une stratégie visant à produire une énergie fiable, maîtrisée, accessible et en quantité suffisante, améliorer l’accès des populations les plus démunies à l’énergie propre aux meilleurs prix, diversifier les sources d’énergies et valoriser les ressources naturelles spécifiques des différentes parties du territoire, augmenter la participation du secteur privé et des parties prenantes dans le développement du secteur, et renforcer les capacités pour développer une expertise locale disponible sur le long terme, dit-on.

L’énergie étant parmi les projets phares du gouvernement comorien pour la conférence des partenaires, est une priorité. Le gouvernement s’engage à lutter contre les délestages et assurer une fourniture irrégulière. Une ambition de rendre disponible et accessible durablement sur l’ensemble du territoire une énergie propre, fiable et maîtrisée. 

Pour rappel, lors du cyclone Kenneth, deux groupes électrogènes de la centrale d’Itsambouni ont été endommagés. Le ministère de l’énergie et la société nationale d’électricité comorienne sont à pied d’œuvre pour la mise en service de la nouvelle centrale électrique d’Itsambouni de 20 mégawatts. Les agents de la Sonelec sont en plein travaux en ce qui concerne le réseau électrique. Le lancement est prévu le 15 novembre prochain.

KDBA

Energie : Vers la fin du calvaire

Energie : Vers la fin du calvaire

La société nationale de l’électricité des Comores est au service de la clientèle. Après un mois des délestages, la société rassure à travers un communiqué que la société dote d’une puissance énergétique pouvant procéder à une distribution rotative de l’électricité dans le pays.

Après l’annonce de 45 jours des délestages, par la sonelec le 5 février dernier, la société promet à fournir de l’électricité de manière rotative dans les régions. Chose promise, chose faite. La société dispose 7 nouveaux groupes pour améliorer la distribution du courant dans l’ensemble du territoire national. Les centrales de Sonelec, disposent actuellement d’une puissance pouvant procéder à une distribution rotative de l’électricité dans les régions durant la journée et la soirée. Elle compte déployée un peu plus, une fois les pièces attendues la semaine prochaine, compléter les révisions prévues à Voidjuu.

 L’usage excessif du courant pourrait engendrer des conséquences. Les responsables invitent à sa clientèle de faire bonne usage durant les horaires que paraissent la lumière. Pour la Sonelec, le maintien de l’électricité va de pair avec la responsabilité de tout un chacun.

Cette crise a été due à la maintenance de leurs centrales thermiques qui fournissaient moins de la puissance demandée. Environ un mois, les habitants de certaines régions ne manquaient pas de critiquer le gouvernement et pointer du doigt aux responsables de Sonelec (ancien Ma-Mwe). Les périphériques vivaient dans un noir total. Mais depuis deux semaines déjà, les régions éloignées de Moroni commencent à sentir une amélioration progressive de l’électricité. Cela est le fruit des efforts déployés par les équipes techniques de pouvoir remonter la puissance de certains groupes achevés au-delà de ce qu’ils étaient en mesure d’offrir. Les grand-comoriens sont appelés à garder du sang froid puisque des travaux sont lancés pour mettre fin cette crise.

Kamal Saïd Abdou

Des groupes électrogènes de la Sonelec

Une cérémonie de lancement officiel des travaux de réhabilitation du réseau électrique a eu lieu jeudi dernier à SONELEC. Un projet financé par la Banque Africaine de Développement à hauteur de 20 millions 100 mille dollars américains, pour renforcer la fourniture électrique aux Comores.  

Lancement des travaux de réhabilitation du réseau électrique

En vue de mettre fin à la crise énergétique qui malmène le pays ces derniers temps, Sonelec a eu un ouf de soulagement. La subvention tant annoncée est connue et le projet de réhabilitation du réseau électrique est lancé officiellement en présence des membres du gouvernement et de la banque africaine de développement. « Le défi auquel l’Union des Comores fait face, comme le reste des pays en voie de développement qui aspirent à l’émergence et à répondre de façon durable à la dépendance des hydrocarbures, est l’énergie. Néanmoins, il est temps de mettre un terme à la crise énergétique à travers une énergie renouvelable et infinie dont l’énergie des mines et volcanique », a fait savoir Abdou Saïd Mdahoma, directeur de Sonelec.

Le représentant de la banque africaine de développement, Amadou Tcharé se félicite d’avoir pris part à la cérémonie de lancement du projet de réhabilitation du réseau électrique, devant permettre, la fourniture électrique dans le pays. « Nous avons jugé très pertinent d’appuyer ce grand projet au bénéfice des Comores à croissance accélérée pour établir et améliorer le fonctionnement du réseau électrique plus durable », démontre Amadou Tcharé, représentant de la banque africaine de développement. Selon lui, l’institution  africaine de développement  (BAD) reste  convaincue, que « la réhabilitation du réseau du centrale hydroélectrique, permettra d’améliorer le taux d’accès à l’électricité aux Comores. » 

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)