ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Depuis mardi dernier, Rotary club abrite le festival made in Comoros. Un festival de trois jours initiés par l’association comorienne des producteurs et transformateurs locaux (ACPTL) et qui devait clôturer ce jeudi. Un évènement significatif pour la valorisation des produits fabriqués aux Comores. Une vingtaine de petites et moyennes entreprises expose des produits de beauté, de l’agro alimentation, de l’artisanat, de la médecine traditionnelle, et bien d’autres. Les exposants ont exprimé leur satisfaction pour une telle initiative visant à donner de la valeur aux produits locaux.  

C’est la première édition du festival made in Comoros organisé par l’association comorienne des producteurs et transformateurs locaux, pour l’innovation et le savoir-faire local. Un évènement qui a débuté mardi dernier et s’achève aujourd’hui et qui a permis de découvrir des produits 100% comoriens. Les comoriens savourent sur place, des produits locaux avec des experts, des professionnels comoriens avec des produits de beauté, d’agro alimentation, de l’artisanat, de la médecine traditionnelle, et autres. Une vingtaine des stands étaient installés au siège de Rotary club de Moroni. Les exposants ont exprimé leur satisfaction pour avoir concrétisé des projets pouvant avoir un impact significatif sur l’économie du pays.

Farid Ahamada, employé de la société Ya’ngoût, n’a pas caché son émotion pour la création d’une petite société de production de yaourts à base de vanille. Pour lui, cette société permet de réduire l’importation des produits laitiers, réduire le chômage et valoriser des produits locaux. « Trois personnes ont pu créer une société de production de yaourt à base de vanille. Le siège de la société se trouve à Vuvuni Bambao. Le lancement officiel de cette nouvelle société a eu lieu, le 10 septembre dernier », a-t-il fait savoir.

Selon lui, la production des yaourts permet de diminuer une forte importation des yaourts venant de différents pays étrangers. « Cette initiative permet également de réduire le taux de chômage chez les jeunes. Enfin, c’est une manière de valoriser notre potentialité en transformation de lait de vache en yaourt. Les avantages de ce produit sont nombreux chez le corps humain », a témoigné le jeune Farid Ahamada, originaire de Vuvuni.

En faisant le tour des stands, des responsables de société de fabrication de la farine à base du manioc manifestent la fierté des produits agricoles comoriens. Des bienfaits, selon lui, en termes de santé et de l’économie du pays. « Des comoriens qui fabriquent de la farine tirée à base du manioc est une grande fierté. Le pays est riche en matière agricole. Les jeunes ont le pouvoir de transformer du manioc en farine. Les produits locaux ont des valeurs inestimables en termes de santé humaine. En vendant de la farine bio génère plus de recettes que la manière de l’importer », indique un des responsables de la société de transformation de farine de manioc.

Même son de cloche pour les sociétés de fabrication des produits cosmétiques et de transformation des épices Nemako. « Cet événement permet de montrer au monde entier que nous sommes capables de produire et transformer des produits locaux en d’autres produits consommables et utilisables, avec des résultats satisfaisants. Les citoyens ont besoin de sentir bon et avoir de l’humilité », a souligné le responsable de la société de produits cosmétiques. 

Abdoulandhum Ahamada

L’inclusion financière a pris place au sein de l’agenda du développement en tant qu’instrument privilégié visant à soutenir une croissance plus inclusive aux Comores. La Banque centrale des Comores, récemment devenue membre de l’Alliance pour l’Inclusion financière (AFI) a lancé une formation des acteurs des banques et microfinances axé sur l’inclusion financière et service financier », au siège de la BCC.

La Banque centrale des Comores abrite un atelier de formation de trois jours axés sur l’inclusion financière et le service financier. Une vingtaine des représentants des banques et microfinances ont débuté la formation, à travers des séances d’échanges. Lors de son discours d’ouverture de la formation, le gouverneur de la BCC, Dr Younoussa Imani a souligné l’importance d’organisation d’une telle formation.

« Cette formation s’inscrit dans cette volonté de renforcer les capacités nationales afin de bâtir un secteur financier plus inclusif, plus résilient, et plus équitable », a déclaré le gouverneur de la BCC appelant à une mobilisation de toutes les institutions financières pour aboutir à un système économique inclusif. « L’inclusion financière n’est pas l’affaire d’une seule institution, ni même d’un seul secteur. C’est un effort collectif, où chaque acteur a un rôle à jouer. Les institutions financières, bien sûr, mais aussi les autorités publiques, les régulateurs, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et les partenaires techniques et financiers », a-t-il indiqué.

« L’éducation financière est également essentielle. Il est impératif de sensibiliser nos populations à l’importance de la gestion des ressources financières, à la manière de naviguer dans le système financier, et à la protection contre les risques liés au crédit. Chacun de vous, en tant que participant à cette formation, a un rôle de premier plan à jouer dans la diffusion de ces connaissances au sein de vos communautés et institutions », a ajouté Dr Younoussa Imani.

A retenir que la définition de l’inclusion financière n’est pas standard. Chaque pays peut la définir de sa manière et sa vision. En tout cas, les Comores définissent l’inclusion financière en se reflétant sur quatre dimensions. Il s’agit de l’accès à des services financiers, la qualité, le bien-être et l’utilisation.  L’inclusion financière nécessite l’accès sur la proximité et le coût. La capacité d’utiliser des services financiers formels. Par exemple : les obstacles minimums à ouvrir des comptes, sachant que le pays possède un taux de 30% de la population bancarisé. 

Abdoulandhum Ahamada

Une foire agricole est ouverte hier au Rotary club de Moroni pour stimuler la production locale et vendre des produits locaux à bas prix. En collaboration avec les partenaires, cette foire de trois jours ouverts, vient répondre aux attentes du gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’insuffisance alimentaire au pays.

La lutte contre l’insuffisance alimentaire aux Comores est une priorité du ministère de l’agriculture. Le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture a remis 52 tonnes de semences de pomme de terre le mois de juin dernier. Une manière d’accompagner les agriculteurs à augmenter leurs productivités et à répondre aux besoins locaux en matière de production alimentaire.

« Nous avons lancé cette foire aujourd’hui pour vendre les produits locaux à bas prix par rapport aux prix dans les marchés du pays », a déclaré Fouade Mohamed, directeur national de la stratégie agricole et élevage.

Selon lui, ces initiatives s’inscrivent sur le plan Comores émergent dont le secteur agricole est un socle important. Le pays doit avoir une production suffisante pour atteindre les objectifs définis par ce plan, notamment l’autosuffisance alimentaire.

« Cette foire est une manière de montrer à nos agriculteurs que nous avons les capacités de produire suffisamment pour le pays », précise Fouade Mohamed. Malgré les conditions climatiques difficiles, disait-il, 300 tonnes de pomme de terre sont récoltées. « Une partie de cette quantité se trouve ici dans cette foire et les autres quantités seront mises en vente dans les marchés de la capitale », rassure-t-il.

A son tour, Abdoul-Elkader Sandia, secrétaire général au ministère de l’agriculture souligne l’importance d’une telle activité au pays. Selon elle, cette foire répond aux engagements du gouvernement à promouvoir le secteur de l’agriculture et stimuler la croissance des produits locaux pour une autosuffisance alimentaire. Cette foire permet à la population de se nourrir localement et à bas prix. 

Kamal Said Abdou

Aussitôt la commission d’examen des demandes de licence d’importation du riz ordinaire installée, les opérateurs économiques de la place de s’empresser pour disposer de la licence leur permettant de lancer les commandes. A l’heure où nous mettions sous presse, la commission aurait enregistré 16 demandes dont 8 ont obtenu le fameux sésame.

Le gouvernement comorien a décidé de libéraliser l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon l’arrêté conjoint N°24-020/MEIIIE/CAB et 24-039/MFBS/CAB du 7 septembre dernier, notamment, l’article 8, une commission d’examen de demandes de licence d’importation du riz a été mise en place.

Aussitôt installée, les opérateurs privés s’empressent pour se positionner dans ce secteur où l’Onicor avait longtemps gardé le monopole. Selon Fahardine Issa, secrétaire général de la commission et chef du service climat des affaires de l’Uccia, 16 dossiers de demandes sont déjà déposés dont 8 ont été retenus, alors que le reste est en suspens.

Les opérations d’importation pour le secteur privé devront bientôt commencer. « Certains opérateurs économiques sont prêts à importer le riz, dès le mois d’octobre prochain depuis le Pakistan, l’Inde ou le Vietnam », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne le quota des importateurs privés, l’arrêté portant la libéralisation du riz ordinaire est selon ce juriste clair. D’après lui, chaque opérateur est autorisé à importer au moins 5000 tonnes. L’Onicor aura donc un quota de 45 000 tonnes d’ici le 31 décembre 2024. 40.000 tonnes pour l’année 2025 et 30.000 tonnes pour 2026. 

Abdoulandhum Ahamada

Hier lundi, l’Exim Bank a inauguré un guichet commercial au sein de l’Anpi. Ce guichet  unique commercial a pour but de faciliter les procédures de création d’entreprise. Désormais opérationnel, ce guichet permettra de simplifier et d’accélérer chaque étape du processus entrepreneurial.

Pas la peine de faire les aller et retour pour la création de l’entreprise. Tout se fait à l’intérieur,  à l’agence nationale pour la promotion des investissements.

Un guichet unique commercial de l’Exim Bank est désormais opérationnel à Anpi. Le guichet unique vise à centraliser l’ensemble des démarches liées aux procédures de création d’entreprise en réduisant les délais et simplifiant le traitement.

 A en croire Nadjati Soidik, directrice générale de l’Anpi, cet événement revêt une importance particulière pour leur agence. Selon elle, d’une part, il témoigne de l’avancée concrète de nos efforts en matière de facilitation de l’investissement, avec un impact direct et tangible pour les entrepreneurs et investisseurs aux Comores.

 D’autre part, ce guichet unique devrait  contribuer à la croissance économique du pays en facilitant la création d’entreprises et en stimulant l’innovation. Les investisseurs pourront ainsi bénéficier d’un soutien renforcé, avec un suivi personnalisé de leurs projets et un accès simplifié aux ressources nécessaires.

« Dans cette dynamique de réforme et de modernisation, le guichet commercial bancaire que nous inaugurons aujourd’hui est une nouvelle étape cruciale. Ce guichet permettra de faciliter encore davantage les démarches des entrepreneurs en leur offrant un accès direct aux services bancaires aux moment et  lieu même de la création de leur entreprise », a précisé la directrice de l’Anpi.

« Ce guichet est l’illustration parfaite de notre volonté de simplifier et d’accélérer chaque étape du parcours entrepreneurial », ajoute Nadjati Soidiki. En partenariat avec l’agence nationale pour la promotion des investissements, Exim Bank s’est réjoui de voir ce projet se concrétiser. Un projet sur lequel, les investisseurs étrangers et nationaux vont en bénéficier.

Kamal Said Abdou

Selon le rapport biennal de l’Anpi en 2022, la croissance du PIB a atteint 2,9 %, principalement soutenue par les secteurs des services et de l’agriculture. Pour 2023, une reprise économique progressive est estimée avec une croissance attendue à 3,3 %, encouragée par des politiques de soutien gouvernementales et des transferts accrus de la diaspora. Et dans cette même période, 53 entreprises ont obtenu l’agrément.

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements a récemment publié son rapport biennal, offrant une vue d’ensemble détaillée des progrès réalisés dans la promotion des investissements et des efforts pour améliorer le climat des affaires dans le pays.

Ce rapport met en lumière la résilience économique des Comores face aux défis globaux. En 2022, la croissance du PIB a atteint 2,9 %, principalement soutenue par les secteurs des services et de l’agriculture. Pour 2023, une reprise économique progressive est estimée avec une croissance attendue à 3,3 %, encouragée par des politiques de soutien gouvernementales et des transferts accrus de la diaspora.

«  Cette dynamique reflète les efforts soutenus pour créer un environnement propice aux affaires, attirer les investissements et renforcer la compétitivité du pays sur la scène régionale et internationale », lit-on dans le rapport qui ajoute que les  exonérations fiscales d’une valeur totale de 3,27 milliards kmf ont été accordées, offrant un soutien financier significatif aux entreprises et stimulant ainsi l’investissement et la croissance économique.

« En 2022-2023, 53 sociétés ont obtenu un agrément, représentant un potentiel d’investissement de 81,98 milliards kmf et la création prévue de 3 108 emplois. Ces agréments, octroyés par le Comité Technique des Agréments (CTA), permettent aux entreprises de bénéficier des avantages du Code des Investissements, incluant des exonérations fiscales et douanières, contribuant à un climat d’affaires attractif et compétitif », ajoute le rapport.

L’Anpi prévoit d’organiser la troisième édition du Salon des Entreprises (BIK) en 2025, un événement majeur visant à promouvoir les opportunités d’investissement aux Comores et à renforcer la visibilité du pays comme destination d’investissement privilégiée.

Kamal Said Abdou

Les travaux du futur port de Bwangoma à Mwali débuteront bientôt. Le deuxième lot des engins du chantier est d’ores et déjà arrivés sur l’île. Cette extension vise à renforcer les capacités portuaires de l’île, pour  stimuler ainsi son économie locale et faciliter le commerce maritime entre les îles.

L’arrivée, hier, à Mwali du bateau transportant les engins de chantier est une étape cruciale dans la concrétisation des projets de développement des infrastructures portuaires de l’île de Mohéli. Et c’est la société Égyptienne, Arab Contractors (Omsan Ahmed Osman) qui a remporté le marché de construction de ce port financé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour un  montant de 60 millions d’euros pour une durée de trois ans.

À la suite de la signature du contrat, en janvier dernier, un premier lot d’engins de chantier a été  acheminé dans l’île. Ces équipements sophistiqués notamment, central à béton, camions-bennes  et d’autres, serviront aux travaux. Leur arrivée marque le début de concrétisation de l’extension du port de Bwangoma.

Il s’agit d’une nouvelle ère pour Mwali qui a beaucoup souffert pendant des années par manque d’infrastructures portuaires adéquates. L’arrivée de ces engins renforcera également la position stratégique de l’île à travers les autres îles et la région. « Maintenant, il ne s’agit pas d’un rêve. Les engins sont bien arrivés à Mohéli », a déclaré un habitant de cette localité portuaire.

Ce projet vise à améliorer les infrastructures portuaires pour soutenir la croissance économique, faciliter le commerce et la libre circulation des biens et des personnes. Durant l’opération de déchargement, les habitants ont poussé un ouf de soulagement

L’île de Mohéli, connue par son splendide milieu touristique, regorgeant de ressources naturelles, la réhabilitation de ce port sera une aubaine pour les habitants de l’île et une valeur ajoutée pour le pays.

A noter que le secteur de transport maritime fait partie du plan Comores émergent. Un secteur clé pour l’économie mais aussi pour le tourisme et la circulation entre les îles. Le port de Bwangoma est l’une des infrastructures portuaires les plus touchées par le passage du Kenneth en avril 2019. Son extension aujourd’hui entre dans la mission et l’engagement du gouvernement à développer le secteur maritime. 

Kamal Said Abdou

Le ministre de l’agriculture, Dr Daniel Ali Bandar a effectué une visite sur terrain à Mberadju (Dimadju) et a rencontré les agriculteurs de cette zone. Ces derniers font face à de nombreux défis dont l’insuffisance des citernes.

Les agriculteurs de la zone de Mberadju à Dimadju espèrent bénéficier d’un avenir plus clément. Rencontrés par le ministre de l’agriculture, mercredi dernier, les agriculteurs ont manifesté la joie espérant que les problèmes qu’ils traversent seront résolus dans les plus brefs délais. Parmi les défis auxquels ils font face, l’insuffisance des citernes, des semences de pommes de terre et des sentiers ruraux.

« Les deux citernes actuelles ne suffisent pas aux besoins des bovins et arroser les produits agricoles. Parmi les problèmes figure l’insuffisance de semences de pomme de terre. Il serait plus judicieux de construire des citernes et de développer les sentiers ruraux pour faciliter le transport des produits agricoles », a déclaré un agriculteur répondant au nom de Youssouf Mbaé Mdahoma.

Bien qu’ils aient confiance au ministre de l’agriculture, ces cultivateurs lancent un appel pour que cette zone de Mberadju reçoive des semences de pomme de terre répondant à leurs besoins. « Nous avons confiance en lui car il est agronome, il connaît bien les genres de problèmes auxquels les agriculteurs ont à faire face », a-t-il indiqué.

De son côté, Dr Daniel Ali Bandar a insisté sur la consommation des produits locaux en insistant que le gouvernement envisage de développer l’agriculture comorienne afin de mettre fin à l’importation des produits agricoles.

Dans ce contexte, son engagement est d’aller directement vers le monde agricole et connaître leurs besoins réels pour y apporter des solutions idoines. « Il est temps que nos agriculteurs s’investissent dans la mécanisation pour augmenter la production et permettre un mieux-vivre des uns et des autres », a déclaré le ministre de l’agriculture.

Abdoulandhum Ahamada

L’office national d’importation  et de commercialisation du riz ordinaire (Onicor) perd le monopole du marché du riz ordinaire. Le président Azali a signé, le 30 juin 2023, un décret N°23-060/PR sur la libéralisation de l’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Et vendredi dernier, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak et le ministre de l’économie ont signé un arrêté conjoint permettant à l’octroi d’une licence sur  l’importation  du riz ordinaire.

Pour juguler la crise à répétition du riz ordinaire, le gouvernement comorien met fin au monopole de la société Onicor. Cette décision résulte les négociations entamées entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques.

D’ailleurs, le mois de juin dernier, l’Uccia a déjà tenu une réunion avec le secteur privé pour présenter les modalités de demande administrative de la licence d’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Puisque la licence est la condition sine qua none pour pouvoir bénéficier cette initiative à condition que cette fameuse licence a été attestée par le ministère de l’économie.

 Cela étant que les opérateurs économiques voulant importer et commercialiser ce produit doit se conformer aux critères exigés par le gouvernement.

Pour concrétiser cette décision, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, et le ministre de l’économie, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont signé, vendredi dernier, un arrêté conjoint régissant à la libéralisation à l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon le ministre des finances, cette décision vient de mettre en place une stratégie  contre les pénuries du riz dans le pays.

« Cette avancée résulte de négociations fructueuses entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques, visant à libéraliser l’importation et la commercialisation de ce produit essentiel. L’objectif primordial est de combattre la pénurie de riz, garantissant ainsi à tout opérateur comorien répondant aux critères d’obtenir une licence d’importation et de commercialisation », a expliqué le ministre des finances.

Abdoulandhum Ahamada

Les Comores viennent d’intégrer officiellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

L’adhésion des Comores à l’OMC, des réformes engagées depuis une décennie. Il s’agit d’une avancée importante pour sa quête d’intégration internationale et son intention d’atteindre les objectifs du plan Comores émergent 2030, ouvrant des perspectives de croissance, d’investissements et d’emplois. Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

« L’Ambassade des États-Unis à Madagascar et à l’Union des Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion en tant que 165ème membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 21 août. Nous saluons également l’acceptation par les Comores de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche », a déclaré l’ambassade des USA dans un communiqué de presse.

Selon l’ambassade des Etats-Unis aux Comores, L’adhésion des Comores à l’OMC est un signal fort de l’engagement du pays à promouvoir un climat d’investissement favorable et à garantir un environnement commercial équitable et transparent. « Avec cette adhésion, les Comores se joignent à toutes les autres nations membres dans l’établissement des avantages et des obligations qui définissent le système commercial international : la transparence, la prévisibilité, la redevabilité et l’État de droit », ajoute le communiqué.

En confirmant son acceptation de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche, les Comores s’engagent également à interdire les subventions néfastes à la pêche et à contribuer à la durabilité des océans. « Les États-Unis sont fiers d’être un partenaire des Comores pour lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée et pour sécuriser les frontières maritimes comoriennes. Le gouvernement américain est aux côtés du gouvernement des Comores pour aider à stimuler la prospérité économique du pays et encourager la bonne gouvernance et la transparence au profit du peuple comorien », conclut le communiqué.

KDBA