ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La construction du pays notamment en infrastructures routières anime l’action gouvernementale. Une convention a été signée par le ministre des finances et le ministre de l’aménagement du territoire, avec la société CGA, pour la réhabilitation des tronçons  Bahani-Mbeni, Seleyani, Hadjambou et Dimadju dans la région de Hamahamet. Plus de 1 milliards est la somme destinée à la réhabilitation de ces routes.

Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA

« La réhabilitation de nos routes est l’une  des plus grandes préoccupations du régime du président Azali  Assoumani », a souligné le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane. À cette perspective, lundi dernier, le ministre des finances avec le ministre de l’aménagement du territoire et la société CGC ont procédé à une signature de convention pour la  réhabilitation de la route  Bahani vers la région de Hamahamet. Soucieux des « nids des poules » dans ce tronçon le Chef de l’Etat, Azali Asssoumani, dit-il, passe à l’acte pour réhabiliter la ligne Itsandra-Hamahamet. Les autorités gouvernementales veulent faire comprendre que l’expansion du pays n’est pas synonyme de courtoisie mais plutôt « un devoir pour servir le pays. » 

 « Notre perspective sur les plans des actions de notre pays ne signifie pas courtiser la population comorienne, mais il s’agit surtout d’une détermination pour faire comprendre à la population que l’Etat comorien peut se  booster  sans la dépendance des fonds étrangers », lance le Ministre  des finances et du budget. 1.435.000.000 kmf est le fonds qui assurera  les travaux de ces routes.

De sa part, le secrétaire général de la société CGA a montré sa satisfaction d’être confié ces travaux routiers. « Je remercie sans cesse le gouvernement comorien d’avoir renouvelé encore une fois la confiance avec nous, afin d’accompagner l’Etat Comorien dans la réhabilitation de son réseau routier pour l’émergence à l’horizon 2030 », se jubile Patrick, secrétaire général de la CGA. Cette route sera enrobée.

Nassuf. M. Abdou

Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA

La région de Nyoumakele dans l’ile d’Anjouan est plus reculée en matière d’infrastructure routière. Une des problématiques qui préoccupent le président de l’assemblée nationale, Abdou Oussein.  Inquiet, Abdou Oussein compte apporter son édifice en vue de développer la région en matière d’infrastructures routières.

Le président de l’assemblée

Des gros chantiers routiers sont déjà lancés dans l’ensemble du territoire national, une des priorités du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Et pourtant certaines régions de l’ile d’Anjouan sont reculées en matière d’infrastructures. La région de Nyoumakele, très peuplée de l’ile, souffre d’infrastructure et cela est « injuste ». Pour Abdou Oussein « notre région a toujours subi des injustices depuis l’accession de l’indépendance de notre pays. Cela nous indiffère à la politique et aux politiciens. Comme si la région de Nyoumakele ne fait pas partie de ce pays », dénonce le président de l’assemblée nationale.

Cette indifférence constitue un blocus du développement de la région. Un seul souhait pour Abdou Oussein, c’est mettre la région dans les rails du développement. « Moi, ce qui me préoccupe pour le moment en tant que parlementaire de la région nord de Nyoumakele, c’est  la reconstruction des routes de cette région comme c’est le cas actuellement dans les autres régions », montre Abdou Oussein avant de poursuivre « toutes les humiliations et injustices  que nous subissons dans toutes les domaines, je ne serai pas à l’aise en ma qualité de député de répondre à une politique générale qui exclut notre région. »

Kamal Saïd Abdou