ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Secteur agricole : 7 tracteurs remis à 7 CRDE

Secteur agricole : 7 tracteurs remis à 7 CRDE

Pour accompagner les agriculteurs, le ministère de l’agriculture a remis hier 7 tracteurs flambant neuf et ses accessoires à 7 CRDE. Le  coût est évalué à  119.000.000 kmf. Selon Houmedi Msaidié, d’autres équipements notamment des véhicules et motos seront distribués prochainement pour permettre à l’acheminement des produits et une meilleure productivité des agriculteurs.

Les CRDE de Maweni, Cembenois, Diboini, Wani, Fomboni et Mremani, sont équipés en tracteurs flambant neuf et ses accessoires. « L’accompagnement des agriculteurs et éleveurs comoriens est une des clefs de l’amélioration de la production agricole. Il est impératif que nos agriculteurs et éleveurs disposent de services de proximité leur permettant de chercher de services, conseils et formations pour la production », a déclaré Houmedi Msaidié, ministre en charge de l’agriculture qui précisera que les CRDE ne sont pas complètement opérationnels faute de bâtiments administratifs, d’équipements de travail et de déplacements.

« L’absence de mécanisation du travail du sol ne permettra pas à l’agriculture comorienne, à l’heure actuelle, de se moderniser et de s’intensifier pour répondre aux besoins de notre population. C’est l’une des principales contraintes qui limitent la possibilité d’intensification de la production agricole », a-t-il précisé.

Pour le ministre de l’agriculture, cette remise d’équipements pour ces CRDE témoigne encore l’engagement du gouvernement comorien d’offrir aux agriculteurs des appuis favorables pour le développement de leurs activités agricoles.

« Ces tracteurs seront affectés aux 7 CRDE couverts par le PIDC. Je tiens à rappeler que des matériels roulants notamment des motos cross et des motos bennes ont été déjà distribués à ces CRDE dans le cadre de ce projet », a-t-il ajouté.

Un ouf de soulagement pour les CRDE qui travailleront dans des bonnes conditions et que la remise de ces équipements permettra une augmentation de production agricole.

Ali Mgomri, coordinateur du projet PIDC a rassuré que d’autres équipements notamment de pick-up et des outils agricoles seront remis aux CRDE prochainement par le projet. Le coordinateur a fait appel aux agriculteurs à faire bonne usage de ces machines.

Kamal Said Abdou

Dans la matinée d’hier a eu lieu la signature de contrat d’extension du port de Boingoma entre le gouvernement et  the Arab constructors, une société Égyptienne. Le montant alloué est de 60.000 euros pour une durée de 3 ans.

Bientôt un port de profondeur à Boingoma Moheli. Le gouvernement a déjà procédé à la signature du contrat avec une société Égyptienne. L’extension du port de Boingoma à Moheli donnera un coup de pouce à l’économie du pays et facilitera la connectivité entre les îles. The Arab constructors est le maître d’œuvre.

« Personnellement, je vais faire un suivi direct pour la réalisation de ce projet comme il faut et en respectant le contrat », a rassuré un responsable de la délégation de cette société Égyptienne. 60.000 euros est le montant alloué à ce projet d’extension pour une durée de trois ans, selon les termes du contrat.

« Les travaux débuteront dans un mois et demi », a annoncé de son côté Bianrifi Tharmidhi, ministre des transports aérien et maritime qui a remercié tous les partenaires au développement, notamment la banque mondiale, la banque africaine de développement, AFD etc.

La société Egyptienne est connue pour son expertise et son expérience en la matière et dont le ministère des transports n’en doute pas une seconde. « Je suis convaincu qu’elle est capable d’effectuer le travail », a-t-il précisé.

A noter que le secteur de transport maritime fait partie du plan Comores émergent. Un secteur clé pour l’économie mais aussi pour le tourisme et la circulation entre les îles. Le port de Boingoma est l’un des infrastructures portuaires les plus touchées par le passage du Kenneth en avril 2019. Son extension aujourd’hui entre dans la mission et l’engagement du gouvernement à développer le secteur maritime.

Kamal Said Abdou

Riyad a été désignée mardi 28 novembre pour accueillir l’exposition universelle en 2030. La capitale de l’Arabie saoudite a été préférée à Pusan (Corée du Sud) et Rome (Italie) à l’issue du vote organisé par le Bureau international des expositions (BIE).

Le Royaume a remporté 119 votes, contre 29 pour Busan et 17 pour Rome, soit largement les deux tiers des 165 voix requises, d’après les résultats du BIE. A l’annonce des résultats, des cris de joie ont retenti au sein de l’importante délégation saoudienne.

« Nous sommes immensément fiers de ce résultat », s’est félicité le ministre saoudien des affaires étrangères, Fayçal Ben Farhan Al Saoud. Une victoire diplomatique de plus pour l’Arabie Saoudite. « Il est l’expression de la confiance de la communauté internationale dans ce que nous avons à offrir, et nous nous engageons à répondre aux attentes », a-t-il dit. Il s’est également félicité que l’organisation de l’exposition universelle coïncide avec Vision 2030, programme de réformes visant à réduire la dépendance du Royaume au pétrole.

« L’Arabie saoudite a remporté l’exposition 2030 de façon décisive », a déclaré pour sa part Dimitri Kerkentzes, secrétaire général du BIE, en félicitant Riyad pour son « incroyable victoire ». « Cette exposition sera le catalyseur de la transformation » du royaume, a-t-il estimé lors de la conférence de presse suivant le vote.

Les trois villes candidates se targuaient toutes les trois de porter des projets verts, à forte valeur technologique, pour décrocher l’organisation de l’Expo, événement qui attire des millions de visiteurs, et s’étaient lancées sous d’intenses campagnes de lobbying ces derniers mois.
Lors de la présentation des dossiers, en juin à Paris, étaient présents le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, et la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni. 

Nassuf. M. Abdou

En mission de trois jours aux  Comores, l’administrateur représentant de la banque africaine de développement, Desiré Guedon, a salué les grands chantiers réalisés par le gouvernement comorien quant au  niveau des infrastructures routières. Devant la presse, vendredi dernier, l’émissaire de la BAD, a annoncé l’octroi de 13milliards Kmf pour la route  Bahani  Mitsamihuli. Un tronçon de 52 km. 

Premier partenaire sur le plan Comores émergent sur   les projets des  infrastructures routières, la banque africaine de développement,  après le financement des divers projets routiers, a dépêché un administrateur en charge des attentes de l’Union des Comores  pour une mission de consultation des projets réalisés par le gouvernement comorien. Desiré Guedon s’est dit impressionné quant aux avancées notables des grands projets et les autres  en cours de réalisation.

Le ministre de l’aménagement et du territoire a exprimé sa fierté pour l’appui constant de la BAD au profit de l’Union des Comores.

« Permettez-moi de vous dire que, si l’on peut dire que notre pays est en plein chantier, c’est grâce en grande partie de l’appui technique et financier de la  banque africaine de développement. Aujourd’hui,  on peut citer  des infrastructures  routières qui sont en cours, ici, à la grande Comores, notamment  la RN2 de  Moroni-Mitsudjé et Mitsudjé Fumbuni, la réhabilitation du tronçon Sima et Moya à Anjouan, le port de Mohéli, entre autres  », a fait savoir Afretane Youssoufa ministre de l’aménagement du territoire.

Selon Ahmed Ali Bazi ministre de l’économie, assurant l’intérim du ministre des finances, la venue de l’administrateur général de la banque africaine s’inscrit dans la politique générale du chef de l’Etat. Selon lui,  dès sa prise des fonctions à la tête de l’Etat, Azali  a réussi à rétablir la confiance des partenaires et a crédibilisé notre pays aux  partenaires du monde, tels  que la BM, FMI, UE.

« Si nous sommes là, c’est par ce que l’Union des Comores compte beaucoup sur la BAD. Et en tant que représentant de l’Union des Comores dans le conseil d’administration de la banque, il est de mon devoir d’assurer sur le terrain que les besoins exprimés par les Comores sont bien exécutés par la banque », a indiqué  Desiré Guedon, l’administrateur de la BAD.

« La période 2021-2025, poursuit-il, il y a un domaine prioritaire sur lequel la BAD intervienne, c’est notamment le développement des infrastructures  de base soutenable et de qualité dans le secteur du transport et l’énergie. »

Selon lui, l’objectif de ce domaine,  est de pouvoir contribuer à la réduction de la fragilité et renforcement des capacités de résilience pour promouvoir la transformation structurelle et l’émergence du pays.

De son côté, le commissaire général au plan, Fouady Goulam a rappelé les  projets auxquels le pays a pu bénéficier par le soutien de la BAD et  les autres  en perspectives parmi lesquels, le corridor maritime, financé à 100 millions de dollars, des projets des routes secondaires qui  permettront  l’accès aux terrains des cultures pour la promotion de l’agriculture.

Nassuf. M. Abdou

L’amicale des artisans des Comores a organisé la 4e édition du marché des artisans des Comores, à l’Alliance française de Moroni.  Il s’agit de quatre journées (du 30 novembre au 3 décembre 2023) d’exposition des produits made in comoros.

Les artisans ont exposé au public les différentes gammes de produits locaux. Plus d’une cinquantaine de stands ont été exposées à l’Alliance française de Moroni, du 30 novembre au 3 décembre 2023. Ce sont des produits locaux composés des aliments, de la beauté et cosmétique, du mode vestimentaire et accessoires.

C’est une exposition de l’amicale des artisans des Comores, visant à valoriser les produits fabriqués aux Comores. C’est la 4e édition du marché des artisans des Comores. Chamsia Zoubeir, présidente de l’entreprise Ujiva a souligné la nécessité de mettre en place cette union des artisans comoriens pour la promotion des produits made in comoros. 

« Cela fait 3 ans que je participe à cette semaine d’exposition des produits comoriens. Cette initiative démontre ô combien de fois les Comores ont du talent en matière de produits cosmétiques, vestimentaires, alimentaires, et autres. Il nous reste à collecter les papiers juridiques pour officialiser cette union. On profite pour vendre nos produits durant ces quatre jours et le prix de chaque produit dépend du vendeur », a déclaré Chamsia Zoubeir.

Pour Fatuma Eliasse, présidente de l’amicale des artisans, cette initiative permet d’enrichir le pays car, c’est une source de création des emplois. « Ce sont des jeunes créateurs des produits pour l’épanouissement et l’entreprenariat. Les résultats sont clairs : amélioration de la production, augmentation de quantité des produits et des artisans. C’est une sorte d’insertion pour les jeunes », a-t-elle souligné.

Le gouvernement doit créer une zone industrielle pour les artisans, selon Fatuma Eliasse. « Nous demandons au gouvernement la mise en place d’une zone industrielle d’une initiative économique. Nous recommandons les jeunes à faire des prêts bancaires ou découverts. Alors, il faut qu’il soit assuré et ait confiance en soi », a-t-elle lancé.

Abdoulandhum Ahamada

Des séances d’orientations et des ateliers de formations sont au cœur de cette semaine mondiale de l’entreprenariat, sous le thème « exporter et promouvoir les produits comoriens en Afrique et en Europe ». Dans le cadre de cette célébration, le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed a fait savoir que cet événement est une analyse et présentation des expériences et enseignements des entreprises tirés de la participation des entreprises comoriennes de la transformation locales à la foire IAFT et à l’Expo Dubaï 2020.

La semaine mondiale de l’entreprenariat regroupe des millions de personnes de tout âge et de toutes origines confondues, comme chaque novembre, avec d’événements et d’activités locales et mondiales.

Aux Comores, cette année 2023, l’événement de l’entrepercerait a démarré le 16 novembre dernier et a pris fin hier à Ngazidja.

De cette occasion, l’UCCIA, le projet APILE Onudi et Afidev, célèbrent, à Moroni, cet événement sous la thématique « exporter et promouvoir les produits comoriens en Afrique et en Europe ».

Cette semaine permet de mettre en œuvre les initiatives prises pour l’entreprenariat comorien dans la croissance économique du pays à travers l’employabilité des jeunes.

Pour le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed, l’événement met en exergue l’analyse et les présentations des expériences et enseignements tirés de la participation des entreprises comoriennes de transformation locale à la foire IATF et à l’Expo Dubaï 2020.

Selon lui, le pays a des produits locaux exportables dans le marché mondial. « Nous avons participé à l’Expo Dubaï 2020 et l’IAFT à l’Egypte auxquels ces deux événements résultent que les Comores regorgent, actuellement, des potentiels produits locaux variés, exportables au marché international », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter: « ce n’est seulement l’ylang-ylang, le girofle et la vanille que les Comores exportent à l’étranger. Du côté artisanal, cosmétique, et autres, le monde commence à connaitre la valeur des produits comoriens. Plusieurs étrangers ont découvert le talent des artisans comoriens ».

Le président de l’Uccia de conclure que « le Capex se place au centre de l’action stratégique de l’Uccia, consistant à faciliter l’accession des entreprises comoriennes aux marchés de l’exportation ».

Abdoulandhum Ahamada

Le comité de pilotage du projet « Accès à l’énergie solaire aux Comores (PAESC) », a présenté hier à Golden Tulip son plan d’actions et ses objectifs de développement du projet. Lancé en juillet dernier, ce projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 43 millions de dollars. Il vise à augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables et améliorer la performance de la Sonelec.

Il s’agit de la deuxième réunion du Comité de pilotage consacrée à la présentation du rapport d’étape et de mise en œuvre du projet allant de janvier au 30 octobre 2023. La réunion a permis également la validation du plan de travail et du budget pour l’année 2024.

Le Paesc vise à fournir à la Sonolec une source supplémentaire d’énergie. En l’occurrence de l’énergie renouvelable, notamment de l’énergie solaire. Mais cette dernière demande une capacité de stockage importante, pour que la capacité d’énergie générée la journée puisse être utilisée le soir, estime Fouady Goulam, commissaire au plan.

D’après Said Mohamed Said Nassur, le projet est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. « Un processus de préparation du projet mené durant la période 2021 à 2022, et qui nous a permis d’arriver à son lancement le 19 juillet dernier au palais du peuple devant le chef de l’Etat », a-t-il déclaré.

« Durant cette période de lancement et d’exercice, plusieurs activités sont en cours de réalisation, notamment la future acquisition des compteurs dont le marché est déjà attribué », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « Désormais, ce projet peut compter sur deux équipes fonctionnelles avec l’ensemble des immobilisations. »

M. Said Nassur de profiter l’occasion pour féliciter les équipes de l’unité de coordination du projet et de l’agence d’exécution du projet pour, dit-il le travail accompli pour la préparation de ce plan de travail budgétisé. Il ose espérer que les activités seront abouties.

« Je remercie les différents acteurs du ministère de l’énergie pour leur implication. La Sonelec à travers les efforts de son directeur général et de son équipe peuvent aujourd’hui envisager un avenir plus serein qui promet de relancer le service public d’électricité », a-t-il conclu.

Inmadoudine Bacar (stagiaire)

Economie : Une mission de la BAD à Moroni

Economie : Une mission de la BAD à Moroni

Depuis lundi dernier, une mission de la Banque africaine de développement (BAD) séjourne à Moroni. C’est pour une mission de contact et de consultation de l’administrateur avec les autorités compétentes de ses circonscriptions dont les Comores. Cette mission s’achèvera le 1er  décembre prochain.

Une importante délégation de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par l’administrateur, Désiré Guédon, séjourne aux Comores du 27 novembre au 1er décembre 2023.

Cette visite s’inscrit dans un cadre d’une mission de contact et de consultation entre l’administrateur et les autorités compétentes de ses circonscriptions,  les Comores y compris.

Cette délégation a rencontré les ministres des finances et celui des transports.

« Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été abordés notamment les discussions sur la coopération internationale et bilatérale, l’avancement des projets de la BAD en Union des Comores, les besoins de financement et la documentation en attente pour apporter des solutions », a-t-on appris via le site du ministère des finances.

À noter que durant les 5 derniers mois, les Comores ont reçu différentes délégations de la BAD  pour d’autres raisons purement professionnelles.

Parmi elles, des protocoles d’accord signés avec le ministre des finances sur un don de 1,3 millions de dollars destiné au projet de viabilité de la dette comorienne. Ensuite un autre accord de 6.5 millions de dollars pour financer les infrastructures routières, notamment la route Uropveni-Fumbuni, Wallah-Nyumashuoi et Domoni-Mremani.

De cela, une autre délégation a visité la route Bahani-Mitsamihuli et attend la validation du conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) lors de la prochaine réunion qui aura lieu en décembre prochain.

Inmadoudine Bacar (stagiaire)

L’association comorienne des Tics (ATCIC) a lancé, hier lundi, le programme BASAUHA en partenariat avec le programme Msomo Na Hazi. Un projet de 61 millions en partie financée par l’UE à 49 millions à travers le projet Msomo Na Hazi pour la formation professionnelle et l’insertion des jeunes et 12 millions investis par l’Actic afin de soutenir les jeunes diplômés sur les démarches de recherche d’emploi.

Hier lundi, l’association comorienne des Tics (ACTIC), a lancé officiellement le nouveau projet BASAUHA en partenariat avec le programme Msomo na Hazi. Il s’agit d’un projet financé en grande partie par l’Union Européenne à travers le programme Msomo na Hazi à hauteur de 49millions de francs, tandis que l’autre partie assurée par l’ACTIC. BASAUHA est un programme de deux composants, notamment sur le soutien de l’entreprenariat et celui de l’insertion professionnelle.

Le projet en question met à profit sur l’employabilité des jeunes diplômés en formation professionnelles surtout.

« Nous sommes heureux aujourd’hui de participer au lancement officiel du programme BASAUHA mise en place par l’ACTIC sur un financement de l’Union Européenne à travers le programme Msomo na Hazi. Msomo na Hazi qui soutient la formation professionnelle et l’insertion des jeunes, a lancé un appel à projet au bénéfice des organisations de la société civile. En tout neufs associations comoriennes ont bénéficié un montant total de 49 millions kmf pour mettre en place des initiatives qui visent à former professionnellement et à insérer des jeunes », a fait savoir Aliloifa Mohamed, responsable du programme Msomo na Hazi.

Bien que les démarches administratives pour la recherche d’emploi restent toujours un défi pour les jeunes diplômés, l’association ACTIC endosse cette responsabilité pour faciliter les jeunes diplômés à la recherche de l’emploi. « Parlant du soutien à l’insertion professionnelle, l’association des tics s’engage à soutenir activement les participants dans la recherche d’emploi ou des nouvelles opportunités professionnelles. Des ateliers sur la rédaction de CV, les techniques d’entretien et les stratégies de recherches d’emploi et des immersions en milieux professionnels sont prévues », explique Hamidou Mhoma, le président de l’association des Tics.

Sur le volet de soutien de l’entreprenariat « ce programme propose des concours entrepreneuriaux pour des projets dans la technologie pour les biens des services Tech4Good et dans l’économie sociale et solidaire. Les meilleurs projets seront accompagnés par des professionnels et des experts de notre réseau jusqu’à leur maturité », lit-on dans le communiqué de presse. 

Nassuf. M. Abdou

Les délestages et coupures durant la journée et des heures dans la capitale et des journées, semaines dans les régions, ont asphyxié les petites et moyennes entreprises.  En effet, le gouvernement comorien a déboursé une somme colossale de quatre milliards pour l’achat de cinq groupes électrogènes et des pièces de révision. Ils sont arrivés samedi dernier à bord d’un avion.

Avec l’arrivée de cinq groupes électrogènes, le gouvernement espère redonner un souffle à l’économie.  Bien que des groupes soient achetés chaque année ainsi que des pièces pour les révisions, le pays n’arrive pas à s’alimenter en électricité 24/24. Des délestages récurrents et des coupures intempestives.

En effet, les besoins énergétiques des îles Comores sont estimés à 26,4 mégawatts et les groupes réceptionnés qui sont au nombre de cinq groupes électrogènes, sont d’une puissance de 12,5 mégawatts.

« Avec ce 12,5 mw, alors on arrivera à combler le déficit de 8,5 mw. Donc, on aura une surproduction dans l’ensemble du pays d’une puissance de 4 mw. Nous espérons que ce sont les derniers groupes qui seront achetés », avait confié le ministre de l’énergie devant la presse, Ahamada Moussa.

Selon lui, la puissance actuellement disponible dans l’ensemble des trois îles est de 18,44 mégawatts et la Sonelec connaît un déficit de 8,5 mégawatts.

Trois groupes, d’un montant de deux milliards ainsi que des pièces de révision ont été achetés.

La somme totale est de 4 milliards. Ces trois nouveaux groupes devraient se mettre en service dans les prochains jours.

Pour rappel, en 2021, trois groupes électrogènes (deux neufs et un reconditionné) ont été achetés pour 1 milliard 600 millions de francs comoriens pour espérer en finir avec le noir dans l’ensemble du pays. Aucune politique de stabilité énergétique forte devant mettre fin à la crise. Pourtant le gouvernement ne cesse d’affirmer que l’électricité est la base du développement. 

KDBA