ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vendredi dernier, une cérémonie de remise de matériels de réhabilitation du réseau et des compteurs intelligents STS à la direction régionale de Mwali s’est déroulée dans cette île de Djumbé Fatima. Plusieurs autorités gouvernementales et insulaires y ont pris part.

Après Ngazidja et Ndzuani, au tour de Mwali de recevoir des matériels de réhabilitation du réseau et des compteurs intelligents STS. Ils ont été remis à la direction régionale de Mwali. Il s’agit des matériels fournis par le projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores (PAESC). Un projet du gouvernement Comorien  financé par  la Banque Mondiale à hauteur de 43 millions de dollars américains soit 19 milliards des francs Comoriens.

Ces équipements modernes permettront de mieux gérer la distribution d’électricité  de suivre en temps réel la consommation énergétique  et de réduire les pertes.

 « Cet événement n’est pas le fruit du hasard mais il est la suite logique des décisions et des actes du gouvernement Comorien sous le leadership du président Azali Assoumani », a indiqué la directrice de cabinet du ministre de l’énergie.

Selon elle, c’est une avancée majeure  qui tend vers un réseau plus performant,  plus transparent et mieux adapté aux besoins des Comoriens. Ayant exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers qui ont rendu l’initiative possible, elle a fait savoir que «leur soutien est précieux et leur expertise nous permettra de réussir cette transition vers un système énergétique plus efficace.»

Cette politique vise à mettre en œuvre des actions destinées à répondre aux besoins fondamentaux des populations, surtout les plus vulnérables du pays, tant en milieu rural que dans les zones urbaines et périurbaines et à œuvrer pour l’émergence des Comores à l’horizon 2030.

Il est à savoir que le Paesc comporte plusieurs composantes visant à relever les défis du secteur et permettre aux Comores d’exploiter leur potentiel en matière d’énergies renouvelables, créer les infrastructures techniques et la capacité institutionnelle nécessaires à l’intégration de l’énergie solaire dans le réseau et à la réduction de la dépendance à l’égard des combustibles importés.

KDBA

L’agence d’Exim Bank flambant neuf située à Moroni volo volo à côté de l’agence de BDC, est officiellement ouverte. Elle dispose d’un cadre spacieux suivant les standards bancaires ainsi que trois guichets. L’ouverture de ce nouvel immeuble vient porter à la Banque une nouvelle dynamique et une proximité de la clientèle.

Exim Banque qui compte une vingtaine d’années d’activité aux Comores est distinguée par son dynamisme et sa forte présence dans la région notamment à Djibouti, Tanzanie et Ouganda. En 2023, elle a été distinguée meilleure banque de la place par le magazine anglais the Banker, une revue spécialisée du Financial times sur les performances du monde bancaire.

Cette distinction récompense la solidarité financière et l’adaptation des offres de la banque aux attentes de la clientèle. Elle constitue également l’aboutissement d’une politique reposant sur une amélioration continue des services proposés par nos agences réparties sur l’ensemble du territoire.

En effet, Exim Banque continue d’étendre son réseau en ouvrant des agences. L’ouverture de l’agence à Moroni volo volo renforce ses performances financières.  « Nous sommes heureux de vous annoncer l’ouverture de l’agence Exim Bank volo volo sises à Moroni Alcamar (en face de la supérette Sara Market. Vous pouvez désormais y effectuer toutes vos opérations bancaires dans le confort », a indiqué Exim Bank.   

L’agence flambant neuf situé à Moroni volo volo à côté de l’agence de BDC, est officiellement inaugurée. Elle dispose d’un cadre spacieux suivant les standards bancaires ainsi que trois guichets. L’ouverture de ce nouvel immeuble vient porter à la Banque une nouvelle dynamique et une proximité de la clientèle.

KDBA

Energie : Sonelec pique du nez

Energie : Sonelec pique du nez

Bien que des milliards aient été investis depuis 2016, la fourniture électrique demeure irrégulière. Les Comores sont sujettes à des coupures intempestives et des délestages. Le pays connaît l’une des pires années de délestage. Déjà faible en temps normal, l’offre énergétique de la Sonelec devient caduque pour les comoriens.

De 2016 à 2023, plus de 20 groupes électrogènes neufs et reconditionnés sont achetés. Mais aucune stabilité énergétique. La société s’endorme. Elle plonge dans le rouge en raison des délestages et coupures. Un coup de froid comme depuis des mois. Fournir du jour au lendemain davantage d’électricité aux Comores est difficile à cerner. Et c’est le solaire qui permet d’apporter les compléments dans certaines régions. Pas même la capitale, où les délestages durent avec des effets néfastes autant pour le confort du citoyen que pour les affaires.

Cette situation commence à être intenable. Pourtant, des milliards sont investis pour une stabilité énergétique. « Le manque de communication de la part de la Sonelec fait planer le doute quant à la fourniture du courant dans les jours ou mois à venir. Nous ne ignorons s’il s’agit d’un processus de révision ou d’insuffisance de groupes électrogènes », a réagi Moussa Abdou, consommateur.

Bien que des milliards aient été investis depuis 2016, la fourniture électrique est irrégulière. Les Comores sont sujettes à des coupures intempestives et des délestages. Le pays connaît l’une des pires années de délestage. Déjà faible en temps normal, l’offre énergétique de la Sonelec devient caduque pour les comoriens.

Pour rappel, en 2022, la Sonelec a procédé à une révision des groupes à une valeur de 1,174 milliards et 593 millions de francs comoriens. Ainsi trois groupes ont été achetés et six radiateurs d’une valeur de plus de 1 milliard de francs comoriens. Et en 2023, quatre milliards octroyés pour cinq groupes électrogènes et des pièces de rechange.

« Nous traversons une crise sans précédent. Comment expliquer cette gestion chaotique des directions de la Sonelec. Personnellement, je n’ai rien à dire. C’est à la Sonelec de s’expliquer », a indiqué Maman Walid, épicière.

KDBA

Le ministère de l’économie a, mardi dernier, lancé l’ « atelier national de validation du profil de vulnérabilités des Comores et de l’étude sur l’impact de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ». Cet atelier a vu la présence des experts de la CNUCED et de la CEA et les acteurs de la vie politiques des Comores. Une manière d’assurer que chaque citoyen comprend, aujourd’hui, les vrais enjeux de la question de la vulnérabilité mais aussi, les enjeux des appartenances des Comores à la Zlecaf.

L’Union des Comores est identifiée comme pré éligible à la sortie de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) par le comité des politiques de développement (CPD) lors de son examen trimestriel de la catégorie des PMA réalisée en 2021. Cette éligibilité a été confirmée en 2024, mais la recommandation au reclassement a été reportée par le comité des politiques de développement afin qu’il puisse mieux faire face à ses vulnérabilités et en même temps chercher comment y palier.

Cependant, un atelier national de validation du profil de vulnérabilités des Comores et de l’étude de l’impact de la zone de libre-échange continentale africaine a été tenu, du mardi au mercredi dernier. Cet atelier rassemble tous les acteurs de la vie politique des Comores secteur public, secteur privé et société civile pour un dialogue franc et inclusif. Une manière d’assurer que chaque citoyen comorien puisse aujourd’hui, connaître les vrais enjeux autour de la question de vulnérabilités mais également les enjeux des appartenances des Comores à la Zlecaf.

Le ministre de l’économie, Moustoifa Hassani Mohamed a souligné que grâce à la vision des Comores en termes de développement, la CNUCED sollicite l’implication la CEA pour examiner le processus d’intégration continentale. « C’est pourquoi dans son mandat de détermination du profil de vulnérabilités des pays pour les Nations Unies, la CNUCED a sollicité l’implication de la commission économique pour l’Afrique (CEA) afin d’examiner comment le processus d’intégration continentale peut être utilisée comme levier pour accélérer le développement durable de l’Union des Comores », a indiqué le ministre de l’économie.

Abdoulandhum Ahamada

L’investissement dans le secteur de transport aérien n’est pas simple. Pour Abou Ayad, directeur général de la compagnie Royal Air, c’est une manière de faciliter les comoriens dans le transport inter îles. Au cours d’un entretien hier mardi, le directeur général de Royal Air a rassuré que ces appareils répondent pleinement aux conditions de sécurité.

Abou Ayad, directeur général de la compagnie Royal Air n’est pas un étranger dans le domaine de transport aérien dans notre pays. Pilote de formation et ayant travaillé pendant des années dans des compagnies aériennes internationales, ce jeune a décidé de s’investir aux Comores. « Mon objectif est de contribuer au développement de mon pays », a-t-il déclaré. Seule compagnie qui assure actuellement la liaison inter îles, le directeur général de Royal Air se dit prêt à faciliter les comoriens dans le transport aérien en offrant des tarifs abordables.

« Je sais que les charges sont très lourdes mais  l’objectif est de faciliter les comoriens dans leurs déplacements entre les iles », précise-t-il. La question de sécurité des appareils refait surface mais le directeur général rassure que ses appareils disposent de police d’assurance et certifiés par les instances nationales et internationales de l’aviation civile. « Sur cette question je n’ai aucun problème. Et cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’accident car ceci ne dépend pas de nous. Nous avons un budget d’un an qui pourrait couvrir les charges en cas d’accident. Nous travaillons avec des Ukrainiens », a-t-il indiqué.  

Les comoriens crient quant à la hausse des billets mais le directeur général de la compagnie affirme que cette hausse des billets résulte des dépenses de la compagnie. Il appelle aux autorités compétentes de réduire les coûts pour lui permettre de faciliter la population dans le transport inter îles. « Nous prévoyons une desserte entre Madagascar et Tanzanie. Je pense qu’en assurant ces liaisons, la compagnie pourra respirer », a-t-il annoncé.

Kamal Said Abdou

L’Uccia et l’Exim Bank ont, lundi dernier, signé une convention portant sur le lancement d’un service Collateral management. Un nouveau dispositif de financement qui permet d’accéder à un crédit garanti par les activités des opérateurs économiques.

L’Exim Bank et l’Uccia lancent le service Collateral management. Un nouveau dispositif de financement permettant d’accéder à un crédit garanti par l’activité des opérateurs économiques.

 En effet, les commerçants et les importateurs doivent faire face à diverses difficultés qui entravent leur développement, une analyse poussée de la situation des opérateurs, montre que la rentabilité et la compétitivité des entreprises comoriennes sont diminuées par des couts de service supports excessivement élevés et des pénuries des produits importés.

Pour répondre à cette question, l’Exim Bank et l’Uccia proposent la mise en place et le développement d’un service de Tierce Détention (Collatéral Management) à destination des entreprises membres des chambres consulaires avec son partenaire bancaire privilégié, l’Exim Bank.

 Le Collatéral Management est un service qui permet d’obtenir un financement auprès d’Exim Bank, pour acquérir un stock de marchandises, moyennant la mise en gage de cette même marchandise ; les opérateurs économiques utiliseront les actifs importés comme garanties à la place de l’or, du cash ou encore de terrains. Sur le plan opérationnel le collatéral management se traduirait par la signature d’une convention tripartite entre : Exim Bank, Un importateur et l’UCCIA. Dans cette convention, la responsabilité est partagée entre les trois parties : l’opérateur se chargera de commander la marchandise ; Exim Bank de payer le fournisseur, le transport et le dédouanement des marchandises et l’UCCIA est d’assurer le gardiennage des marchandises stockées.

Le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed a indiqué l’objectif principal de ce service de Collateral management. « Le service de Collateral management que nous lançons aujourd’hui vise à offrir à nos opérateurs des outils de gestion, permettrait ainsi de sécuriser le financement que la Banque a octroyé à son client. L’idée est donc de transférer une partie de cette charge qui n’est pas directement liée au métier de l’entrepreneur à l’Uccia afin que l’entrepreneur puisse se concentrer sur son cœur de métier. Pour démarrer ce système, nous avons ciblé deux problématiques prioritaires: la garantie pour le financement et le stockage de marchandises », a expliqué le président de l’Uccia.

Abdoulandhum Ahamada

La Meck Moroni célèbre son 25ème anniversaire. Vingt-cinq ans  au service de la population, symbolisant un engagement mutuel et une croissance commune. Cette institution financière est aujourd’hui un compagnon de vie pour des nombreux comoriens. En effet, la célébration de ses 25 ans d’existence sera marquée par différentes activités dont une foire artisanale et une conférence débat.

Cette année, la Meck Moroni fête ses 25 ans, le 28 octobre prochain. Des activités sont prévues du 28 octobre au 3 novembre 2024. Cette semaine de la microfinance marque ainsi des années d’accompagnement fidèle et dévoué aux membres. Avec une vision claire et des objectifs fondamentaux, notamment l’inclusion et l’éducation financières, la Meck Moroni ambitionne de lutter contre la pauvreté.

C’est un événement majeur pour le conseil d’administration car, « c’est l’occasion de saluer et de valoriser l’action de ceux et celles grâce à qui cette institution existe et a atteint la place qu’elle occupe aujourd’hui sur le territoire. »

« Nous allons valoriser tout d’abord nos membres à qui appartient cette institution, à travers des vidéos et des témoignages des premiers membres, les anciens dirigeants, mais aussi les salariés qui n’ont ménagé aucun effort pour des résultats tangibles de l’institution », a annoncé la directrice exécutive de la Meck Moroni, Farida Moilim.

Cet anniversaire sera marqué par plusieurs activités notamment une foire artisanale des membres de la Meck, un tournois de foot avec les partenaires de la Meck Moroni, une conférence débat sur les modes de financement et l’éducation financière et un jeu concours des meilleurs projets. « Les cinq meilleurs projets qui seront sélectionnés par le public et le jury seront primés », a déclaré la directrice exécutive de la Meck Moroni.

« Nous espérons que cet événement permettra à d’autres personnes de vouloir adhérer à notre institution, mais aussi à l’ensemble du réseau Meck et de réaliser que notre modèle économique c’est-à-dire le modèle qui a sa place dans le pays et qui a la capacité d’accompagner même des projets d’envergure au niveau national », a-t-elle conclu.

KDBA

Le gouvernement comorien s’apprête à mettre en place un système de numérisation de son économie. Un financement de l’ordre de 9,51 millions d’euros destiné à la mise en œuvre d’un projet d’appui à la digitalisation de l’économie des Comores, a été approuvé, lundi 30 septembre à Abidjan, par le conseil d’administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).

L’objectif du projet est de favoriser l’émergence d’une offre complète et cohérente de services digitaux à même de répondre aux besoins des populations, dans le but ultime d’arrimer le pays à la société de l’information. Sur un coût total du projet de 22,53 millions d’euros, l’apport sous forme de don du Fonds Africain de Développement, guichet de prêts à taux concessionnel de la Banque, s’élève à 4,02 millions d’euros, explique la BAD dans un communiqué publié sur son portail, faisant savoir que 5,49 millions d’euros proviennent de la Facilité d’appui à la transition.

« Pour sa mise en œuvre, il intègre ainsi la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter (centre de données) national principal basé sur une solution conteneurisée, en complément au centre d’hébergement des données de l’État qui remplira le rôle de datacenter secondaire », a indiqué la BAD.

Selon cette institution financière continentale, les citoyens, associations, et entreprises privées, en tant qu’usagers des services numériques mis en œuvre, les administrations sont les principaux bénéficiaires du projet. « À eux, s’ajoutent les agents de l’État, qui pourront disposer d’un environnement de travail et d’outils numériques pour améliorer le confort, l’efficacité et la productivité. Ainsi que les jeunes entrepreneurs et innovateurs locaux participant à l’émergence d’un écosystème endogène permettant de répondre aux besoins locaux avec des solutions locales », a-t-elle précisé.

Selon la BAD, il sera mis en place un incubateur au sein de l’université de la capitale Moroni, afin de soutenir les startups et les entrepreneurs dans la conception, le développement et la commercialisation de produits et services innovants, tout en renforçant les compétences locales et en contribuant à la diversification économique des Comores. « En amont, il est prévu l’installation d’un Centre d’information et d’orientation pour aider les jeunes étudiants et adultes dans leurs parcours et études universitaires », a conclu la BAD. 

Abdoulandhum Ahamada

Dans le but d’aider les Comores à développer un secteur du crédit-bail performant, le gouvernement en collaboration avec la société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque, a, lundi dernier, organisé un atelier sur le crédit-bail et accès au financement et croissance économique. C’est une réunion de sensibilisation et d’échanges avec les autorités du gouvernement sur l’employabilité du crédit-bail.

Le gouvernement comorien en collaboration avec la société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale a organisé un atelier sur le crédit-bail et accès au financement et croissance économique aux Comores.

Les membres du gouvernement et les parlementaires ont été sensibilisés sur l’employabilité de cet instrument innovent. Le gouverneur de la Bcc, Dr Younoussa Imani a expliqué que le crédit-bail est un instrument financier innovent, utilisé dans plusieurs pays, qui a pour but de soutenir les petites entreprises et sociétés qui manquent souvent de garanties ou d’antécédents de crédits substantiels pour l’obtention du financement nécessaire à la croissance de leurs activités professionnelles.

« C’est une réunion de sensibilisation et d’échanges des membres du gouvernement et des parlementaires sur le crédit-bail. Le Task force a mis en œuvre un certain nombre de prérequis pour aboutir à l’opérationnalisation du crédit-bail. Il y a des textes règlementaires mis en place, des formations des juristes banquiers et des membres du ministère des finances. Donc, il y a eu beaucoup des travaux préliminaires réalisés et qui sont terminés aujourd’hui », a expliqué le gouverneur de la Bcc.

« Nous avons identifié deux banques pilotes : Exim Bank et Sanduk Anjouan pour procéder à l’opérationnalisation du crédit-bail. Et puis, cet instrument sera vulgarisé dans les autres banques », a-t-il précisé. Selon Dr Younoussa Imani, l’objectif de la Bcc est que cet instrument soit opérationnel pour financer le développement, surtout, sur le secteur productif.

« Il s’agit de prêt immobilier pour les entreprises, individuels et plusieurs personnes, acheté par la banque pour faciliter ses activités professionnelles dont le taux d’intérêt est moindre», a-t-il déclaré.

Abdoulandhum Ahamada

Une foire agricole de deux jours s’ouvre aujourd’hui, mardi, au siège de la chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Devant la presse hier, Abdillah Msaidié, président de cette chambre a indiqué que l’objectif de cette foire est d’accompagner la population en cette période de crise. Cette foire s’achève demain, mercredi.

Une nouvelle perspective pour la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage. Le lancement de la foire agricole par la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage témoigne de la volonté de cette chambre à la lutte contre la famine et pour une suffisance alimentaire au pays.

Cet événement illustre aussi l’engagement des autorités compétentes à soutenir l’agriculture comme moteur de croissance économique et de durabilité. Abdillah Msaidié, président  de  la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage a annoncé la tenue des foires dans les différentes régions de Ngazidja et dans les autres îles.

« Cette campagne vise à promouvoir les produits locaux et à accompagner la population en cette période de crise alimentaire », a-t-il déclaré. En étroite collaboration avec le ministère de l’agriculture et le gouvernement, le président de la chambre d’agriculture a annoncé les missions de la chambre notamment la lutte contre l’insuffisance alimentaire et encourager les agriculteurs du pays. « Nous avons constaté une insuffisance alimentaire dans notre pays. Plusieurs parcelles de terrain sont actuellement non exploitées par manque des personnes volontaires. Notre but est d’accompagner les agriculteurs pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement notamment la lutte contre la famine dans notre pays », a-t-il insisté avant de préciser que les produits locaux notamment les bananes, tomates, lait , œufs, viande, poisson et pomme de terre seront vendus à bas prix. 

Kamal Said Abdou