ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Une foire agricole est ouverte hier au Rotary club de Moroni pour stimuler la production locale et vendre des produits locaux à bas prix. En collaboration avec les partenaires, cette foire de trois jours ouverts, vient répondre aux attentes du gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’insuffisance alimentaire au pays.

La lutte contre l’insuffisance alimentaire aux Comores est une priorité du ministère de l’agriculture. Le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture a remis 52 tonnes de semences de pomme de terre le mois de juin dernier. Une manière d’accompagner les agriculteurs à augmenter leurs productivités et à répondre aux besoins locaux en matière de production alimentaire.

« Nous avons lancé cette foire aujourd’hui pour vendre les produits locaux à bas prix par rapport aux prix dans les marchés du pays », a déclaré Fouade Mohamed, directeur national de la stratégie agricole et élevage.

Selon lui, ces initiatives s’inscrivent sur le plan Comores émergent dont le secteur agricole est un socle important. Le pays doit avoir une production suffisante pour atteindre les objectifs définis par ce plan, notamment l’autosuffisance alimentaire.

« Cette foire est une manière de montrer à nos agriculteurs que nous avons les capacités de produire suffisamment pour le pays », précise Fouade Mohamed. Malgré les conditions climatiques difficiles, disait-il, 300 tonnes de pomme de terre sont récoltées. « Une partie de cette quantité se trouve ici dans cette foire et les autres quantités seront mises en vente dans les marchés de la capitale », rassure-t-il.

A son tour, Abdoul-Elkader Sandia, secrétaire général au ministère de l’agriculture souligne l’importance d’une telle activité au pays. Selon elle, cette foire répond aux engagements du gouvernement à promouvoir le secteur de l’agriculture et stimuler la croissance des produits locaux pour une autosuffisance alimentaire. Cette foire permet à la population de se nourrir localement et à bas prix. 

Kamal Said Abdou

Aussitôt la commission d’examen des demandes de licence d’importation du riz ordinaire installée, les opérateurs économiques de la place de s’empresser pour disposer de la licence leur permettant de lancer les commandes. A l’heure où nous mettions sous presse, la commission aurait enregistré 16 demandes dont 8 ont obtenu le fameux sésame.

Le gouvernement comorien a décidé de libéraliser l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon l’arrêté conjoint N°24-020/MEIIIE/CAB et 24-039/MFBS/CAB du 7 septembre dernier, notamment, l’article 8, une commission d’examen de demandes de licence d’importation du riz a été mise en place.

Aussitôt installée, les opérateurs privés s’empressent pour se positionner dans ce secteur où l’Onicor avait longtemps gardé le monopole. Selon Fahardine Issa, secrétaire général de la commission et chef du service climat des affaires de l’Uccia, 16 dossiers de demandes sont déjà déposés dont 8 ont été retenus, alors que le reste est en suspens.

Les opérations d’importation pour le secteur privé devront bientôt commencer. « Certains opérateurs économiques sont prêts à importer le riz, dès le mois d’octobre prochain depuis le Pakistan, l’Inde ou le Vietnam », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne le quota des importateurs privés, l’arrêté portant la libéralisation du riz ordinaire est selon ce juriste clair. D’après lui, chaque opérateur est autorisé à importer au moins 5000 tonnes. L’Onicor aura donc un quota de 45 000 tonnes d’ici le 31 décembre 2024. 40.000 tonnes pour l’année 2025 et 30.000 tonnes pour 2026. 

Abdoulandhum Ahamada

Hier lundi, l’Exim Bank a inauguré un guichet commercial au sein de l’Anpi. Ce guichet  unique commercial a pour but de faciliter les procédures de création d’entreprise. Désormais opérationnel, ce guichet permettra de simplifier et d’accélérer chaque étape du processus entrepreneurial.

Pas la peine de faire les aller et retour pour la création de l’entreprise. Tout se fait à l’intérieur,  à l’agence nationale pour la promotion des investissements.

Un guichet unique commercial de l’Exim Bank est désormais opérationnel à Anpi. Le guichet unique vise à centraliser l’ensemble des démarches liées aux procédures de création d’entreprise en réduisant les délais et simplifiant le traitement.

 A en croire Nadjati Soidik, directrice générale de l’Anpi, cet événement revêt une importance particulière pour leur agence. Selon elle, d’une part, il témoigne de l’avancée concrète de nos efforts en matière de facilitation de l’investissement, avec un impact direct et tangible pour les entrepreneurs et investisseurs aux Comores.

 D’autre part, ce guichet unique devrait  contribuer à la croissance économique du pays en facilitant la création d’entreprises et en stimulant l’innovation. Les investisseurs pourront ainsi bénéficier d’un soutien renforcé, avec un suivi personnalisé de leurs projets et un accès simplifié aux ressources nécessaires.

« Dans cette dynamique de réforme et de modernisation, le guichet commercial bancaire que nous inaugurons aujourd’hui est une nouvelle étape cruciale. Ce guichet permettra de faciliter encore davantage les démarches des entrepreneurs en leur offrant un accès direct aux services bancaires aux moment et  lieu même de la création de leur entreprise », a précisé la directrice de l’Anpi.

« Ce guichet est l’illustration parfaite de notre volonté de simplifier et d’accélérer chaque étape du parcours entrepreneurial », ajoute Nadjati Soidiki. En partenariat avec l’agence nationale pour la promotion des investissements, Exim Bank s’est réjoui de voir ce projet se concrétiser. Un projet sur lequel, les investisseurs étrangers et nationaux vont en bénéficier.

Kamal Said Abdou

Selon le rapport biennal de l’Anpi en 2022, la croissance du PIB a atteint 2,9 %, principalement soutenue par les secteurs des services et de l’agriculture. Pour 2023, une reprise économique progressive est estimée avec une croissance attendue à 3,3 %, encouragée par des politiques de soutien gouvernementales et des transferts accrus de la diaspora. Et dans cette même période, 53 entreprises ont obtenu l’agrément.

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements a récemment publié son rapport biennal, offrant une vue d’ensemble détaillée des progrès réalisés dans la promotion des investissements et des efforts pour améliorer le climat des affaires dans le pays.

Ce rapport met en lumière la résilience économique des Comores face aux défis globaux. En 2022, la croissance du PIB a atteint 2,9 %, principalement soutenue par les secteurs des services et de l’agriculture. Pour 2023, une reprise économique progressive est estimée avec une croissance attendue à 3,3 %, encouragée par des politiques de soutien gouvernementales et des transferts accrus de la diaspora.

«  Cette dynamique reflète les efforts soutenus pour créer un environnement propice aux affaires, attirer les investissements et renforcer la compétitivité du pays sur la scène régionale et internationale », lit-on dans le rapport qui ajoute que les  exonérations fiscales d’une valeur totale de 3,27 milliards kmf ont été accordées, offrant un soutien financier significatif aux entreprises et stimulant ainsi l’investissement et la croissance économique.

« En 2022-2023, 53 sociétés ont obtenu un agrément, représentant un potentiel d’investissement de 81,98 milliards kmf et la création prévue de 3 108 emplois. Ces agréments, octroyés par le Comité Technique des Agréments (CTA), permettent aux entreprises de bénéficier des avantages du Code des Investissements, incluant des exonérations fiscales et douanières, contribuant à un climat d’affaires attractif et compétitif », ajoute le rapport.

L’Anpi prévoit d’organiser la troisième édition du Salon des Entreprises (BIK) en 2025, un événement majeur visant à promouvoir les opportunités d’investissement aux Comores et à renforcer la visibilité du pays comme destination d’investissement privilégiée.

Kamal Said Abdou

Les travaux du futur port de Bwangoma à Mwali débuteront bientôt. Le deuxième lot des engins du chantier est d’ores et déjà arrivés sur l’île. Cette extension vise à renforcer les capacités portuaires de l’île, pour  stimuler ainsi son économie locale et faciliter le commerce maritime entre les îles.

L’arrivée, hier, à Mwali du bateau transportant les engins de chantier est une étape cruciale dans la concrétisation des projets de développement des infrastructures portuaires de l’île de Mohéli. Et c’est la société Égyptienne, Arab Contractors (Omsan Ahmed Osman) qui a remporté le marché de construction de ce port financé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour un  montant de 60 millions d’euros pour une durée de trois ans.

À la suite de la signature du contrat, en janvier dernier, un premier lot d’engins de chantier a été  acheminé dans l’île. Ces équipements sophistiqués notamment, central à béton, camions-bennes  et d’autres, serviront aux travaux. Leur arrivée marque le début de concrétisation de l’extension du port de Bwangoma.

Il s’agit d’une nouvelle ère pour Mwali qui a beaucoup souffert pendant des années par manque d’infrastructures portuaires adéquates. L’arrivée de ces engins renforcera également la position stratégique de l’île à travers les autres îles et la région. « Maintenant, il ne s’agit pas d’un rêve. Les engins sont bien arrivés à Mohéli », a déclaré un habitant de cette localité portuaire.

Ce projet vise à améliorer les infrastructures portuaires pour soutenir la croissance économique, faciliter le commerce et la libre circulation des biens et des personnes. Durant l’opération de déchargement, les habitants ont poussé un ouf de soulagement

L’île de Mohéli, connue par son splendide milieu touristique, regorgeant de ressources naturelles, la réhabilitation de ce port sera une aubaine pour les habitants de l’île et une valeur ajoutée pour le pays.

A noter que le secteur de transport maritime fait partie du plan Comores émergent. Un secteur clé pour l’économie mais aussi pour le tourisme et la circulation entre les îles. Le port de Bwangoma est l’une des infrastructures portuaires les plus touchées par le passage du Kenneth en avril 2019. Son extension aujourd’hui entre dans la mission et l’engagement du gouvernement à développer le secteur maritime. 

Kamal Said Abdou

Le ministre de l’agriculture, Dr Daniel Ali Bandar a effectué une visite sur terrain à Mberadju (Dimadju) et a rencontré les agriculteurs de cette zone. Ces derniers font face à de nombreux défis dont l’insuffisance des citernes.

Les agriculteurs de la zone de Mberadju à Dimadju espèrent bénéficier d’un avenir plus clément. Rencontrés par le ministre de l’agriculture, mercredi dernier, les agriculteurs ont manifesté la joie espérant que les problèmes qu’ils traversent seront résolus dans les plus brefs délais. Parmi les défis auxquels ils font face, l’insuffisance des citernes, des semences de pommes de terre et des sentiers ruraux.

« Les deux citernes actuelles ne suffisent pas aux besoins des bovins et arroser les produits agricoles. Parmi les problèmes figure l’insuffisance de semences de pomme de terre. Il serait plus judicieux de construire des citernes et de développer les sentiers ruraux pour faciliter le transport des produits agricoles », a déclaré un agriculteur répondant au nom de Youssouf Mbaé Mdahoma.

Bien qu’ils aient confiance au ministre de l’agriculture, ces cultivateurs lancent un appel pour que cette zone de Mberadju reçoive des semences de pomme de terre répondant à leurs besoins. « Nous avons confiance en lui car il est agronome, il connaît bien les genres de problèmes auxquels les agriculteurs ont à faire face », a-t-il indiqué.

De son côté, Dr Daniel Ali Bandar a insisté sur la consommation des produits locaux en insistant que le gouvernement envisage de développer l’agriculture comorienne afin de mettre fin à l’importation des produits agricoles.

Dans ce contexte, son engagement est d’aller directement vers le monde agricole et connaître leurs besoins réels pour y apporter des solutions idoines. « Il est temps que nos agriculteurs s’investissent dans la mécanisation pour augmenter la production et permettre un mieux-vivre des uns et des autres », a déclaré le ministre de l’agriculture.

Abdoulandhum Ahamada

L’office national d’importation  et de commercialisation du riz ordinaire (Onicor) perd le monopole du marché du riz ordinaire. Le président Azali a signé, le 30 juin 2023, un décret N°23-060/PR sur la libéralisation de l’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Et vendredi dernier, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak et le ministre de l’économie ont signé un arrêté conjoint permettant à l’octroi d’une licence sur  l’importation  du riz ordinaire.

Pour juguler la crise à répétition du riz ordinaire, le gouvernement comorien met fin au monopole de la société Onicor. Cette décision résulte les négociations entamées entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques.

D’ailleurs, le mois de juin dernier, l’Uccia a déjà tenu une réunion avec le secteur privé pour présenter les modalités de demande administrative de la licence d’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Puisque la licence est la condition sine qua none pour pouvoir bénéficier cette initiative à condition que cette fameuse licence a été attestée par le ministère de l’économie.

 Cela étant que les opérateurs économiques voulant importer et commercialiser ce produit doit se conformer aux critères exigés par le gouvernement.

Pour concrétiser cette décision, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, et le ministre de l’économie, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont signé, vendredi dernier, un arrêté conjoint régissant à la libéralisation à l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon le ministre des finances, cette décision vient de mettre en place une stratégie  contre les pénuries du riz dans le pays.

« Cette avancée résulte de négociations fructueuses entre le gouvernement, l’Uccia et les opérateurs économiques, visant à libéraliser l’importation et la commercialisation de ce produit essentiel. L’objectif primordial est de combattre la pénurie de riz, garantissant ainsi à tout opérateur comorien répondant aux critères d’obtenir une licence d’importation et de commercialisation », a expliqué le ministre des finances.

Abdoulandhum Ahamada

Les Comores viennent d’intégrer officiellement l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

L’adhésion des Comores à l’OMC, des réformes engagées depuis une décennie. Il s’agit d’une avancée importante pour sa quête d’intégration internationale et son intention d’atteindre les objectifs du plan Comores émergent 2030, ouvrant des perspectives de croissance, d’investissements et d’emplois. Les partenaires des Comores ont salué cette adhésion, à commencer par l’Union européenne qui fait partie des organisations ayant soutenu ce processus depuis son déclenchement en 2007.  L’ambassade des Etats-Unis aux Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion à l’OMC.

« L’Ambassade des États-Unis à Madagascar et à l’Union des Comores félicite le gouvernement comorien pour son adhésion en tant que 165ème membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 21 août. Nous saluons également l’acceptation par les Comores de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche », a déclaré l’ambassade des USA dans un communiqué de presse.

Selon l’ambassade des Etats-Unis aux Comores, L’adhésion des Comores à l’OMC est un signal fort de l’engagement du pays à promouvoir un climat d’investissement favorable et à garantir un environnement commercial équitable et transparent. « Avec cette adhésion, les Comores se joignent à toutes les autres nations membres dans l’établissement des avantages et des obligations qui définissent le système commercial international : la transparence, la prévisibilité, la redevabilité et l’État de droit », ajoute le communiqué.

En confirmant son acceptation de l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche, les Comores s’engagent également à interdire les subventions néfastes à la pêche et à contribuer à la durabilité des océans. « Les États-Unis sont fiers d’être un partenaire des Comores pour lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée et pour sécuriser les frontières maritimes comoriennes. Le gouvernement américain est aux côtés du gouvernement des Comores pour aider à stimuler la prospérité économique du pays et encourager la bonne gouvernance et la transparence au profit du peuple comorien », conclut le communiqué.

KDBA

Le gouvernement comorien envisage d’exploiter l’énergie géothermique. Une convention a été signée, en ce sens, entre le gouvernement et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les deux parties ont, hier jeudi, organisé la 5e réunion du comité de pilotage, au Retaj, pour étudier les travaux nécessaires devant aboutir au démarrage du projet géothermie.

Cela fait des années que le gouvernement comorien, à travers le bureau géologique des Comores (BGC), étudie le projet géothermique aux Comores. Un projet qui permettra au pays d’amorcer une véritable transition énergétique et se débarrasser progressivement du poids des centrales thermiques. Hier jeudi, le ministère de l’énergie, le bureau géologique avec l’appui du PNUD ont tenu une réunion de planification des travaux nécessaires de financement envisagé pour pouvoir démarrer le projet.

Financé par le fonds mondial pour l’environnement, le PNUD appuie le gouvernement dans l’élaboration d’instruments politiques, réglementaires, législatifs et financiers pour le développement de l’énergie géothermique. Cette réunion, selon le représentant résident du PNUD, Snehal Vasantial Soneji, permet de recueillir les éléments nécessaires en termes de financement pour lancer le démarrage du projet. « C’est un projet important dans le développement des Comores. Le projet est lié aux infrastructures dans un endroit plus difficile, donc ça va prendre du temps. Cette phase exploratoire sera financée par quatre partenaires dont le gouvernement comorien, à travers le BGC, le financement de 2 millions de dollars par le PNUD, la BAD à 26 millions de dollars, en attendant la décision finale qui aura lieu d’ici quelques semaines, et l’Union africaine, à travers le GRMF », a annoncé Soneji.

Pour la secrétaire générale du ministère de l’énergie, Mohamed Ali Charifa, la phase du forage est plus que nécessaire pour pouvoir démarrer le projet. « Pour mettre à terme ce projet, des phases importantes doivent être prises en compte. Le financement serait prêt à être décaissé. La phase du forage est plus que nécessaire. À travers le PNUD, la BAD, l’Union africaine, sous l’œil du gouvernement, ces travaux sont soumis au bureau du conseil d’administration de la BAD. L’exploitation du volcan Karthala n’aura plus d’impacts environnementaux », a précisé Mme Charifa.

Abdoulandhum Ahamada

Le nouveau ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a, hier jeudi, effectué sa première visite officielle au centre douanier de Moroni. Une occasion pour le ministre de s’enquérir de la situation et d’exposer sa vision et ce qu’il attend de l’administration douanière, véritable poumon de l’économie du pays.

Le ministre Ibrahim Abdou Abdourazak, s’est rendu au centre douanier de Moroni, le matin d’hier. L’administration lui a réservé un accueil chaleureux. Il s’agit de sa toute première visite de terrain à la douane de Moroni. L’argentier de l’État a assisté à la levée des couleurs avant de prononcer un discours avant de procéder à la revue des effectifs.

Dans son discours, le nouveau ministre des finances a salué l’engagement du personnel des douanes pour son dévouement et sa détermination à relever les défis pour le développement du pays. « Nous saluons l’engagement du personnel des douanes pour leur travail remarquable et l’évolution des travaux qu’il effectue afin de faciliter la vie des citoyens.  Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs visés par le chef de l’État et son gouvernement », a-t-il déclaré.

Le ministre dit être ouvert à toute proposition visant à améliorer les choses et qu’il est à l’écoute de tout le monde. Il appelle à un changement de mentalité mais également de la manière de travailler pour pouvoir optimiser et sécuriser les recettes douanières. Il exige l’application stricte des textes dans le respect des règles quel que soit la personnalité.

« Pour atteindre les objectifs visés, il faut un changement radical de la manière de procéder et d’appréhender les choses. Notamment l’abandon des vieilles habitudes », a-t-il indiqué, appelant à promouvoir le dialogue public-privé dans la continuité de l’initiative d’ores et déjà lancée par le chef de l’État.

« Je suis prêt à dénoncer quiconque qui irait à l’encontre des règles et lois imposées aux douanes Comoriennes. Les erreurs graves sont impardonnables. Il faut donc un changement sur le mode de travail, sur le temps en s’adaptant aux nouvelles technologies », a conclu le ministre des finances. 

Abdoulandhum Ahamada