ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans le but d’aider les Comores à développer un secteur du crédit-bail performant, le gouvernement en collaboration avec la société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque, a, lundi dernier, organisé un atelier sur le crédit-bail et accès au financement et croissance économique. C’est une réunion de sensibilisation et d’échanges avec les autorités du gouvernement sur l’employabilité du crédit-bail.

Le gouvernement comorien en collaboration avec la société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale a organisé un atelier sur le crédit-bail et accès au financement et croissance économique aux Comores.

Les membres du gouvernement et les parlementaires ont été sensibilisés sur l’employabilité de cet instrument innovent. Le gouverneur de la Bcc, Dr Younoussa Imani a expliqué que le crédit-bail est un instrument financier innovent, utilisé dans plusieurs pays, qui a pour but de soutenir les petites entreprises et sociétés qui manquent souvent de garanties ou d’antécédents de crédits substantiels pour l’obtention du financement nécessaire à la croissance de leurs activités professionnelles.

« C’est une réunion de sensibilisation et d’échanges des membres du gouvernement et des parlementaires sur le crédit-bail. Le Task force a mis en œuvre un certain nombre de prérequis pour aboutir à l’opérationnalisation du crédit-bail. Il y a des textes règlementaires mis en place, des formations des juristes banquiers et des membres du ministère des finances. Donc, il y a eu beaucoup des travaux préliminaires réalisés et qui sont terminés aujourd’hui », a expliqué le gouverneur de la Bcc.

« Nous avons identifié deux banques pilotes : Exim Bank et Sanduk Anjouan pour procéder à l’opérationnalisation du crédit-bail. Et puis, cet instrument sera vulgarisé dans les autres banques », a-t-il précisé. Selon Dr Younoussa Imani, l’objectif de la Bcc est que cet instrument soit opérationnel pour financer le développement, surtout, sur le secteur productif.

« Il s’agit de prêt immobilier pour les entreprises, individuels et plusieurs personnes, acheté par la banque pour faciliter ses activités professionnelles dont le taux d’intérêt est moindre», a-t-il déclaré.

Abdoulandhum Ahamada

Une foire agricole de deux jours s’ouvre aujourd’hui, mardi, au siège de la chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Devant la presse hier, Abdillah Msaidié, président de cette chambre a indiqué que l’objectif de cette foire est d’accompagner la population en cette période de crise. Cette foire s’achève demain, mercredi.

Une nouvelle perspective pour la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage. Le lancement de la foire agricole par la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage témoigne de la volonté de cette chambre à la lutte contre la famine et pour une suffisance alimentaire au pays.

Cet événement illustre aussi l’engagement des autorités compétentes à soutenir l’agriculture comme moteur de croissance économique et de durabilité. Abdillah Msaidié, président  de  la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage a annoncé la tenue des foires dans les différentes régions de Ngazidja et dans les autres îles.

« Cette campagne vise à promouvoir les produits locaux et à accompagner la population en cette période de crise alimentaire », a-t-il déclaré. En étroite collaboration avec le ministère de l’agriculture et le gouvernement, le président de la chambre d’agriculture a annoncé les missions de la chambre notamment la lutte contre l’insuffisance alimentaire et encourager les agriculteurs du pays. « Nous avons constaté une insuffisance alimentaire dans notre pays. Plusieurs parcelles de terrain sont actuellement non exploitées par manque des personnes volontaires. Notre but est d’accompagner les agriculteurs pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement notamment la lutte contre la famine dans notre pays », a-t-il insisté avant de préciser que les produits locaux notamment les bananes, tomates, lait , œufs, viande, poisson et pomme de terre seront vendus à bas prix. 

Kamal Said Abdou

Dans un contexte où la digitalisation s’accélère, le forum sur l’e-commerce, tenu hier au Palais du peuple, est un moment important. Il a rassemblé les acteurs clés pour discuter des enjeux, des défis et des opportunités du secteur. Lors de son discours d’ouverture, le directeur général de l’Anaden a rappelé que ce forum s’aligne bien à la volonté du gouvernement comorien de promouvoir l’e-commerce.

Entrepreneurs et acteurs ont pris part au forum sur l’e-commerce. Le forum a pour objectif principal de sensibiliser les entrepreneurs, les décideurs et les consommateurs sur les avantages d’e-commerce. Des ateliers pratiques, des panels de discussion et des témoignages d’experts étaient au menu de ce forum afin d’encourager l’adoption des solutions numériques dans le commerce. Pour les responsables de Comores en ligne, le monde évolue et les Comores ne peuvent pas rester derrière. « C’est à partir de là que nous avons eu l’idée de se lancer sur le commerce digital », a déclaré Naoufad Saadi de Comores en ligne.

Selon lui, l’e-commerce pourrait jouer un rôle essentiel dans la diversification de l’économie comorienne, en offrant aux petites et moyennes entreprises l’accès à de nouveaux marchés. Cela pourrait également favoriser l’emploi et stimuler la croissance économique et promouvoir l’innovation. Ce forum n’est pas un simple événement. C’est une occasion de découvrir les avantages d’e-commerce.

« C’est un événement qui s’inscrit dans la vision du gouvernement comorien », a déclaré le directeur général de l’agence Anaden. A l’en croire, cette initiative ne répond pas seulement aux besoins immédiats de notre économie, elle pose aussi les bases d’un écosystème numérique inclusif et résilient. Pour les responsables du forum, il s’agit d’un moment important marquant un tournant décisif pour le développement d’e-commerce aux Comores.

Kamal Saïd Abdou

L’association des producteurs et de transformateurs locaux (Acptl) a organisé le premier Festival « made in Comoros » au Rotary club de Moroni. Une initiative visant à mettre en valeur les produits locaux et à encourager la production et le soutien de l’économie locale. La présidente de l’Acptl, Asna Saïd Allaoui, appelle à la mobilisation de tous les « producteurs et les transformateurs comoriens » pour une démarche commune devant contribuer à l’écosystème économique du pays.

La première édition du Festival « made in Comoros » avait proposé une exposition vente des produits entièrement fabriqués aux Comores. L’objectif de cet évènement est de montrer au public, la variété des produits locaux, notamment, les cosmétiques, les huiles, les savons, les crèmes, les épices, les jus, les yaourts, entre autres. Le lycée agricole a proposé des plantes, des semences, des fruits et légumes, des tomates et des pommes de terre. Le lycée agricole a également ouvert ses portes pour l’apprentissage du domaine agricole.

La présidente de l’Acptl, Asna Saïd Allaoui s’est montrée satisfaite pour avoir concrétisé une telle initiative à la portée des comoriens. Selon Asna, « tous les producteurs et transformateurs comoriens doivent avoir une vision commune pour défendre la valeur des produits locaux. « Je me réjouis d’une telle initiative visant à rendre visible les produits locaux. Le pays a une grande richesse en variété de produits. Nous devons en tirer profit pour montrer nos talents en matière de production et de transformation de ces produits. Nous devons nous réunir pour défendre les mêmes causes », a déclaré la présidente de l’Acptl.

Concernant le déroulement du Festival made in Comoros, la présidente a précisé que plus de 1 700 visiteurs ont apprécié les produits et d’autres ont pu les acheter. Un signe fort pour un premier événement de tel niveau. « Certes, on a envisagé, à peine, 3000 visiteurs durant ces trois jours. Alors, 1 700 visiteurs ont apprécié l’exposition vente des produits et plusieurs personnes les ont achetés. Sur 25 stands, nous avons connu un grand succès. Nous envisageons d’organiser de telles initiatives pour chaque troisième mois de l’année malgré les difficultés rencontrées », a-t-elle conclu. 

Abdoulandhum Ahamada

Les travaux d’extension du port de Boingoma sont officiellement lancés. La cérémonie de la pose de la première pierre a eu lieu vendredi dernier à Boingoma, Mohéli où Chamina Ben Mohamed, gouverneure de l’île a remercié le gouvernement pour son engagement de promouvoir le tourisme et à faciliter la connectivité inter-îles.

Le contrat signé entre le gouvernement comorien et la société égyptienne, «Arab Contractors » vise à transformer le port de Mohéli en un centre maritime important, reliant les îles, facilitant le déplacement des personnes et renforçant le commerce avec les pays africains.

60 millions d’euros est le montant alloué à l’extension du port. A l’issue de la cérémonie de pose de la première pierre, Chamina Ben Mohamed, gouverneure de l’île de Mohéli a salué les efforts engagés par le gouvernement pour promouvoir le tourisme et à faciliter la connectivité inter-île.

« Avant, ce projet était un rêve mais aujourd’hui, il est devenu une réalité », a déclaré la gouverneure de Mohéli. « Comme vous le savez tous, le port fait partie des infrastructures importantes pour la croissance économique de l’île, le tourisme mais surtout le transport entre les îles », a-t-elle poursuivi.

Ce projet, cofinancé par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de développement, l’Agence Française de Développement, ainsi que la Banque Islamique pour le développement, s’inscrit dans le cadre du projet Comores émergent qui vise à relier les îles, permettant également aux personnes de se déplacer facilement avec leurs biens entre les îles.

Dans son discours, la gouverneure de Mohéli a appelé la population locale à encourager cette initiative qui créera des emplois au bénéfice des mohéliens. 

Kamal Saïd Abdou

Depuis mardi dernier, Rotary club abrite le festival made in Comoros. Un festival de trois jours initiés par l’association comorienne des producteurs et transformateurs locaux (ACPTL) et qui devait clôturer ce jeudi. Un évènement significatif pour la valorisation des produits fabriqués aux Comores. Une vingtaine de petites et moyennes entreprises expose des produits de beauté, de l’agro alimentation, de l’artisanat, de la médecine traditionnelle, et bien d’autres. Les exposants ont exprimé leur satisfaction pour une telle initiative visant à donner de la valeur aux produits locaux.  

C’est la première édition du festival made in Comoros organisé par l’association comorienne des producteurs et transformateurs locaux, pour l’innovation et le savoir-faire local. Un évènement qui a débuté mardi dernier et s’achève aujourd’hui et qui a permis de découvrir des produits 100% comoriens. Les comoriens savourent sur place, des produits locaux avec des experts, des professionnels comoriens avec des produits de beauté, d’agro alimentation, de l’artisanat, de la médecine traditionnelle, et autres. Une vingtaine des stands étaient installés au siège de Rotary club de Moroni. Les exposants ont exprimé leur satisfaction pour avoir concrétisé des projets pouvant avoir un impact significatif sur l’économie du pays.

Farid Ahamada, employé de la société Ya’ngoût, n’a pas caché son émotion pour la création d’une petite société de production de yaourts à base de vanille. Pour lui, cette société permet de réduire l’importation des produits laitiers, réduire le chômage et valoriser des produits locaux. « Trois personnes ont pu créer une société de production de yaourt à base de vanille. Le siège de la société se trouve à Vuvuni Bambao. Le lancement officiel de cette nouvelle société a eu lieu, le 10 septembre dernier », a-t-il fait savoir.

Selon lui, la production des yaourts permet de diminuer une forte importation des yaourts venant de différents pays étrangers. « Cette initiative permet également de réduire le taux de chômage chez les jeunes. Enfin, c’est une manière de valoriser notre potentialité en transformation de lait de vache en yaourt. Les avantages de ce produit sont nombreux chez le corps humain », a témoigné le jeune Farid Ahamada, originaire de Vuvuni.

En faisant le tour des stands, des responsables de société de fabrication de la farine à base du manioc manifestent la fierté des produits agricoles comoriens. Des bienfaits, selon lui, en termes de santé et de l’économie du pays. « Des comoriens qui fabriquent de la farine tirée à base du manioc est une grande fierté. Le pays est riche en matière agricole. Les jeunes ont le pouvoir de transformer du manioc en farine. Les produits locaux ont des valeurs inestimables en termes de santé humaine. En vendant de la farine bio génère plus de recettes que la manière de l’importer », indique un des responsables de la société de transformation de farine de manioc.

Même son de cloche pour les sociétés de fabrication des produits cosmétiques et de transformation des épices Nemako. « Cet événement permet de montrer au monde entier que nous sommes capables de produire et transformer des produits locaux en d’autres produits consommables et utilisables, avec des résultats satisfaisants. Les citoyens ont besoin de sentir bon et avoir de l’humilité », a souligné le responsable de la société de produits cosmétiques. 

Abdoulandhum Ahamada

L’inclusion financière a pris place au sein de l’agenda du développement en tant qu’instrument privilégié visant à soutenir une croissance plus inclusive aux Comores. La Banque centrale des Comores, récemment devenue membre de l’Alliance pour l’Inclusion financière (AFI) a lancé une formation des acteurs des banques et microfinances axé sur l’inclusion financière et service financier », au siège de la BCC.

La Banque centrale des Comores abrite un atelier de formation de trois jours axés sur l’inclusion financière et le service financier. Une vingtaine des représentants des banques et microfinances ont débuté la formation, à travers des séances d’échanges. Lors de son discours d’ouverture de la formation, le gouverneur de la BCC, Dr Younoussa Imani a souligné l’importance d’organisation d’une telle formation.

« Cette formation s’inscrit dans cette volonté de renforcer les capacités nationales afin de bâtir un secteur financier plus inclusif, plus résilient, et plus équitable », a déclaré le gouverneur de la BCC appelant à une mobilisation de toutes les institutions financières pour aboutir à un système économique inclusif. « L’inclusion financière n’est pas l’affaire d’une seule institution, ni même d’un seul secteur. C’est un effort collectif, où chaque acteur a un rôle à jouer. Les institutions financières, bien sûr, mais aussi les autorités publiques, les régulateurs, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et les partenaires techniques et financiers », a-t-il indiqué.

« L’éducation financière est également essentielle. Il est impératif de sensibiliser nos populations à l’importance de la gestion des ressources financières, à la manière de naviguer dans le système financier, et à la protection contre les risques liés au crédit. Chacun de vous, en tant que participant à cette formation, a un rôle de premier plan à jouer dans la diffusion de ces connaissances au sein de vos communautés et institutions », a ajouté Dr Younoussa Imani.

A retenir que la définition de l’inclusion financière n’est pas standard. Chaque pays peut la définir de sa manière et sa vision. En tout cas, les Comores définissent l’inclusion financière en se reflétant sur quatre dimensions. Il s’agit de l’accès à des services financiers, la qualité, le bien-être et l’utilisation.  L’inclusion financière nécessite l’accès sur la proximité et le coût. La capacité d’utiliser des services financiers formels. Par exemple : les obstacles minimums à ouvrir des comptes, sachant que le pays possède un taux de 30% de la population bancarisé. 

Abdoulandhum Ahamada

Une foire agricole est ouverte hier au Rotary club de Moroni pour stimuler la production locale et vendre des produits locaux à bas prix. En collaboration avec les partenaires, cette foire de trois jours ouverts, vient répondre aux attentes du gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’insuffisance alimentaire au pays.

La lutte contre l’insuffisance alimentaire aux Comores est une priorité du ministère de l’agriculture. Le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture a remis 52 tonnes de semences de pomme de terre le mois de juin dernier. Une manière d’accompagner les agriculteurs à augmenter leurs productivités et à répondre aux besoins locaux en matière de production alimentaire.

« Nous avons lancé cette foire aujourd’hui pour vendre les produits locaux à bas prix par rapport aux prix dans les marchés du pays », a déclaré Fouade Mohamed, directeur national de la stratégie agricole et élevage.

Selon lui, ces initiatives s’inscrivent sur le plan Comores émergent dont le secteur agricole est un socle important. Le pays doit avoir une production suffisante pour atteindre les objectifs définis par ce plan, notamment l’autosuffisance alimentaire.

« Cette foire est une manière de montrer à nos agriculteurs que nous avons les capacités de produire suffisamment pour le pays », précise Fouade Mohamed. Malgré les conditions climatiques difficiles, disait-il, 300 tonnes de pomme de terre sont récoltées. « Une partie de cette quantité se trouve ici dans cette foire et les autres quantités seront mises en vente dans les marchés de la capitale », rassure-t-il.

A son tour, Abdoul-Elkader Sandia, secrétaire général au ministère de l’agriculture souligne l’importance d’une telle activité au pays. Selon elle, cette foire répond aux engagements du gouvernement à promouvoir le secteur de l’agriculture et stimuler la croissance des produits locaux pour une autosuffisance alimentaire. Cette foire permet à la population de se nourrir localement et à bas prix. 

Kamal Said Abdou

Aussitôt la commission d’examen des demandes de licence d’importation du riz ordinaire installée, les opérateurs économiques de la place de s’empresser pour disposer de la licence leur permettant de lancer les commandes. A l’heure où nous mettions sous presse, la commission aurait enregistré 16 demandes dont 8 ont obtenu le fameux sésame.

Le gouvernement comorien a décidé de libéraliser l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Selon l’arrêté conjoint N°24-020/MEIIIE/CAB et 24-039/MFBS/CAB du 7 septembre dernier, notamment, l’article 8, une commission d’examen de demandes de licence d’importation du riz a été mise en place.

Aussitôt installée, les opérateurs privés s’empressent pour se positionner dans ce secteur où l’Onicor avait longtemps gardé le monopole. Selon Fahardine Issa, secrétaire général de la commission et chef du service climat des affaires de l’Uccia, 16 dossiers de demandes sont déjà déposés dont 8 ont été retenus, alors que le reste est en suspens.

Les opérations d’importation pour le secteur privé devront bientôt commencer. « Certains opérateurs économiques sont prêts à importer le riz, dès le mois d’octobre prochain depuis le Pakistan, l’Inde ou le Vietnam », a-t-il fait savoir.

En ce qui concerne le quota des importateurs privés, l’arrêté portant la libéralisation du riz ordinaire est selon ce juriste clair. D’après lui, chaque opérateur est autorisé à importer au moins 5000 tonnes. L’Onicor aura donc un quota de 45 000 tonnes d’ici le 31 décembre 2024. 40.000 tonnes pour l’année 2025 et 30.000 tonnes pour 2026. 

Abdoulandhum Ahamada

Hier lundi, l’Exim Bank a inauguré un guichet commercial au sein de l’Anpi. Ce guichet  unique commercial a pour but de faciliter les procédures de création d’entreprise. Désormais opérationnel, ce guichet permettra de simplifier et d’accélérer chaque étape du processus entrepreneurial.

Pas la peine de faire les aller et retour pour la création de l’entreprise. Tout se fait à l’intérieur,  à l’agence nationale pour la promotion des investissements.

Un guichet unique commercial de l’Exim Bank est désormais opérationnel à Anpi. Le guichet unique vise à centraliser l’ensemble des démarches liées aux procédures de création d’entreprise en réduisant les délais et simplifiant le traitement.

 A en croire Nadjati Soidik, directrice générale de l’Anpi, cet événement revêt une importance particulière pour leur agence. Selon elle, d’une part, il témoigne de l’avancée concrète de nos efforts en matière de facilitation de l’investissement, avec un impact direct et tangible pour les entrepreneurs et investisseurs aux Comores.

 D’autre part, ce guichet unique devrait  contribuer à la croissance économique du pays en facilitant la création d’entreprises et en stimulant l’innovation. Les investisseurs pourront ainsi bénéficier d’un soutien renforcé, avec un suivi personnalisé de leurs projets et un accès simplifié aux ressources nécessaires.

« Dans cette dynamique de réforme et de modernisation, le guichet commercial bancaire que nous inaugurons aujourd’hui est une nouvelle étape cruciale. Ce guichet permettra de faciliter encore davantage les démarches des entrepreneurs en leur offrant un accès direct aux services bancaires aux moment et  lieu même de la création de leur entreprise », a précisé la directrice de l’Anpi.

« Ce guichet est l’illustration parfaite de notre volonté de simplifier et d’accélérer chaque étape du parcours entrepreneurial », ajoute Nadjati Soidiki. En partenariat avec l’agence nationale pour la promotion des investissements, Exim Bank s’est réjoui de voir ce projet se concrétiser. Un projet sur lequel, les investisseurs étrangers et nationaux vont en bénéficier.

Kamal Said Abdou