ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Délestage: Une semaine dans le noir à Badjini

Délestage: Une semaine dans le noir à Badjini

Presque une semaine depuis que la région de Badjini est privée de l’électricité. Une situation est assez délicate. Les citoyens et surtout les commerçants se plaignent et dénoncent cette négligence de Sonelec au détriment de la région.

Ancien Ma-mwe

Quelques jours avant le lancement officielle des campagnes des élections présidentielles et gubernatoriale, la région de Bandjini se sent lésée quant à la distribution du courant par la société nationale de l’électricité.  

Une des commerçants de Tsinimoichongo dans le Bandjani, Mmiliza Mlamali a déblatéré Sonelec. Mmiliza Mlamali déplore le fait que leurs activités commerciales ne marchent pas. Une semaine sans électricité, cela défavorise les petits commerçants de la région. Pour cette habitante de Ntsimoichongo, les responsables de sonelec devaient annoncer leur programme pendant les 45 jours délestage. «C’est vrai que nous possédons des groupes électrogènes et des panneaux solaires mais nous avons obligatoirement besoin de l’électricité », se plaint-elle.

Malgré l’expression de son mécontentement, Mmiliza a encouragé la population de rester tranquille pour traverser ce problème. « Nous sommes appelés à nous soutenir les uns des autres en attendant le changement. J’ai l’habitude de vendre les produits halieutiques pour faciliter la vie quotidienne et je continuerais à exercer mes activités » dit-elle avec courage.  

H.H

TIC/ Le Câble fly3 disponible aux Comores

TIC/ Le Câble fly3 disponible aux Comores

Un nouveau câble sous-marin fly3 déjà aux Comores depuis dimanche dernier. Il est mis à jour par la société d’Etat Comores câble appuyé par la banque mondiale. Le directeur général de cette société nationale rassure à la population comorienne « une communication à très grande vitesse, durable et résistible contre les menaces naturelles. »  

En matière de renforcement des capacités pour la télécommunication aux Comores, la société de l’Etat Comores câble investit le fer de lance. Dimanche dernier, un géant câble sous-marin fly3, doté de 4000 Giga beat a été planté. Une porte  de sortie  qui va servir les Comores à s’ouvrir largement à l’échèle internationale dans le domaine de la  communication, surtout pour l’internet. Le directeur générale de Comores câble relate l’information sur le potentiel intérêt de ce gigantesque câble sous-marin fly3.

 « L’objectif de cet câble vient de renforcer les Comores en offrant des capacités supplémentaires, mais aussi en grandissant  la protection des flux voix et données des autre câble. Il possède une capacité et vitesse énorme d’une durée de vie de 25ans» laisse entendre le Dg de la dite société, Karani Ali. Il est à savoir que, ce nouveau câble installé, est conçu d’une technologie combinée au multiplexage en longueur d’onde. Il sera en mesure de prendre le relai une fois les menaces naturelles mettent l’ancien câble Easy en danger.

L’investissement de ce nouveau câble est évalué à 14, 000,000 d’euros la part de l’union des Comores financé par le banque  mondiale à travers le projet RCIP4. Cette main contribuable représente 55%  du cout globale. Entre les deux opérateurs économiques: Orange et SRR de la Réunion, dont chacun  octroi 22,05%. « C’est une étape très importante pour la télécommunication de ce  pays et pour l’amélioration de l’économie digitale. Nous avons financé plus de 6000  dollars pour que les Comores puissent se relier avec le reste du monde avec une connexion à très grande vitesse» a annoncé le représentant de la banque mondiale, Rasite Perteve. Etant donné cette implantation stratégique de ce nouveau câble Fly 3, les Comores resteront le centre de l’océan indien, que doivent traverser les opérateurs économiques de l’océan à travers cette corde électrique.

Nssuf.M.Abdou (stagiaire)

 Des droits impayés sont laissés par la société Golf Com. A travers un accord signé entre le gouvernement, n’a pas honoré sa part de responsabilité. Le syndicat de transport, de manutention, et de magasinage au port de Moroni dénonce le non-respect de l’engagement pris par le gouvernement et appel le chef de l’Etat de prendre en considération les droits du syndicat.

Dr Masse : Les représentants du syndicat

Un engagement non respecter par le gouvernement, le syndicat de transport, de manutention et de magasinage crie. Des droits laissés par la société Golf Com et autres suspendus par le gouvernement et Moroni terminal. Le syndicat à travers son président et le secrétaire général, respectivement Mohamed Soilih et Mdroivili Soha tirent la sonnette d’alarme « le syndicat est mis en hors circuit par le ministère des finances et le ministère du transport » déclarent-ils.

Le syndicat déclare son droit, un accord tripartite est signé entre le syndicat, le ministère des finances et Moroni terminal. « Le gouvernement n’a pas honoré son engagement vis-à-vis de cet accord. Et pourtant il a accepté de verser ce droit » a précisé Mohamed Soilih alias Dr Masse. Ce dernier s’est réjoui de la volonté manifestée par Moroni Terminal « contrairement au non-respect de cet accord par le gouvernement, Moroni Terminal a honoré son engagement » souligne-t-il. Au de-là des droits non payés par le gouvernement s’ajoute le droit perçu par chaque société d’Etat. Pour le syndicat, ces droits de surestaries dont le montant est fixé à 50% sont suspendus par le gouvernement et Moroni Terminal. Le syndicat interpelle le chef de l’Etat qui s’est déclaré avocat d’office du syndicat de manutention de prendre en compte son engagement manifesté lors de la rencontre avec ledit syndicat a l’occasion de la présentation des vœux du nouvel an.

Kamal Saïd Abdou

En octobre 2018, nous pensions que Google+ avait touché le fond. Google avait annoncé la fermeture – en août 2019 – de son réseau social, suite à la découverte d’une faille de sécurité. Deux mois plus tard, la situation de Google+ s’est empirée : une nouvelle faille, bien plus massive, vient d’être repérée. Conséquence directe : Google+ fermera ses portes plus tôt que prévu, en avril 2019.

Pourquoi Google ferme Google+

Google a tout simplement pesé le pour et le contre du maintien de Google+. Côté « pour », cette poignée d’utilisateurs actifs. Côté « contre », des risques pour la sécurité des données personnelles liées à la construction-même du réseau social. Google a voulu faire de Google+ une plateforme ouverte aux développeurs, qui pouvaient concevoir des outils tiers basées sur les données des internautes – à condition que ceux-ci leur accordent les droits nécessaires.

Cette propriété de Google+ fait que les risques inhérents à l’usage des données des utilisateurs étaient trop grands. Cela rappelle un peu l’affaire Cambridge Analytica : des personnes ont transmis leurs données personnelles à une entreprise, via un tiers (Facebook). L’entreprise qui a récolté ces données les a utilisées à des fins non annoncées. Cette affaire aurait très bien pu éclore sur Google+ si les utilisateurs avaient été au rendez-vous.

Google+ va fermer en août 2019

Google précise que son audit a permis de repérer une faille dé sécurité dans une API Google+. Cette faille aura été le dernier clou sur le cercueil de Google+. Le réseau social fermera ses portes en août 2019 et les utilisateurs seront accompagnés, d’ici là, pour récupérer leurs données. Google+ rejoint le cercle (!) de plus en plus ouvert des échecs de Google et des services fermés par la firme de Mountain View.

 

Source : Google +

La culture de cannabis aux Comores, une information qui a fait écho partout. Par conséquent, le gouvernement a pris acte et a décidé d’annuler l’agrément signé par le ministère de la santé et Cannops Africa. A travers une conférence de presse tenue mardi dernier, le ministre de l’éducation nationale assurant l’intérim du ministre de la santé a affirmé l’annulation de l’agrément en indiquant que le secrétariat du ministère de la santé a été trompé.

Salim Mohamed Hafi s’explique sur ledit agrément

Ignorance ou honnêteté ? Le secrétaire générale du ministre de la santé a signé un agrément autorisant la culture et la production des plantes médicinales aux Comores dont le cannabis. L’image de la nation comorienne aurait pu être bafouée. L’agrément est délivré par la secrétaire générale du ministère de la santé en date du 10 janvier 2019. Et c’est CannOps Africa qui devrait procéder à l’exploitation de la culture des plantes médicinales. 

« Le secrétariat du ministère de la santé  a été trompé, sans pour autant savoir quelques éléments vicieux  dissimulés sur le dossier pour abuser la vigilance du secrétariat », a déclaré le ministre de l’éducation nationale, Mahmoud Salim Hafi assurant l’intérim du ministre de la santé. « L’agrément a d’ores et déjà retiré », affirmé-t-il. Certes certains éléments de ladite convention justifient que le secrétariat a été berné, dixit-il, en ce sens que le ministère de la santé avait préconisé des plantations des plantes médicinales. Par conséquent dans le dossier, « trois lettres CBD (cannabis  Naid)  ont été collées. »

Les autorités compétentes reconnaissent la négligence du secrétariat du  ministère de la santé, mais ils  attirent l’attention de toutes les instances du pays, à veiller sur les relations avec le monde extérieur pour mettre fin à ces genres de tromperie.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

La construction du pays notamment en infrastructures routières anime l’action gouvernementale. Une convention a été signée par le ministre des finances et le ministre de l’aménagement du territoire, avec la société CGA, pour la réhabilitation des tronçons  Bahani-Mbeni, Seleyani, Hadjambou et Dimadju dans la région de Hamahamet. Plus de 1 milliards est la somme destinée à la réhabilitation de ces routes.

Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA

« La réhabilitation de nos routes est l’une  des plus grandes préoccupations du régime du président Azali  Assoumani », a souligné le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane. À cette perspective, lundi dernier, le ministre des finances avec le ministre de l’aménagement du territoire et la société CGC ont procédé à une signature de convention pour la  réhabilitation de la route  Bahani vers la région de Hamahamet. Soucieux des « nids des poules » dans ce tronçon le Chef de l’Etat, Azali Asssoumani, dit-il, passe à l’acte pour réhabiliter la ligne Itsandra-Hamahamet. Les autorités gouvernementales veulent faire comprendre que l’expansion du pays n’est pas synonyme de courtoisie mais plutôt « un devoir pour servir le pays. » 

 « Notre perspective sur les plans des actions de notre pays ne signifie pas courtiser la population comorienne, mais il s’agit surtout d’une détermination pour faire comprendre à la population que l’Etat comorien peut se  booster  sans la dépendance des fonds étrangers », lance le Ministre  des finances et du budget. 1.435.000.000 kmf est le fonds qui assurera  les travaux de ces routes.

De sa part, le secrétaire général de la société CGA a montré sa satisfaction d’être confié ces travaux routiers. « Je remercie sans cesse le gouvernement comorien d’avoir renouvelé encore une fois la confiance avec nous, afin d’accompagner l’Etat Comorien dans la réhabilitation de son réseau routier pour l’émergence à l’horizon 2030 », se jubile Patrick, secrétaire général de la CGA. Cette route sera enrobée.

Nassuf. M. Abdou

Poignée de mains entre ministre Chatur et un responsable de la CGA

La région de Nyoumakele dans l’ile d’Anjouan est plus reculée en matière d’infrastructure routière. Une des problématiques qui préoccupent le président de l’assemblée nationale, Abdou Oussein.  Inquiet, Abdou Oussein compte apporter son édifice en vue de développer la région en matière d’infrastructures routières.

Le président de l’assemblée

Des gros chantiers routiers sont déjà lancés dans l’ensemble du territoire national, une des priorités du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Et pourtant certaines régions de l’ile d’Anjouan sont reculées en matière d’infrastructures. La région de Nyoumakele, très peuplée de l’ile, souffre d’infrastructure et cela est « injuste ». Pour Abdou Oussein « notre région a toujours subi des injustices depuis l’accession de l’indépendance de notre pays. Cela nous indiffère à la politique et aux politiciens. Comme si la région de Nyoumakele ne fait pas partie de ce pays », dénonce le président de l’assemblée nationale.

Cette indifférence constitue un blocus du développement de la région. Un seul souhait pour Abdou Oussein, c’est mettre la région dans les rails du développement. « Moi, ce qui me préoccupe pour le moment en tant que parlementaire de la région nord de Nyoumakele, c’est  la reconstruction des routes de cette région comme c’est le cas actuellement dans les autres régions », montre Abdou Oussein avant de poursuivre « toutes les humiliations et injustices  que nous subissons dans toutes les domaines, je ne serai pas à l’aise en ma qualité de député de répondre à une politique générale qui exclut notre région. »

Kamal Saïd Abdou

Après le calvaire de l’union de sanduk de Ngazidja où 400 millions ont été volatilisées, le directeur général Chakira Moegni a pu sauver cette institution financière en remboursant l’argent. Il tend à mettre en place d’ici 2021 une politique financière pour faciliter tous les clients dont, la mise en place d’une carte et d’une empreinte digitale.

Chakira Moegni, Dg de l’union des sanduk de Ngazidja

Un accès des clients dans tous les sanduk ! Après la nouvelle stratégie de l’union des sanduk de Ngazidja sur le transfert d’argent dans les établissements financiers communautaires, le responsable de l’union des sanduk de Ngazidja vise à mettre en place une nouvelle politique d’ici 2021 : la carte et l’empreinte digitale. Une initiative devant permettre aux clients partout où ils seront à Ngazidja avec leurs cartes, de retirer de l’argent. « Nous allons nous engager dans une nouvelle démarche qui facilitera nos clients. Cela veut dire que si, un de nos clients se trouve dans une localité où il y a un sanduk, avec sa carte, il peut faire une opération de retrait et même verser de l’argent s’il se rend compte que le sanduk se son village est très loin. C’est une urgence qui s’impose », explique Chakira Moegni, directeur général de l’union des sanduk de Ngazidja. Et lui de rappeler, « le transfert d’argent dans les sanduk est une stratégie de faciliter également les clients et la diaspora. Cette dernière peut transférer leurs billets dans les sanduk s’ils ont des comptes. »

Héritage d’une situation délicate

Nommé en Octobre 2007, Chakira Moegni a vécu des moments difficiles dans cette institution financière, suite au détournement de 400 millions kmf. « J’ai pris mes fonctions en Octobre 2007 dans des situations difficiles. C’est un établissement financier où plusieurs sommes ont été volatilisées mais je me suis engagé à rembourser. Heureusement, j’ai réussi mais je ne me félicite pas de ce combat, car beaucoup reste à faire dans cette institution surtout les défis de nos clients. Cette institution a traversé une gestion très opaque et c’était difficile à l’Etat de liquider les 400 millions », a fait savoir le directeur général de l’union des sanduk de Ngazidja.

Selon le directeur, l’île autonome de Ngazidja compte 35 sanduk qui sont en mode de fonctionnement. D’autres sont en étude pour la mise en place. « L’année dernière, nous avons plus de 2 milliards de dépôt et en terme de crédit, c’est 1 milliard 200 millions », indique Chakira Moegni. L’union des sanduk se rapproche de plus en plus aux communautaires pour leur permettre de rehausser leur mode de vie.

Dès sa prise de fonction, une confiance totale est affichée par les clients suite à son engagement de remboursement des sommes détournées. Le directeur de cette institution a indiqué que la banque centrale des Comores accompagne l’union des sanduk à promouvoir l’économie du pays ainsi qu’à faciliter les communautaires.

Quelle vocation pour les micros finances ?

Tout comme les mecks, les sanduks se sont implantés dans les régions pour une finalité commune : faciliter selon le directeur général de l’union des sanduk, la population urbaine et rurale surtout les vulnérables. « La vocation des micros finances, ce n’est pas de faire des gages mais la situation nous oblige. Mais, il faut que tout le monde comprenne qu’il faut respecter le délai précis. Des ventes aux enchères se produisent dans les sanduk et mecks puisque les clients ne tiennent pas la parole », a démontré Chakira Moegni. Ce responsable financier appelle aux clients de tous les sanduk de gagner la confiance de l’institution et de faire en sorte que l’union de sanduk leur ait confiance.

Kamal dine B.A

La banque de développement des Comores (BDC) a lancé depuis quelques jours une politique d’inclusion financière à la population. Une opération de descente sur le terrain s’effectue par la banque afin de se rapprocher de la population et devenir davantage la première banque sur l’espace comorien.

Echange du DG et un citoyen

Dans les marchés Volo Volo et Grimaldi et dans les places où une foule de monde s’entassent, la banque de développement des Comores rencontre la population. Cette opération s’inscrit sur la nouvelle stratégie d’inclusion financière à la population. Une politique de la banque de promouvoir la population locale à s’intéresser et à manifester leur volonté d’ouvrir des comptes dans cette banque. Mais aussi d’expliquer à ceux qui l’ont déjà, de multiplier leurs efforts pour plus de revenus. Les opérations dans les marchés de la capitale « est une politique de sensibiliser les vendeurs, la nouvelle stratégie de la banque », entend-on.

La banque de développement des Comores ne cesse de développer de politique pour s’offrir d’une manière convenable plus de clientèle. Malgré les années d’insuffisances techniques, technologiques, la banque a mis en place un nouveau système d’information performent et opérationnel depuis deux ans. Des insuffisances qui ont failli plomber la banque et faire souffrir la clientèle. Le plus gros problème était les moyens très limités de paiement et l’absence du chéquier. Mais, la mobilisation pour la recherche de la solution s’est entamée de manière naturelle. La mise en place du service chéquier.  Une nouvelle technique qui vise à promouvoir la clientèle et les activités de la banque. Puisque, dit-on, « la clientèle reste la seule préoccupation de la banque pour rendre meilleur leur relation. »

KDBA

Une forte délégation des émirats Arabes Unis conduite par Suhail Bin Muhammed Farej Fares Al Mazroui, ministre de l’énergie et de l’industrie de ce pays du golfe, a été reçue hier à Beit-Salam par le président de la république, Azali Assoumani. Les Emirats Arabes Unis offrent La somme de 22 milliards kmf pour appuyer le développement des Comores dans différentes secteurs.  

Seouf et Al Mazroui signent la convention

Une forte  délégation émanant des Emirats Arabes Unis a été  reçue hier à Beit Salam par le chef de l’Etat. Le principal objectif de cette délégation aux Comores est d’accompagner financièrement l’Etat comorien vers l’émergence 2030 dans plusieurs projets. Une convention d’accord d’un montant de 50 millions de dollars, soit 22 milliard kmf est octroyé pour appuyer les Comores sur différents secteurs dont la pêche, l’énergie, le tourisme. Le chef de la diplomatie comorienne, Soeuf Momed El-Amine a signé avec Suhail Bin Muhammed Farej Fares Al Mazroui, la convention devant permettre aux Emirats Arabes Unis de soumettre à l’Etat comorien cette somme colossale.

Le ministre des affaires étrangères Souef Mohamed El-Amine a salué ce geste de coopération qui vient de renforcer les relations diplomatiques entre les Comores et les Emirats Arabes Unis. «  Le monde Arabe n’a jamais tourné le dos à l’Union des Comores. Aujourd’hui, il fait preuve de notre fraternité pour soutenir les projets mis sur table sur différents secteurs clés pour l’épanouissement de notre pays », se félicite le patron de la diplomatie comorienne.

Selon lui, la présente délégation est prête à promouvoir les Comores dans les projets d’envergure pour sortir les Comores au pied du mur sur le plan économique, social et religieux. Soucieux d’être proche avec l’Etat Comorien, Les Émirats Arabes Unis Comptent, au mois prochain, investir son ambassadeur à Moroni. « Notre  présence aux Comores est un pas vers l’avant, à répondre à temps réel les besoins nécessaires à la population comorienne », déclare Souhail Ben Mohamed El-Mazouroui, ministre de l’énergie et de l’industrie des Emirats Arabes Unis. Cette haute autorité a effectué des visites à la société nationale des pêches, à l’hôpital El-Maarouf, au marché de volo volo.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)