ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La conférence des Gouverneurs des Banques Centrales francophones, avec la participation de près d’une quarantaine d’institutions mères s’est déroulé les 30 et 31 mai dernier à Bruxelles. Politique monétaire, lutte contre le changement climatique, la fragmentation géoéconomique, la cyber-sécurité et l’indépendance des banques centrales dans un contexte en mutation, ont constitué entre autres sujets, les principaux thèmes développés par les panels constitués à cette fin. Accompagné des hauts cadres de la banque centrales des Comores, Dr Younoussa Imani, gouverneur de la BCC, y a pris part.

Le thème relatif à l’indépendance des banques centrales dans un contexte en mutation, a été abordé de manière exhaustive par des experts. Et pour atteindre l’objectif d’indépendance des institutions mères dans un environnement en perpétuel changement, l’importance de la diversification des Banques Centrales de leurs instruments, de disposer d’une certaine légitimité démocratique, d’instaurer une coordination efficace des politiques économiques et enfin et surtout de se doter d’une communication adéquate.

En outre, les récents vagues de chaleur du à un changement climatique d’origine humaine, devient une préoccupation mondiale. Bien décidés à faire face, les gouverneurs des banques centrales francophones se sont réunis à Bruxelles en Belgique où s’est tenue  une conférence suivie des échanges. Les Comores à l’instar des autres pays de la francophonie se sont représentées par le gouverneur de la banque centrale des Comores,  Dr Younoussa  Imani avec une délégation des responsables issus de l’institution.  

Le gouverneur de la banque centrale des Comores a eu l’honneur d’être panéliste sur le thème crucial de la lutte contre le changement climatique, soulignant l’engagement de notre institution dans ce combat global. La conférence a réuni près d’une quarantaine d’institutions mères et a permis de riches échanges sur des sujets variés et essentiels tels que la politique monétaire, la fragmentation géoéconomique, la cyber-sécurité et l’indépendance des banques centrales dans un contexte en mutation. « Ces thématiques cruciales, développés par des panels d’experts, ont permis d’enrichir notre réflexion et de renforcer notre détermination à poursuivre nos efforts pour une stabilité économique et environnementale durable », a indiqué Dr Younoussa  Imani.

Nassuf.M.Abdou

Le conseil d’administration du groupe de la  banque africaine de développement (BAD), a adopté une approbation du projet multinational de financement de risques liés aux catastrophes climatiques avec une enveloppe de 35,25 millions de dollars,  couvrant les Comores, Djibouti, la Somalie et le Soudan du sud dont 4,1 millions pour l’Union des Comores.

Le ministre des finances, du budget et du secteur bancaire, Mzé Aboudou Mohamed Chanfiou a annoncé via un communiqué le financement de 35,25 millions de dollars pour quatre pays, notamment les Comores, le Soudan du sud, Djibouti et la Somalie.

Il s’agit d’une approbation de la banque africaine de développement sur le projet multinational de financement des risques liés aux catastrophes climatiques.

« J’ai l’honneur de vous informer que le conseil d’administration du groupe de la banque africaine de développement a approuvé, le 3 mai 2024, le projet multinational de financement des risques de catastrophes climatiques, couvrant les Comores, Djibouti, la Somalie et le Soudan du sud. Le financement total mobilisé pour le projet est de 35,25 millions de dollars, dont 4,1 millions pour l’Union des Comores », a annoncé le ministre des finances.

Selon lui,  le but du projet est de renforcer la résilience et la réponse aux chocs climatiques dans les pays bénéficiaires en améliorant la gestion des risques de catastrophes climatiques.

« La mise en œuvre du projet aux Comores se fera à travers trois composantes clés notamment, la mise en place d’un environnement favorable à l’adoption d’instruments de financements des risques climatiques, l’amélioration de l’utilisation du financement des risques climatiques et catastrophes, le renforcement de l’adaptation et de la résilience  des Comores face aux risques climatiques », a-t-il précisé.

Ce projet permettra de mieux comprendre la gestion des risques climatiques en améliorant les capacités de  modélisation des risques et les politiques et législations de financement  des risques de catastrophes, en favorisant ainsi un environnement propice à l’adoption d’instrument de financement des risques climatiques.

Nassuf. M. Abdou

Alors que 60% des produits agricoles viennent de l’extérieur, le gouvernement comorien veut atteindre une autosuffisance alimentaire d’ici 2029. Un défi à relever dans le prochain quinquennat d’Azali Assoumani en créant des exploitations agricoles modèles, d’établir une société dédiée à la production et l’importation des semences agricoles.

Le prochain quinquennat d’Azali Assoumani s’annonce promoteur dans le secteur agricole si on croit à la feuille de route du ministère de l’agriculture. Le gouvernement comorien, à travers le ministère de l’agriculture annonce  des nouvelles perspectives engagées  afin d’améliorer le secteur agricole d’ici 2029. « Dans l’optique d’accroître le secteur de l’agriculture, l’idée de créer des exploitations agricoles modèles émerge comme une stratégie clé.

Ces exploitations, conçues comme des laboratoires  de l’agriculture moderne, seront des catalyseurs de changement, promouvant des pratiques innovantes et durables pour accroître la productivité tout en préservant les ressources naturelles », nous confie un cadre du  ministère de l’agriculture.

Selon lui,  parallèlement, l’établissement d’une société dédiée à la production et l’importation des semences agricoles de qualité sera construit en vue de renforcer la base de l’agriculture locale. « Cette initiative, si elle est bien exécutée, offrira aux agriculteurs un accès facilité à des semences performantes, contribuant ainsi à la résilience de l’agriculture face aux défis climatiques et environnementaux. En unissant ces efforts-là, les Comores ouvrent la voie à une renaissance agricole prometteuse pour l’avenir », a-t-il rassuré.

La nouvelle mandature d’Azali s’annonce comme une période charnière pour l’agriculture comorienne, où l’ambition de tripler la production agricole s’érige en objectif primordial. Malgré les défis posés par la petite taille et la dispersion géographique du territoire, ainsi que par les ressources limitées et l’isolement  du pays par rapport aux marchés régionaux, les autorités comoriennes semblent déterminer à insuffler une nouvelle dynamique à ce secteur vital.

Nassuf. M. Abdou

Bien que l’économie ait progressé en 2023 de 3%, selon la banque mondiale, le déficit budgétaire a continué de se creuser pour atteindre environ 4,4 % du PIB, malgré l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures. En revanche, l’assainissement des finances publiques, le renforcement du suivi de la performance des entreprises publiques et l’amélioration de l’efficacité des dépenses devraient ramener le déficit budgétaire à 2,2 % du PIB d’ici 2026.

Le déficit budgétaire s’est creusé en raison de l’augmentation des dépenses publiques de 3,5 points de pourcentage du produit intérieur brut. Les dépenses du gouvernement se sont élevées en 2023 et la situation budgétaire s’est détériorée de 0,4 point de pourcentage. Bien que l’économie ait progressé en 2023 de 3%, selon la banque mondiale, le déficit budgétaire a continué de se creuser pour atteindre environ 4,4 % du PIB, malgré l’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures.

Un économiste de la place a alors dénoncé la gestion budgétaire calamiteuse du gouvernement. « Le gouvernement ne suit pas la trajectoire budgétaire qu’il a lui-même fait adopter. Donc notre pays est parmi les mauvais élèves de l’Afrique en matière d’économie », a lâché, Ibrahim Said, économiste. « Cela explique bien que des milliers de francs comoriens manquent dans les caisses de l’Etat », a-t-il ajouté. 

Mais, les autres chiffres pour les prochaines années glanés par la banque mondiale poussent à l’optimisme, en tablant sur un déficit à 2,2 % du PIB d’ici 2026. Cette situation « inquiétante » exige la réduction des dépenses et devrait imposer des changements.

Malgré le creusement du déficit budgétaire, l’économie a progressé d’environ 3 % en 2023, les activités nationales ayant été soutenues par la reprise des grands mariages et l’augmentation connexe des arrivées de membres de la diaspora, principalement en provenance de France, selon la banque mondiale.

« Les hausses salariales des fonctionnaires en janvier 2023 visaient à préserver le pouvoir d’achat, un niveau élevé d’envois de fonds et une augmentation des investissements publics ont soutenu la demande intérieure », souligne la banque mondiale qui confirmera que l’inflation est passée de 12,4 % en 2022 à 9,2 % en 2023.

KDBA

Des semences variées, des broyeurs et décortiqueuses entre autres, constituent le lot de matériels qu’a remis, vendredi dernier,  Houmedi Msaidié ministre de l’agriculture aux agriculteurs des différents centres ruraux en présence des cadres de l’Union des chambres d’agriculture. Un projet financé par la banque africaine de développement estimé d’une valeur de 244 450 000 kmf.

Ce don   de matériels agricoles est  composé de 10 broyeurs et 10 décortiqueuses de maïs et d’un premier lot de 52 tonnes de semences résilientes de pomme de terre sur 250 tonnes, financés par la Banque africaine de développement (BAD). « Cette remise de ce matériel et de ces semences résilientes de pomme de terre, s’inscrit dans le cadre de la coopération agricole entre la BAD et le gouvernement comorien à travers le ministère, en particulier dans la mise en œuvre du plan Comores émergent initié par le président de l’Union des Comores Azali Assoumani et constitue une des réalisations du projet AEFPF-Comores, projet d’urgence d’appui à la production agricole », a expliqué le ministre de l’agriculture Houmedi Msaidié.

De cette occasion, il a salué la volonté louable de l’institution africaine pour son soutien multiforme au service de l’Union des Comores. « La valeur totale des semences de pommes de terre s’élève à 187 450 000 kmf alors que celle des broyeurs et décortiqueuses est estimé à 57 millions kmf soit au total 244 450 000 kmf », a-t-il précisé.

Le ministre de l’agriculture, insiste par ailleurs,  sur l’option de baisser les prix des produits qui seront récoltés à travers ce projet. « Avec cette subvention, les prix de ces trois spéculations de base vont devoir baisser »,  a-t-il souligné. Selon lui,  dans cette optique, la stratégie développée par le Projet AEFPF mise sur le renforcement des capacités des femmes afin d’accroître leurs productions et leurs revenus pour une autonomisation effective.

Ces semences et ce matériel agricole sont destinés aux agriculteurs des 10 CRDE appuyés par le projet AEFPF-Comores. Il s’agit des CRDE Simbusa, Diboini, Séréhéni, Mawéni, Cembenoi, Dimadju, à Ngazidja, Pomoni, Bambao Mtsanga, Mramani à Anjouan et de Mlédjélé et Mibani à Mohéli.

Nassuf.M.Abdou

À travers le PIDC, le ministère de l’agriculture a remis, hier mercredi, à Mdé, des équipements et matériels agricoles et 7 camions bennes aux Crde. Ces appuis du gouvernement, à travers le PIDC, permettent aux Crde d’apporter un appui au développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage, en termes de production et d’acheminement des produits agricoles vers les marchés.

Les Crde couverts du projet PIDC bénéficient des appuis matériels et équipements agricoles. Hier mercredi, le ministère de l’agriculture a organisé une cérémonie de remise officielle des outils agricoles et 7 camions bennes aux Crde de Simbusa, Maweni-Mbudé, Cembenoi, Diboini, Mrémani, Ouani et Fomboni.

Le montant de l’acquisition de 7 camions bennes s’évalue, à hauteur de 139 996 467 km, et ces équipements matériels agricoles (150 par Crde), notamment des bâches, des fourches, des râteaux, des ratissoires, des pelles fourches, entre autres, sont estimés à une valeur de 10.500.000 kmf.

Ces appuis du gouvernement, à travers le PIDC, permettent aux Crde de mieux apporter un appui, certain, au développement du secteur agricole et d’élevage. Ils permettent aussi d’améliorer la capacité et les services de ces structures pour répondre efficacement aux besoins des agriculteurs et éleveurs.

Le directeur national des stratégies agricoles, Fouad Mohamed Youssouf, a indiqué que ces accompagnements du gouvernement aux différents Crde est un moyen de faciliter les chaînes de valeur agricole et renforcer le secteur de l’agriculture et de l’élevage.

« Nous sommes là pour finaliser les actions de distribution des matériels agricoles et camions bennes pour faciliter la production massive et le transport des produits agricoles. C’est en fait, faciliter les chaînes de valeurs agricoles. Les responsables de ces centres doivent capitaliser ces investissements énormes pour l’accompagnement des agriculteurs. Ces équipement servent à aider les agriculteurs à effectuer leurs missions dans leurs travaux et que les populations en bénéficient davantage », a déclaré Fouad Mohamed Youssouf.

Abdoulandhum Ahamada

Au cours d’une conférence de presse, tenue hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou Azali, a annoncé que 60% des pièces des moteurs sont déjà arrivés pour un éventuel début de révision demain samedi. Deux nouveaux groupes électrogènes attendus également dans les prochains jours.  

Tout à commencer par une question de révision des groupes électrogènes, bien que cela commence à faire grincer les dents des comoriens. Devant la presse, hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou annonce des nouvelles dispositions  prometteuses face à la crise énergétique qui secoue le pays.

« Nous avons discuté ensemble avec notre  partenaire sur la question de révisions des groupes électrogènes, on s’est convenu que cela devrait se faire  en mi-mars dernier bien avant le mois de ramadan, malgré tout notre partenaire n’est pas allé au bout de ses engagement pour nous fournir les pièces au  temps voulu », a-t-il souligné.

« C’est ce qui nous a poussés d’exercer des pressions auprès d’eux qui ont finalement accepté de nous offrir deux nouveaux groupes électrogènes afin de compenser ce retard », confie le fils du président Azali. Le conseiller privé auprès du chef de l’Etat annonce l’arrivée des 60% des pièces de rechange  en espérant débuter révisions.   

Bien que des projets des centres solaires dont certains d’entre eux soient opérationnels comme d’autres en cours, le gouvernement comorien ne se limite pas sur la puissance du solaire,  deux nouveaux groupes électrogènes sont attendus. « Nous,  avec la banque africaine de développement avons mis sur pied un plan pour mettre fin cette crise. Bientôt, nous attendons deux nouveaux groupes électrogènes que notre partenaire nous a promis de compenser le retard qu’il a eu avec nous sur  la fourniture des pièces », a-t-il promis.    

Nassuf.M.Abdou

Axe budgétaire, stabilité bancaire et financière ainsi que la gouvernance des entreprises, tels sont les axes autour desquels se sont tournés les échanges entre le ministre comorien des finances, Mze Abodou Mohamed Chafioun et une mission de la FMI à Moroni. L’argentier de l’Etat reste confiant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre le pays à mobiliser d’autres ressources financières pour ajouter  aux  840.000.000 dollars déjà mobilisés depuis  deux ans.

La FMI a dépêché des  experts à Moroni, pour une mission d’observation sur les projets réalisés depuis la présentation du plan Comores Emergent. Lors d’un point de presse tenu, mardi dernier, le ministre des finances, Mzé Abodou Mohamed Chafioun s’est montré rassurant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre au pays de mobiliser d’autres ressources financières.

« La mission actuelle des experts de la FMI vient d’observer les progrès que le pays a enregistré depuis la mise en place du programme plan Comores émergent en 2019. On a eu la première revue qui a été concluante et qui nous a permis de mobiliser des ressources de la banque mondiale, de l’AFD, et des ressources venant d’autres partenaires au développement », a-t-il montré.

Selon lui, si cette deuxième revue s’avère concluante, le mois de juin prochain, le conseil d’administration du fond monétaire international l’aboutirait avec des implications financières afin de remettre le pays dans l’ordre de marche vers la croissance généralisée.

L’argentier de l’Etat, Mzé Abodou Mohamed Chafioun a rappelé que,  le plan Comores émergent prôné  par le chef de l’Etat devant la communauté financière  internationale a permis la mise en place des reformes  pour accompagner le développement, bien qu’il reste d’autres chantiers  à financer. 

Selon lui, dès la présentation de ce programme, des actions de mobilisation des ressources ont été engagées aussi bien auprès des partenaires multilatéraux, FMI, BAD, BI, les fonds Koweitien et saoudien et le secteur privé. «  840.000.000 de dollars, les fonds déjà mobilisées depuis deux ans. Il a été jugé très opportun pour soutenir les reformes, mettre en place le programme avec la FMI, d’où la conclusion du mois de juin sur trois axe : l’axe budgétaire, la stabilité financière pilotée par la banque centrale ainsi que la gouvernance sur les entreprises, la lutte contre la corruption, que se sont engagés les Comores avec la FMI pour une durée  de 4ans », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

Hier lundi, un atelier de sensibilisation aux opérateurs économiques et aux consommateurs a eu lieu à l’hôtel le Retaj. Cet atelier est organisé par le ministère de l’économie afin de mettre au courant les opérateurs et consommateurs sur la nouvelle législation régissant le domaine de la concurrence. Selon le ministre de tutelle, la concurrence déloyale tue l’économie du pays.

Afin d’éviter le désordre sur le commerce, une commission de concurrence loyale est mise en place par décret présidentiel. L’objectif est de réglementer le secteur qui souffre depuis des années de la réglementation inefficace et inadéquate.

« Il faut rappeler que la concurrence déloyale tue l’économie du pays et constitue un obstacle pour le développement », a précisé Ahmed Bazi, ministre de l’économie. Sous le thème, « la concurrence saine et loyale est gage de développement », tous les acteurs ont pris part dans cet atelier de sensibilisation pour leur sensibiliser sur la nouvelle législation en vigueur.

« L’objectif n’est pas de sanctionner ou de fermer les magasins pour ceux qui ne respectent pas la législation mais plutôt de les sensibiliser afin d’éviter les sanctions. On ne veut pas en arriver là  », a fait savoir le ministre de l’économie précisant par ailleurs, qu’une concurrence loyale permet un équilibre dans le marché. 

Pour le ministre de l’économie, l’objectif du chef de l’Etat est de faire le pays, un pays émergent et cela rime avec le respect, des bonnes pratiques de la concurrence en terme de commerce.

Le temps d’agir pour contribuer à créer, les conditions propices pour une concurrence loyale aux Comores, a sonné, selon Mohamed Chafiou Ahamada Djabir, président de la commission nationale de la concurrence loyale.

A l’en croire, un marché concurrentiel est nécessaire pour bâtir une économie plus forte qui fonctionne pour le pays.

« Il appartient à chacun de nous de donner le meilleur de lui-même dans nos différents horizons pour le respect de cette loi afin de contribuer au développement économique de notre pays », a-t-il indiqué.

Kamal Said Abdou

Dans un arrêté conjoint signé entre les ministres de l’économie, Ahmed Ali Bazi et celui de l’économie, Houmedi Msaidie, le prix planché de la vanille verte est fixé à 7 000 kmf le kg. Pour la vanille préparée, le prix atteint le 44280 kmf le kg. 

Le prix de la vanille est désormais fixé par les autorités compétentes  après une date interminable qu’attendaient les acteurs de cette culture de rente. Un arrêté est signé le 22 avril 2024, N°024- 003 /MAPETA/CAB et N°024-008/ MECIE/CAB par le ministre de l’économie Ahmed Ali Bazi et son homologue de l’agriculture Houmedi Msaidié fixant la structure de prix applicable dans le cadre de la campagne vanille verte.

« Le prix planché à l’achat de la vanille  verte aux producteurs est fixé à 7000 Kmf pour toutes qualités confondues sur l’ensemble du territoire de l’Union des Comores », peut-on lire dans l’arrêté.

Selon le même document, le prix pour la vanille préparé atteint les 44280 kmf. « Le prix planché à l’achat de la vanille préparée est fixé à 44280 kmf pour toutes qualités confondues. Pour toutes opérations destinées à l’exportation de la vanille, l’OCPR prélève la contribution au titre du FSOVA, contribution redevable par l’exportateur au même moment de la délivrance du quitus d’exportation ; ce dernier est obligatoirement sanctionné d’une attestation ou d’un carnet d’achat à souche établie en double exemplaire », précise le même l’arrêté.

Rappelons que l’industrie de la vanille  fait face à d’important défi aux Comores. Entre des stocks invendus et  une nouvelle réglementation de l’Union Européenne  exigeant un taux  de 0,02mg de nicotine par le kilo de vanille, des mesures qui  inquiètent de plus en plus les acteurs.

Nassuf.M.Abdou