ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Au service des impôts et de domaines, les queues se forment devant les guichets de paiement de taxe diesel et vignette depuis la semaine dernière, notamment après la fin de la date butoir pour le payement des taxes. Les contribuables se plaignent de la lenteur des opérations. Une lenteur qui serait causée par les coupures intempestives de l’électricité et un faible débit de l’Internet.

Dès lors que le délai raisonnable de paiement de taxe diesel et vignette est expiré, les automobilistes se ruent devant les guichets de la direction générale des impôts et de domaine pour s’acquitter de ce droit. Il arrive que les gens passent plus d’une semaine avant de pouvoir partir avec le précieux sésame. Ils se plaignent, pour autant, de la lenteur des opérations. Une lenteur qui sera causée par une faible connexion d’Internet et des coupures régulières de l’électricité qui ralentissent.

« Nous sommes ici depuis la semaine dernière pour le paiement de taxe et vignette.  Chaque jour, les responsables nous racontent la même chose. Le manque d’électricité et le faible débit de connexion. C’est inacceptable pour une administration publique. Pourquoi n’est pas mettre en place un groupe électrogène pour pallier ce manque d’énergie. Ce que nous avons constaté, c’est un mépris envers nous. Ils s’en fichent de nous parce que nous sommes obligés de payer ce droit », a mentionné Kassim Ahmed, un automobiliste. Ce dernier signale aussi l’insuffisance du personnel qui devait assurer les services.

« Dans le service de paiement de vignette, vous pouvez constater qu’il y a une seule personne chargée du collecte de la recette du jour.  Cela n’arrange pas les affaires des clients sachant que des files d’attente se forment depuis la semaine dernière. Ce même problème se répète chaque année », souligne-t-il.

Quant à Kassim Ahmed, un contribuable rencontré sur place, dit être déçu de l’accueil moins chaleureux des agents du service des impôts et le manque d’organisation du service. « Certaines personnes vont partir sans qu’elles puissent payer leurs droits et c’est l’Etat qui est perdant. Imaginer quelqu’un qui vient de loin et qu’il n’arrive pas à faire l’opération. Aura-t-il encore le courage de revenir le lendemain à Moroni. Pas sûr », fait-il observer.  Une seule solution pour faciliter les contribuables, selon Kassim Ahmed, déploiement de certains services notamment, le recouvrement   dans les régions. 

Kamal Saïd Abdou

Le ministre des finances de l’union des Comores, Mzé Abdou Mohamed Chafiou,a signé  le 22 mars 2023, à Moroni avec l’ambassadeur de France auprès de l’Union Des Comores,  Sylvain Riquier un accord sur le traitement de la dette BPI, qui constitue un soutien aux efforts engagés par le gouvernement comorien pour la mise en place d’un programme accompagnant les réformes engagées par le Chef de l’Etat Azali Assoumani. Il s’agit d’un grand pas franchi pour les Comores dans les affaires des finances, selon le ministre des finances.

Entre Paris et Moroni, la coopération ne cesse d’accroître. Jeudi 23 mars dernier, le ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou a procédé à une signature avec l’ambassadeur de France à Moroni portant sur le traitement de la dette.

« Cet accord est une étape importante pour l’Union des Comores qui renforce sa coopération avec les institutions de Bretton Woods, ainsi que ses partenaires bi et multilatéraux. Les engagements financiers représentent plus de 3,2 milliards d’euros, en vue de soutenir le Programme de Croissance Economique (PCE) et les réformes projetées », a expliqué Mzé Abdou Mohamed Chafiou, ministre des finances du budget et du secteur bancaire.

Dans le cadre de ces négociations, et en vue de garantir une dette soutenable, l’argentier du pays a fait savoir que cet accord salutaire avec la France est d’une importance cruciale. « Nous sommes convaincus que cet accord représente une avancée significative pour les Comores, qui poursuivent leurs efforts en vue d’une croissance économique durable et de l’amélioration de la situation financière de notre pays. Nous saluons la coopération et l’appui de la France dans ce domaine », a-t- il poursuivi, rappelant que le gouvernement comorien reste déterminé à poursuivre les réformes nécessaires pour renforcer l’économie nationale et améliorer les conditions de vie de la population comorienne.

« Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour atteindre ces objectifs », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Le CRDE Diboini Hamalengo a, hier jeudi, a procédé à l’ouverture de la foire commerciale spéciale ramadan à Moroni. Un rendez-vous annuel  qui permet à ce centre rural de développement économique de vendre à des prix cassés ses produits agricoles. Selon les responsables du CRDE Diboini, plus de 7 tonnes de produits alimentaires, tels que, patates douces, maniocs, lait, et autres, vont être vendus à des prix abordables.

De ce jeudi au dimanche prochain, un marché solidaire est ouvert au public dans les locaux de Rotary club de Moroni. Sous l’appui du ministère de l’agriculture et du Pnud, le CRDE Diboini Hamalengo veut accompagner les gens durant ce mois Ramadan. Ce n’est pas la première fois que le Crde affiche son engagement pour soutenir la population.

À cet effet, le secrétaire général-adjoint du ministère de l’agriculture, Ahamada Djoubeir souligne qu’il s’agit d’une initiative visant à vendre les produits locaux bio, à des prix abordables. A l’en croire, l’avènement de ce mois, le gouvernement avec le Pnud décide de soutenir les 19 Crde des Comores. De son côté, le Crde de Diboini Hamalengo s’active à faciliter la vie quotidienne de la population. « De ce jeudi 23 jusqu’au dimanche 27 mars, les comoriens peuvent venir ici acheter des provisions domestiques à des prix abordables. Ce sont des produits locaux purement naturels (sans usage des engrais chimiques) », a annoncé le secrétaire général adjoint au ministère de l’agriculture.

Quant au directeur général du Crde Diboini, Elmoustoifa Oubeid, plus de 7 tonnes de produits locaux vont être vendus. « Cette initiative permettra à la population d’économiser plus pour acheter beaucoup. Car les produits sont moins chers. Aujourd’hui, 7 tonnes de produits locaux sont à vendre au public. Et tous les 10e jour de ce Ramadan, nous réorganiserons cette foire commerciale », fait savoir Mahamoud Saïd, un des clients qui a exprimé sa satisfaction pour n’avoir pas dépensé trop d’argents en achetant des produits naturels.

Abdoulandhum Ahamada

Une vedette rapide flambant neuve et ses accessoires sont remis hier au gouvernement comorien par le Japon à travers la Fao. Cette vedette accompagnera le centre de contrôle et de surveillance maritime et le garde-côte comorien dans ses opérations de recherche, de surveillance et de sauvetage en mer.

La lutte contre la pêche illégale et non réglementée en renforçant la sécurité maritime est entre autres les missions fixées par le gouvernement comorien. Mais pour mener à bien ces missions, le manque de moyens techniques fait défaut. « Cet engin que nous venons de remettre au gouvernement comorien permettra de lutter contre la pêche illicite et renforcera la sécurité en mer », a d’abord expliqué Charles Boliko, représentant de la Fao à Madagascar. C’est un bouquet d’oxygène pour le gouvernement comorien et surtout pour le centre de contrôle et de surveillance territoriale.

 Il s’agit d’une vedette rapide flambant neuve avec ses accessoires, selon le représentant de la Fao. « Elle est parfaitement conforme aux normes internationales pour un usage en vue de la surveillance des zones côtières et de sauvetage en mer jusqu’à 20000 nautiques. Ce qui n’est pas peu », souligne-t-il. 

 A cet effet, Charles Boliko espère que cette vedette pourra couvrir l’ensemble du territoire national et l’ensemble des eaux du territoire national. A l’en croire, cette vedette contribuera à réduire sensiblement le nombre des pêcheurs qui disparaissent en mer chaque année. La vedette remise au gouvernement va aller au-delà des objectifs visés, notamment la surveillance en mer. Selon Houmedi Msaidie, ministre de l’agriculture, elle servira aussi à sauver des vies. 

 « Évidemment il y a des pertes des vies dans nos eaux », rappelle-t-il. Au cours de sa déclaration, Houmedi Msaidie a tenu à rappeler que L’Union des Comores écope d’un carton rouge en terme de surveillance de la pêche illicite et non réglementée « Ce qui fait que la remise de cet engin permettra à l’Union des Comores de sortir dans cette catégorie en ayant la capacité technique de contrôler la pêche par nous-même », mentionne le ministre de l’agriculture qui a salué l’appui du gouvernement Japonais à l’Union des Comores. 

 Kamal Said Abdou

Le deuxième comité de pilotage du projet d’appui aux filières d’exploitation et au développement rural (AFIDEV) s’est tenu, hier à Moroni. Un projet ayant pour finalité principale l’amélioration, la compétitivité, l’organisation et la diversification des filières d’exportation (vanille, ylang-ylang, girofle). Cette rencontre a permis de dresser le bilan des activités réalisées es depuis le démarrage de ce programme et d’examiner les propositions d’actions pour l’année 2023.

Un an et demi depuis le lancement officiel du projet AFIDEV. Le premier comité de pilotage a eu lieu le 25 octobre 2021 à Anjouan dont des avancées ont été enregistrées dans la quête de la compétitivité des filières d’exportation. Cette réunion permet au gouvernement et les partenaires de capitaliser l’expérience, formuler les recommandations pour la conduite des autres activités. Dans ce sens, selon le constat fait, le projet a mis en place une base de données sur 110 opérateurs économiques évoluant dans le secteur de la transformation et l’exportation des produits de 3 filières. Mais aussi, le lancement d’un appel à projets de 2 millions d’euros ouverts aux entreprises et coopératives comoriennes.

En effet, le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié a résumé le bilan de quelques actions menées depuis le lancement de ce projet Afidev. « L’Afidev a mis en place l’office comorien de produits de rente et son opérationnalisation. Le renforcement des capacités techniques des organisations professionnelles, du secteur privé et appui au développement rural et le lancement de l’appel à projets », a-t-il  indiqué.

Pour 2023, selon le ministre, le projet Afidev va se focaliser sur l’octroi au financement des lauréats pour leurs projets de transformation, augmenter et sécuriser les volumes et la qualité des productions telles que la distribution des lianes de vanilles aux producteurs, structurer et organiser les organisations professionnelles, accompagner la filière ylang-ylang actuellement en difficultés, améliorer et renforcer le infrastructures. L’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, constate quant à lui des retards.

“Le projet enregistre des retards. L’équipe du projet doit nous expliquer pourquoi alors que les arbitrages ont été rendus, notamment, sur le choix des tracés”, a-t-il  fait savoir.

Abdoulandhum Ahamada

La Banque mondiale, à travers la PADSF, a, jeudi dernier, lancé officiellement, la campagne du projet Éducation financière. Elle durera 3 ans et est axée sur des formation et sensibilisations de la population, surtout en milieu rural, sur l’utilisation des divers instruments financiers, gestion des finances personnelles, établissement d’un budget, la planification simplifiée et l’investissement. Le programme de l’éducation financière vise à fournir aux concitoyens les connaissances et compétences dont ils ont besoin pour gérer leur argent de manière efficace.

Le jeudi dernier, le projet « éducation financière  » a été officiellement lancé, à Moroni. C’est une initiative visant à former et sensibiliser les adultes, surtout en milieu rural, notamment, les agriculteurs, les femmes, notamment celles qui vivent en milieu rural, les jeunes actifs comme ceux déscolarisés, le salarié du public et privé, les leaders d’opinions, les autorités locales, régionales et nationales. Ce programme d’éducation financière court jusqu’en 2025.

De ce fait, le ministre des finances, Mze Aboudou Mohamed Chafiou a souligné un faible pourcentage des comoriens disposants des comptes bancaires. Et selon lui, ce programme permettra de multiplier ce taux pendant ces prochaines années. « Aujourd’hui, seulement 22% des comoriens disposent de comptes bancaires. L’objectif de la BCC est de multiplier entre 3 et 4 ce taux durant les cinq prochaines années pour arriver à un taux de bancarisation de 70% dans 5 ans », a déclaré le ministre des finances.

Et lui de préciser qu’il faut convaincre la population par des techniques de formations, de sensibilisations. « On ne peut pas attirer la population vers le système bancaire par la force. Il y a lieu alors de l’éduquer et de lui fournir les connaissances de base indispensables pour la permettre d’évaluer les avantages et inconvénients de s’intégrer dans le système bancaire et financier ».

Et le représentant de la Banque mondiale aux Comores, Boubacar Sidiki Walbani de définir ce programme comme un appui à la population pour mieux gérer leurs propres argents. « La campagne financière est le renforcement de la demande de services financiers et la capacité de la population à mieux utiliser son argent, des petites et moyennes entreprises à mieux développer leurs affaires et à faire le meilleur choix pour effectuer les investissements », a-t-il confirmé.

Abdoulandhum Ahamada

Au dernier trimestre de l’année 2022, le girofle a encore le vent en poupe. Il booste le commerce extérieur. Selon le dernier bulletin de la banque centrale des Comores, les exportations des biens ont plus doublé en s’établissant à 12,5 milliards kmf contre 5,5 milliards kmf au troisième trimestre, imputable essentiellement à la hausse des exportations du girofle (+6,5 milliards kmf).

Le secteur du girofle devient la principale ressource économique à l’export pour les Comores. Il connaît un accroissement important au cours du quatrième trimestre 2022 avec +6,6 milliards de francs comoriens. « Cette situation reflète le déstockage de girofle enregistré au cours de la période sous revue à hauteur de 5761 tonnes expédiées principalement en Asie après 2 204 tonnes au trimestre précédent. En effet, les recettes d’exportation du girofle ont atteint 11,4 milliards kmf au quatrième trimestre contre 4,8 milliards kmf au troisième trimestre », note la banque centrale des Comores dans son dernier bulletin trimestriel.

En effet, l’Asie demeure la première destination des produits comoriens comme au troisième trimestre en captant plus des deux tiers de ces produits (69,2%) grâce à la hausse des expéditions du girofle à hauteur de 8,6 milliards kmf notamment en Inde et à Singapour.

Avec l’exportation du girofle aux Emirats Arabes Unis, le Moyen-Orient devient la deuxième destination des produits comoriens avec 12,3% de part dans le total des exportations. Pour sa part, le marché européen est la troisième destination des produits comoriens sur la même période avec 9,8% du total des exportations. Celles-ci, principalement composées de girofle (550 millions kmf) et de la vanille (522 millions kmf).

La quatrième place est occupée par le marché américain qui a capté 3,9% des produits comoriens. Quant au marché africain, il détient 3,1% du total des exportations comoriennes, essentiellement composées de girofle à destination des pays du COMESA.

Pour la vanille, elle est expédiée à hauteur de 668 millions après un trimestre sans expéditions. La vanille et l’ylang-ylang, deux autres produits de rente ont enregistré des baisses de 608 millions km pour l’ylang-ylang et 247 millions kmf pour la vanille.

Par rapport au troisième trimestre 2022, le déficit de la balance commerciale s’est amélioré de 2,9 milliards kmf au quatrième trimestre de l’année en cours en lien avec une hausse des exportations (+7,0 milliards kmf), comparée à celle des importations (+4,2 milliards kmf).

KDBA

Après 5 ans de fermeture, un compromis a été trouvé entre la commission de la ville d’Ikoni, la société chinoise sous l’égide du tribunal de commerce.  Le marché Coco Palms est enfin opérationnel. Lors de la signature du protocole d’accord samedi dernier, Ahamada Hamidou, président du tribunal de commerce a insisté sur la paix et la stabilité avant de prévenir que des sanctions sévères sont prévues à celui qui tentera de compromettre cet accord de paix.

Construit en 2019 par la société chinoise, le marché Coco Palms de Maluzini n’a fonctionné que quelques mois. A quelques jours du ramadan et pour désengorger les marchés de la capitale, un accord est signé entre la commission de la ville d’Ikoni, la société chinoise sous l’égide du tribunal de commerce durant 45 jours.

Il s’agit de ce qu’on appelle un accord de cogestion, selon Ahamada Hamidou, président du tribunal de commerce. « Durant cette période de 45 jours, l’expert désigné à faire savoir qu’il sera en mesure de déposer le rapport afin de discuter ensemble le montant que doit payer chaque partie. Un compte sera ouvert à la Snpsf à cet effet », explique-t-il ajoutant qu’après le rapport de l’expertise, la discussion entre les parties et l’homologation du montant à payer, « le président du tribunal décidera les modalités de paiement selon les moyens du débiteur observés dans ces 45 jours. De toute circonstance, le jour où le montant à payer sera fixé par le tribunal de commerce, il doit impérativement être versé ».

La position du gouvernement est explicite : donner un coup de pouce à l’économie du pays et faciliter les comoriens en ce mois de ramadan. Ahamada Hamidou a tenu à rappeler qu’aucun acte visant à compromettre l’accord ne sera admis.

Pour Salim Dahalan, entrepreneur, « préserver la paix et la stabilité est important ». Selon lui, il faut que chaque partie respecte les acquis de cet accord pour le bien de notre pays.

Kamal Saïd Abdou

L’agrégat monétaire, qui représente la masse monétaire, a affiché, en glissement annuel, une hausse de 8%, selon la banque centrale des Comores. Au dernier trimestre de l’année dernière, la masse monétaire est passée de 202,7 milliards kmf en septembre à 212,1 milliards kmf en décembre représentant ainsi une hausse de 4,6%.

L’accélération de la croissance annuelle de l’agrégat monétaire reflète la circulation fiduciaire soit 28,1% de la masse monétaire est passée de 56,6 milliards kmf en septembre à 59,7 milliards kmf en décembre soit une hausse de 5,4%. Les dépôts transférables représentant 40% de la monnaie au sens large sont passés de 81,5 milliards kmf en septembre à 84,7 milliards kmf en décembre équivalent à une croissance de 3,9%.

L’agrégat M1-Moyens de paiements a enregistré une hausse de 4,5% sur la même période. Pour ce qui est de la composante M2-M1 autres dépôts, soit 31,9% de l’agrégat monétaire au sens large, incluant l’épargne à vue et à terme, ils se sont élevés à 67,8 milliards en décembre, selon la BCC.

« Au dernier trimestre 2022, les actifs extérieurs nets ont progressé passant de 107,8 milliards kmf à fin septembre, à 110,9 milliards kmf à fin décembre, soit une hausse de 2,8%. Pourtant, durant cette période, les avoirs extérieurs bruts ont enregistré une baisse à la fois au niveau de la banque centrale passant de 132,2 milliards en septembre à 130,9 milliards kmf en décembre, qu’au niveau des autres institutions de dépôts passant de 12,2 milliards kmf à 10,8 milliards kmf la même période », souligne la banque centrale des Comores.

L’accroissement des actifs extérieurs nets s’explique plutôt par la contraction des engagements extérieurs. « Avec la reprise des remboursements des prêts du FMI, les engagements extérieurs de la banque centrale se sont établis à 26,8 milliards kmf à fin décembre contre 28,9 milliards kmf à fin septembre, soit -7,3% », précise la BCC dans son dernier bulletin.

Les autres institutions de dépôts ont enregistré une baisse de 45,6%, passant de 7,6 milliards kmf à fin septembre à 4,2 milliards kmf à fin décembre. La baisse des engagements extérieurs observée dans les autres institutions de dépôts concerne en grande partie leurs financements par leurs sociétés mères sous forme de dépôts.

 KDBA

Comores en ligne compte révolutionner le quotidien des comoriens de l’extérieur et de l’intérieur. En partenariat avec la société Telma, Comores en ligne a lancé samedi dernier à l’hôtel Le Retaj, la recharge instantanée crédit Telma, du paiement par carte bancaire en devise comorienne et du portefeuille numérique Mbango. Selon les responsables de Comores en ligne, c’est une manière de faciliter la vie des comoriens en leur offrant un service plus accessible.

Cela fait 5 ans que Comores en ligne travaille dans le domaine de la vente via la nouvelle technologie pour faciliter les comoriens dans leurs quotidiens. En effet, Comores en ligne est un vaste marché d’achat de divers produits. C’est un projet des jeunes de la diaspora qui a pour vocation de réduire les coûts liés au transfert d’argent et le risque des écarts des familles.

« Ces jeunes de la diaspora ont jugé nécessaire de créer cette plateforme pour sécuriser les investissements de la diaspora et permettre à tout le monde où qu’il soit d’effectuer leurs opérations d’achat », a indiqué un responsable de Comores en ligne.

Selon lui, diverses opérations peuvent être effectuées dans cette plate-forme. Il s’agit entre autres, les recharges des crédits, paiement d’abonnement Canal +, achat des produits alimentaires ou encore l’achat des matériels de construction via le téléphone.

Quant au service Mbango, un portefeuille numérique, celui-ci permet aussi à tout comorien de l’extérieur ou de l’intérieur d’effectuer les opérations d’achat via ce nouveau service afin d’éviter les vas et viens et faciliter de manière rapide et efficace leurs courses.

Aussi Comores en ligne vise à promouvoir les artisans et les agriculteurs comoriens. « Grâce à ce nouveau service, nos artisans et agriculteurs auront un marché pour non seulement exposer leurs produits mais aussi de les vendre », annonce le responsable de Comores ligne. Ce dernier a fait savoir que le nombre des visiteurs du site ne cesse d’accroître.

Kamal Said Abdou