ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Financement des risques climatiques : La BAD octroie 4,1 millions de dollars pour les Comores

Le conseil d’administration du groupe de la  banque africaine de développement (BAD), a adopté une approbation du projet multinational de financement de risques liés aux catastrophes climatiques avec une enveloppe de 35,25 millions de dollars,  couvrant les Comores, Djibouti, la Somalie et le Soudan du sud dont 4,1 millions pour l’Union des Comores.

Le ministre des finances, du budget et du secteur bancaire, Mzé Aboudou Mohamed Chanfiou a annoncé via un communiqué le financement de 35,25 millions de dollars pour quatre pays, notamment les Comores, le Soudan du sud, Djibouti et la Somalie.

Il s’agit d’une approbation de la banque africaine de développement sur le projet multinational de financement des risques liés aux catastrophes climatiques.

« J’ai l’honneur de vous informer que le conseil d’administration du groupe de la banque africaine de développement a approuvé, le 3 mai 2024, le projet multinational de financement des risques de catastrophes climatiques, couvrant les Comores, Djibouti, la Somalie et le Soudan du sud. Le financement total mobilisé pour le projet est de 35,25 millions de dollars, dont 4,1 millions pour l’Union des Comores », a annoncé le ministre des finances.

Selon lui,  le but du projet est de renforcer la résilience et la réponse aux chocs climatiques dans les pays bénéficiaires en améliorant la gestion des risques de catastrophes climatiques.

« La mise en œuvre du projet aux Comores se fera à travers trois composantes clés notamment, la mise en place d’un environnement favorable à l’adoption d’instruments de financements des risques climatiques, l’amélioration de l’utilisation du financement des risques climatiques et catastrophes, le renforcement de l’adaptation et de la résilience  des Comores face aux risques climatiques », a-t-il précisé.

Ce projet permettra de mieux comprendre la gestion des risques climatiques en améliorant les capacités de  modélisation des risques et les politiques et législations de financement  des risques de catastrophes, en favorisant ainsi un environnement propice à l’adoption d’instrument de financement des risques climatiques.

Nassuf. M. Abdou

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