ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vendredi dernier, la cérémonie de clôture du salon Expo vente dans le cadre du projet intégré de développement des chaînes de valeurs et compétitivités (PIDC) a eu lieu au palais du peuple. Un projet initié par le gouvernement sous le financement de la Banque Mondiale à hauteur de 11 milliards de francs comoriens. Plusieurs réalisations ont été initiées pour accompagner les jeunes entrepreneurs comoriens.

Le PIDC a clôturé ses activités avec une foire exceptionnelle, l’Expo vente PIDC, rassemblant plus de 100 exposants, au palais du peuple du 1er au 2 août dernier. Cet évènement a mis en lumière les réalisations remarquables des entrepreneurs et des projets soutenus par le PIDC.

Ce projet a contribué au développement des secteurs de l’agriculture, du tourisme et de l’entreprenariat aux Comores, atteignant des résultats impressionnants. Dans une conférence de presse, les responsables du PIDC ont souligné les avancées significatives au profit des jeunes entrepreneurs. « 3 047 emplois directs et indirects créés, augmentation de 30% de revenu des jeunes entrepreneurs, MPME et coopératives, de volume de produits agricoles en augmentation à 39%, 8 236 841 dollars mobilisés, plus de 62 142 agriculteurs et éleveurs bénéficiaires de services et 99% des bénéficiaires satisfaits », a détaillé le coordinateur du projet PIDC Ali Mgori au cours de la conférence de presse. Des lauréats du CPA ont été honorés.

Ainsi, le coordinateur du PIDC a annoncé que d’autres opportunités auront lieu pour soutenir les jeunes entrepreneurs. « D’autres projets d’envergure seront initiés pour appuyer et accompagner les jeunes voulant travailler et créer d’autres projets de chaînes de valeurs et de compétitivités », a-t-il promis. 

Abdoulandhum Ahamada

Une conférence de presse en présence de la chambre de commerce et les banques de la place dans le cadre du forum de l’inclusion financière de la diaspora du 06 au 07 août 2024 au palais du peuple, a eu lieu hier à la Banque centrale des Comores.

L’organisation de ce forum s’inscrit dans la sensibilisation de la diaspora à l’inclusion financière. Des panels de discussion et de table ronde sur l’innovation financière seront organisés.

« Le but de ce forum est de pousser la diaspora à investir au pays. Nous appelons la diaspora à ouvrir des comptes bancaires devant leur faciliter le transfert d’argent au pays avec sécurité », a déclaré le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani. Selon lui, le transfert sera gratuit et sécurisé. L’organisation de ce forum s’inscrit dans la sensibilisation de la diaspora à l’inclusion financière.

« Si la BCC sensibilise sur l’inclusion financière c’est parce que 29% des comoriens sont bancarisés. Plusieurs activités sont prévues dont des panels, tables ronde. Deux jours enrichissants pour l’inclusion financière de la diaspora », a indiqué le gouverneur de la BCC. Plusieurs panels de discussion seront organisés, notamment le panel sur le transfert d’argent via SEPA, le financement des projets immobiliers, des groupes d’épargne, les projets communautaires. Quant à la table ronde, elle concentrera sur les nouvelles opportunités offertes par l’innovation financière, notamment le Fintech, l’e-commerce, sandbox réglementaire, monétisation de contenus numériques.

En effet, après le forum de l’inclusion financière, d’autres programmes s’en suivront sur la diaspora Days. « Cette semaine appelée semaine de la diaspora sert à sensibiliser la diaspora. Après le forum de l’inclusion financière de la diaspora, il y aura d’autres programmes  de sensibilisation sur l’investissement dans les secteurs productifs et à la fin la diaspora visitera des entreprises créées par la diaspora », a annoncé Djamal Boinali, secrétaire général de la chambre de commerce.

KDBA

La Banque centrale des Comores lance la semaine de la diaspora du 5 au 11 août 2024. Le forum de l’inclusion financière de la diaspora comorienne s’ouvre du 6 au 7 août prochain au palais du peuple. Cette rencontre de deux jours réunira le secteur privé, la diaspora afin de renforcer les liens financiers et économiques avec la diaspora comorienne. Ainsi, qu’une série d’événements visant à promouvoir l’entrepreneuriat et le tourisme local. 

Les transferts de fonds, les investissements et l’expertise de la diaspora comorienne forte en France sont vitaux pour la croissance économique et le développement du pays. Ainsi, la Banque centrale des Comores organise du 6 au 7 août 2024, un forum de l’inclusion financière de la diaspora. Cet événement permettra d’attirer la diaspora à transférer de l’argent gratuitement et d’une manière sécurisée à travers l’ouverture des comptes dans le pays.

« Notre objectif est de faire de cet événement un succès retentissant et de renforcer les liens financiers et économiques avec la diaspora comorienne. Ensemble, nous œuvrons pour une plus grande inclusion financière pour tous », a déclaré la BCC.

La Banque centrale des Comores est en première ligne pour faire de cet événement une réussite pour le pays. Des réunions avec les banques partenaires et le personnel de la BCC ont eu lieu pour affiner les détails de l’organisation du forum de l’Inclusion financière 2024.

« Cette rencontre a permis de clarifier les modalités et de coordonner les efforts pour assurer le bon déroulement de l’événement. Nous avançons avec toutes les parties prenantes pour garantir un forum réussi », a ajouté la Banque.

La présence de la diaspora permettra ainsi de mettre en œuvre des politiques qui soutiendront une plus grande inclusion financière

KDBA                   

Pour la troisième année consécutive, la Banque centrale des Comores enregistre des résultats exceptionnels. Pour 2023, les résultats s’élèvent à 2,8 milliards de francs comoriens. Une hausse de 28,6%. Des résultats positifs, selon la BCC.

Le Banque centrales des Comores s’en sort bien d’une année 2023 délicate. Le résultat de l’exercice 2023 s’élève à 2,8 milliards kmf, soit une hausse de 28,6% par rapport à l’année 2022. Selon le rapport annuel de la BCC, au niveau des produits, le résultat des opérations sur les avoirs extérieurs s’élève à 4,5 milliards kmf contre 3,2 milliards kmf en 2022, soit une hausse de 41%. Les intérêts perçus sur le compte d’opérations ont généré 4,6 milliards kmf en 2023 contre 3 milliards kmf en 2022.

« Cette évolution s’explique par la hausse du taux d’intérêt servi sur ce compte. En effet, le taux a successivement augmenté au cours de l’année 2023 jusqu’à se hisser à 4,75% alors que c’est le taux minimum garanti (2,5%) qui a été appliqué toute l’année 2022. En revanche, les intérêts perçus sur concours au Trésor ont baissé (-4,7%) en raison de l’application du taux directeur de 3% à partir de janvier 2023 contre €STR+3 en 2022, malgré la hausse de l’encours de 430 millions de kmf en 2023 », a expliqué la BCC dans son rapport.

« Concernant le résultat sur les opérations avec la clientèle, il s’élève à 501,7 millions kmf en 2023 contre 632,7 millions kmf en 2022, soit une baisse de 20,7%. Cette variation est liée à la baisse du volume des transferts », ajoute la Banque.

En effet, l’amélioration des opérations sur les avoirs extérieurs a permis d’atténuer la baisse enregistrée au niveau des opérations avec la clientèle et des intérêts sur les avances statutaires. Quant aux « Frais Généraux » de la Banque, ils ont connu une augmentation de 10,9% par rapport à 2022, imputable à la hausse des charges du personnel.

« Les dotations aux amortissements ont augmenté de 7,8% entre 2022 et 2023 suite au début des travaux de réaménagement des agences de Mohéli et Anjouan. Enfin, les amortissements des signes monétaires ont connu une hausse de 23,1 millions kmf due essentiellement à l’augmentation des émissions de signes monétaires neufs en 2023 », a conclu la BCC.

KDBA                      

Le bilan de la Banque centrale des Comores a enregistré une hausse de 8% de son bilan pour 2023, passant de 184,1 milliards kmf à fin 2022 à 198,7 milliards kmf à fin 2023, selon le rapport annuel de la BCC.

La Banque centrale des Comores (BCC) a clôturé l’exercice fiscal le 31 décembre 2023 avec un bilan total de 198,7 milliards kmf, marquant une hausse par rapport aux 184,1 milliards kmf en 2022. A l’actif, cette évolution est observée au niveau des réserves de change. Pour ce qui est du passif, cette hausse du bilan est reflétée au niveau des dépôts de la clientèle.

Selon le rapport, la valeur des avoirs en or est passée de 483,7 millions kmf au 31 décembre 2022 à 531,5 millions kmf un an après, soit une hausse de 9,9% imputable à l’appréciation des cours de l’or pendant la période, le stock restant toujours inchangé depuis 1983. Pour les avoirs en devises de la Banque, ils sont constitués des euros et des dollars US détenus dans les caisses et dans les comptes ouverts auprès du Trésor français, de la Banque de France et de la Réserve Fédérale.

« Les encaisses en euros sont passées de 6,7 milliards kmf à fin 2022 à 3,7 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 44,5%. Les encaisses en dollars ont nettement augmenté sur la période s’établissant à 916,8 millions kmf contre 33,3 millions kmf à fin 2022 », lit-on dans le rapport annuel. « Du côté des dépôts, on note une augmentation de 10,4% du solde du compte d’opérations passant de 116,2 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 128,2 milliards kmf en décembre 2023. Au terme de l’exercice 2023, la totalité des avoirs en euros et dollars est passée de 122,9 milliards kmf en 2022 à 132,9 milliards kmf en 2023, soit une hausse de 8,1% », ajoute le rapport.

Créances et stocks

Selon le rapport, les concours de la Banque centrale à l’Etat sont constitués des avances statutaires, des allocations DTS utilisées et des prêts FMI. Avec la hausse de la moyenne des recettes intérieures des trois dernières années, les avances statutaires s’élèvent à 10,7 milliards kmf après 10,3 milliards kmf en 2022. Pour ce qui est des allocations DTS utilisées, leur montant total est passé de 15,8 milliards kmf à fin 2022 à 15,3 milliards kmf à fin 2023, soit une baisse de 2,8%. Cette régression est due à la réévaluation opérée au cours de l’année sous revue.

« Pour leur part, les prêts FMI sont passés de 10,8 milliards kmf au 31 décembre 2022 à 11,8 milliards kmf au 31 décembre 2023, soit une hausse de 9,7%, qui s’explique principalement par l’octroi du nouveau prêt FRPC », précise la BCC. Les autres créances représentent les prêts et avances au personnel. « Tous ces prêts sont remboursables par des prélèvements mensuels sur le salaire. Elles ont progressé de 3,6% », souligne la BCC.

En effet, les stocks de la Banque sont constitués essentiellement de l’ensemble de matériels d’émission neufs non encore utilisés, valorisés au coût moyen pondéré. Leur valeur est passée de 649,9 millions kmf en 2022 à 1,2 milliard kmf un an après. Cette évolution est principalement liée à la réception d’une nouvelle commande de billets et pièces au cours de l’année 2023.

S’agissant des actifs immobilisés nets, une légère hausse (0,2%) à fin 2023 a été enregistrée, s’élevant à 4,5 milliards kmf. En plus de l’achat d’équipements adéquats, la Banque a engagé plusieurs travaux de réhabilitation et d’aménagement, notamment au niveau de l’agence d’Anjouan.

Aperçu du passif

Le bilan Billets et pièces en circulation correspond au total des billets et pièces émis net des encaisses. Ainsi, la monnaie fiduciaire émise par la Banque a légèrement augmenté de 0,2% s’établissant à 65,5 milliards kmf à fin décembre 2023 contre 65,4 milliards kmf un an auparavant. Pour les engagements des devises de la BCC auprès des institutions financières internationales, il s’agit essentiellement de dépôts à vue s’élevant à 378,8 millions kmf à fin 2023 contre 307,5 millions kmf à fin 2022, représentant une hausse de 23,2%, selon le rapport annuel.

Les relations avec le FMI au passif du bilan ont légèrement augmenté de 0,9%, atteignant 35,9 milliards kmf à fin 2023 contre 35,6 milliards kmf à fin 2022. « Cette évolution est essentiellement expliquée par l’octroi du nouveau prêt FEC en 2023, dont deux décaissements effectués en juin et en décembre. Le prêt FEC de 2009 ayant été totalement remboursé courant l’année 2023 », explique la BCC.

Ainsi, au terme de l’exercice 2023, les dépôts des banques et des institutions financières décentralisées sont en hausse de 6,5%. Le total de ces soldes s’élève à 52 milliards kmf à fin 2023 contre 48,9 milliards kmf à la fin de l’exercice précédent. Après une baisse de 45,3% entre 2021 et 2022, les comptes courants des administrations publiques notamment le Trésor et les sociétés d’État affichent un solde total de 19,6 milliards kmf à fin décembre 2023, soit une hausse de 65,7%. « Ceci, en liaison avec l’accroissement des aides budgétaires et les financements des projets par les bailleurs multilatéraux. Les autres dépôts rassemblent les soldes des comptes du personnel de la Banque. Le solde total des « autres dépôts » est passé de 53,5 millions kmf à fin 2022 à 91,6 millions kmf à fin 2023 », note la BBC. 

KDBA

Le secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali accompagné du ministre de la pêche, Dr Ali Bandar, a effectué une visite dans la société de pêche à Voidju avec une délégation sud-africaine. Une visite qui fait raviver l’espoir pour la mise en service de cette société qui peut être  l’élément catalyseur afin d’amorcer l’économie et pour une indépendance des produits halieutiques frais pour les comoriens.

Sa première visite aura été laborieuse, puisque celle-ci est faite dans une société, où tous les comoriens rêvaient et rêvent toujours la voir porter ses fruits.  Fraichement nommé secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali a effectué avec le nouveau ministre de la pêche, mardi dernier, dans l’après-midi à la société de pêche à l’abandon depuis presque 7ans.  Tout porte à croire que la mise en service de la société pourrait bien avoir lieu prochainement, pour faire ce projet un catalyseur  afin d’amorcer une croissance économique du pays.

Au terme des échanges avec ces experts sud-africains, le secrétaire général du gouvernement rassure de son côté qu’en dépit du temps passé, les matériels restent d’autant plus intactes. « Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans les objectifs visés de notre gouvernement,  pour le développement durable et de l’agenda 2030 de l’Union des Comores en contribuant pour la croissance économique inclusive,  l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et à la création de l’emploi décent », a déclaré le secrétaire général du gouvernement Nour El Fath Azali.

Selon lui, en renforçant les sociétés d’Etat pour une sécurisation, des ressources financières pourront sans doute favoriser le développement social. « Ce projet lui-même seul revêt une importance cruciale pour la transformation structurelle de la cantine de l’Etat et le bien-être de la population pour la  consommation des produits frais qui fait partie de notre feuille de route », a-t-il souligné.

Le jeune homme fort du gouvernement comorien précise que, les négociations en cours témoignent de l’engagement des parties prenantes à œuvrer ensemble pour concrétiser cette vision ambitieuse destinée pour les générations futures à vivre  harmonieuses.

Nassuf.M.Abdou

Alors que le taux de croissance économique pour l’année 2023 est de 3,3%, la Banque centrale estime atteindre 3,8% en 2024. Une hausse de 0,5 en pourcentage. Cette croissance sera soutenue par les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Selon la BCC, l’activité économique devrait se consolider compte du contexte international du recul de l’inflation plus tôt que prévu par rapport au pic de 2022. L’économie sera améliorée également par un environnement interne plus favorable par rapport aux effets attendus des différentes mesures de soutien à l’activité économique par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre des projets prioritaires du PCE et les appuis des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement.

« Les prévisions de la croissance tablent sur un taux de 3,8% en 2024. Cette croissance serait portée par l’ensemble des trois secteurs. Le secteur primaire resterait dynamique (+3,5%) avec l’appui du gouvernement dans l’agriculture et l’élevage  mais également les effets attendus des projets tels que PIDC et PREFER », explique la BCC dans son rapport.

« Au niveau du secteur secondaire, l’activité est projetée à la hausse (+3,1%) avec la poursuite des travaux de construction et travaux publics. Les activités du secteur tertiaire poursuivront leur dynamisme (3,6%) », ajoute la BCC.

Selon la Banque centrale des Comores, l’investissement devrait se consolider à 3,0% et une hausse des exportations des biens et services (+4,1%). Ce progrès sera soutenu par une meilleure offre des produits de rente, notamment la vanille. Et les importations des biens et services connaîtront un rebond de 4,1%.

« Ces perspectives de croissance pour 2024 sont tributaires de l’évolution de la situation interne notamment sanitaire, liée à l’épidémie du choléra ainsi que les conséquences liées aux récentes inondations », a conclu la BCC.

KDBA

La dette publique s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens à fin 2023 contre 190,1 milliards kmf en 2022. Ce qui équivaut à une hausse de 5,9%. En effet, le ratio d’endettement public est à 28,4% au 31 décembre 2023 bien en deçà du seuil indicatif fixé par le FMI qui est de 55%. Une dette viable.

A la fin de l’année 2023, la dette publique a progressé de 5,9%. Elle s’établie à 201,2 milliards de francs comoriens en 2023 contre 190,1 milliards de francs comoriens en 2022. Selon la Banque centrale des Comores, la dette extérieure a crû de 5,3%  sur la période pour s’établir à 169,2 milliards de francs comoriens.

« Cette progression a été essentiellement tirée par la hausse de la dette multilatérale (+16,7%) dont le niveau  s’est établi à 80,5 milliards  kmf en 2023 contre  69 milliards kmf en 2022. Elle est majoritairement constituée de la Banque mondiale (34%), la BADEA (15,7%), le FMI (14,7%), le FAD (13,1%) et TDB Group (10,2%) », a expliqué la Banque centrale des Comores.

S’agissant de la dette bilatérale, elle s’est élevée à 44,9 milliards en 2023, en hausse de 1,3% par rapport à 2022. « Une hausse reflétée au niveau du fonds saoudien (+8,5%). En termes de structure, elle est prédominée par le fonds saoudien (46,2%) suivie d’Exim Bank Indien (27,9%) et du fonds koweïtien (23,4%) », a-t-elle précisé.

Pour ce qui est de la dette publique intérieure, elle est accélérée de 9% avec 32 milliards contre 29,3 milliards, une année au paravent sous l’effet de l’accroissement de la dette auprès du système bancaire.

« Tenant compte d’une croissance nominale de 13,2% du PIB, le ratio d’endettement public est ressorti en repli de 2 points de pourcentage à 28,4% du PIB. Cette situation est reflétée par les baisses de 1,8 point à 23,8% du PIB pour la dette extérieure et -0,2 point à 4,5% du PIB pour la dette intérieure », a indiqué la Banque centrale dans son rapport annuel de l’année 2023.

KDBA

Économie : Une croissance de 3,3% en 2023

Économie : Une croissance de 3,3% en 2023

Samedi dernier, la Banque centrale des Comores a présenté son rapport annuel de l’année précédente devant la presse. Les Comores enregistrent une croissance économique positive de 3,3% en 2023 contre 2,6% en 2022. Ce rebondissement est dû à la forte demande intérieure et à une baisse de l’inflation. Ainsi, la consommation des ménages a augmenté de 3,8% tandis que la consommation publique a rebondi de 9,5%.

Dans son rapport, la Banque centrale des Comores note une croissance économique de 3,3% en 2023. Un chiffre impressionnant, qui confirme la capacité de l’économie comorienne à se redresser et à se développer après les difficultés causées par la pandémie et les fluctuations économiques mondiales.

Ce rebondissement est dû à la forte demande intérieure et à une baisse de l’inflation. Ainsi, la consommation des ménages a augmenté de 3,8% tandis que la consommation publique a rebondi de 9,5%.

« En 2023, la reprise de l’activité économique nationale s’est poursuivie bénéficiant d’une amélioration de la conjoncture internationale mais surtout d’un environnement interne favorable en raison du recul de l’inflation et du soutien de l’activité économique par les partenaires au développement », a souligné le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani. Et lui de déclarer que « globalement, l’activité économique est estimée en hausse avec 3,3% de croissance du PIB réel en 2023 après 2,6% en 2022. »

Selon le rapport de la BCC, la croissance est portée par l’accélération du secteur tertiaire (+3,6% en 2023 contre 2,4% en 2022), ramenant sa contribution à la croissance du PIB à 1,9% en 2023 après 1,3% en 2022, en lien avec la bonne performance du commerce, des transports et des services d’hébergement et de restauration.

S’agissant de l’inflation, un taux de 9,0% en 2023 contre 12,4% en 2022. L’inflation alimentaire est ressortie à 6,8% en 2023 après 12,7% en 2022. « Ce reflux s’explique principalement par le recul de l’inflation enregistrée au niveau des huiles et graisses (10,0% en 2023 contre 32,1% en 2022), du lait, fromage et œufs (4,1% en 2023 contre 12,6% en 2022) », explique la BCC.

Pour les légumes et tubercules, un taux d’inflation de 6,8% en 2023 après 18,3% en 2022. Les prix des paix et céréales ont connu une hausse de 8,9% en 2023 contre 5,6% en 2022. Et les prix des poissons et fruits de mer ont progressé en moyenne de 3,5% en 2023 avec des pics au premier trimestre. 

KDBA

Après une première édition réussie, Exim Bank lance la deuxième édition de women entrepreneurship program (WEP), en partenariat avec l’Uccia. Le programme Wep (women entrepreneurship program) vise à aider les femmes à entreprendre et à valoriser leur leadership.

Ce programme consiste à promouvoir l’entreprenariat féminin. Car souvent considéré comme un domaine masculin, l’entreprenariat s’ouvre désormais progressivement aux femmes. Ce sont des femmes qui s’investissent dans la transformation des produits finis, des fruits, des épices, entre autres. Elles incitent à la consommation locale.

Les femmes sont aiguillées pour développer leur entreprise à leur image, mettre en lumière leurs talents, prendre leur place sur la scène entrepreneuriale. Le programme Wep entend lever un frein récurrent à l’entreprenariat féminin. A noter que si les femmes mettent plus de temps à faire naître leur projet entrepreneurial, elles seront plus performantes que les hommes.

« A l’occasion de ses 25 ans d’existence, Exim Bank a signé une convention de partenariat avec l’union des chambres de commerce à travers l’incubateur InnovLab, pour la mise en place du programme Wep dont la première édition a eu lieu en 2023. C’est un programme d’une durée de 5 ans dont le but est de fournir un accompagnement technique, dispenser des formations et un financement aux femmes entrepreneures ou qui ont une idée d’entreprise », a expliqué Charafate Mohamed, directrice adjointe d’Exim Bank.

Selon Mme Charatafe, le programme Wep cible des femmes de toutes les îles. « Notre objectif est d’accompagner 50 jeunes femmes sur les 5 ans, afin qu’elles puissent développer leurs activités ou réaliser un projet d’entreprise », a-t-elle ajouté avant de rappeler que la première édition Wep s’est bien déroulée en 2023 et « nous en sommes très ravies. »

Pour rappel, lors de la première édition Wep, elles étaient au départ 20 jeunes femmes créatives, inspirantes et motivées. Elles étaient porteuses de projet, gérantes d’entreprises et ont défendu leurs projets, et ont suivi une assistance à Mwali, Ndzuani et Ngazidja. Mais 10 étaient lauréates. Sur les 10 lauréates sélectionnées, 3 projets ont eu un financement jusqu’à 5 millions de la part d’Exim Bank.

Le programme Wep est un mécanisme de financement et d’accompagnement visant à subventionner dans un premier temps un montant d’une hauteur de 10 millions de francs comoriens aux dix premiers projets en raison d’un million par projet.

KDBA