Mercredi dernier, a eu lieu au ministère des finances, les négociations entres les experts de la banque africaine de développement et des techniciens du ministère pour le projet de connectivité Inter-îles. Un projet financé par la banque africaine de développement qui tend à relier les trois îles de l’archipel pour une enveloppe de 112 milliards de francs comoriens.
Les négociations du projet de connectivité inter-îles aux finances par la Banque Africaine de Développement (BAD): Un Investissement Stratégique pour l’Emergence des Comores Le projet de connectivité inter-îles aux Comores évalué à plus de 112 milliards kmf, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et d’autres partenaires, revêt une importance stratégique pour le développement durable et l’intégration régionale de l’archipel des Comores. Ce projet ambitieux du plan Comores émergent vise à renforcer les infrastructures de transport et de logistique, à stimuler l’industrialisation durable et la promotion du développement social en Union des Comores. Avec un financement de 60,6 milliards kmf de la BAD, complété par les financements de la BEI, de la Banque Mondiale, de la BID et de l’AFD, ce programme pluri- sectoriel s’articule autour de trois axes principaux:
D’abord le renforcement des infrastructures régionales de transport et de logistique: Il s’agit de créer un environnement propice à l’intégration des marchés et au développement des chaînes de valeur au sein de l’archipel comorien. Il comprend notamment la construction des ports (Moroni, Mutsamudu, Boingoma) et le développement des infrastructures de stockage et de distribution. En suite l’industrialisation durable de l’Union des Comores à travers la création de zone économique spéciale (près de l’aéroport de Hahaya), ce projet soutiendra l’émerge d’un tissu industriel diversifié et compétitif, générateur d’emplois et de croissance PIB industriel.
L’objectif est de stimuler l’investissement privé, local et étranger, dans des secteurs comme l’agro-industrie, les industries manufacturières, les technologies de l’information et de la communication, etc. en fin, le développement social, avec un accent sur l’égalité du genre et l’autonomisation des femmes: ce volet vise à améliorer les conditions de vie des populations, en mettant l’accent sur l’égalité des chances, l’inclusion sociale et l’autonomisation d femmes.
« Le projet prévoit également des investissements dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’eau potable, ainsi que des programmes dédiés à l’entrepreneuriat féminin et à la formation professionnelle », déclare l’ex-ministre des finances, Mze Abdou Mohamed Chanfiou.
Nasuf. M. Abdou