ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Une forte délégation gouvernementale s’est rendue à l’hôtel de ville de Moroni samedi dernier, afin de savoir ce qui ne fonctionne pas au niveau du recyclage. Cette délégation promet de soutenir la commune de Moroni pour renverser la situation au meilleur.

Des autorités environnementales en réunion d’échanges à la mairie de Moroni

La propreté à Moroni reste parmi les préoccupations du gouvernement de l’Union des Comores. Le samedi dernier, une forte délégation issue du régime en place, s’est rendue à la commune de Moroni, afin de connaitre les raisons qui freinent le recyclage au sein de la commune. Persuadé que ces derniers trois mois, la capitale de Moroni traverse des sérieux problèmes, dont chaque coin de la capitale est enveloppé par des montages des ordures, le gouvernement ne se laisse pas sans agir, en vue de redonner l’image du pays en matière de propreté.

« Nous avons reçu une délégation du gouvernement de l’Union des Comores, dans le but de savoir, ce qui ne facilite pas le ramassage des ordures dans la capitale de Moroni », a démontré M. Amir, le chargé des opérations des ordures. Selon lui, le gouvernement s’en est bien conscient, que si rien n’est fait pour la protection de la capitale, « c’est l’image du pays qui est en péril. »

Cet embarras est causé par la non régularisation des écotaxes de la population locale. Seuls 15% de la population répondent aux droits de la commune, malgré cette insuffisance de pourcentage, la commune de Moroni n’est pas en mesure de faciliter le recouvrement des déchets tous les jours.    

Le gouvernement se dit prêt à accompagner la commune de Moroni pour renverser la situation au meilleur. « L’objectif de notre présence à la commune de Moroni, c’est de faire l’état sur la transportation des ordures et les perspectives pour lutter contre ce fléau, qui détruit l’image du pays », a fait savoir le représentant du gouvernement dans cette rencontre. « A la fin de ce mois de janvier, le gouvernement mettra en place des caisses de déchets partout dans les coins de la capitale de Moroni », conclut-il.

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Une cérémonie de prière et d’hommage à l’ancien premier ministre Ali Bazi Selim, a eu lieu samedi dernier à Ntsoudjini, sa ville natale. Les autorités ont tenu à rappeler l’histoire et la loyauté d’un grand Homme, que la nation comorienne ait connu en la personne d’Ali Bazi.

Samedi dernier une prière a été tenue à Ntsoudjini en mémoire de l’ancien premier ministre comorien Ali Bazi Selim, rendu l’âme le jeudi 09 janvier et enterré le 10 janvier dernier. Les autorités de sa même génération ont saisi l’occasion de présenter l’histoire de l’homme de droiture Ali Bazi ancien militant pour la souveraineté comorienne.

Bref bio ? Fils ainé de Bazi Selmi, Ali Bazi est né à Ntsoudjini en 1926. Après ses formations à l’école coranique locale, il fut inscrit à l’école primaire coloniale dans sa ville natale. Au fil des années, il devint le chef comptable de la société Bambao en 1951.

Il se lança dans la vie politique, où sa génération découvrira ensuite, la droiture d’un jeune politique. « Notre frère ami Ali Bazi fut le premier ministre de l’Afrique qui s’est démis de ses fonctions après avoir compris la lâcheté de son propre gouvernement », a fait savoir un des sages de l’Etat, Said Hassan Said Hachim.

 A l’issu des élections législatives en 1987, Ali Bazi Selim, les a rapportés par le nombre de voix portées sur lui-même, hélas les autorités attribuent la victoire à son adversaire, ce dernier refuse l’usurpation de son pouvoir. Avec sa pression, le gouvernement   était sous l’obligation d’organiser des élections partielles.

En face du pouvoir d’Ahmed Abdallah Abderemane, il vient le militant pour que l’opposition ait un seul candidat pour les élections présidentielles de 1990 ayant échoué, Ali Bazi décida de rester dans la neutralité ni opposant ni au parti du pouvoir de 1990. Nommé conseiller politique du président nouvellement élu, Saïd Mohamed Djohar, Bazi démissionnera en 1991 pour marquer sa désapprobation de la gestion chaotique des affaires de l’Etat. Après le coup d’Etat perpétré par le mercenaire Bob Denard, et le renversement du président Djohar, il est sollicité pour faire partie du directoire politique militaire mise en place, il déclina l’offre et prôna le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Dans un meeting improvisé a la place de l’indépendance, par le collègue des sages dont il fait partie, Ali Bazi Selim a lancé un discours émouvant sur le patriotisme, et lança un appel solennel à tous les comoriens pour la tenue des assises nationales pour faire le bilan 42 ans, sous le slogan « vérité et réconciliation. »

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

La route Hahaya-Galawa est inaugurée hier jeudi par le chef de l’Etat Azali Assoumani et l’ambassadeur saoudien en Union des Comores, devant un parterre d’autorités. Un tronçon d’une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux est achevé.

Après la réception technique de la route  Hahaya-Galawa le samedi 12 janvier 2019 en présence du secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire, du directeur des travaux des routes, du coordonateur du projet et de la société de contrôle et des techniciens chinois, l’inauguration de cette route a eu lieu hier.

Cette route a une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux. Ce projet est financé  par le Fonds saoudien à hauteur de 10 milliards dont 4 milliards pour la route  Hahaya-Galawa et 6 milliards destinés pour la route Binbini-Lingoni dans l’ile d’Anjouan.

La réhabilitation de cette route permet d’accroitre l’économie du pays et de la région en particulier en facilitant le transport. Faciliter la circulation dans cette région, promouvoir le développement socio- économique de la région et du pays. La réhabilitation de la route va de pair avec l’initiative de rehausser le secteur économique et du tourisme, socle de l’émergence. De leur part, les habitants de cette région ont manifesté leur joie face à cette initiative gouvernementale. Ils ont manifesté également leur soutien sans faille aux actions gouvernementales visant à faire décoller le pays dans un climat socio-économique sain.

 « L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamihouli, construite grâce au Fonds saoudien est une belle occasion, de marquer l’importance que le gouvernement et moi-même, donnons à la construction de nos infrastructures », déclare le président Azali Assoumani. Et lui de poursuivre, « cette inauguration nous donne l’opportunité de souligner la place de la construction et de la réhabilitation de nos infrastructures, toutes catégories confondues, dans notre programme de développement et dans l’émergence de notre pays. » Le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires au développement, bi et multilatéraux, qui ont toujours été accompagné les Comores.

KDBA

Pour préparer cet exercice attentat en condition réelle, le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC) a travaillé de concert avec la Police aux frontières, la Gendarmerie, le DLEM, l’aéroport de Mayotte, les Douanes, la Délégation de l’Aviation Civile de Mayotte, le Service de Navigation Aérienne de Mayotte, le Procureur de la République, la Croix Rouge Française, la Mairie de Pamandzi, le SDIS, le SAMU, le CHM, le STM et les pompes funèbres.
Ces derniers ont travaillé main dans la main, afin de parvenir à une coordination optimale, assurant d’une part une gestion sécurisée de l’intervention et une prise en compte aussi rapide que possible des blessés d’autre part. « Cette expérience a permis de juger la capacité opérationnelle des personnels présents et de repérer les points d’amélioration possible, en vue d’accroître leur efficacité et leur réactivité, lors d’une éventuelle intervention pour une tuerie de masse » a déclaré le sous-préfet Etienne Guillet aux côtés du procureur de la république Camille Miansoni. Le scénario était celui-ci : trois individus vêtus de teeshirt orange, armés et cagoulés tirent à plusieurs reprises sur les personnes présentes au sein de l’aéroport. On compte une dizaine de morts et plusieurs blessés. La police intervient.
Un assaillant est abattu, un autre est blessé tandis que le troisième se retranche dans le box de la compagnie Air Austral avec un otage. Un commandement opérationnel se met en place. Le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) encercle l’aéroport et négocie durant plusieurs heures avec le preneur d’otage qui finira par relâcher sa « prisonnière » avant de se rendre. Les pompiers interviendront à la fin sous protection policière pour porter secours aux blessés avant d’évacuer les morts.

Mayotte Hebdo

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

De la poudre aux yeux ? L’union de l’opposition se lance dans la course. Mais, elle dit qu’aucun choix n’est encore fait, car l’idée d’un candidat unique l’anime. Les comoriens ont appris la lettre du chef de l’opposition, Mohamed Ali Soilihi qui se veut candidat de cette alliance. Devant la presse hier, l’union de l’opposition rassure que le candidat de l’opposition soit choisi par tous les partis de cette alliance.

L’opposition devant la presse au select

Le choix d’un candidat unique au sein de l’union de l’opposition a fait un débat entre les partis eux-mêmes. Un processus qui a vu les partis Juwa, Rdc, Fd se retirer et faire cavalier seul. L’union de l’opposition est sereine à se présenter aux élections prochaines avec un candidat unique afin de rétablir l’ordre constitutionnel et le respect des accords de Fomboni, selon les conférenciers. « L’union de l’opposition se présente aux élections pour sauter Azali et rétablir les droits constitutionnels, sauver le pays de l’illégalité républicaine. Mais l’inquiétude règne car aucune règle du jeu dans ces élections et le gouvernement s’apprête à des élections antidémocratiques », a fait savoir Youssouf Boina. S’agissant du choix du candidat de l’union de l’opposition, 

le candidat sera désigné de son expérience, ses compétences, sa motivation. « Jusqu’à lors aucune décision n’est prise sur la candidature de l’union de l’opposition aux présidentielles. La lettre de Mamadou n’est pas encore répondue », a insisté Idi Boina. Les conférenciers estiment que le statut juridique de Mohamed Ali Soilihi ne remet pas en cause sa candidature puisqu’ « il n’y a pas encore un procès ni jugement. » Mamadou sera-t-il le candidat de l’union de l’opposition ? Pour rappel, les partis Juwa, Rdc auront chacun, un candidat aux présidentielles. Pour le parti Rdc, c’est leur président d’honneur, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et pour le Juwa, le nom du candidat reste incertain depuis des semaines.

KDBA

Une conférence débat est tenue hier mardi entre le président de l’Union des Comores et les étudiants de l’université des Comores, au palais du peuple. Les étudiants n’ont pas mâchéles mots pour exprimer les problèmes qu’ils traversent dans leur vie académique et celle de l’après études.

15 ans après la mise en place de l’université des Comores,un bilan positif pour la jeunesse estudiantine comorienne. L’instigateur de l’université des Comores, le chef de l’Etat Azali Assoumani se réjouis d’être lui-même le facilitateur de l’intellectualisme comorien sur place.
Dans une conférence débat entre le président Azali et les étudiants comoriens, les échanges se sont orientées dans une même direction :
l’université dans la cohésion sociale, le renforcement des outils pédagogiques, l’insertion des jeunes dans la vie professionnelle, la capacité d’accueil et l’avenir de l’étudiant une fois terminer son cursus universitaire. Dans la séance des questions, les étudiants se sont adressés au président pour exprimer leurs appréhensions, vis-àvis des conditions qu’ils traversent tous les jours vers les sites. Le président lui-même, s’est senti de plus en plus convaincant, pour rassurer les universitaires qu’un changement pour le système éducatif de l’université, le transport, la sécurité tout est possible.
Sur la question de son slogan : « un jeune, un emploi », le chef de l’Etat se dit confiant pour cette politique. Pour lui, ceci est une bonne raison de croire à ses perspectives, justifiant que dans un espace de deux ans et demi, 2800 jeunes comoriens seront recrutés ans divers postes. « Faire disparaitre le chômage, n’est plus une illusion, mais plutôt une réalité qui doit être guidée par la volonté et la ténacité du gouvernement au service du pays à l’horizon 2030, pour garantir un avenir meilleur à la population comorienne », assure le chef de l’Etat.

N.M Abdou (stagiaire)

Institut Confucius/Un grand pas franchi

Institut Confucius/Un grand pas franchi
Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête. 
La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Créée depuis 2014 aux Comores, la classe Confucius a franchi un grand pas. Hier mardi, 1er une cérémonie en l’honneur du nouvel an a été organisé à l’institut Confucius, en présence des étudiants et leurs parents, pour honorer la culture chinoise. Des chants culturels, des danses traditionnelles chinoises ont animés la fête.

La République populaire de Chine est au service des Comores depuis toujours. La création de l’institut Confucius dans le pays, est une manière d’apprendre les comoriens la culture chinoise. Confucius Institue a vu le jour en 2014 à l’université des Comores. Il est undépartement de langue chinoise et de la culture chinoise en général. Dr. Adamou Hamada de Confucius Institue, s’est félicité du grand pas qu’ils ont franchi. « Au début, nous étions juste une classe. Aujourd’hui, nous sommes devenus Confucius Institute. Nous avons une autre Confucius Institute à Anjouan. Et comme vous l’avez constaté, il y a des étudiants et des citoyens ordinaires dans notre institue comme policiers par exemple. Nous ne voulons pas se focaliser seulement sur la langue. Nous espérons aller plus loin cette année dans d‘autres domainesdont l’ingénierie », se réjouie-t-il.

Naomi une jeune étudiante en première année s’est félicitée des connaissances acquises dans Confucius Institute mais aussi de l’encouragement de ses professeures « Depuis l’enfance j’ai toujours adoré apprendre les langues étrangères. C’est une grande joie pour moi de pouvoir aujourd’hui apprendre la langue chinoise. Nos professeurs nous encouragent et accompagnent.  J’espère apprendre aussi leur culture, tradition », montre Naomi.

A noter qu’ungroupe de cinq étudiants et une étudiante ont fait une démonstration d’Ochu. Elleressemblait à l’art-martio. Avec une musique  classique, seules les jambes et les mains suivaient le rythme de la musique. Une image de combat donnait l’impression de cette démonstration appelée Ochu. D’autres chants chinois ont été chantés par des policiers, un gamin de 10 ans et une fillette de 13 ans. Un autre groupe de 8 étudiantesont marqué la salle de danse. « meng Jiang nam », une douce danse accompagnée d’instrument de tendresse. La danse elle-même était composée de quatre différents mouvements.

El-Aniou Fatima

Lors de la cérémonie

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Le service d’écoute et de la protection des femmes et des enfants victimes des violes de l’ile autonome de Ngazidja a publié son rapport annuel de l’année 2018 la semaine dernière. Un bilan catastrophique a été approuvé, soit un taux de 255 cas.

Une situation plutôt compliquée dans l’ensemble de l’ile. Pourvu que « l’arrangement à l’amiable, quelques liens familiaux avec les agresseurs », tels sont les motifs constatés et qui a monté la propagation de cette crise. L’année 2018, représente une année sombre pour les responsables chargées de cette protection. Les remarques prouvent que seules les filles de 11 à 17 ans sont les plus touchées.  128 cas notés soit 90 agressions sexuelles, 18 grossesses non désirées, 2 mariages forcés, 6 agressions physiques et 12 maltraitances. Et les garçons subissent des actes barbares. Des mineurs de 6 à 10 ans dont 4 ont été agressés sexuellement, 3 ont dû subir des travaux forcés et 15 des maltraitances pendant que les autres de 0 à 5 ans ont noté 17 maltraitances. Comparant les filles aux garçons, ce sont les filles qui sont les plus touchées. Elles sont de 202 personnes enregistrées alors que les garçons sont de 53, victimes des maltraitances.

Parmi les combats engagés pour lutter contre ce fléau, la réalisation urgente, tel que renforcer les institutions dans la différente religion. Un centre de service d’écoute a été inauguré à Foumbouni pour travailler davantage sur cet aspect. Sachant qu’à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’ensemble des intervenants ont montré qu’il n’est pas question seulement de parler mais de dénoncer les violences pour la protection des mineurs. Ils appellent tout le monde à se solidariser pour réduire les violences.

Halima Hamada

Photo d’archive