Une semaine de formation sera dédiée à 30 journalistes comoriens par le conseil nationale de la presse et de l’audiovisuel (CNPA). Cette formation s’inscrit dans le cadre du passeport professionnel que cet organe de régulation a d’ores et déjà mis en place par le renforcement des capacités des journalistes locaux en partenariat avec Afrique Médias francophones.
Dès lundi prochain, 30 journalistes participeront à des formations organisées par le CNPA en partenariat avec Afrique Médias francophones. Soucieux de renforcer les capacités des journalistes locaux, le CNPA a mis en place un cycle de formation journalistique dont l’objectif est d’arriver à un échelon d’un spécialiste. Ce cycle de formation va durer toute l’année. Au total 45 journalistes de tout genre de presse en bénéficieront en un an. 15 personnes pour chaque groupe en 6 modules. A commencer à Ngazidja avec 30 journalistes.
« Je précise que le Cnpa a prévu deux types de formation continue. Les formations thématiques destinées à renforcer les capacités des journalistes un peu plus expérimentés. Pour les autres qui travaillent sans disposer de formation préalable, il est mis en place un dispositif qui s’appelle « Passeport professionnel » composé de 6 modules étalés durant toute l’année 2019. Trois groupes de 15 participants sont prévus, ce qui fait un total de 45 journalistes à former en un an », explique Saindou Kamal’Eddine, conseil au Cnpa.
Concernant la formation prochaine deux groupes participeront. Ceux qui sont enregistrés dans le premier groupe sont entendus le lundi 28 janvier et le deuxième second groupe à IFERE. « Le troisième groupe sera Anjouan et Mohéli » a précisé ce conseiller.
La formation des journalistes appelée passeport professionnel qui débutera la semaine prochaine a comme mission de « donner la possibilité aux journalistes de postuler leurs dossiers afin de pouvoir avoir en possession la carte de presse. » « Depuis deux ans, nous sommes engagés à prêter main forte aux journalistes de l’archipel des Comores. Car certains journalistes n’ont pas eu des formations de base. Toutefois, ils exercent dans le métier», affirme Saindou Kamal’Eddine. Et ce dernier de conclure, « depuis un certain temps, l’agence comorienne demande une carte de presse. Hélas, peu des candidats déposent les dossiers. Nous pensons qu’avec cette formation dite passeport professionnel que d’autres candidats journalistes auront l’occasion de pouvoir déposer leurs dossiers pour en bénéficier. »
El-Aniou