ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le gouvernement comorien a décidé de séparer la société d’eau à celle de l’énergie. Le directeur général de la nouvelle société nationale d’eau, Soundi Goulam a rencontré le personnel de cette société pour des directives devant améliorer la société. Le directeur a annoncé la production de l’eau minérale par cette société Soned.

Photo d’archive

Premier rencontre, des plans d’actions. Dans son tout premier contact avec ses agents, Soundi Goulam a annoncé le projet de la commercialisation de l’eau qui représente « un atout pour le développement de leur nouvelle société. » Le projet sera mis en œuvre dès ce premier trimestre 2019. C’est après la répartition des agents de la Ma-Mwe en deux sociétés que Soned se focalise à prendre un nouveau départ. Soned dispose 150 agents à son actif. Le directeur a montré que chaque agent est appelé à doubler ses efforts pour mettre à profit son savoir-faire pour améliorer la qualité du travail, pouvoir assurer une distribution et un accès confortable du produit.

Conscient qu’il n’est pas une mission aisée, le directeur de la Soned dit qu’en partenariat avec ses agents « tout est possible à relever tous les défis. » Selon lui, « la première mission de Soned est de distribuer de l’eau dans l’ensemble du pays. »  « Il ne faut pas croiser les bras pendant que certains se servent de leur produit pour sa mise en bouteille », lance Souni Goulam.

H.H

Les violences faites aux femmes et aux enfants gagnent du terrain aux Comores. De 2017 à 2018, le bilan est accablant dans les trois iles. Les responsables en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants ont mis une ligne verte afin de mettre fin les violences.  

Chabani Bourhane

1760 est en fin la ligne verte et est disponible sur l’archipel des Comores.  Dans une étude  faite à  Mohéli,  2% de cas de viole se passent dans les écoles primaires.  Selon le Chabani Bourhane « la violence physique et sexuelle est de plus en plus fréquente par rapport à  la violence morale. Ce qui est inquiétant de plus, ce sont des personnes mâtures et douées de raison qui en sont les coupables. Les femmes et les enfants  que nous rencontrent dénoncent le plus souvent  des intellectuelles. C’est triste ! », dit-t-il.

Mais, « grâce à nos sensibilisations dans les villes et villages, les personnes victimes de violes se confient à elles-mêmes et dévoilent petit à petit. Chez les mariés la violence est plus souvent  physique et sexuelle. « Les femmes dénoncent une maltraitance de la part de leurs époux dans le lit conjugale. Et le plus souvent, s’arrive dans les couples des plus jeunes », ajoute Chabani Bourhani.

Ce responsable appelle à la vigilance des parents. « Les enfants sont victimes des personnes proches de la famille. Une limite doit être installée dans chaque maison. Et surtout cette culture de prendre tous les hommes du quartier ou ville comme étant un oncle ou père or aucun lien familiale ne les unisse, doit être cessée. Car c’est à partir de cette culture comorienne que nos enfants deviennent victimes d’agressions sexuelles tous les jours », conclut-il.

El-Aniou

Après trois ans sans activités, Femmes en Mouvement lance à nouveau la machine. Lors d’une conférence de presse tenue à Moroni mardi dernier, l’association Femmes en Mouvement a annoncé la reprise de la course féminine dont les inscriptions sont déjà ouvertes à l’INJS. Le budget de cette course est estimé à  9.555.500 kmf.

Femmes en mouvements devant la presse

La course à la femme s’organise pour le 3 mars prochain. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 février prochain. Les inscriptions coutent 500 kmf. Contrairement aux années dernières, cette année la course à la femme se formera en deux catégories d’âges dont : de 16 ans à 40 ans et de plus de 40 ans. Une course qui va regrouper 650 personnes.  

Pour Nadhutha Hamadi trésorière de Femmes en Mouvements (F E M), incite les plus âgées à faire du sport pour une meilleure santé.  « Les personnes âgées ne font pas d’activité physique. Or cette dernière  sauve notre corps et la mette hors du danger. Telles que les maladies cardiovasculaires, respiratoires, le diabète etc. ».

Nouhere Bafakih membre active de FEM a expliqué que ce réveille s’explique par les « fruits » de leurs activités. « De nos jours, nous constatons dans nos villes des groupes de femmes qui se forment pour faire du sport. Ce qui n’était pas auparavant. Nous nous sommes dites qu’il n’est plus question de lâcher mais plutôt d’aller de l’avant », explique-t-elle. Le souci qui anime cette association femmes en mouvements est l’absence  d’un chronomètre électronique car  « nous rencontrons des problèmes à l’arrivée », ajoute-t-elle.  

El-Aniou

Les 19 localités de la région de Badjini Ouest (Nguwengwe) se sont structurées pour une association qui oeuvre pour la paix de leur région. « Wunyanya wa Nguwengwe », est le nom de cette association. Les responsables de cette structure ont fait une sortie médiatique hier jeudi à Moroni pour annoncer officiellement la création de ladite association dans le Nguwengwe en faveur de la paix.

Six mois depuis que cette association est créée. L’occasion pour les responsables de « wunyanya wa Nguwengwe » de présenter cette association humanitaire et apolitique et définir sa mission principale. L’association concourt à améliorer la qualité des conditions de vies et œuvre pour le développement en faveur des plus démunis. L’association déplore une politique de « deux poids deux mesures » qui dénie l’histoire entre leurs villages et compromettant l’avenir d’une relation privilégiée et de proximité entre leurs différentes localités.

Le président de ce mouvement, Mkandzilé Mohamed Assaf a souligné que le « Wunanya wa Nguwengwe » a comme objectif de représenter les 19  localités de Badjini Ouest dans les instances nationales et internationales, de défendre et promouvoir leurs intérêts. L’association lutte pour un cadre de concertation, de réflexion, d’animation et d’accompagnement. « Nous sommes regroupés en collectif pour nous indigner et déplorer le mode de vie interpellant notre réflexion il y a plus de trois décennies. Notre réflexion n’étant pas remettre en cause la classe sociale, l’autorité locale et autres, renforcer ces instances et encourager le degré de relations au sein des villages et des personnes », a souligné M. Assaf.

L’association sera officialisée dans la région pour recueillir des adhésions, pour mener à bien sa mission de stabilité et tranquillité de Nguwengwe. Selon Assaf, c’est pour bien cadrer la région tout en utilisant un proverbe comorien obtenu par les ancêtres de la région «  Ankili Mtango ».

De sa part, le secrétaire général de ce mouvement, Ali Djoumoi a indiqué que « ce mouvement sera élargi dans l’ensemble des régions pour préserver la stabilité totale. Le pays se prépare à un nouveau mouvement (les élections présidentielles et gubernatoriales), il est temps de prendre des mesures préventives pour la paix. » Ali Djoumoi a rappelé les conflits des deux villages, Domoni et Kourani-Sima pendant les dernières élections. Il a justifié qu’ils n’ont pas intervenu lors de l’incident qui s’est produit à Kourani-Sima, dont l’initiative de priver les élèves aux examens nationaux.

H.H

CAN 2019: La CAF est sous pression

CAN 2019: La CAF est sous pression

« Fermer les yeux au maintien des lions indomptables pour la  coupe d’Afrique des Nations, est arbitraire. » Me Saïd Larifou met la pression contre la caf avec plainte à l’expression de l’indignation de la fédération comorienne de football pour exiger le respect des textes du football Africain.

L’équipe nationale des Comores

En matière de défense des droits internationaux, Me Saïd Ealarif fait preuve de son patriotisme, pour obliger la CAF à mettre sur table de révision, la décision qui maintient les lions indomptables Camerounais dans la course de la coupe d’Afrique des nations en juin prochain. Me Saïd Larifou a déposé une plainte contre la première instance de la coupe d’Afrique des nations qui tant à piétiner les textes en vigueurs du football Africain au profit des lions indomptables Camerounais.

 «  Mon objectif, c’est une tractation contre des propos discriminatoires et antisémitismes véhiculés par Omari Selemani, 2ème vice-président de la Caf,  qui a tenté de justifier lamentablement, l’importance du Cameroun dans la grande compétition continentale prévue en Egypte en juin prochain, ses propos sont intolérables », lâche Me Saïd Larifou.

Omari Selemani a tenté de chosifier les cœlacanthes comme « une honte pour les Comores de renverser les lions indomptables au stade de Yaoundé, en mars prochain, pour la dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations. » Si, ce haut cadre du football africains craint les Cœlacanthes des Comores, c’est par ce qu’il en est conscient, de  la flexibilité, la discipline des hommes d’Amir Abdou.

Larifou lance un appel émouvant à toutes les autorités à se sensibiliser pour sauver le maillot  vert des Cœlacanthes face à cette confusion  orchestrée par certains membres de l’administration de la Caf.

Pour rappel, les Comores n’ont seulement besoin que 3 points, pour prendre le vol, vers l’Egypte à la coupe d’Afrique des Nations. Cela affirme le  duel capital qui animera tous les footballistiques de suivre les Comores et le géant du football Africain, à Yaoundé en Mars Prochain.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

Médias: Un contre-pouvoir à radio Ngazidja

Médias: Un contre-pouvoir à radio Ngazidja

Le ministère de l’intérieur s’est rendu à l’office de la radio et télévision de Ngazidja pour imposer la mise en place d’une nouvelle administration. L’exécutif de Ngazidja a rejeté la nouvelle équipe investie par le ministre.

Photo d’archive

Le contre-pouvoir s’affiche au sein de l’office de radio et télévision de Ngazidja (ORTN). Hier à 11h, la situation  aurait pu être tendue, entre l’exécutif de l’ile autonome de Ngazidja et le ministère de l’intérieur. Le cabinet du ministère de l’intérieur s’est  rendu à radio Ngazidja, dans le but de mettre en place, une nouvelle administration. Quelques minutes plus tard, l’exécutif de l’ile autonome de Ngazidja, n’a pas tardé de répondre par sa présence sur le lieu. Après un court dialogue entre les deux camps, aucune alternative n’a été trouvée. L’exécutif de Ngazidja s’appui sur la loi pour affirmer leur pouvoir à contrôler la chaine de la radio et télévision de Ngazidja.

« La radio de Ngazidja est toujours sous les compétences de l’ile autonome de Ngazidja, sinon, il faudra bien avant, limoger les gouverneurs des iles  et reprendre toutes les compétences », a montré le directeur de cabinet de l’exécutif de Ngazidja Saïd Hamada Youssouf alias Seda. Selon lui, cette décision est « déloyale », « dénuée » de tout fondement juridique et des principes démocratiques. « L’autonomie des iles est toujours protégée par la constitution », affirme-t-il.

La confusion règne sur le personnel travaillant dans la boite, car ils font face à  deux directeurs, lesquels chacun exerce ses pouvoirs  dans une  même  direction. Le ministre impose un nouvel directeur et le personnel impose le leur. « Quels que soient les ordres, mais nous continuerons à travailler convenablement pour alimenter la chaine de  la radio et télévision  de Ngazidja », confirme le personnel d’ORTN.

Nassuf. M. abdou (stagiaire)

Suite aux propos de certains proches du pouvoir de la ville d’Ikoni, la ville d’Ikoni passe en contre attaque. Hier mardi, des jeunes et notables ont convié la presse pour annoncer l’interdiction des autorités de faire campagne dans cette ville. Les conférenciers demandent justice suite à la mort de Gazon.

La ville d’Ikoni reste toujours intransigeante sur leur décision relative au débat houleux causant la mort brutale du jeune Hamada Gazon le mois de décembre dernier. Dans une conférence de presse tenue hier à Ikoni, la commission pour  la paix sociale s’est montrée antagoniste, contre certains jeunes issus de cette ville proche du régime du colonel Azali Asssoumani qui « tentent d’amadouer les autres au profit des intérêts personnels afin d’enterrer la mort violente du jeune Gazon. »

 « La ville d’Ikoni n’est plus un morceau de poisson à vendre. Seule la justice juste ouvrira les frontières aux hommes politiques d’y entrer sans aucune exception », ont fait savoir des jeunes d’Ikoni. Selon les conférenciers, la mort du jeune Hamada Gazon doit être « inclusive » pour tous les comoriens, à lutter contre l’usage des armes par la force de l’ordre  contre des civiles.

Les propos du conseiller diplomatique à la présidence, Djaé Ahamada Chanfi dans les medias la semaine dernière, ont choqué la conscience de la jeunesse de la ville d’Ikoni. « Ce qui s’est déroulé à Ikoni, sont des choses parfois qui arrivent dans une communauté. » Des propos « choquant » dissent-ils.

 « Djae Ahmada chanfi à sacrifié sa famille victime de la tragédie de la compagnie Yemenia Air ways au profit de devenir un ministre. Notre frère Hamada Gazon ne doit en aucun cas être sacrifié par la politique ou des politiciens », déclarent-ils.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)  

Presse: La rédaction de Masiwa en grève

Presse:  La rédaction de Masiwa en grève

L’ensemble de la rédaction du quotidien Masiwa est en grève d’une semaine, à compter du dimanche dernier jusqu’au 3 février. Elle est victime de quatre mois d’arriérés de salaire. Elle exige un paiement de deux mois successifs, sinon, une grève illimitée sera déclenchée.

La rédaction de Masiwa reprendra ses activités le lundi prochain après une grève d’une semaine. Mais une possible grève illimitée peut être aussi déclenchée à partir du mercredi 06 février si leurs revendications ne sont pas prises en compte ou réglées. La rédaction du quotidien Masiwa compte 4 mois d’arriérés de salaire.  Suite à l’annonce de la grève, l’administration de ce quotidien a convoqué le rédacteur en chef, Toufé Maecha, mais aucun terrain d’entente n’a été retrouvé. Les échanges n’étaient pas du tout « satisfaisantes. » C’est pour cette raison que la rédaction campe sur sa position. La rédaction exige le règlement de deux mois pour répondre le travail.

Le rédacteur en chef de Masiwa a montré qu’à l’unanimité, des journalistes « n’allaient pas accepter aucune concession. » Il a interpellé que si  l’administration ne se décide pas de débloquer les deux mois en question « des nouvelles exigences tomberont. » « Après la semaine prochaine, autrement dit pendant la période de grève illimitée, nous allons augmenter nos exigences et nous pourrons demander trois mois de paiement. A ce niveau, nous n’allons pas accepter aucune négociation », dixit Toufé Maecha avec un ton élevé. Selon lui, ce journal n’a pas une régularité du paiement de salaire.

A noter que le journal traverse une crise depuis déjà trois semaines dont son absence dans les kiosques. Un quotidien lancé depuis le mois d’avril 2018. Une crise que la presse comorienne en général traverse.

H.H 

Quelques mois après que le gouvernement comorien a lancé les travaux de réhabilitation de la route nationale D2 ou Rn2 de la route de Moroni-Foumbouni, les terrassements sur l’élargissement de cette route sont en cours de réalisation depuis la semaine dernière.

C’est pour obtenir la surface demandée par le gouvernement. L’Etat a commencé à indemniser des foyers qui doivent libérer d’espace dans certaines villes notamment à Mdé. Les travaux sont enfin lancés. Il s’agit des axes routiers allant de Sima-Moya et Moroni-Foumbouni, financés par la banque africaine de développement (Bad) et de l’Union Européenne (Ue), à un montant de 16 milliard de Francs comoriens. Sachant que Moroni-Foumbouni est de 10 milliards. Plus de trois mois depuis le lancement des travaux de réhabilitation de cette route D 2 ou Rn2 allant de la capitale fédérale vers la capitale de Badjini. Pour les autorités comoriennes les travaux vont bon train. Les habitants et les transporteurs de cette région sont aussi confiants quant à la réalisation de ces travaux.

Toutefois, certains transporteurs de cette ligne critiquent la méthode du travail. « Il fallait peut être construire certains passages avant de commencer leurs travaux. Ces travaux qui s’inscrivent dans le projet de l’élargissement de la route nationale, semblent poser de problème. « La déforestation risque de causer de problème de passage alors qu’on ne peut pas abandonner aussi nos travaux », a insisté Said Issa, un des chauffeurs de la ligne de Badjini Est. Dans cet angle, certains transporteurs estiment que les travaux ne sont pas bien organisés et gênent l’activité des chauffeurs.  

H.H

Poursuivi pour refus d’exécution des réquisitions d’un juge, Idriss Ibrahima Alias Elvis risque une peine de 2 ans fermes. Une réquisition sollicitée par le parquet. Même si ces conseillers parlent d’une infraction non constituée. Le délibéré est prévu le 28 février prochain.

Hier 24 janvier le tribunal correctionnel de Moroni a entendu  Elvise. Les faits qui l’ont conduit au tribunal correctionnel de Moroni hier remontent en 2012.  Selon le contexte, la société de la victime appelée A sens technologie aurait signé un accord avec la société Badi Com représenté par Elvise. Devant le juge la victime a témoigné qu’elle a confié des travaux à la somme de 20 millions de francs comoriens au prévenu. En revanche les travaux n’ont pas été faits et elle réclame son argent.  Le dossier a été jugé et délibéré en première intense puis par la Cour d’appel et la Cour Suprême. Les décisions ont été  favorables pour la victime. Cette dernière a poursuivi  Elvise devant le tribunal correctionnel pour refus d’exécution de ces décisions rendues depuis des années.

Sur sa déclaration Elvise a rejeté les dires de la victime. Pour se défendre, il a expliqué qu’il a versé la moitié de la somme d’argent à la victime. « J’ai versé par tranche. D’abord 1.800.000 kmf, ensuite, 400.000 kmf et en fin, 300.000 kmf », a indiqué Elvis précisant qu’ils ont eu des discussions amiables.  « En 2005, la victime s’est rendue chez moi et m’a proposé de lui verser six millions de francs comoriens. Je lui ai donné en présence de ma femme. Et nous nous sommes convenus que l’affaire est close », affirme-t-il.

Selon l’avocat de la victime, le prévenu n’a pas fait signe de bonne foi. « La somme a été versée par force et je demande le remboursement de ma cliente », déclare l’avocat.  Quant à la défense « Elvis a fait preuve de bonne volonté et d’une collaboration. Notre client aurait pu refuser,  pourtant il ne l’a pas fait. Il paie par tranche », explique-t-il. Les avocats de la défense ont expliqué que l’article 196 qui puni le délit refus d’exécution des réquisitions d’un juge, « la peine commence de 3 mois à 1 ans. » Selon eux, « l’infraction n’est pas constituée. » Le parquet sollicite deux ans fermes. 

El-Aniou

Palais de justice de Moroni