Encore une agression sexuelle à Ngazidja. Un homme d’une trentaine d’années et père de trois enfants aurait violé une fillette de 11 ans à Boueni Oichili. Le violeur est un agent de police à la brigade des mœurs et des mineurs. La famille de la victime a porté plainte. Et le violeur serait arrêté.
Les faits se sont déroulés il y a quelques semaines. La victime et le présumé agresseur, tous deux sont de Boueni Oichili. La petite Noussaiba Assoumani (la victime) vivait chez Assad Athoumane, le présumé violeur. Elle est âgée de 11 ans et est une écolière de CM1 à l’école primaire publique de Boueni Oichili. C’est le présumé violeur qui s’occupait de sa scolarité. Renvoyée par la femme du violeur, la victime ne trouvait pas le sourire. La timidité. Sa famille révèle plus tard qu’elle est violée.
« Avec ses camarades, à l’école coranique, à la maison, la fillette était timide. Après interrogations, nous avons appris qu’elle est violée sexuellement et c’est la raison pour laquelle la femme du violeur l’a renvoyée de sa maison. Car apparemment, elle a constaté les faits. Avant, la petite fille a refusé de parler mais des hommes de droits ont réussi à lui faire parler en citant papa Zaid comme son agresseur à plusieurs reprises », a témoigné un proche de la victime. « L’examen médical a révélé qu’il y a eu pénétration vaginale à plusieurs reprises », avance-t-il.
Sitôt apprise l’infraction sexuelle, la famille de la victime a porté plainte contre Assad Athoumane, le présumé violeur. La famille de l’agresseur aurait engagé des négociations et chercherait à étouffer l’affaire. En vain. Le violeur serait déjà arrêté.
A noter qu’Assad Athoumane a fait des études en Egypte avant d’atterrir au royaume d’Arabie Saoudite où il faisait des études de droits islamiques et de police. De retour au pays, dit-on, il est considéré parmi les « Fundi » de sa localité. Il a travaillé au service de l’immigration et a été inspecteur de police avant d’être affecté à la brigade des mœurs et des mineurs, selon notre interlocuteur. Son infraction sexuelle a surpris plus qu’un.
La rédaction