ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Tags à Iconi : La Crc Bambao en possession des éléments sur les commanditaires

Maoulida M’madi Issihaka, député de Bambao et la cellule de la Crc de cette région se sont indignés, à travers une conférence de presse tenue hier à Moroni, contre les tags à Iconi. Qualifiant les commanditaires des délinquants, le parlementaire a annoncé détenir des éléments donnant une idée de ceux des auteurs.

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La région de Bambao hausse le son après les graffitis à Iconi demandant le départ du président Azali Assoumani. Le député Maoulida M’madi Issihaka et la cellule du parti Crc dans le Bambao se montrent furieux et traitent les commanditaires des délinquants. « Ce sont des actes qui ne correspondent ni à l’image de notre pays ni à celle de notre région n’en parlons plus à notre capitale. Des délinquants prennent en assaut nos régions par des écrits sur les murs pendant la nuit. Ces écrits n’engagent ni la région ni leurs autorités », a précisé le parlementaire.

Les graffitis appellent à la haine et à l’instabilité, selon le parlementaire. « Nous condamnons ce comportement. Pourquoi ces gens-là ne viennent pas le matin pour écrire s’ils disent la vérité ? En tout cas, nous avons des éléments qui nous donnent une idée des commanditaires, inutile de révéler leurs noms », a indiqué le député. « Les investigations en cours laissent croire que ces actes de délinquances ont été commandités par des soi-disant politiciens avec comme objectif de salir la ville d’Iconi pour qu’elle ne puisse pas bénéficier des projets de développement actuellement en négociation avec l’Etat, notamment les routes », ont-ils informé dans un communiqué de presse.

 Pendant que les opposants appellent le chef de l’Etat à convoquer le collège électoral, le parlementaire a rétorqué qu’« il n’y aura pas d’élections en 2021. Ils en revent. Qu’ils se réveillent car nous sommes dans un Etat de droit. Un Etat qui respecte les institutions. Il y a eu un changement institutionnel. Même si le président Azali voulait leur faire plaisir, mais il ne peut pas car la constitution ne lui autorise pas. La constitution a fait que chaque 5 ans il y aura des élections. Donc qu’ils attendent jusqu’à 2024».

Kamal Saïd Abdou

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