ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Depuis dimanche, le pays vit des forts vents et des pluies diluviennes. Les Comores comme les iles de l’océan indien, subissent des données climatiques inadéquates, mais aucun danger ne menace les Comores, selon le service météorologique.

Photo d’archive

Les fortes pluies qui médusent les iles de l’océan indien ces derniers temps, sont le résultat du vent fou qui secoue les zones de l’océan indien. Les Comores ne sont pas épargnées de la situation climatique.  Les îles de l’océan indien connaitront dans les prochains jours, un fort vent fou, qui provoquera des fortes pluies de discontinuité. Mais le service de météo aux Comores, rassure la population, qu’« aucun danger n’est prévisible pour les iles Comores. » La situation mobilise les spécialistes du domaine météorologique pour rassurer la population à tout moment d’un changement des données naturelles. Selon les informations émanant de service météorologique de l’ile de la Réunion, « les prévisions voient une foule nuageuse traversant la grande ile de Madagascar, pour retrouver le canal de Mozambique, et les conditions y sont favorables pour maitriser les données climatiques. »

Selon les techniciens en la matière, dans le parti nord et sud du canal de Mozambique, les masses nuageux est le système qui est en phase de se former aux Comores et qui engendre des coups de vent violents et qui ramène ensuite de l’orage aux iles Comores. C’est pour cette raison que les Comores ont vécu des averses depuis la semaine dernière. Les techniciens en matière météorologie rajoutent qu’il existe « une possibilité de vivre dans ce même système climatique jusqu’à demain vendredi. » Cependant les météorologistes appellent aux pêcheurs et les compagnies d’arrêter temporairement leurs activités maritimes en attendant le rétablissement de la situation climatique.

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

Nadia Tourqui : Bonne année quand même !

Nadia Tourqui : Bonne année quand même !

Sorry les Comores sont momentanément suspendues pour cause d’élections. Juillet 2018, semblant de référendum, mars-avril 2019, rocambolesques élections présidentielle et gubernatoriales en perspective, février 2020 élections législatives et municipales (au fait selon quelle Constitution?) et 2021 le retour aux accords de Fomboni et de la tournante à Anjouan.

Quelle idée de suspendre le droit à la création d’entreprises dans un tel contexte ? Qui d’abord a l’idée de créer une entreprise face à autant d’incertitudes à moins d’une start-up spécialisée en matériaux de propagande électorale et encore…

Quel pays magnifique! Ils veulent tous battre le président sortant, tous rétablir la tournante à Anjouan, se réclament tous des accords de Fomboni, mais pourquoi ont ils tous besoin de se présenter??? Ils ont tous boudé le référendum quand ils étaient tous unis derrière le Non sous prétexte que les conditions de sécurisation n’étaient pas réunies et croient remporter l’élection avec les mêmes trucages en allant en rangs séparés… J’avoue ne pas avoir tout compris.

Que dire du leader qui appelle à l’union et qui se présente vite avant que ses petits camarades n’en fassent autant? Que dire des candidats issus d’une même mouvance qui se présentent tous, malgré des primaires pour n’en retenir qu’un? Que dire des anciens alliés qui se découvrent des spécificités brusquement incompatibles, mais qui ne sont pas encore déclinées en opposition? Que dire des nouvelles vocations de sauveur de la nation ?

Encore une fois, on va voter village, voisinage, copinage, entourage, sabotage, quel dommage! On arrête de réclamer un programme parce que c’est un délire d’intello, pardon! Parlons plutôt de cohérence. Apparemment ce mot n’existe pas dans la langue locale… ça en dit long. Certains ont voulu des Assises pour faire un bilan et tirer des leçons pour l’avenir, ont considéré que les Assises n’ont pas répondu aux attentes, ont dénoncé son instrumentalisation, rejeté le référendum et vont aujourd’hui aux élections pour faire la révolution qu’ils n’ont pas pu faire dans la rue dans les urnes (parce que, quand même, la moto était assez dissuasive).

 D’autres déçus des Assises ont condamné fortement la mainmise sur les institutions, ont subi la répression, ont rejeté le référendum, ont encensé leur détermination à sauver la république, tous unis contre le tyran et à la veille de l’assaut final développent des stratégies individuelles (allo?). D’autres, un pied dedans, un pied dehors, même pas peur de la contradiction, grands équilibristes devant l’éternel, investissent dans leur avenir professionnel (à l’aise!) 1% vaut mieux que 2 tu l’auras !

Et aussi les petits malins, les mêmes, qu’on voit arriver depuis toujours avec leurs grosses Weston, le verbe facile et les envolées lyriques, toujours prêts à saisir les opportunités sans souci de cohérence justement (à l’est, rien de nouveau). Et enfin des gens qu’on n’a jamais entendus, probablement issus de la majorité silencieuse, celle qui d’habitude consent en ne disant pas mot, qui se découvrent des héros qui vont venir croiser le fer avec ces apprentis politiciens qui nous ont plombés pendant toutes ces années (alleluia).

Face à cette troupe du cirque, le colosse aux pieds d’argile qui frôle le vertige à chaque avancée; tout était pourtant bien huilé! À quel moment le scénario nous a échappé ? Sous le soleil de l’IFERE? Sous les amphétamines d’une Cour un peu trop zélée ? Sous le poids du ridicule et du mauvais sens de l’à-propos cumulés ? Sous l’évidence de la troupe de fidèles qui ressemble de plus en plus à un panier de crabes ? Toute cette macédoine va se mélanger allègrement les prochaines semaines pour qu’au final la montagne accouche de la souris la plus inattendue.

Restez en ligne, votre correspondant prie pour ne pas être (de)coupé ! 

Nadia Tourqui

Quelques jours après les nouvelles mesures lancées par la Société   Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), un ancien agent de cette société, Ibni Mahadhiou charge les responsables. Il appelle à la population comorienne de manifester contre cette procédure qui selon lui, est « erroné. »

Ibni Mahadhiou

La taxe de 2000 kmf par mois sur les compteurs à carte reste un vrai problème pour les citoyens comoriens résidants dans la Grande-Comores. La recharge de 5 000 kmf avait été de 32 kg et une redevance de 250 kmf. Alors qu’à présent, les utilisateurs n’obtiennent que 27 kg. Une démarche qui ne satisfait pas certains. Ibni Mahadhiou, un jeune qui travaillait à la société en charge d’électricité pendant 13 ans de service a montré que « la population mérite d’être avertie avant le lancement de cette politique, quelles que soient les circonstances. Une étape difficile à avaler pour certains jeunes d’aujourd’hui. »

Il a souligné qu’il n’est pas prêt à suivre cette démarche car il pense qu’il ne sert à rien de payer 5 000 kmf pour 27 kilos. Ces taxes risquent de causer des dégâts irréparables, selon lui. Il a pointé du doigt au personnel de cette société qui ne défend que leurs intérêts personnels. Il appelle en effet à la population de se rendre ensemble à la Ma-mwé pour s’indigner. « Nous ne pouvons pas tolérer ces genres de choses. En tant qu’ancien de la maison et adhérant du régime actuel, mené par Azali Asoumani,  je pense que la réduction des carburants  permettra de faciliter nos vie quotidienne. Si la direction de cette société ne réagit pas dans les prochaines heures, il y aura des problèmes », prévient-il. C’est en voulant recharger l’électricité qu’il a su les taxes de 2 000 kmf par mois, pourtant, il n’y avait que la redevance de 250 par mois. Il a aussi dénoncé le manque d’accueil au sein de cet établissement. « Après avoir constaté la recharge de 27 kilo, j’ai exigé au guichetier des explications et il a fait appel à un gendarme et quelques minutes après on m’a transféré à la gendarmerie », déplore-t-il.

H.H

Une forte délégation gouvernementale s’est rendue à l’hôtel de ville de Moroni samedi dernier, afin de savoir ce qui ne fonctionne pas au niveau du recyclage. Cette délégation promet de soutenir la commune de Moroni pour renverser la situation au meilleur.

Des autorités environnementales en réunion d’échanges à la mairie de Moroni

La propreté à Moroni reste parmi les préoccupations du gouvernement de l’Union des Comores. Le samedi dernier, une forte délégation issue du régime en place, s’est rendue à la commune de Moroni, afin de connaitre les raisons qui freinent le recyclage au sein de la commune. Persuadé que ces derniers trois mois, la capitale de Moroni traverse des sérieux problèmes, dont chaque coin de la capitale est enveloppé par des montages des ordures, le gouvernement ne se laisse pas sans agir, en vue de redonner l’image du pays en matière de propreté.

« Nous avons reçu une délégation du gouvernement de l’Union des Comores, dans le but de savoir, ce qui ne facilite pas le ramassage des ordures dans la capitale de Moroni », a démontré M. Amir, le chargé des opérations des ordures. Selon lui, le gouvernement s’en est bien conscient, que si rien n’est fait pour la protection de la capitale, « c’est l’image du pays qui est en péril. »

Cet embarras est causé par la non régularisation des écotaxes de la population locale. Seuls 15% de la population répondent aux droits de la commune, malgré cette insuffisance de pourcentage, la commune de Moroni n’est pas en mesure de faciliter le recouvrement des déchets tous les jours.    

Le gouvernement se dit prêt à accompagner la commune de Moroni pour renverser la situation au meilleur. « L’objectif de notre présence à la commune de Moroni, c’est de faire l’état sur la transportation des ordures et les perspectives pour lutter contre ce fléau, qui détruit l’image du pays », a fait savoir le représentant du gouvernement dans cette rencontre. « A la fin de ce mois de janvier, le gouvernement mettra en place des caisses de déchets partout dans les coins de la capitale de Moroni », conclut-il.

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Ali Bazi Selim, un patriote édifiant

Une cérémonie de prière et d’hommage à l’ancien premier ministre Ali Bazi Selim, a eu lieu samedi dernier à Ntsoudjini, sa ville natale. Les autorités ont tenu à rappeler l’histoire et la loyauté d’un grand Homme, que la nation comorienne ait connu en la personne d’Ali Bazi.

Samedi dernier une prière a été tenue à Ntsoudjini en mémoire de l’ancien premier ministre comorien Ali Bazi Selim, rendu l’âme le jeudi 09 janvier et enterré le 10 janvier dernier. Les autorités de sa même génération ont saisi l’occasion de présenter l’histoire de l’homme de droiture Ali Bazi ancien militant pour la souveraineté comorienne.

Bref bio ? Fils ainé de Bazi Selmi, Ali Bazi est né à Ntsoudjini en 1926. Après ses formations à l’école coranique locale, il fut inscrit à l’école primaire coloniale dans sa ville natale. Au fil des années, il devint le chef comptable de la société Bambao en 1951.

Il se lança dans la vie politique, où sa génération découvrira ensuite, la droiture d’un jeune politique. « Notre frère ami Ali Bazi fut le premier ministre de l’Afrique qui s’est démis de ses fonctions après avoir compris la lâcheté de son propre gouvernement », a fait savoir un des sages de l’Etat, Said Hassan Said Hachim.

 A l’issu des élections législatives en 1987, Ali Bazi Selim, les a rapportés par le nombre de voix portées sur lui-même, hélas les autorités attribuent la victoire à son adversaire, ce dernier refuse l’usurpation de son pouvoir. Avec sa pression, le gouvernement   était sous l’obligation d’organiser des élections partielles.

En face du pouvoir d’Ahmed Abdallah Abderemane, il vient le militant pour que l’opposition ait un seul candidat pour les élections présidentielles de 1990 ayant échoué, Ali Bazi décida de rester dans la neutralité ni opposant ni au parti du pouvoir de 1990. Nommé conseiller politique du président nouvellement élu, Saïd Mohamed Djohar, Bazi démissionnera en 1991 pour marquer sa désapprobation de la gestion chaotique des affaires de l’Etat. Après le coup d’Etat perpétré par le mercenaire Bob Denard, et le renversement du président Djohar, il est sollicité pour faire partie du directoire politique militaire mise en place, il déclina l’offre et prôna le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Dans un meeting improvisé a la place de l’indépendance, par le collègue des sages dont il fait partie, Ali Bazi Selim a lancé un discours émouvant sur le patriotisme, et lança un appel solennel à tous les comoriens pour la tenue des assises nationales pour faire le bilan 42 ans, sous le slogan « vérité et réconciliation. »

Nassuf.M. Abdou (stagiaire)

Déclaration des journalistes des Comores et de l’UPF-Comores suite aux propos du chef de l’Etat à l’endroit de Jamal Khashoggi

Le jeudi 17 janvier alors qu’il inaugurait officiellement à Mitsamihuli la RN1 nouvellement réfectionnée, le chef de l’Etat Azali Assoumani a tenu des propos qui inquiètent l’ensemble des journalistes aux Comores. Dans son discours, le président de la République louait « les efforts » du roi d’Arabie Saoudite pour accompagner les Comores dans ses chantiers de développement.

Dans la même lancée, il s’en est violemment pris au monde entier qui selon lui, a fait de l’affaire Khashoggi une montagne. Il qualifie cet élan de solidarité de « mauvaise foi » dans la mesure où « chaque jour des centaines voire des milliers des gens meurent dans le monde, notamment en Palestine, et personne ne pipe mot ». Il regrette que pour « une seule » personne tuée, le monde entier s’agite. Pour le président des Comores, un Saoudien assassiné dans une ambassade de l’Arabie Saoudite, relève «de la cuisine interne ».

Ces propos tenus par le président de la république Azali Assoumani inquiètent au plus haut point l’ensemble des journalistes des Comores. En effet nous nous demandons ce qui nous attend dans notre pays quand notre président manifeste publiquement un dédain sur l’assassinat d’ « un » journaliste saoudien critique vis-à-vis du régime de son pays.

Minimiser cette affaire ô combien gravissime, reviendrait à nous dire que si d’aventure un triste sort s’abattait sur un journaliste exerçant aux Comores, l’opinion internationale n’aura pas à s’en inquiéter car tous les jours il y a plusieurs prisonniers/blessés/morts ? Ainsi, nous demandons solennellement au chef de l’Etat de revenir sur ces propos qui ont choqué non seulement les journalistes mais l’opinion dans sa majorité.

Fait à Moroni le 17 janvier 2019

Le Comité des journalistes et la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone

La route Hahaya-Galawa est inaugurée hier jeudi par le chef de l’Etat Azali Assoumani et l’ambassadeur saoudien en Union des Comores, devant un parterre d’autorités. Un tronçon d’une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux est achevé.

Après la réception technique de la route  Hahaya-Galawa le samedi 12 janvier 2019 en présence du secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire, du directeur des travaux des routes, du coordonateur du projet et de la société de contrôle et des techniciens chinois, l’inauguration de cette route a eu lieu hier.

Cette route a une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux. Ce projet est financé  par le Fonds saoudien à hauteur de 10 milliards dont 4 milliards pour la route  Hahaya-Galawa et 6 milliards destinés pour la route Binbini-Lingoni dans l’ile d’Anjouan.

La réhabilitation de cette route permet d’accroitre l’économie du pays et de la région en particulier en facilitant le transport. Faciliter la circulation dans cette région, promouvoir le développement socio- économique de la région et du pays. La réhabilitation de la route va de pair avec l’initiative de rehausser le secteur économique et du tourisme, socle de l’émergence. De leur part, les habitants de cette région ont manifesté leur joie face à cette initiative gouvernementale. Ils ont manifesté également leur soutien sans faille aux actions gouvernementales visant à faire décoller le pays dans un climat socio-économique sain.

 « L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamihouli, construite grâce au Fonds saoudien est une belle occasion, de marquer l’importance que le gouvernement et moi-même, donnons à la construction de nos infrastructures », déclare le président Azali Assoumani. Et lui de poursuivre, « cette inauguration nous donne l’opportunité de souligner la place de la construction et de la réhabilitation de nos infrastructures, toutes catégories confondues, dans notre programme de développement et dans l’émergence de notre pays. » Le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires au développement, bi et multilatéraux, qui ont toujours été accompagné les Comores.

KDBA

Pour préparer cet exercice attentat en condition réelle, le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC) a travaillé de concert avec la Police aux frontières, la Gendarmerie, le DLEM, l’aéroport de Mayotte, les Douanes, la Délégation de l’Aviation Civile de Mayotte, le Service de Navigation Aérienne de Mayotte, le Procureur de la République, la Croix Rouge Française, la Mairie de Pamandzi, le SDIS, le SAMU, le CHM, le STM et les pompes funèbres.
Ces derniers ont travaillé main dans la main, afin de parvenir à une coordination optimale, assurant d’une part une gestion sécurisée de l’intervention et une prise en compte aussi rapide que possible des blessés d’autre part. « Cette expérience a permis de juger la capacité opérationnelle des personnels présents et de repérer les points d’amélioration possible, en vue d’accroître leur efficacité et leur réactivité, lors d’une éventuelle intervention pour une tuerie de masse » a déclaré le sous-préfet Etienne Guillet aux côtés du procureur de la république Camille Miansoni. Le scénario était celui-ci : trois individus vêtus de teeshirt orange, armés et cagoulés tirent à plusieurs reprises sur les personnes présentes au sein de l’aéroport. On compte une dizaine de morts et plusieurs blessés. La police intervient.
Un assaillant est abattu, un autre est blessé tandis que le troisième se retranche dans le box de la compagnie Air Austral avec un otage. Un commandement opérationnel se met en place. Le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) encercle l’aéroport et négocie durant plusieurs heures avec le preneur d’otage qui finira par relâcher sa « prisonnière » avant de se rendre. Les pompiers interviendront à la fin sous protection policière pour porter secours aux blessés avant d’évacuer les morts.

Mayotte Hebdo

Quelques mois après la cérémonie de la remise du site de l’hôpital El-Maarouf, le chantier de la construction du centre hospitalier universitaire est en cours ces derniers temps. Les travaux se trouvent au stade de terrassement et de remblaiement malgré le retard de l’acheminement des matériaux de construction jusqu’au site d’opération.

Il s’agit d’un travail qui a pu débuter depuis le mois de juin dernier. Sa démolition a suscité des commentaires partout dans les iles de l’archipel des Comores alors que les responsables du centre hospitalier national se félicitent sur les avancements des travaux. Ils avancent souvent que le changement n’est un projet facile mais ils se montrent confiant que cette construction sera réalisée car tous les moyens sont disponibles. Lors de la visite de ce site de construction, le consultant en infrastructures à la présidence, Moussa Dada a souligné que « ce n’est pas une mission aisée. » Il appelle la population comorienne de patienter dans le maximum car il ne s’agit pas d’un simple département mais plutôt un bâtiment de 120 mètres de longueur qui abritera 5 étages. Sachant que le délai fixe pour la construction du nouveau centre nommé « centre hospitalier universitaire El-Maarouf », est dans trois ans. C’est un chantier qui possède une cinquantaine de main d’œuvre, plus les techniciens chinois. Les responsable chargés de cette construction ont montré qu’au démarrage des fondations, trois cent employés seront embauchés.


DES CONTENEURS CONTENANT DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTIONS RÉCEPTIONNÉS

 

Après leur installation dans le milieu de travail depuis quelques mois, la société chinoise a indiqué qu’elle n’a qu’une seule difficulté, à savoir l’acheminement des matériaux de construction. Les travaux suivent les voies normales et le chantier a repris une nouvelle forme. La société chinoise chargée des travaux a reçu une quarantaine des conteneurs le samedi dernier, elles contiennent des matériaux de construction. Le directeur de ce chantier, a montré que dans un mois, ils commenceront le travail sur la fondation et les poteaux.« Nous avons déjà recruté 40 employés comoriens et nous comptons recruter d’autres selon le chantier notamment des techniciens et des administrateurs. 150 employés comoriens seront recrutés », observe le directeur du chantier. Les matériaux réceptionnés le samedi dernier, peuvent suffire les 50% de chantiers et près de 200 employés seront aussi embauchés dans les meilleurs délais. Malgré ce retard des conteneurs, les responsables de cette société chinoise soulignent qu’ils n’aurai ent en aucun cas un retard sur cette construction. En dehors de cela, la société chinoise affirme que l’installation a été une réussite. « Il n’y a rien à craindre sur cette construction et que la construction sera réalisée dans la date déjà fixée », assurent les responsables de la société chinoise. 

 

Il est à noter qu’actuellement, le chantier contient une cinquantaine d’ouvriers et plus des techniciens chinois. Les responsables de la société Csyic ont insisté que 300 employés seront embauchés aux démarrages des fondations vers la fin des travaux.

 

LA CONSTRUCTION DE L’HÔTEL GALAWA AUSSI

Pour rappel, parmi les différentes interventions, lors de cérémonie de remise de site, ont indiqué que l’émergence n’est pas une illusion tout en annonçant les différents chantiers en cours de réalisation. Dans cette foulée, le ministre des finances et du budget, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas manqué de montrer leur vision et leurs projets. Selon l’argentier du pays,l’objectif principal est de construire les Comores mais pas de détruire comme font parmi d’autres. « Les prochains travaux seront de construire le Galawa pour le développement de ce pays.Le gouvernement comorien a comme but de construire ce pays vers le développement social et économique pour atteindre son émergence à l’horizon 2030 », avait montré le chargé du portefeuille de l’Union des Comores.

 

Halima Hamada

De la poudre aux yeux ? L’union de l’opposition se lance dans la course. Mais, elle dit qu’aucun choix n’est encore fait, car l’idée d’un candidat unique l’anime. Les comoriens ont appris la lettre du chef de l’opposition, Mohamed Ali Soilihi qui se veut candidat de cette alliance. Devant la presse hier, l’union de l’opposition rassure que le candidat de l’opposition soit choisi par tous les partis de cette alliance.

L’opposition devant la presse au select

Le choix d’un candidat unique au sein de l’union de l’opposition a fait un débat entre les partis eux-mêmes. Un processus qui a vu les partis Juwa, Rdc, Fd se retirer et faire cavalier seul. L’union de l’opposition est sereine à se présenter aux élections prochaines avec un candidat unique afin de rétablir l’ordre constitutionnel et le respect des accords de Fomboni, selon les conférenciers. « L’union de l’opposition se présente aux élections pour sauter Azali et rétablir les droits constitutionnels, sauver le pays de l’illégalité républicaine. Mais l’inquiétude règne car aucune règle du jeu dans ces élections et le gouvernement s’apprête à des élections antidémocratiques », a fait savoir Youssouf Boina. S’agissant du choix du candidat de l’union de l’opposition, 

le candidat sera désigné de son expérience, ses compétences, sa motivation. « Jusqu’à lors aucune décision n’est prise sur la candidature de l’union de l’opposition aux présidentielles. La lettre de Mamadou n’est pas encore répondue », a insisté Idi Boina. Les conférenciers estiment que le statut juridique de Mohamed Ali Soilihi ne remet pas en cause sa candidature puisqu’ « il n’y a pas encore un procès ni jugement. » Mamadou sera-t-il le candidat de l’union de l’opposition ? Pour rappel, les partis Juwa, Rdc auront chacun, un candidat aux présidentielles. Pour le parti Rdc, c’est leur président d’honneur, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et pour le Juwa, le nom du candidat reste incertain depuis des semaines.

KDBA