ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Les Comores et ses partenaires en guerre contre les violences

Le ministère de la santé, en partenariat avec l’ambassade de France en Union des Comores, l’Unicef et la Croix rouge française ont procédé, hier mardi, au lancement officiel du projet « prévention de toutes les formes de violences basées sur le genre et leurs conséquences en Union des Comores. Ce projet va durer 18 mois avec une enveloppe de 891 660 euros soit 438.787.284 kmf.

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Les Comores et ses partenaires s’engagent à mettre fin aux violences faites aux femmes et enfants. Un projet de prévention de toutes les formes de violences basées sur le genre et leurs conséquences aux Comores et lancé et durera 18 mois avec un budget de 438.787.284 kmf. Le projet sera appuyé techniquement par l’Unicef et la Croix rouge française en vue de travailler avec les autorités nationales et les organisations de la société civile comorienne pour renforcer la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux mineures, et aussi limiter les conséquences des violences basées sur le genre par une prise en charge améliorée. « Ce projet est une sorte d’accompagnement aux différents acteurs engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes et enfants. Le projet va durer 18 mois avec un montant de 891 660 euros (438 787 284 kmf) pour renforcer les capacités aux Ong, associations militantes, et autres, et accompagner le service d’écoute », a montré la commissaire nationale au genre, Mariama Ahamada.

L’ambassadrice de France en Union des Comores, Jacqueline Bassa-Mazzoni a, de sa part, indiqué, que toutes les formes de violences « est une violation des droits de l’homme ». « Les violences faites aux femmes et enfants est un fléau mondial. Elles se définissent comme tout acte qui peut causer une privatisation de liberté : mariages précoces atroces, trafics des humains et esclavage, violences infligées aux femmes et enfants. Toutes ces formes est une violation des droits de l’homme. Aux Comores, les chiffres sont alarmants. Sur 307 détenus, 167 incarcérés pour actes de violences à l’égard des femmes et enfants. Il faut dénoncer ces actes. La France est prête à accompagner les Comores dans ce combat de lutte contre les violences », a-t-elle annoncé.

Abdoulandhum Ahamada

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