ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Mort d’Adina Taanchik : Le collectif de l’artiste exige une enquête transparente

Lors d’une conférence de presse tenue, hier jeudi, à Moroni, le collectif d’Adina a exprimé leur ras-le-bol suite à la mort de l’artiste comorien Adina Taanchik. Les conférenciers demandent le gouvernement à mener une enquête technique et administrative afin de découvrir les vraies circonstances qui ont conduit l’artiste à tirer sa dernière révérence.

Les vraies circonstances qui ont conduit  la mort de l’artiste Adinane Taanchik à l’hôpital El-Maarouf seraient méconnues, et le collectif d’Adina est loin de lâcher l’affaire. Lors d’une conférence de presse, le collectif exige l’ouverture d’une enquête indépendante. « Nous demandons à l’Etat comorien de mener une enquête en toute bonne forme sur le plan technique et administratif afin de connaitre les vraies circonstances qui ont conduit à  la mort de notre Adina Taanchik », a déclaré Idriss Mohamed.

Selon ce collectif, le peuple comorien a le droit de connaitre la situation qui prévaut au centre de l’hôpital El-maarouf. « Les comoriens doivent être rassurés s’agissant des soins médicaux  qui leur sont prodigués dans les différentes structures privées et publiques », lance Idriss Mohamed.

Après s’être refusé, par le préfet de Moroni d’organiser une marche pacifique au respect des mesures barrières et  sous la surveillance des forces de l’ordre, le collectif d’Adina se dit surpris de la réponse émanant de  la direction de l’hôpital El-Maarouf. « Une lettre signée par le directeur de l’hôpital renforce les inquiétudes. Elle nous apprend, d’abord, que l’hôpital de référence ne possédait que trois dispositifs d’oxygénations au moment des faits, ce qui nous parait inacceptable. Cette lettre fournit, en outre, un délai qui n’est pas passé inaperçu : le malade est arrivé aux urgences à 19h 10 ou 19h 11 et n’a pas était oxygéné qu’à 19h 20 », lit-on dans le communiqué de presse.

Le collectif d’Adina a, par ailleurs, insisté sur l’importance de l’intervention du gouvernement sur cette affaire. « Par conséquent, disent-ils, si le gouvernement n’autorise pas l’ouverture d’une enquête technique et administrative, alors il aura  sa part de responsabilité sur les négligences et les malveillances qui conduisent à la mort des patients ».

Nassuf. M. Abdou

 

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