Lors de la fermeture de la formation sur les violences intrafamiliales, vendredi dernier, au quartier général de la gendarmerie nationale, Djaffar Ousseini, adjoint commandant de la gendarmerie nationale a rappelé que l’implication des acteurs clés, leur permettra de comprendre les différentes procédures allant de la recherche des preuves jusqu’à traduire l’auteur devant la justice.
Il s’agit d’une formation à deux degrés. D’abord, le premier module consiste sur la conduite des enquêteurs et la constitution de procédure dans le cadre des violences intrafamiliales et le deuxième module concerne le côté psychologique consacré à l’accueil et l’audition des victimes.
« C’est la raison pour laquelle la formation a vu la participation des différents acteurs de la chaîne pénale notamment les représentants de la justice, de la police et de la gendarmerie nationale suivis des médecins du service de santé militaire et enfin des représentants du service de l’assistance sociale de l’armée nationale », a expliqué l’adjoint commandant de la gendarmerie.
Dès lors que les violences intrafamiliales menacent la société comorienne, le gouvernement fait de la lutte une cause nationale. Mais pour éradiquer ce fléau, le renforcement des capacités des acteurs demeure un élément indispensable.
« Vous constituez, hier, aujourd’hui et demain, le socle de bienveillance juridique et judiciaire pour la lutte contre les violences basées sur le genre », a déclaré de son côté Fatima Ahamada, ministre de la promotion du genre. « Cette protection commence par le respect des procédures engagées vis-à-vis de l’enquête, vis-à-vis de l’audition. Cette protection se poursuit par une satisfaction sur la prise en charge des femmes victimes des violences basées sur le genre, mais aussi sur les jeunes vulnérables », a-t-elle poursuivi.
Pour rappel, c’une formation co-organisée par la gendarmerie et l’ambassade de France aux Comores. Cet engagement de la part des partenaires témoigne l’importance que porte le gouvernement et ses partenaires dans ce combat, selon l’adjoint commandant de la gendarmerie qui a salué les efforts engagées par les formateurs et l’attention portée par les bénéficiaires pendant deux semaines de formation.
Kamal Said Abdou