ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans le cadre de la célébration du 49e anniversaire de l’indépendance des Comores, le Cndrs a organisé « la semaine de la souveraineté nationale ». Dans cette occasion, une conférence sous la thématique « dimension de l’indépendance des Comores : étude théorique et historique », a été organisée, hier jeudi, au Cndrs. Cette conférence a été animée par Elamine Mouhsine et Youssouf Boina, docteurs en science politique et enseignants chercheurs à l’Université des Comores.

À l’occasion du 49eme anniversaire de l’indépendance des Comores, le Cndrs reste ouvert au public pour des diverses activités, telles que visites guidées du musée et des conférences autour de la question de l’indépendance des Comores : processus de l’indépendance à la proclamation définitive. Quel bilan ? Pour répondre à cette question, une conférence a été animée par Elamine Mouhsine et Youssouf Boina, docteurs en science politique et enseignants chercheurs à l’Université des Comores.

Dr Youssouf Boina a raconté les différentes périodes de colonisation des Comores par les grandes puissances du monde, notamment l’Allemagne, l’Angleterre et la France. « L’Allemagne a été le premier pays colonisateur des Comores. En 1839 1845, l’Angleterre y était installée. La France a été laissée l’île Maurice pour coloniser Madagascar et les Comores. Arrivée aux Comores, la France a provoqué un différend entre l’Angleterre et l’Allemagne et cette dernière s’est ralliée avec la France. en 1884, la France s’installait largement aux Comores en profitant ses deniers publics. En 1912, la France reconnaît les Comores. En 1966, le mouvement populaire mahorais est formé sous la houlette de la France », a-t-il rappelé.

« Des mouvements et partis se sont formés pour déclarer l’indépendance des Comores, notamment, celui du Prince Saïd Ibrahim, le mouvement démocratique et le parti socialiste de Mohamed Ali Mbalia. En 1974, organisation du referendum permettant à Mayotte de rejoindre la France. En mai juin 1975, un accord a été signé, malgré le désaccord de la France. Et le 6 juillet 1975, Ahmed Abdallah Abderemane a déclaré officiellement l’indépendance des Comores », a ajouté l’enseignant chercheur.

Pour sa part, Dr Elamine Mouhsine a souligné les raisons qui ont motivé les autorités comoriennes à l’accession de l’indépendance. Des raisons liées à la superficie des îles, à la vie chère, au développement économique, entre autres. « Les autorités comoriennes ont réclamé l’indépendance en raison de la superficie inferieure des Comores, de la construction des infrastructures routières et économiques, au changement du pays, et autres. Malgré cela, après deux mois de l’indépendance, le pays a vécu des coups d’Etats récurrents chamboulant le plan de développement », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Depuis le 26 juin jusqu’à hier jeudi, 37 jeunes issus des milieux des entreprises ont bénéficié une formation ayant deux modules : système de management de la qualité et système de management de la sécurité des denrées alimentaire. Satisfaits des connaissances acquises les bénéficiaires se  disent prêts à améliorer leurs entreprises. Il s’agit d’un  projet initié par Apile et financé par l’UE.

37 jeunes comoriens ont bénéficié une formation sur la qualité et de la sécurité des produits. L’objectif est renforcer les capacités des jeunes sur les nouvelles connaissances aux exigences de l’OMC, notamment « ISO 9001 :2015 », un système de management de la qualité et Iso 22000:2018, un système de management de la sécurité des denrées alimentaires.  Quant aux bénéficiaires, il est temps pour eux de faire preuve des connaissances acquises pour une bonne gestion pour l’amélioration de leurs entreprises.

« Je salue la volonté du gouvernement comorien de nous avoir appuyé depuis l’année dernière jusqu’aujourd’hui,  pour nous offrir plus des connaissances utiles sur le système de gestion de la qualité et de la sécurité des produits alimentaires que nous vendons. Je suis confiant et je mettrai de l’énergie pour améliorer mon entreprise à atteindre ses objectifs », s’est exprimée Bi-Haichat Ali Mohamed ben Ali gérante la société laiterie Nature-Como.

« La notion de la qualité, est une notion qu’on n’avait pas, donc ça m’a permis aujourd’hui à  travailler beaucoup plus tant sur le  côté administratif que  production pour avoir de la bonne qualité de nos produits favorables à la clientèle », a-t-elle ajouté.

Le formateur Khermraj Famful, rassure que  désormais,  les 37 formateurs locaux ont acquis des connaissances pertinentes et peuvent  accompagner les entreprises comoriennes pour qu’elles soient certifiées. « On est à la deuxième phase de notre formation sur la mise  en place de la gestion et aussi la mise en place d’un système de management concernant la gestion pour  la sécurité des denrées alimentaires selon la norme ISO : 22000. Donc, suite à cette formation, ces conseillers locaux peuvent intervenir en entreprise et  accompagner les entreprises comoriennes  à implémenter le système Iso 9001 », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Dans la nuit du jeudi 4 juillet, à Hahaya, un événement mystérieux et tragique a secoué la ville. Aux environs de 3h,  quatre voitures ont pris feu près de la Mairie de cette localité. Les causes de l’incendie restent encore inconnues.

Ce jeudi 4 juillet à Hahaya,  alors que les habitants  de cette ville se trouvaient dans leur sommeil, ils étaient  contraints de se réveiller à la hâte par une grande fumée de feu et des flammes. 

Tous témoins d’une scène de désolation lorsque des flammes voraces ont englouti des véhicules, ne laissant derrière elles que des carcasses calcinées. Impuissants face à l’ampleur des flammes et le manque d’extincteurs, les habitants de la capitale de Hamanvu ont dû vivre un moment  cauchemardesque. Cet incident s’est produit dans un quartier résidentiel, suscitant une grande inquiétude parmi les résidents et les autorités locales. D’après les premiers constats et à première vue, l’origine de l’incendie reste un mystère.

« C’était terrifiant. Les flammes étaient immenses et il y avait une épaisse fumée noire. Mais à mon arrivée sur les lieux il était trop tard pour moi et autres de faire quoi que ce soit vu l’étendue et la fumée » a regretté un habitant de Hahaya, contacté au téléphone.

Cet incendie soulève des questions sur la sécurité des infrastructures électriques dans la région et met en lumière la nécessité de mesures préventives pour éviter de tels incidents à l’avenir. Les autorités locales sont engagées à renforcer les inspections et les contrôles pour assurer la sécurité des habitants. La communauté de Hahaya reste sous le choc de cet événement, mais la solidarité et la résilience des résidents sont palpables.

Cependant, bien qu’aucune perte humaine ne soit à déplorer, il devient plus que nécessaire que les autorités gouvernementales envisagent une délocalisation des centres de la DGSC pour la sécurité de  la population.

Inmadoudine Bacar

Le syndicat national des chauffeurs, Usukani wa masiwa campe sur sa décision. Et à Mohéli, plusieurs voitures ont été arrêtés par les forces d’ordre, suite au mot d’ordre de l’organisation, Usukani wa masiwa menace de déclencher une grève nationale dès aujourd’hui tant que leurs confères de Mohéli ne sont pas libérés.

L’administration générale des impôts et domaines a exigé aux chauffeurs de payer leurs vignettes de l’année 2023 avant le 31 mars dernier. Une décision surprenante pour le syndicat national des chauffeurs puisque selon eux, le gouvernement n’a pas respecté ses engagements. Pour payer ce devoir civique, Usukani wa masiwa sollicite la réhabilitation des routes nationales empruntées et secondaires.

En contre-attaque, l’Agid a prolongé la date de paiement des impôts fixée au 30 juin dernier. À cette date, Usukani wa masiwa maintient sa décision de ne pas payer les vignettes. Cette contradiction a poussé les agents de l’Agid avec les forces de l’ordre d’interférer pour confisquer plusieurs voitures et automobiles, notamment dans l’île autonome de Mohéli. Une réaction qui a déplu le syndicat des chauffeurs.

Ce dernier a, hier mercredi, menacé d’entamer une grève nationale tant que leurs conférées de Mohéli ne sont pas libérés. « Nous avons décidé de ne pas payer les vignettes de l’année 2023 tant que les routes nationales empruntées et secondaires ne sont pas réhabilitées. Depuis lundi, l’Agid et les éléments des forces de l’ordre ont sillonné presque toute l’île de Mohéli pour arrêter les voitures. Une décision décevante puisque nous sommes surpris qu’on nous parle de vignettes alors qu’aucun terme du protocole n’a été respecté », a expliqué le porte-parole de Wusukani Wa masiwa, Moustoifa Hamid alias Shema.

« Nous sommes obligés de nous aligner avec toutes les cellules de Mohéli pour une grève nationale dès ce jeudi », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

C’était la nuit du 29 au 30 juin 2009 quand le vol 626 de Yemenia Airways s’est abimé aux Comores, emportant 141 passagers, dont 65 français, et 11 membres d’équipage. Seule une rescapée franco-comorienne : Bahia Bakari, âgée de seulement 12 ans cette année-là. Le crash survenu il y a 15 ans, les familles des victimes s’en souviennent.

Le drame s’était produit dans la nuit du 29 au 30 juin 2009. Alors qu’il s’apprêtait à atterrir à l’aéroport de Moroni, capitale des Comores, le vol Yemenia 626 s’était abîmé. Seule une rescapée franco-comorienne : Bahia Bakari, âgée de seulement 12 ans cette année-là.

Lors du procès en appel du mars dernier, le tribunal avait alors pointé du doigt « les imprudences en lien certain avec l’accident » de la compagnie, notamment le maintien des vols de nuit en période estivale, où la météo était susceptible d’imposer une manœuvre d’atterrissage délicate alors que certains feux de l’aéroport ne fonctionnaient pas. Le tribunal avait aussi relevé l’affectation d’un copilote aux « fragilités professionnelles ».

Les investigations menées sur les boîtes noires, retrouvées fin août 2009 par 1.280 mètres de fond, avaient en outre permis de conclure que l’accident était dû à une série d’erreurs de pilotage. La compagnie a été condamnée en première instance pour homicides et blessures involontaires après la mort de 152 personnes dans le crash de l’un de ses avions au large des Comores en 2009.

« La mort de nos familles comoriennes nous a tous affectée. Au bord de cet appareil avait ma sœur et ses enfants et Dieu qu’ils viennent être enterrés. Qu’ils reposent en paix. J’étais endeuillée et je m’en souviendrai toujours de ce drame », a indiqué une des familles des victimes issue de la région de Washili, les larmes aux yeux.

À l’issue du premier procès du 9 mai au 2 juin 2022, la compagnie yéménite avait été condamnée à l’amende maximale de 225 000 euros. Elle avait fait appel et de dernier s’est déroulé du lundi 4 au 28 mars dernier. La décision de la cour d’appel sera rendue le 10 septembre 2024.

KDBA

Des représentants de différents services  engagés sur le commerce, ont répondu présent, hier mercredi, à Moroni, à une formation sur le renforcement de la qualité et la sécurité des produits. Un projet financé par l’Union européenne, mise en œuvre par le projet Apile dont, le but est de sensibiliser les parties  ayant une responsabilité sur le commerce de se conformer aux exigences de l’OMC.

C’est à Moroni,  qu’a eu lieu, hier mercredi, une formation dans laquelle plusieurs responsables des différents services dans le domaine du commerce ont répondu présent. Ce projet financé par l’Union européenne vise à sensibiliser les différentes institutions liées pour  le commerce sur les normes internationales élaborées  par l’organisation mondiale du commerce.

« Aujourd’hui, nous avons consacré une semaine pour sensibiliser, former notamment des jeunes sur la qualité.  On a juste convié les parties prenantes pour la normalisation pour leur former sur la création du comité technique de normalisation, l’importance de la normalisation et  comment nous pouvons aussi intégrer les marchés internationales à travers l’OMC par le développement de la normalisation », a déclaré Boina Ali Mohamed, chef de la sécurité de la normalisation et de la qualité à la direction générale de l’industrie.

Et lui de préciser que « la normalisation ça concerne l’importation des produits et aussi l’exportation des produits comoriens. Tout ce qui rentre au pays doit être conforme à certaines normes au même titre pour tout ce que nous achetons de l’extérieur doit se conformer à des normes établis, que ça soit des normes nationales ou internationales ».

Pour cette même occasion, le chef de la sécurité de la normalisation et de la qualité en poste à la direction générale de l’industrie appelle toutes les parties prenantes à prendre conscience sur l’importance de cette  sensibilisation de la normalisation et celle de créer ce comité des normes pour adopter les normes internationales à travers les normes régionales ou nationales. Plusieurs  départements liés avec le commerce ont répondu présents, notamment le ministère de l’économie, celui de la production, l’INRAPE, l’ONICOR, entre autres. 

Nassuf. M. Abdou

Le riz Onicor est arrivé en compte-goutte, à Ngazidja après une longue pénurie. Insuffisante par rapport aux besoins quotidiens, la population se bouscule pour se procurer un sac de 25 kg ou plus. Les acheteurs se montrent coriaces. Bien que des listes soient préétablies par les vendeurs grossistes.  Un grand cafouillage.

Le pays fait face à une grave pénurie de riz ordinaire à l’approche de la période des grands mariages. Mais l’arrivée de ce produit au pays n’a pas du tout soulagé la population.

Le riz, un produit plus prisé aux Comores s’achemine au compte-goutte. Du lundi au mardi dernier, des queues dans les magasins, à la recherche du riz ont été observées. Des bousculades. Du pessimisme.

« Je suis venu ici depuis le matin pour acheter un sac de riz. Chez moi, nous avions passé deux semaines sans manger du riz. Et l’espoir d’en obtenir s’amenuise  », regrette Isamaila Hassani. « Il y a des gens qui achètent le riz pour 11500 kmf et venir nous revendre à 12 000 ou 12 500 kmf », ajoute-t-il.

Trouver du riz à Ngazidja, un véritable calvaire. Les vendeurs n’arrivent plus à satisfaire leurs clients. Des bousculades pour permettre aux plus forts de s’emparer du riz. Des pères de famille laissent leurs enfants et femmes pour espérer avoir le principal mets des comoriens.

« Ce sont les vendeurs qui causent ces bousculades. Au lieu de servir les premiers inscrits sur la liste, ils font la vente aux copains en plein filles d’entente. Il y a parmi nous qui se sont révoltés et les bousculades ont commencé », a expliqué Ibrahim Abdou, à Caltex. Les listes préétablies attisent ainsi la colère des acheteurs.

Une chose est sûre, si les citoyens se bousculent pour acheter un sac de riz à 11 500 kmf, c’est parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter un carton de riz de luxe ou des kg chaque jour.

Kamal Said Abdou

L’homosexualité s’accentue aux Comores. Un phénomène réprimé dans plusieurs pays. Les semaines dernières deux femmes ont demandé de se convoler  en justes noces. Bien qu’elles soient derrière les barreaux, un rassemblement des femmes a eu lieu vendredi dernier au foyer de femmes de Moroni pour dénoncer le mariage  contre nature.

La déclaration d’un mariage lesbianisme heurte plus d’un,  dans une communauté à forte  connotation musulmane. Deux femmes demandent à s’unir, une pilule qui passe mal. La justice comorienne a intervenu et les ont placées en détention provisoire.

Elles n’ont pas caché leur orientation sexuelle. Il s’agit d’un acte des « faits contraires aux bonnes mœurs et contre nature », estime le parquet de Moroni. Elles risquent deux ans d’emprisonnement et une amande de 300.000 kmf.

En effet, des femmes venues des différentes régions se sont rassemblées à Moroni pour dénoncer l’homosexualité aux Comores. Elles estiment que les deux femmes ont dépassé les « lignes rouges ». Les manifestantes appellent à la solidarité contre ce danger qui risque de toucher les enfants et leurs familles.

« Nous sommes heurtées par cet acte antimusulman. Nous sommes venues manifester contre l’homosexualité et condamner l’union des deux personnes de même sexe. Nous sommes contre les femmes lesbiennes et les gays. Au nom de la femme comorienne, nous estimons qu’il ne se produira plus d’autre cas pareil », a pesté une maman de la région de Mboinku.

Même son de cloche pour une femme de Mboinku qui dénonce un acte qui ne rime pas aux bonnes mœurs et qui est  contraires aux valeurs islamiques. Elle appelle ainsi à procéder au mariage des jeunes filles avant qu’elles soient attirées par le lesbianisme.

Cette montée au front n’est autre qu’un cri de détresse et  d’alarme. Mettre fin à ces pratiques nécessite une mobilisation de toutes les couches sociales et la responsabilité des autorités. Une des femmes manifestantes mise sur l’éducation familiale et exhorte à inculquer à bon escient les valeurs et cultures musulmanes et avoir un dialogue permanent avec les enfants.

KDBA

Mohamed Soilihi alias Momo, premier président de la chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage du pays est décédé samedi dernier. De son vivant, celui qui a été à la tête de la fédération nationale des agriculteurs comoriens et femmes agricultrices (FNAC-FA), avait fait de l’autosuffisance alimentaire  son cheval de bataille. Sa mort a laissé un grand vide aux agriculteurs, pêcheurs et éleveurs comoriens ainsi qu’à ses proches.

Momo fut un homme intègre et social. Connu dans le secteur primaire.  Mohamed Soilihi n’a ménagé aucun effort pour la promotion de l’agriculture, la pêche et l’élevage aux Comores. Né dans l’île comorienne de Mayotte, Momo a passé sa vie professionnelle dans l’île de la Grande Comore. Président de la Fnac-Fa, puis premier président de la chambre d’agriculture, Mohamed Soilihi réussit à rassembler les agriculteurs et agricultrices contre la famine.

Ayant accompagné plusieurs coopératives agricoles, Momo fut aimé de tout. Depuis les régimes passés, il réclama la mise en place d’une chambre d’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Ainsi, il est élu et investi premier président de ladite chambre. Ayant reconnu un secteur désorganisé, le premier président de la chambre promit de mettre toute son énergie pour réunir l’ensemble des agriculteurs, pêcheurs et éleveurs, pour réorganiser ces secteurs et permettre l’essor de l’économie nationale. Parmi ses combats, il envisagea de mettre fin à l’importation de certains produits agricoles, qui dans la plupart de temps, sont à des prix exorbitants.

Des messages d’hommages au combat de l’homme, inondent toile depuis l’annonce de son décès. Parmi le florilège des messages, figure celui de Said Omar Said Hassan consul  des Comores à Laâyoune au Maroc, touché par la disparition d’un ami.

« Momo, tu étais un passionné de l’agriculture qui a façonné des générations. Tu étais le pionnier de la chambre d’agriculture des Comores et tu as toujours cherché à améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs, élevant leur voix et défendant leurs intérêts avec une ferveur incomparable », a-t-il écrit, saisissant l’occasion pour présenter ses condoléances aux proches  du défunt et à la communauté des agriculteurs de la place.

« Cher ami Momo, au-delà de ton engagement professionnel, tu as été également un fervent défenseur de l’unité nationale, croyant fermement en la force de la solidarité et de la coopération pour faire avancer notre pays », a-t-il ajouté.

KDBA

La fondation Mohamed VI pour des Ulémas africains à travers sa section aux Comores, a lancé, samedi dernier, la première édition du concours de mémorisation des récits prophétiques prévue le 23 juillet prochain. L’objectif est d’encourager les jeunes africains sur les deux socles de l’islam, le coran et la sounna du prophète (MSW).

C’est une compétition qui va regrouper les jeunes issus des 48 pays africains membres de la fondation Mohamed VI pour les Ulémas africains. Devant la presse, samedi dernier, le secrétaire général de la fondation Mohamed VI section aux Comores, Dr Nourdine Bacha, a annoncé le début de cette première édition du concours récital des récits prophétiques, initialement prévue le 23 juillet prochain.

« Cette première édition du concours de mémorisation des récits prophétiques répond à la vision prônée par  lu roi du Maroc, Mohamed VI,  d’encourager la jeunesse africaine, d’être animée par l’idéalisme religieux de la mémorisation des récits du prophète », a expliqué le secrétaire général de la section aux Comores.

Dr Nourdine Bacha précise également que, cette première édition comportera trois volets, notamment la mémorisation, la récitation des textes  selon les règles ainsi que l’interprétation des sens des  textes  avec fluidité à tout le monde.

« La première catégorie de l’évaluation  repose sur la  mémorisation de 40 récits  prophétiques au respect des  règles de prononciation et la bonne mémorisation, la deuxième juridiction  se fera  avec le respect de la  narration de textes avec la citation des noms des compagnons du  prophète ayant rapportés le plus de ses récits. La troisième catégorie se fera jauger par rapport de l’interprétation des récits prophétiques pour que chacun comprenne ce qui a été dit sur lui », a-t-il détaillé.

Rappelons que, la section  de  la fondation Mohamed VI aux Comores aura inscrit  50 candidats   à la course pour une prestation  devant  les jurys  nationaux.

Ces experts locaux  de jurisprudence des récits prophétiques auront droit à leur tour de passer au crible les trois finalistes des trois catégories pour la grande finale prévue au Maroc.

Nassuf. M. Abdou