ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Aussitôt mis sous contrôle judiciaire après une audition qui a duré plusieurs heures la semaine dernière au palais de justice de Moroni, une décision du juge vient de lever cette mesure. Le secrétaire général du ministère de l’intérieur et le directeur général de la sûreté nationale seraient libres. 

Blancs comme neige ? Telle est la question que la plupart se pose sur cette affaire liée à la production frauduleuse des passeports comoriens. Nassuf Kaissane et Tadjidine Ben Ahmed sont désormais libres de leurs mouvements. Le contrôle judiciaire contre ces deux cadres du ministère de l’intérieur est levé quelques jours après avoir été inculpés dans cette affaire. La raison de cette décision reste encore inconnue.

A noter que cette affaire a provoqué une vague d’arrestations incluant trois agents de la Société Belge Semlex. Le ministère de l’intérieur dans un communiqué du 8 février dernier a annoncé l’arrêt de la production des passeports, promettant de faire la lumière dans cette affaire. Une situation qui laisse perplexe les demandeurs de ce document administratif. Ce n’est pas la première fois que le pays est confronté à un scandale de faux passeports.

En 2018, une enquête parlementaire avait révélé le détournement massif de milliers de passeports, ce qui avait notamment conduit à la condamnation à perpétuité d’Ahmed Abdallah Sambi, l’ancien président, pour haute trahison en même temps que d’autres dignitaires de ce régime. 

Kamal Said Abdou

Alors que le sommet sur l’Intelligence Artificielle s’est tenu du 10 au 11 février dernier à Paris, Azali  Assoumani a souligné la nécessité pour les pays africains de bâtir une gouvernance numérique mettant l’IA au service des peuples et de la planète.

Plusieurs  chefs d’État et de gouvernements se sont réunis pendant deux jours au grand  palais de Paris pour le sommet sur l’Intelligence Artificielle. En déplacement à Paris pour assister à ce grand rendez-vous, le Président Azali Assoumani a pris la parole lors de la table-ronde sur la gouvernance internationale de l’Intelligence Artificielle.

Un des objectifs de ce sommet est de renforcer les partenariats entre États, entreprises et société civile, pour un avenir numérique plus inclusif et durable.
Dans son intervention, le chef de l’État Comorien a souligné l’importance de rendre la gouvernance de l’IA inclusive et éthique, avec un modèle de régulation mondiale reposant sur une coopération internationale forte. 

« La gouvernance de l’IA doit être bénéfique pour tous les peuples, partout dans le monde, » a-t-il déclaré. Bien que les Comores soient encore aux premières étapes, le pays s’engage activement dans l’intégration de l’IA et de la cybersécurité dans l’éducation, tout en renforçant ses infrastructures numériques.

En tant que membre de l’alliance Smart Africa, les Comores contribuent activement à la gouvernance numérique en Afrique. L’intelligence artificielle joue un rôle crucial et l’Afrique doit jouer son rôle. Pour le président Azali Assoumani, les pays africains doivent bâtir une gouvernance numérique qui mette l’IA au service des peuples et de la planète. 61 pays, à l’exception des États-Unis et du Royaume-Uni, ont signé une déclaration en faveur d’une IA « ouverte », « inclusive » et « éthique ». 

Ce sommet permettra de mettre en lumière les divergences internationales en matière de régulation de l’IA et de souligner l’importance d’une approche équilibrée pour maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques associés à cette technologie.

Kamal Said Abdou 

 

Un atelier de sensibilisation contre les mariages des enfants est tenu hier au restaurant les Arcades dans l’objectif de sensibiliser les cadis de Ngazidja sur les conséquences liés aux mariages précoces et leurs impacts dans la société.  Il est initié par la commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL).

L’activité vise à combattre cette pratique encore courante aux Comores. La rencontre ambitionne également d’informer les cadis sur les impacts négatifs du mariage précoce sur la santé, l’éducation et le développement des jeunes filles.

Aux Comores, ce phénomène touche de nombreuses jeunes filles. Il s’agit de mariages contractés avant l’âge de 18 ans, ce qui viole les droits de l’enfant et compromet le développement des jeunes filles, tant sur le plan scolaire, émotionnel que physique. Consciente de ce danger, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés a organisé un atelier de formation et de sensibilisation en faveur des cadis de Ngazidja.

Justine Emma, vice-présidente de la Cndhl, a indiqué que le mariage précoce a des conséquences déplorables : la recrudescence des cas de divorce prématuré des couples et l’augmentation de la pauvreté. Dans l’hypothèse de mariage peut être considéré comme une manière de mettre fin à une situation déjà existante entre deux mineurs ou entre un mineur et une mineure.

Justine Emma, précise les conséquences graves, telles que l’abandon scolaire, la maternité précoce, et le risque accru de violences domestiques. « C’est la raison pour laquelle nous avons jugé nécessaire de sensibiliser ces prêcheurs dans un objectif de mettre fin à ce phénomène », a-t-elle souligné. Selon elle, vice-présidente de la Cndhl, les mariages précoces sont souvent aux Comores avec des conséquences déplorables.

Pour les cadis, cet atelier a un intérêt double. Il leur permet de rappeler les dispositions légales du code de la famille et également réactualiser leur savoir dans un but de protéger l’enfant contre toute forme de violence. « Nous remercions la Cndhl pour la tenue de cet atelier qui va dans le sens de notre mission », a déclaré Youssouf Ibrahim, cadi de la commune de Bangani qui fait appel aux autres cadis d’appliquer les nouvelles dispositions du code de la famille pour le bien-être de la société. 

Kamal Said Abdou

Hier, l’hôtel Retaj a accueilli le lancement d’une formation destinée au personnel des institutions étatiques en charge des droits des femmes et des jeunes. Cette formation est financée par l’Union européenne et s’inscrit dans le cadre d’un projet soutenu par ECES, le chef de file du projet Shawiri, ainsi que d’autres partenaires. La formation s’étendra jusqu’au 14 février 2025 et vise à renforcer les compétences des cadres des institutions participantes.

Dans un contexte où la promotion des droits des femmes et des jeunes est d’une importance capitale, cette formation a pour objectif d’améliorer les compétences des responsables institutionnels en matière de gestion de projet, de planification stratégique, ainsi que de production et de dissémination de données sectorielles.

En dotant les participants des outils nécessaires pour mieux répondre aux besoins de ces deux groupes, cette initiative vise à renforcer l’efficacité des politiques publiques. La formation qui se dérouler jusqu’au 14 février 2025, constitue une occasion essentielle pour les cadres des institutions bénéficiaires d’acquérir des connaissances et des compétences pratiques. Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la CNDHL a montré l’importance de cette formation.

Selon elle, la CNDHL a pour mission d’accompagner l’État et la société dans la promotion et la protection des droits fondamentaux. Or « nous savons que l’un des défis majeurs auxquels nous sommes confrontés dans notre pays est le manque de capacités institutionnelles pour traduire efficacement en actions les engagements en faveur des droits des femmes, des jeunes et des populations vulnérables. C’est pourquoi cette formation est importante », déclare-t-elle.

Ce programme a été mis en place grâce à des financements de l’Union européenne, qui montre ainsi son engagement envers les questions de genre et les droits de la jeunesse. L’ECES, en tant que chef de fil du projet Shawiri, collabore avec plusieurs partenaires pour garantir que cette formation soit alignée avec les meilleures pratiques reconnues dans le secteur. Cette formation représente une avancée significative pour le développement des compétences des agents en charge des droits des femmes et des jeunes au sein des institutions étatiques. En renforçant la capacité des participants à gérer efficacement des projets, à planifier stratégiquement et à produire des données pertinentes, elle contribue à un meilleur suivi et à une meilleure mise en œuvre des politiques en faveur de l’égalité des droits. 

Djanamali Saïd Abdou

Les délestages récurrents à Moroni et dans les autres villes et villages du pays impactent les élèves et étudiants. Ces derniers peinent à réviser les cours nocturnes faute d’électricité. Des enseignants estiment que ces délestages ont des conséquences sur l’apprentissage des élèves.

Il n’est pas du tout facile pour les candidats aux examens nationaux de continuer leurs cours sans électricité. Les candidats sont confrontés à des délestages récurrents et à des coupures intempestives du courant. « Nous sommes confrontés à une situation difficile pendant nos cours et révisions de nos leçons. Des délestages récurrents et des coupures de courant qui freinent la continuité des cours. Parfois, nos encadreurs n’arrivent pas à dispenser les cours dans cette situation », a témoigné Ahmed Saïd, candidat de la série A1 à Moroni.

Ce témoignage d’une élève illustre les conséquences des délestages en cours dans le pays. Certains parents d’élèves essaient de trouver des alternatives face à la situation. Ils achètent des lampes solaires pour leurs enfants. Cela, pour amoindrir l’impact des coupures sur la performance de ces enfants. « Il y a le délestage dans le pays. On est obligé de faire des efforts en cherchant même des bougies pour que les enfants puissent apprendre la nuit », témoigne un parent d’élève.

Nadjdat Mohamed, candidate en Série C, a manifesté sa colère. « Face à ces délestages, on ne peut pas imprimer les leçons ni les copies des exercices imposés par nos encadreurs. Parfois, les bougies sont introuvables. Les torches peuvent être déchargées. Ça démotive les apprenants. Ce sont des connaissances brutes qu’on reçoit à l’école, mais à la maison, nous sommes appelés à déployer des efforts personnels. Mais comment ? », se plaint-elle.

Pour Soulaimana Idrisse, un enseignant de Mathématiques, « ces délestages causent des désagréments aux enfants et aux enseignants. Ils ont des conséquences sur l’apprentissage des élèves », a-t-il affirmé. 

Abdoulandhum Ahamada

Plusieurs voitures tombent en panne. La qualité de l’essence est pointée du doigt. La société Comores Hydrocarbures se défend et pourtant le constat est presque général. Interrogé sur les causes des pannes qui surviennent ces derniers temps aux automobilistes, Salim Bacar, mécanicien spécialisé sur les voitures à essence admet que les pannes qui surviennent sur les voitures à essence sont dues à la mauvaise qualité de ce produit. Selon lui, la panne commence d’abord dans les injecteurs avant d’en finir sur le moteur.

Des fumées s’en sortent. Et plus tard, la voiture tombe en panne. Les automobilistes pointent du doigt la qualité de l’essence. Selon Salim Bacar, mécanicien spécialisé dans les voitures à essence ayant examiné plusieurs voitures, admet que la mauvaise qualité de l’essence est l’une des causes. « La panne commence d’abord dans les injecteurs avant de s’étendre dans l’ensemble du moteur. La raison, lorsqu’on démarre la voiture, les injecteurs aspirent l’essence et distribuent dans le moteur. Celui-ci dégage une fumée noire qui n’est pas habituelle », explique-t-il.

Cependant, la société Comores Hydrocarbures se défend de cette hypothèse, rassurant la bonne qualité de leurs produits. « Si la cause des pannes n’est pas due à la mauvaise qualité de leurs produits, pourquoi les pannes sont-elles générales ? », s’interroge Salim Bacar. Celui-ci ajoute encore une piste à exploiter notamment l’entretien des citernes de stockage. « Un mauvais entretien des citernes de stockage pourrait contribuer à la mauvaise qualité de l’essence, un produit chimique qui nécessite une grande vigilance et un entretien minutieux. Elle peut se transformer et des fermentations pourraient aussi se faire si l’endroit de stockage n’est bien entretenu », ajoute-t-il.

A l’entendre, le contact de l’essence avec d’autres produits change la qualité et devient un autre produit. « Puisqu’il fait chaud ces derniers temps, des goûtes d’eau rouillées à l’intérieur de la citerne se mélangent avec l’essence et modifient sa nature », conclut-il.

Kamal Said Abdou

Dans un communiqué publié le 8 février dernier, le ministère de l’intérieur a annoncé l’arrêt de la production des passeports sans préciser la date de la reprise. Une situation qui laisse perplexe les demandeurs de ce document de voyage qui s’estiment lésés par cet acte frauduleux dont les auteurs sont actuellement sous contrôle judiciaire.

Plusieurs personnes voulant voyager pour des fins personnelles, sanitaires ou commerciales sont contraintes d’attendre. Le ministre a annoncé l’arrêt de production des passeports sans définir une date de reprise. « Conscient de la gêne pour les usagers en quête des passeports, le ministre étudie les voies et moyens pour pouvoir rétablir, avec diligence, la reprise de la production des passeports », lit-on sur le communiqué du ministère de l’intérieur.

Cette affaire liée à la production frauduleuse des passeports à conduit à la mise sous contrôle judiciaire du directeur général de la sûreté  nationale, le secrétaire général du ministère et trois agents de la Société Belge Semlex, opérateur technique de la fabrication des passeports, selon le communiqué du ministère de l’intérieur. « Le ministère confirme sa pleine et entière collaboration afin que toute la lumière soit faite sur ces agissements », a indiqué le ministre de l’intérieur dans son communiqué.

Une deuxième affaire non connexe à la première évoquée concernant des passeports émis en dehors de toute base ou procédure requise a également été mise en lumière et fait l’objet d’une enquête. Considérant des faits d’une extrême gravité si avérée, ils font l’objet d’une procédure judiciaire et sont couverts par le secret de l’instruction. « Les impératifs de sécurité nationale, la crédibilité des documents de voyage de l’Union des Comores, la sûreté de nos compatriotes lors des voyages extérieurs nous obligent à une réponse déterminée et intransigeante, dans le respect des procédures judiciaires et de l’État de droit », conclut le ministère de l’intérieur. 

Kamal Said Abdou

Depuis l’assassinat de Hikma, des réactions de part et d’autre émanant des personnes différentes ne cessent de monter. De juristes à artistes, les idées se divergent sur la peine capitale.

L’affaire Hikima qui a bouleversé la population ne cesse de faire couler d’encre et des réactions dans la société comorienne. Alors que d’autres crimes ont été commis depuis, notamment l’affaire de la femme brulée et l’autre poignardée et laissée pour morte avec sa fille, celle-ci fait encore beaucoup réagir différentes personnalités et des classes de la société à cause de la cruauté dont a été victime la défunte de la part de son agresseur. De ce fait, après les messages de condoléances de la part des notabilités adressées à sa famille et à la ville de Mbeni, plusieurs personnes notamment des juristes, des chanteurs et des citoyens lambda réclament une justice équitable en faisant référence à l’exécution du prévenu.

Etant toujours en vigueur dans la constitution comorienne, comme l’a rappelé le procureur lors de son point de presse du samedi 1er février, sa non application contre des criminels à l’instar de Mafura et Moyo wamboi en vie à la maison d’arrêt de Moroni après être entendus et jugés coupables pour meurtre suscite beaucoup d’indignation. Cheikh Mc, Malha ont tous partagé sur leur réseau social des messages de peine et souffrances en réclamant justice pour Hikma.

Par ailleurs, d’autres estiment que c’est dangereux de condamner à mort une personne coupable ou pas dans un État ou la justice est toujours critiquée. C’est le cas de Me Said Mohamed. « Il est absurde et dangereux d’appeler à l’application de la peine de mort dans un État qui n’est pas de droit car c’est ouvrir la voie aux bavures », a-t-il prévenu.

D’autres craignent qu’à l’avenir, cette même loi soit appliquée pour condamner des innocents. « Aucun mot ne pourra apaiser cette peine, nous sommes en droit d’exiger justice et refuser que de tels drames se répètent. Toutefois, je ne pense pas qu’il faudrait encourager la peine de mort dans notre système judiciaire qui est trop souvent imparfait, biaisé, et de plus en plus influencé par des tiers, notamment des politiques », a fait savoir un juriste préférant ne pas dévoiler son nom.

Cette divergence d’opinion s’exprime par la colère et la peur de la société sur la montée en vitesse des violences et agressions dans le pays et qui restent impunies. 

Inmadoudine Bacar

Nassuf Kaissane, directeur général de la Sûreté nationale et Tadjidine Ben Ahmed, secrétaire général du ministère de l’intérieur sont placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de la vente frauduleuse des passeports comoriens. Les deux responsables ont été attendus par la justice jusqu’à tard, le mercredi 5 février.

Un autre scandale lié au trafic des passeports comoriens éclabousse le pays.  Ces documents de voyage continuent à être vendus sans l’approbation du gouvernement comorien. Les autorités judiciaires ont démantelé un vaste réseau impliquant des hauts responsables du ministère de l’intérieur, parmi lesquels le directeur de la sûreté nationale, Nassuf Kaissane et le secrétaire général du ministère de l’intérieur Tadjidine Ben Ahmed.

Ces deux hauts responsables ont été auditionnés pendant plusieurs heures au tribunal de Moroni avant qu’ils soient placés sous contrôle judiciaire en attendant la suite de l’enquête qui, sans doute,  fera la lumière. D’autres hauts dirigeants seraient encore sur le coup.

Alors que les deux cadres du ministère de l’intérieur sont sous la responsabilité du ministère, les soupçons qui pèsent sur ces deux cadres du ministère pourraient être considérés comme la face cachée dans cette affaire. Celle-ci a fait les gros titres des journaux en 2022. Deux anciens présidents et un vice-président sont condamnés pour avoir vendu les passeports comoriens à des bédouins en dehors de toutes procédures légales. L’ancien président Sambi, actuellement en prison, a requis la perpétuité pendant que son successeur Ikililou Dhoinini est en résidence. Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, actuellement en France est jugé par contumace. 

Kamal Said Abdou         

Claude Ben Ali est un homme engagé. Ancien directeur régional de Sonelec Anjouan, il a laissé une empreinte positive. Aujourd’hui, il dirige la Société Comorienne des Ports (SCP) et est aussi secrétaire fédéral du parti CRC. Son objectif est clair : sécuriser les ports et offrir un nouveau souffle aux opérateurs.

Le directeur de la SCP fait de la sécurité sa priorité. « La sécurité portuaire est mon affaire personnelle », affirme-t-il. Il a renforcé la surveillance avec 50 caméras installées dans les ports de Mutsamudu, Moroni et Mohéli. Ces caméras permettent de prévenir les incidents et d’assurer un suivi en temps réel. Il veille aussi au respect des normes internationales pour garantir la sûreté des opérations maritimes.

Claude Ben Ali se soucie également du bien-être des travailleurs. À l’occasion du Miradj, il a décidé de payer les salaires en avance, un geste apprécié par ses employés. Il a aussi rénové la toiture du port de Mohéli, protégeant ainsi les marchandises. En plus, une machine de pointage électronique a été installée pour améliorer la discipline et l’organisation du travail.

Le port de Mutsamudu connaît une grande transformation. En janvier, il a accueilli un cargo géant de 190 mètres, un premier historique. Cet exploit est rendu possible grâce aux travaux de dragage réalisés sous sa direction. Ces améliorations permettent désormais l’accostage de plus grands navires, stimulant ainsi le commerce maritime.

Les armateurs ont exprimé leurs préoccupations sur la lenteur des opérations. Pour répondre à ces attentes, Claude Ben Ali a pris des mesures pour simplifier les droits portuaires et accélérer le déchargement des marchandises. Son objectif est de rendre les ports plus efficaces et compétitifs, tout en assurant un meilleur service aux opérateurs économiques.

« Claude Ben Ali est un leader qui agit. Il a prouvé sa compétence en gestion et en politique. Grâce à lui, les ports comoriens gagnent en sécurité et modernité. Il veut faire des ports un modèle de fiabilité et de performance. Son engagement donne un nouvel espoir aux opérateurs, et son travail porte déjà ses fruits », encense un employé.                                    
M’soil Said Ahmed