ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les médias ont toujours eu un rôle important dans le processus électoral : présentation des candidats et de leurs programmes pour ceux qui en ont un, couverture et retransmission des meetings et débats éventuels, annonce des résultats provisoires et définitifs… Mais cette fois, on leur demande un peu plus d’engagement pour aider à défendre l’émancipation démocratique de notre pays.

Nul n’ignore le contexte politique extrêmement tendu dans lequel arrivent ces élections. Entre le boycott des uns, la méfiance des autres envers les institutions impliquées dans le processus, et l’arrogance des proches du régime, tous les ingrédients sont réunis pour que la situation explose à tout moment.

D’où la nécessité d’une implication forte de toutes les forces susceptibles d’apporter l’apaisement attendu et de contribuer au rétablissement de la confiance, du dialogue et du consensus politique pour la crédibilité de cette élection et la paix dans le pays.

Naturellement, on attend un engagement fort des médias et des journalistes dans l’éducation électorale de la population et la transparence quant à la gestion du processus. On a besoin de leur objectivité dans le traitement de la campagne et la répartition équitable du temps de parole, mais surtout dans la sensibilisation des électeurs sur la nécessité de l’accomplissement de l’acte citoyen dans des conditions libres et démocratiques.

Dans un contexte comme celui d’aujourd’hui, nos journalistes doivent être aux avant-postes pour protéger l’expression du peuple dont ils sont censés être les témoins et les porte-voix. Ils ont un rôle informatif significatif dans ce sens. C’est souvent constaté qu’en période électorale certains médias tombent facilement dans la manipulation. Et on est conscient de la situation de précarité qui frappe lourdement cette profession. Mais rien ne changera comme c’est le cas de la vie de tous les Comoriens, si on renonce au combat pour la démocratie et le respect des droits du peuple. Le glas sonnera toujours et encore pour tout le monde. Même pour ceux qui pensent être protégés par le système.

Depuis des années, on a abandonné le sort des résultats de nos élections à des organes dont les membres n’ont aucun compte à rendre, aucune responsabilité ni redevabilité, obéissant, au doigt et à l’œil, aux autorités qui les ont nommés. Ils choisissent en guise de remerciement les gouvernants au lieu de faire respecter le verdict des urnes et faire dire la loi en toute indépendance comme le souhaiteraient le peuple comorien et la communauté internationale. Cela n’est pas concevable dans une démocratie respectable, et on voudrait désormais en construire une en Union des Comores. Mais d’abord, il faut que l’on soit capable de sécuriser et protéger l’expression du peuple, seule arme pour l’alternance et la consolidation de la démocratie.

En l’absence d’instituts de sondage pour nous révéler en avance les tendances de l’opinion, les médias doivent constituer un consortium pour travailler sur le résultat des élections. Les électeurs comoriens ont besoin de connaitre clairement le candidat ou la candidate qu’ils ont choisi. C’est un droit absolu. Un résultat fiable issu des urnes rendu public par un organe indépendant dirigé par la société civile redorerait le blason de notre politique et crédibiliserait nos élections.

Hélas, personne aujourd’hui ne fait confiance aux résultats provisoires de la CENI ni aux résultats définitifs de la Cour suprême. Ces institutions sont considérées, à bien des égards, comme les appendices du système et des autorités en place. Il revient donc aux organes médiatiques, privés et publics, aux syndicats des journalistes, appuyés par des ONGs de s’organiser pour répondre à ce besoin vital pour notre démocratie.

Des journalistes respectant l’éthique et la déontologie de leur profession, comprenant l’importance et le rôle des médias dans la construction et la conservation d’un système démocratique sont capables d’agir ainsi objectivement, afin de sauver la cohésion et l’unité nationales, jusqu’ici mises à mal par les dirigeants successifs de notre pays.

ALI MMADI

alimmadi@yahoo.fr

L’association Wuzuri wa dini a organisé, samedi dernier, à Moroni, une cérémonie inaugurale du livre coranique « programme d’éducation islamique pour les élèves des écoles coraniques ». Un livre écrit par Oustadh Maanrouf ben cheikh abdourahmane Mwigni, originaire de Kandzilé Badjini, pour la promotion de l’éducation des enfants.

Une cérémonie de présentation, du lancement et de la signature du livre intitulé « programme d’éducation islamique pour les élèves des écoles coraniques » a eu lieu à Moroni, en présence du chef de l’Etat Comorien. Un livre portant « programme de l’éducation des enfants » et certifié par la dar al iftah.

Le président de l’association Wuzuri wa dini, Moussa Adam a fait le bilan des trois années d’existence de cette association.

« 3 ans d’existence de l’association avec la possession de 38 enseignants  d’écoles coraniques, 2460 élèves sur 378 familles et 3200 adhérents. Ces familles accompagnent les initiatives de l’association  pour redorer l’image de l’éducation des enfants. Ce livre retourne du passé et permet à réinstaurer les bases de l’éducation des enfants », a-t-il expliqué.

« Après 18 réunions de concertations et d’orientations, ce jour marque la présentation du livre portant programme d’éducation islamique pour les élèves des écoles coraniques du pays. C’est le fruit des efforts déployés par fundi Maanrouf, né à Kandzilé Badjini, avec l’appui de ses pairs », a ajouté fundi Moussa Adam.

De son côté, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a indiqué que ce livre doit être « un exemple » à suivre et « un modèle » pour la réinstauration des valeurs de l’éducation islamique des enfants.

« L’Islam a ses valeurs et doctrines fondamentales. Et ces valeurs commencent à disparaitre dans le pays, plus précisément, chez les jeunes enfants. Les écoles coraniques étaient les clés de la fondation de l’éducation infantile. Et heureusement, cette association fournit ses efforts pour réinstaurer ses valeurs fondamentales. Alors, ce livre doit être un  modèle et un exemple à suivre pour réintégrer les valeurs islamiques », a-t-il recommandé.

Abdoulandhum Ahamada

Au terme de cinq jours de formation acquise, la chambre de commerces, d’industrie et d’artisanat de  Ngazidja, a tenu une cérémonie de remise d’attestations de formation au profit de 29 jeunes cadres ayant suivi la  formation de gestion de projet, leadership et managements des équipes. Une formation qui rassure de plus en plus les  bénéficiaires qui espèrent, pouvoir relever les défis dans les entreprises.   

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’Union des Chambres des commerces, d’industrie et d’artisanat, Chamsoudine Ahmed.

Prenant la parole en premier, le patron des établissements Nassib a félicité les participants de la formation et confirme  qu’elle  constitue une plus-value pour les jeunes qui veulent se lancer sur la gestion des projets.

Il a insisté sur le comportement que devrait adopter, un entrepreneur pour le bien-être de son entreprise 

«  L’occasion me choit pour féliciter les bénéficiaires de cette formation. Et, de leur dire qu’on peut avoir des compétences, mais  a défaut de ne pas pouvoir les partager constitue une véritable handicape sur la réalisation d’un projet. Ayez surtout cette morale,  que la réussite d’une entreprise repose sur ces deux socles : le leadership et le management »,  a déclaré Chamsoudine Ahmed président de l’UCCIA.

« Bien que personne n’ait le monopole des bonnes idées, il faut toujours  tenir compte des avis de  l’équipe avec laquelle on travaille si vous voulez réussir. Ça,   je vous le dit  en toute connaissance de cause », a-t-il ajouté.

Quant à Sandra Leblé,  formatrice, elle   reconnait l’impact des entreprises du secteur public et privé   sur l’économie. Elle s’est dite très contente d’avoir ramené un morceau de ses connaissances acquises à l’étranger pour venir aider le pays.

«Moi, j’ai acquis certaines compétences quelque part et  c’est important pour moi de ramener un morceau ici.  Ce que j’ai appris, toutes ces  entreprises aux Comores  ont un énorme impact sur l’économie du pays », a-t-elle laissé entendre.

Moussa Hassani, l’un des bénéficiaires de cette formation, s’est réjoui d’avoir plus d’autres connaissances qu’il ignorait avant. Ce dernier estime désormais pouvoir faire preuve des connaissances acquises pour relever certains défis  surtout sur la structuration du  projet.

Nassuf. M. Abdou

Soundi Goulam, directeur général de la Sonede s’est rendu à Mohéli pour une mission de travail. La Sonede va reprendre la gestion de l’eau de Nyumachouoi et Wallah II à Mohéli. Il s’agit d’un déplacement très bénéfique pour la société et l’île de Mohéli, explique le patron de la Sonede. 

Le déplacement du directeur général de la Sonede a pour but de nationaliser l’eau de la commune de Nyumachouoi et Wallah II pour l’intérêt et la sécurité de ces deux zones, en faveur du peuple Mohelien.

Ainsi, un mémorandum d’entente est signé entre la société nationale de production et de distribution des eaux, les deux communes de Nyumachouoi et Wallah II. Ce protocole d’accord prévoit le transfert de la gestion communautaire de l’eau dans les deux zones de la Sonede.

Les deux parties sont satisfaites des mesures prises dès le début du processus de négociation.

Les dirigeants de la région ont exprimé leur satisfaction quant à l’engagement et à la détermination de la Sonede. Soundi Goulam se félicite du bon déroulement du processus de négociation, et il est également confiant dans la volonté de coopération manifestée par la communauté de ces deux localités.

« La Sonede est consciente de la difficulté qui prévaut ces derniers temps sur la distribution de l’eau dans la capitale et ses environs, mais des dispositions ont été prises et certaines sont en cours de réalisation notamment l’augmentation de la capacité de stockage », a-t-on confié. 

L’établissement public, continue à travailler sans relâche pour la distribution de l’eau dans l’ensemble du territoire national. 

Zena Nailane (stagiaire)

L’unité de gestion du projet, facilité emploi, ne chôme pas. Elle continue de signer des conventions de financements avec des structures et associations pour la création d’emplois. Après la structure AMIE, c’est le tour de l’association pour le développement de la femme de Ntsorale Dimani (ADFND) et l’association des consommateurs des Tic (ACTIC) d’en bénéficier. Des signatures de conventions de financements ont été signées la semaine dernière. Le projet Facilité emploi est financé à hauteur de 4 millions d’euros par l’AFD.

Le projet de promotion d’une pêche écologique et résiliente, pour l’insertion et la création d’emplois dans les régions de Dimani (Sidjuu, Mbude et Ntsorale), Washili (Kuhani et Mtsamdu) et Badjini (Uropveni, Panda, Simbusa), trouve de financement. Il est porté par l’association pour le développement de la femme de Ntsoralé Dimani (ADFN).

Selon l’unité de gestion Facilité emploi, ce projet touchera des jeunes et des femmes et vise  à l’insertion professionnelle dans le secteur de la pêche dans 8 villages répartis sur 3 région (Washili-Dimani et Badjini).

« La mise en œuvre du projet passera par les actions suivantes : fournir des intrants de pêche et de nouveaux bateaux pour améliorer la capacité de production des coopératives, augmenter le volume des prises, en adaptant les bateaux et les attirails aux ressources halieutiques disponibles. Améliorer la manutention, la conservation et la commercialisation des poissons. Doter des moyens logistiques et de transport ainsi que de conservation aux revendeurs des poissons. Mise en place d’une unité de vente de matériels de pêche dans le CRDE de Dimani », explique l’unité de gestion de faciliter emploi.

Selon elle, pour sa mise en œuvre, le projet facilité emploi a octroyé une subvention de 71 946 535 kmf. La durée de mise en œuvre est estimée à 24 mois.

« 45 des nouveaux emplois, seront créés dans les différentes communautés ciblées par ce projet. Le projet facilité emploi est un projet du gouvernement comorien financé à 4 millions d’euros par l’agence française de développement », conclut l’unité de gestion du projet facilité emploi.

Pour l’ACTIC, elle bénéficie d’un financement de 79 814 499 kmf des projets d’entrepreneuriat pour les jeunes hommes et femmes des milieux ruraux.

Ce financement s’inscrit dans le lot 3 du projet facilité emploi intitulé « appui technique et financier aux porteurs de projets entrepreneurs individuels ».

Ce projet ambitionne de réduire le chômage des jeunes, hommes et femmes entre 18 et 40 ans dans les milieux ruraux. 

Zena Nailane (stagiaire)

L’ambassadeur de France à Moroni, a célébré samedi dernier, dans ses locaux à Voidjou, le 105ème anniversaire de l’armistice signé entre la France et l’Allemagne après la première guerre mondiale. Devant un parterre de hautes personnalités, le diplomate français a loué l’engagement de 1300 soldats comoriens recrutés dont 129 sont tombés sur le front au nom de la France.

La France, reste toujours reconnaissante à l’égard des tirailleurs qui se sont battus pour qu’une France libre puisse naître. De ce fait, 105 ans après le clap de la première guerre mondiale, la France à travers son ambassadeur à Moroni, Sylvain Riquier, a célébré, samedi dernier, le 105ème anniversaire de l’armistice signé entre elle et l’Allemagne.

Le diplomate français à Moroni, a exprimé ses vives gratitudes aux noms des vaillants soldats comoriens recrutés au front pour combattre au côté de la France. « Il y a 105 ans, le 11 novembre 1918 à 11h du matin, c’était l’armistice entre la France et l’Allemagne. Après les autres armistices entre les différents belligérants, prenait ainsi fin un long conflit, en tout cas sur le front de l’ouest, car la situation de guerre s’est prolongée à l’Est pendant encore plusieurs années.  La première chose à faire, c’est bien sûr de rendre hommage aux valeureux combattants qui ont donné leur vie. Et je voudrais aujourd’hui, comme l’an dernier, exprimer un hommage particulier aux tirailleurs comoriens », a déclaré l’ambassadeur de France à Moroni, Sylvain Riquier.

Le diplomate français a par ailleurs précisé le nombre des vies perdues aux soldats comoriens à côté de la France. Un nombre impressionnant qui illustre l’amitié de longue date entre Moroni et Paris.

« On estime que, 1300 soldats comoriens ont été recrutés lors de la première guerre mondiale. 129 d’entre eux sont officiellement morts pour la France. Les uns ont servi dans le 1er bataillon de tirailleurs somaliens. Ils se sont particulièrement illustrés dans la bataille de Verdun, en contribuant à la reprise du front du Douaumont en octobre 1916. D’autres ont servi dans le 2ème bataillon et des tirailleurs malgaches ou dans d’autres bataillons malgaches ou sénégalais », a indiqué le diplomate français à Moroni.

« Tous ces braves, avec l’engagement moral du grand cadi des Comores, sont tombés loin de chez eux. Nous leur exprimons un profond respect pour leur sacrifice. Hommage aux comoriens engagés dans la grand guerre », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

Les Comores ont célébré, samedi dernier, à Moroni, le vingtième anniversaire de l’avènement de la téléphonie mobile aux Comores, le dixième anniversaire de Comores Câbles et la journée mondiale des postes. Trois événements qui concourent au développement de l’écosystème numérique des Comores. Pour ce qui est des activités postales, le thème retenu est « unis pour la confiance, collaborer pour un avenir sûr et connecté. »

La société Comores Câbles a célébré, samedi dernier, son dixième anniversaire (créée en 2013) de service dans le secteur de télécommunications. Une journée qui coïncide au 20e anniversaire de l’avènement de la téléphonie mobile aux Comores et de la journée mondiale des postes.

Il s’agit de trois événements qui concourent au développement de l’écosystème numérique du pays. Sous le slogan « un meilleur accès à la technologie », Comores câbles se dit engagée à renforcer la palette des infrastructures et capacités, diversifier et multiplier les destinations pour offrir à ses clients une connectivité internationale plus performante et accessible.

D’ailleurs, dans son allocution, le président de la République, Azali Assoumani a exprimé sa satisfaction pour la meilleure performance de Comores Câbles. « Je suis particulièrement satisfait de constater aujourd’hui, à l’occasion du 10e anniversaire de la création de cette société, qu’elle mène bien sa mission et qu’elle a permis la diversification des voies de communications par câble », souligne le président Azali.

Les Comores auront une augmentation de capacité du principal câble utilisé, selon le chef de l’Etat. « Notre pays verra, d’ailleurs, dans quelques mois, la capacité du principal câble utilisé actuellement pour nos communications, multiplié par vingt. Le raccord des Comores au nouveau gigantesque câble sous-marin « Two africa » en début de 2023 est l’illustration parfaite », confie Azali Assoumani.

Et de rappeler aux responsables de Comores Câbles que leur principale mission est d’assurer la connectivité informatique aux Comores. « La connectivité informatique au sein de notre archipel et sa connexion avec le reste du monde est une de nos priorités pour le déclenchement de nos îles. C’est la première mission assignée à la société, à sa création en 2013 », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a inauguré, samedi dernier, à Moroni, la chambre d’agriculture, de l’élevage et de la pêche (UCAEP) dans le cadre du projet PIDC. Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus tous les 4 ans en ayant pour mission : consultation et intervention.

L’union des chambres d’agriculture, d’élevage et de la pêche (UCAEP) est dotée d’un bâtiment dédié aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. C’est à travers le projet PIDC, sous un financement de la Banque mondiale, à hauteur de 44 000.000 kmf.

Un établissement public, présidé et administré par les 34 membres élus pour 4 ans. Cette chambre a pour mission : consultation pour les intervenants du monde agricole et rural, et autres ; et intervention, en demande de formation, de recherche, d’échanges, d’appui des structures agricoles.

Le président de l’UCAEP, Abdillah Msaidié a précisé que cette chambre d’agriculture a pour mission d’identifier les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs, et leurs activités mises en marche.

« La suite de cette inauguration est d’identifier les vrais agriculteurs, pêcheurs et éleveurs. Ainsi de savoir combien de métrage de parcelles de terrains ? Qu’est-ce qu’ils sont en train d’exploiter ? Ainsi que les pêcheurs et les éleveurs. Nous devons mettre en place les techniques d’amélioration de leurs activités. Sachant que les problèmes climatiques et les moyens d’embarcations peuvent empêcher le travail des pêcheurs », a-t-il dit.

Et de préciser que ce bâtiment démontre la valeur colossale, octroyée aux agriculteurs, éleveurs et aux pêcheurs : « aujourd’hui, on donne la valeur au secteur primaire. On vient d’octroyer ce bâtiment aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ».

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, préconise un programme d’investissement public renforcé pour l’agriculture et la pêche. « Nous devons mettre en place un programme d’investissement public renforcé en faveur du secteur agricole et de la pêche, et renforcer l’attractivité des investissements privés », a-t-il sollicité, tout en encourageant les jeunes « à s’impliquer davantage dans ce secteur au lieu de compter sur une administration publique fortement saturée ».

Abdoulandhum Ahamada

Après un diagnostic fait auprès de la société Sonelec, Ahamda Moussa Aby, nouveau ministre de l’énergie a constaté un déficit énergétique. La puissance actuellement disponible dans l’ensemble des trois îles est de 18,44 Mw, selon le ministre de l’énergie, alors que la puissance totale est dans l’ordre de 26,5 mw. Au cours d’une conférence de presse vendredi dernier, le ministre de l’énergie a annoncé, l’acquisition de 5 groupes électrogènes de puissance globale de 12,5 mw.

Du black-out partout dans le territoire national. Ce qui impacte l’économie du pays. La Sonelec censée assurer la fourniture régulière du courant est l’ombre d’elle-même. Nouvellement investi ministre de l’énergie, Ahamda Moussa Aby, après un diagnostic, autour de la société affirme constater un déficit énergétique.

Sur cette thèse, le ministre s’appuie sur l’état actuel de puissance de chaque île avant de dégager sa conclusion. Sur la puissance de 26,5 mw qui devait alimenter le pays, le ministre a fait savoir que la société connaît un déficit de 8,5 mw. « C’est la raison pour laquelle, le pays connaît des délestages. Dans l’île de Mohéli, la fourniture du courant est régulière », affirme-t-il.

Le ministre rassure que le gouvernement est à pied d’œuvre pour une solution d’une sortie de crise. Devant les médias, le ministre a annoncé l’arrivée des 5 groupes électrogènes de puissance globale de 12,5 mw.

« Ils seront au pays dans 10 à 15 jours. Avec ce 12,5 mw alors on arrivera à combler le déficit de 8,5 mw. Donc, on aura une surproduction dans l’ensemble du pays d’une puissance de 4 mw. Nous espérons que ce sont les derniers groupes qui seront achetés », indique-t-il.

La révision des moteurs est aussi prévue. « Nous allons réviser les pièces des moteurs. Et c’est le résultat d’un accord conclu entre notre pays et le Maroc », ajoute le ministre avant d’annoncer la mise en marche du centre photovoltaïque de Mitsamiouli au mois de décembre prochain qui produira une puissance de 3 mw. 

Kamal Said Abdou

Après l’adoption de la charte africaine de la jeunesse en 2006 lors du sommet du conseil exécutif à Banjul, le 1er novembre a été proclamé et institué comme « journée africaine de la jeunesse ». À cette occasion, les Comores ont célébré, pour la première fois cette journée. Et l’INJS a regroupé, hier, 120 lycéens pour un concours de dictées-questions.

Les Comores ont célébré, hier 1er novembre 2023, pour la première fois, la journée africaine de la jeunesse. Une édition visant à promouvoir la compréhension de la charte africaine de la jeunesse et de son rôle dans l’émancipation des jeunes et leur participation à la vie politique et sociale de l’Afrique.

Mais aussi, familiariser les élèves du lycée avec la vision Afrique 2063 et encourager les élèves à réfléchir sur leur rôle en tant que futurs citoyens engagés dans la transformation positive de leur pays et de l’Afrique.

Sur ce, l’INJS a organisé des activités de sensibilisation de la jeunesse comorienne. Il s’agit de la dictée festive sur les enjeux et défis de l’Afrique au 21ème siècle, regroupant 120 lycéens âgés de plus de 15 ans dont 80 issus de 4 lycées de Ngazidja et 40 pour 4 lycées de Ndzuani.

Cette activité innovante allie la promotion d’une expression écrite correcte à l’éducation civique, dans un format ludique qui stimule l’émulation entre les élèves. Des questions de compréhension et de culture générale par équipe, à travers des équipes par établissement pour répondre aux questions de compréhensions, plus précisément à l’agenda 2063 et à la charte africaine de la jeunesse.

En parallèle de cette célébration, l’INJS officialise la mise en place des clubs de l’UA au sein de ces établissements. Le directeur de l’INJS, Ali Chahidi précise que cette institution ne se spécifie pas seulement aux sports, mais plutôt un centre d’éducation et de sensibilisation de la jeunesse comorienne. « L’INJS est une institution pour la promotion de l’éducation et de la sensibilisation de la jeunesse comorienne. Et cette journée parle du commerce, de l’industrie,…africain», a-t-il déclaré. 

Abdoulandhum Ahamada