ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le bateau Maria Galanta assurant la liaison Mayotte-Anjouan a jeté l’ancre hier au port de Mutsamudu après plusieurs semaines d’arrêt. Plusieurs passagers étaient à bord mais l’on ignore si les conditions du débarquement imposées par l’autorité portuaire ont été respectées.

Malgré la forte mobilisation hier au palais de l’exécutif d’Anjouan contre les reconduites aux frontières pour les personnes déclarées en situation irrégulière, la bateau Maria Galanta assurant la liaison Mayotte-Anjouan a accosté hier au port international Ahmed Abdallah Abderemane de Mutsamudu. Contrairement à ce qui est dit sur la conférence de presse du gouvernement pour les départs volontaires, certains passagers ont confirmé qu’ils n’ont pas rentré au pays par leur propre gré. «   Nous sommes forcés de rentrer après plusieurs jours passés au centre de rétention. En tout cas, on n’est pas agressés », a expliqué un des passagers rencontré au port d’Anjouan quelques minutes après sa descente du bateau.

Moins des passagers en situation régulière ont débarqué du bateau, selon le témoignage d’une passagère qui a affirmé avoir été expulsée de force pendant que d’autres affirment avoir rentré au pays par leurs propres volontés. C’est le cas du célèbre chanteur Anjouanais Loisance.

Pour rappel, le gouvernement comorien avait exigé à ce que les passagers en situation irrégulière présentent leurs cartes d’identité. Cette condition semble ne pas être respectée si l’on en croit les témoignages des passagers qui, selon eux, étaient en rétention dans les centrales de rétention en attendant leurs départs. Après leur débarquement, les passagers qui estiment que les conditions de leurs expulsions ne sont pas respectées attendent la réaction du gouvernement comorien.

Kamal Said Abdou

Au tour des oulémas de la place de dénoncer ce dimanche l’opération Wuambushu lancée à Mayotte par les autorités françaises visant à l’expulsion massive des comoriens résidents dans cette île et la destruction des bidonvilles. Pour les oulémas du pays wuambushu est une opération abominable.

L’opération « wuambushu » enclenchée depuis le 24 avril dernier par la France, à Mayotte, ne peut passer inaperçue aux yeux des prédicateurs et prêcheurs comoriens souvent jugés en marge, sur  nombreux sujet qui font l’actualité du pays.

Dimanche dernier, réunis au palais du peuple, les prêcheurs et prédicateurs du ont exprimé leur indignation par rapport à cette opération décriée partout même en France.

« Nous  exprimons notre indignation et notre condamnation la plus ferme de l’opération du gouvernement français dénommé « Wuambushu » qui vise à expulser les citoyens comoriens de leur île de Mayotte et considérons que cette action du gouvernement français est une violation des principes et des valeurs auxquelles l’ONU est fondée en 1945 dans le but de prévaloir les valeurs de civilisation, de liberté, de justice, de la fraternité humaine et de droits de l’homme. Tout en rappelant que le temps d’imposition du plus fort sur le plus faible est révolu et ne peut à aucun cas revenir », a déclaré Bahaoudine Saïd Mohamed.

« L’opération wuambushu  est acte abominable, est une tentative du gouvernement français de renforcer sa présence illégale dans l’île comorienne de Mayotte en ignorant les résolutions des Nations Unies du 12 novembre 1975, relatif à l’acceptation de l’indépendance des Comores à jouir de son intégrité territoriale , étant membre à part entier de l’ONU », lit-on dans leur déclaration.

« Nous nous appelons  à renforcer notre  conviction sur la nécessité de sensibiliser dans les écoles, les mosquées, les medias l’idéologie du patriotisme contre toute manipulation au détriment de l’unité nationale », note le communiqué.   Les oulémas par ailleurs, rappellent sur la base du saint-Coran que, le meilleur pour la Nation est  la passivité et que son développement repose sur le respect des ordres divins par l’action, l’abandon, l’ordonnance et l’interdiction du mal.

Nassuf. M. Abdou

La cérémonie de remise a eu lieu, jeudi 11 mai 2023 en présence de l’ambassadeur saoudien accrédité aux Comores, Dr Atallah Zayed A. Al Zayed, le secrétaire d’Etat, chargé de la coopération avec le monde Arabe, Kassim Loutfi et le Centre du Roi Salman pour le secours et l’Action humanitaire.

Ce don réceptionné par le secrétaire d’Etat chargé du monde Arabe, une dizaine de Madrasa et des handicaps a regroupé les journalistes comoriens pour témoigner les bonnes relations qui s’y trouvent entre Riyad et Moroni.

 A cette occasion, Mr Kassim Loutfi, secrétaire d’Etat chargé de la coopération avec le monde Arabe a exprimé la gratitude des autorités comoriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre les deux pays. Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple comorien, le secrétaire, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur des Comores.

A titre d’exemple, il a cité l’engagement prise par l’Arabie Saoudite l’action de secourir les étudiants comoriens en détresses au Soudan, de les évacuer jusqu’au pays suite au conflit qui oppose les deux généraux Soudanais.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Union des Comores, Dr Atallah Zayed A. Al Zayed a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et les Comores  « à tous les niveaux ». Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  

Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour sa commercialisation.

Ali Abdallah Kassim

Deux vols ont été programmés pour le rapatriement des étudiants ce vendredi, a annoncé Nour El Fatah Azali, conseiller privé du président de la république à travers son compte Twitter. Selon lui, cette intervention fait suite à des discussions de très haut niveau entre les Comores et l’Arabie Saoudite.

Les étudiants comoriens au Soudan sont en sécurité. L’Arabie Saoudite, un des pays amis des Comores a volé secours à ces étudiants comoriens qui ont fui la guerre au Soudan en les évacuant vers leur pays.

Le Royaume a accompagné le gouvernement comorien dans le rapatriement de ces étudiants depuis le Soudan à la Mecque et de la Mecque vers Comores.

Nour El Fatah Azali, conseiller privé du président de la république s’est réjoui et a salué cet engagement de la part de l’Arabie Saoudite au profit des Comores. « Mes remerciements à son altesse Royale, Mohamed Ben Salmane et son gouvernement pour l’appui de ces deux opérations », a-t-il déclaré.

Ce geste fraternel de l’Arabie-Saoudite en vers les Comores explique la bonne qualité des relations qui lient les deux pays. C’est dans les moments difficiles qu’on connaît les bons amis, le Royaume saoudien est toujours aux côtés de l’Union des Comores dans toutes les circonstances.

Les 235 ressortissants comoriens vont enfin rejoindre leurs familles. A en croire le conseiller privé du président de la république, tout ceci est le fruit des très bonnes relations qui lient Moroni et Riyad. Il se dit très heureux d’avoir rencontré et discuter avec les ressortissants comoriens qui ont été rapatriés du Soudan vers l’Arabie-Saoudite en toute sécurité.

Kamal Said Abdou

À moins de deux mois du Hedji 2023, le directeur général de l’agence nationale du Hedji et de la Oumra, Abdoulfatah Saïd a convié la presse, hier jeudi, dans les locaux de l’agence pour annoncer la nouvelle, notamment la réduction du nombre des pèlerins comoriens cette année. Selon lui, 1200 personnes ont été inscrites dans la liste, 1000 ont été seulement autorisés à effectuer le 5ème pilier de l’Islam.  

Dans le cadre des préparatifs du 5ème pilier de l’Islam pour cette année 2023, l’agence nationale du Hedji et de la Umra (Anho) remue ciel et terre pour faciliter le voyage vers les lieux saints. À ce stade, la direction générale de l’agence a fixé un package de 3.240.000 fc et un nombre de 1 200 pèlerins. Et après des discussions faites, les responsables saoudiens n’ont retenu que 1000 pèlerins, selon le directeur général de l’Anho.

« Chaque année, le nombre des pèlerins comoriens est fixé à 850 (Ndlr, hormis la période de la Covid-19). Et l’Arabie Saoudite par nos relations bilatérales, nous accorde un quota de 350 pèlerins de plus. Et cette année, 1 200 personnes ont déjà payé leur package. Mais, à la grande surprise, le Royaume saoudien a réduit le quota de 1200 à 1000 pèlerins », a expliqué le directeur général de l’agence nationale du Hedj.

Sur les 200 personnes restantes, Abdoulfatah Saïd a jugé nécessaire de recaler ceux qui se sont inscrits tardivement. « Voire même ceux qui sont inscrits en mars et avril dernier pour être placés dans la liste de l’année prochaine », a-t-il avancé.

Le directeur de l’ANHO qui a rebondi sur le planning des vols. « Nous avons prévu 4 vols avec l’agence Flynas. Mais avec cette réduction de 200 pèlerins, on est obligé de renégocier pour qu’il ait, qu’une seule rotation afin de pouvoir équilibrer les comptes », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Les appels d’offres vont bientôt être lancés par la BM. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’aménagement du territoire Afretane Youssouf lors d’une réunion de validation du projet poste Kennethe. Un projet qui prévoit, la construction 250 logements, le renforcement du littorale et l’accompagnement de la sécurité civile. Le tout pour une enveloppe de 45 millions de dollars.

 Alors que les dégâts matériels du cyclone Kenneth se fait toujours sentir dans l’ensemble du pays, la banque mondiale accélère les diagnostics dans le volet de la reconstruction. Hier jeudi, en partenariat avec des représentants de la banque mondiale, le ministère de l’aménagement du territoire ont tenue, à Moroni, un atelier de validation du nouveau rapport des diagnostics du projet poste Kenneth. « Cette réunion fait suite au cyclone Kenneth du 2019, le gouvernement comorien a manifesté l’intérêt à ce  que la Banque mondiale intervienne pour l’accompagner à atténuer les effets du cyclone, la résilience du peuple comorien », a déclaré Boubacar Sidi Walbani représentant résident de la Banque mondiale. Ce dernier souligne que,  les attentes de la BM par rapport à ce projet,  est d’aider les personnes touchées à atténuer les effets du cyclone Kenneth.

Le projet  devra, selon lui, contribuer à fournir 250 logements et à réhabiliter les infrastructures communautaires dévastées par ce cyclone. « Les  interventions de la banque mondiale s’alignent avec les priorités du gouvernement comorien, parmi elles, il y’a la littorale, la sécurité civile pour renforcer son dispositif de   gestion des catastrophes naturelles », précise le représentant résidant de la banque mondiale.

Le ministre de l’aménagement du territoire quant à lui, il a donné plus de précision sur les zones touchées et qui ont été recensées à partir des études menées dans les îles, dont Djoezi à Moheli, Foumbouni à Ngazidja ainsi que Mdjamawé et Ouani à Ndzouani.

« C’est un projet qui repose sur quatre étapes si importants, notamment la connaissance sur le littoral à partir de la collecte des données existantes, l’étude des conditions météo-océanique et la réalisation d’un bilan général du fonctionnement de littorale et identification des zones aux aléas érosion et submersion des zones vulnérables », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

Le ministre des Finances, Mze Abdou Mohamed Chafiou, s’est rendu à Djeddah en marge de l’assemblée annuelle de la Banque Islamique. Il a profité de cette occasion pour rendre visite aux étudiants comoriens évacués du Soudan vers Djeddah.

Les étudiants ont exprimé leur gratitude envers le gouvernement comorien et en particulier le président en exercice de l’Union Africaine pour les efforts diplomatiques qui ont abouti à leur évacuation.

 » Cette visite a permis de mettre en évidence l’action du gouvernement comorien en faveur de ses étudiants qui étaient en difficulté au Soudan. Il s’agit ici d’une démonstration de force de cette diplomatie comoro-saoudienne  qui perdure et se renforce. Qui est ainsi le fruit des efforts particuliers des autorités comoriennes et l’engagement personnel qui ont œuvré à la rescousse des étudiants comoriens dans les braises de la guerre au soudan »

 Les étudiants ont exprimé leur gratitude envers le gouvernement comorien et en particulier le président en exercice de l’Union Africaine pour les avoir aidé en ces temps difficiles. Le Ministre a réitéré l’engagement et le soutien du gouvernement comorien envers ces étudiants, tout en remerciant tous ceux qui ont contribué à  la réussite de cette mission, en particulier le Roi Salman et le président de la République, le consul et le ministère des affaires étrangères saoudien ainsi que les hôtels qui ont accueilli les étudiants, et les autorités saoudiennes et comoriennes qui se sont mobilisées pour offrir cette assistance salutaire.

 L’argentier de l’Etat  a également souligné l’importance de la coopération internationale dans la résolution de ce genre de situation. Il a affirmé que le gouvernement comorien était conscient des enjeux et du financement nécessaire pour aider ces étudiants, et qu’il travaillait en étroite collaboration avec l’État saoudien pour trouver les meilleures solutions pour répondre à leurs besoins futures.  » J’ai pris notes aux doléances  et je ferai en sorte de  répondre à leurs demandes dans la mesure du possible », a-t-il promis.

 Le gouvernement comorien reste déterminé à soutenir ses étudiants et à travailler avec ses partenaires internationaux pour trouver des solutions durables pour répondre à leurs besoins. « Nous encourageons également les étudiants à faire preuve de patience et à coopérer avec les autorités pour faciliter cette mission importante. La diplomatie comoro-saoudienne, qui a permis de résoudre cette situation difficile, est un exemple de la coopération internationale et de l’amitié entre les peuples » rajoute le ministre des finances.

 Ce dernier a tenu à remercier  tous ceux qui ont contribué à cette mission et il a exprimé la solidarité du gouvernement comorien  avec les étudiants  qui étaient piégés au soudan par la guerre meurtrière que se livrent des deux généraux à la quête du pouvoir.

Nassuf. M. Abdou

Une résolution a été adoptée la semaine dernière par l’Assemblée nationale pour condamner les deux opérations visant à détruire les bidonvilles et à expulser les personnes en situation irrégulière à Mayotte. Le Comité Maoré trouve que les parlementaires devaient plus tôt dénoncer « l’accord de partenariat signé en 2019 avec la France qui a servi comme base légale au gouvernement français pour déclencher son opération Wuambushu  avec son cortège de souffrance et de violation graves des droits humains à ciel ouvert ».

Pour le comité Maoré, le plus choquant et incompréhensible de cette résolution serait d’éviter d’associer l’Union africaine dans la question de Mayotte et privilégier le dialogue avec la France impérialiste.

Au moment où l’Union des Comores préside l’Union africaine, le comité Maoré estime que le pays doit se servir de cette opportunité pour faire avancer réellement la question de Mayotte. Mais le gouvernement comorien dit privilégier le dialogue avec la France, occupant de fait de cette île.

Le comité Maoré attaque la résolution tout en condamnant cette opération adoptée par l’Assemblée nationale qui n’a pas demandé l’annulation de l’accord signé en avril 2019 entre les Comores et la France.

« L’assemblée Nationale a passé outre de dénoncer l’accord de partenariat signé en 2019 entre la France et l’Union des Comores qui est la base légale déclencheur de l’opération Wuambushu  avec son cortège de souffrance et de violation graves des droits humains à ciel ouvert », indique le communiqué du comité Maoré.

Le comité Maoré invite le président de la République, président en exercice de l’Union africaine de saisir le Comité de l’Union africaine en urgence et à inscrire la question de Mayotte à l’ordre du jour pour amorcer un dialogue franc et réaliste avec la France en vue de sa rétrocession de l’île comorienne de Mayotte. Pour le comité, la lutte est juste car il s’agit d’une cause nationale et de dignité qu’il défend. 

Kamal Said Abdou

La mairie de Moroni s’est félicitée, lors d’une conférence de presse, mercredi dernier, sur le climat paisible observé à Moroni durant  le  mois de ramadan. Malgré l’indignation de certains commerçants qui ont désapprouvé la décision de la mairie. Pour le chef de la police municipale, rien n’est au-delà de la propreté de la capitale.

« Au terme d’un mois de ramadan, aucun accident ni vol n’a été déploré dans la capitale, cela est due aux  dispositions prises par la mairie en vue de redonner la capitale des Comores son image. C’est une victoire de notre part d’avoir atteint nos objectifs qu’on s’était fixés », se jubile le chef de la police municipale de Moroni.

Lors d’une conférence de presse, le chef du département de la police municipale s’est encore félicité quant au climat paisible observé dans  la capitale tout au long du mois de ramadan. «  La capitale est pour nous tous, chacun est appelé à œuvrer pour son rayonnement en adoptant le bon comportement sur la question de la propreté. C’est ça ce que nous voulons », a-t-il insisté.

Alors que certains commerçants ont exprimé leur indignation contre la décision de la mairie qui était à l’origine du départ des marchands ambulants dans la capitale. Le chef de la police pense autrement et met la sécurité et la stabilité en priorité qu’autres choses.

«  Aucun commerçant n’est venu se plaindre devant nous que ses biens  matériaux étaient enlevés sur les trottoirs ou volés. Ils devaient soutenir la politique mise en œuvre par la mairie qui est bénéfique à tout le monde, car notre stratégie ne se repose pas sur l’argent mais plutôt sur le bien-être de la population urbaine », dit-il.

Le conférencier réitère la politique de la mairie de Moroni  visant à lutter contre la délinquance et renforcer la sécurité. Il appelle les commerçants travaillant au marché Coco Palms d’Ikoni d’y rester à jamais.

Nassuf.M.Abdou

Plusieurs pays ont d’ores et déjà commencé des opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Soudan, où depuis presque dix jours le pays a sombré dans une guerre meurtrière. Lors d’une conférence de presse, tenue lundi dernier, Faissoili Idjihadi, membre de la cellule de crise, rassure que le rapatriement des étudiants comoriens dans un pays étranger sera effectué dans un bref délai. 

Les 250 étudiants comoriens pris au piège par la guerre au soudan pourraient-ils être rapatriés vers un pays étranger. C’est ce qu’a rassuré Faissoil Idjihadi, directeur des affaires juridiques au ministère des affaires étrangères et membre de la cellule de crise. Au cours d’une conférence de presse, tenue lundi dernier, les membres de la cellule de crise ont rassuré que les 250 étudiants comoriens sont sous bonne garde. « La sécurité de tous les étudiants comoriens au Soudan est assurée. Nous les avons tous contactés sur Whatsapp afin de leur rassurer que le gouvernement comorien est à pied d’œuvre pour qu’ils soient rapatriés dans les meilleurs délais vers un autre pays », a annoncé Faissoili Idjihadi, membre de la cellule de crise.

Le directeur général de l’enseignement supérieur, Ali Mohamed Ali a annoncé que la cellule de crise qui regroupe les trois ministères détient les numéros des passeports des 250 étudiants. « Nous avons tous les passeports de nos étudiants. Actuellement, l’objectif qui nous préoccupe est de faire en sorte que tous les étudiants puissent poursuivre leurs études dans n’importe quel pays où qu’ils soient rapatriés », a-t-il précisé.

Ali Mohamed Ali  tient à rassurer toutes les familles  des étudiants comoriens au Soudan sur la volonté du gouvernement comorien qui, selon lui, a déjà mis en place un plan d’évacuation vers un autre pays ami des Comores dans les meilleures conditions.

En rappel, le soudan est confronté depuis le 15 avril  dans une guerre sans merci qui a fait plus de 420 morts et plus de 3700 blessés  entre  les deux camps, des  deux généraux qui se disputent le pouvoir, Abdel Fattah al-Burhane chef de l’armée régulière et Mohamed Hamdane le patron des Forces de soutien rapide. 

Nassuf. M. Abdou