ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le syndicat des travailleurs de magasinage et de manutention au Port de Moroni (STMMPM) avait déclaré, le 9 février dernier qu’une grève se déclenchera le 15 avril 2020. Suite aux négociations, et aux consensus faits entre la direction générale et le syndicat, la grève au sein de la société est annulée. Le Stmmpm a tenu, hier, une conférence de presse pour annoncer l’annulation de la grève proclamée depuis février dernier.

« Nous avons demandé à la direction d’éclairer de lumière dans la zone des travaux nocturnes, indemnisation des personnels accidentés, suivi de l’accord signé et l’évaluation sociale entre le syndicat et la direction générale. Ce sont ces éléments qui ont provoqué le déclenchement de la grève », a annoncé, président du Stmmpm.

Ce dernier a montré sa satisfaction quant aux négociations faites avec la direction, mardi dernier. « Le syndicat est un regroupement des personnels pour défendre les mêmes intérêts. Nous avons annoncé une grève, mais nous avons conclu un accord à 100% », a indiqué Daou Youssoufi Ibrahim.

« Le directeur a engagé un avocat pour le processus de prévoyance en vue d’indemniser les salariés, un dialogue avec les personnels, un électricien pour mettre en place les travaux d’éclairage de lumière de la zone. Nous avons eu une amélioration des conditions de travail. Ce directeur est un homme compréhensif », a-t-il détaillé avant de conclure que « Moroni Terminal s’aligne aux mesures de préventions contre le coronavirus. Nous avons des masques, des gilets de sauvetages. Nous travaillons avec précautions ».

Abdoulandhum Ahamada

 

El-Amine Moubine,  génie en robotique et jeune comorien travaillant sur le domaine de la technologie s’apprête à lancer prochainement un robot routier et un drone qui sera contrôlé par un agent de sécurité. Ce projet s’inscrit sur la facilitation et le contrôle de la circulation routière.

« Mon ambition est de suivre le conseil du président Américain John Kennedy qui disait : ne vous demandez pas ce que votre pays fera pour vous. Demandez-vous ce que vous ferez pour votre pays », déclare El-Amine Moubine. Après le lancement d’un robot ménager, robot tireur spécialisé dans la sécurité l’année dernière, le génie en robotique s’intéresse dans la circulation routière pour mieux apporter une solution. « Je suis en train de créer un robot capable de faciliter la circulation et un drone piloté par un agent de sécurité », a indiqué El-Amine.

Selon lui, un robot de taille de 1m 50 sans le piédestal. El-Amine Moubine a précisé qu’il s’agit d’un travail dur demandant des moyens financiers. « Malheureusement,  je n’ai pas reçu de financement ni du gouvernement ni d’un organisme quelconque. Je travaille à mes propres moyens », déplore-t-il. Ambitieux dans le domaine de la technologie, le génie en robotique avance que le non financement constitue un retard pour la réalisation des projets. Or, dit-il, le gouvernement doit accompagner les jeunes talentueux comoriens ayant des projets dans tous les domaines pour mieux développer le pays.

Kamal Saïd Abdou

Jeudi matin, une foule immense s’est réunie à Ntsudjini pour les obsèques du grand mufti de la république, décédé la nuit du mercredi dernier. Le chef de l’Etat a, dans son brève adresse à la nation de cette nuit du mercredi, rappelé les mesures instaurées contre la contamination du coronavirus dont le non déplacement pour des cérémonies funéraires.

« Seuls les membres de la famille et les habitants de Ntsudjini pourront prendre part aux obsèques du mufti, ce jeudi », avait déclaré le chef de l’Etat Azali Assoumani dans son discours d’annonce officielle de la mort du grand mufti. Le chef de l’Etat avait suspendu les prières collectives et hebdomadaires, les cérémonies funéraires sont réservées au membre de la famille et aux habitants du village. Mais hier à Ntsudjini, ça n’a pas été le cas. Les comoriens ont fait le déplacement pour rendre au grand mufti un dernier hommage. Des membres du gouvernement, des personnalités politiques et des citoyens lambda ont été présents. La société comorienne est-elle insoumise ?

A-t-on vu que les forces de l’ordre avaient sillonné sur les zones pour empêcher les citoyens à se rendre aux funérailles du mufti de la république. Mais nombreux ont réussi à détaler les garde-fous pour un dernier hommage au grand religieux comorien. Dans cette foulée, des comoriens critiquent cette preuve insoumise, puisque, dit-on, les prières collectives et hebdomadaires sont suspendus et les forces de l’ordre effectuent des opérations d’arrestation dans les lieux de culte et mosquées pendant que des gens se déplacent dans des cérémonies mortuaires.

Lit-on sur la page Facebook de Beit-Salam que seuls les membres du gouvernement et les autorités ont fait le déplacement. Un jeune témoigne que des comoriens venus des différentes régions ont honorés la cérémonie mortuaire du mufti Said Toihir.

KDBA

 

L’Etat comorien restait éveillé pendant la nuit du mercredi au jeudi dernier suite au décès du Mufti de la république. Un érudit de la religion s’est éteint. Par ailleurs, le chef de l’Etat a décrété un deuil national de trois jours.

Le grand mufti des Comores lors d’une cérémonie militaire au camp d’Itsundzu (Photo d’archive)

Le pays est en deuil et a perdu un grand homme édifiant. Le grand mufti de la république, Fundi Said Toihir a rendu son âme la nuit du mercredi dernier au centre hospitalier El-Maarouf. Son corps est inhumé dans sa ville natale, Ntsudjuni, hier jeudi matin. Il fût un homme posé. Partout dans le pays, le grand mufti a laissé des empreintes à travers ses prêches. Mort en 78 ans, il a laissé derrière lui, plusieurs disciples. Sa mort a accablé plus qu’un. Une grande perte.

Le mufti Said Toihir a fait une grande partie de sa scolarité à Zanzibar. Il admit à l’Académie musulmane de Zanzibar alors qu’il était un élève avant de partir pour l’université Al-azhar au Caire en Egypte où il obtiendra une licence en droit islamique et un master en Fikh. Il fût le premier comorien admis à l’université Al-azhar. De retour aux Comores, il enseigna l’arabe au lycée de Moroni et intégra le tribunal de grande instance de Moroni entant que conseiller en droit islamique. Jusqu’en 1998, l’ancien président Mohamed Taki Abdoulkarim lui nomma mufti de la république. 1998-2020, 21 ans à la tête du muftorat de l’archipel des Comores. 21 ans au service de la religion musulmane et de la population comorienne.

Sa mort a permis le premier magistrat de l’Union des Comores, Azali Assoumani a décrété un deuil national de trois jours de ce jeudi 09 au samedi 11 avril. Le drapeau comorien est en berne partout sur le territoire national est les bâtiments publics. Nous présentons nos condoléances les plus attristées à sa famille, sa ville d’origine, au gouvernement comorien, au chef de l’Etat comorien et à tous les ulémas comoriens. Que la terre lui soit légère et le paradis soit son dernier demeure.

Kamaldine B. A

 

Le président de l’union des forces syndicales des ports des Comores, Mohamed Abou connu sous Dr masse a convié la presse mardi dernier pour un appel aux syndicalistes à se conformer dans un cadre légal aux textes qui régissent les droits des travailleurs et les sociétés. Il appelle également la société Moroni Terminal d’accéder au processus électoral pour un nouveau syndicat.

Mohamed Abdou alias Dr Masse, président de l’union des forces syndicales des trois ports des Comores devant la presse

Elu à deux mandats à la tête de l’union des forces syndicales des ports des Comores, Dr Masse lance un appel pour le respect strict des textes. Alors que son mandat a presque expiré, il exhorte la tenue des élections syndicales. Dr Masse ne se déclare pas candidat pour un troisième mandat. Devant la presse,  le président des syndicalistes des trois ports de Comores appelle les syndicalistes et les dockers à se conformer aux textes qui régissent les droits, les structures et les employés. Une interpellation qui, selon lui, a pour but, de réorienter les syndicalistes intérimaires dans le droit chemin pour ne pas se malmener et se diriger vers la mauvaise direction. « Pour l’intérêt commun, j’appelle mes fils syndicalistes à se conformer dans un cadre légal au risque de ne pas se laisser malmener ou se faire prendre par les pièges », a crié Mohamed Abdou alias Dr masse.

Convaincu que le syndicat intérimaire ne veut surtout pas organiser les élections pour des intérêts personnels, Dr Masse tire la sonnette d’alarme auprès de la société Moroni Terminal d’accélérer financièrement le processus électoral pour la mise en place d’un nouveau syndicat. « Puisque, dit-il, je ne pardonnerai jamais aucune insubordination à compromettre nos structures, nos textes qui protègent les sociétés et le personnel des ports. »

Pour lui, personne n’est autorisé à enfreindre la loi. Le conférencier rappelle que chacun a ses droits, mais il faut agir conformément aux textes.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Le gouvernement vient de résilier le contrat sur la construction de l’hôtel Galawa au sud de Ngazidja avec le groupe Armada. Selon les motifs avancés par le gouvernement, la société n’a pas respecté les termes du contrat. Saïd Larifou a souligné qu’il s’agit d’un contrat de tromperie conclut dans l’opacité. Selon lui, le contrat n’a pas respecté le code du marché public. L’avocat réclame l’ouverture d’une enquête parlementaire.

Me Said Larifou lors d’une conférence de presse à Moroni

Cela fait presque trois ans que le gouvernement a signé un contrat avec la société Armada des Emirtas Arabies Unis sur la construction de la complexe hôtellerie de Galawa. Un contrat annulé par le gouvernement. L’Etat estime que la société n’a pas honoré sa part de responsabilité. Me Larifou, avocat au barreau de Moroni déplore sur le fait que le contrat n’a pas respecté les conditions établies par le code du marché public. « D’abord le contrat est conclu dans l’opacité », regrette l’avocat.

Puisque, dit-il, certaines conditions établies dans le code de marché, notamment l’appel d’offre et autres ne sont pas respectées. « Il s’agit d’un contrat conclut dans la tromperie et une marché des dupes », a-t-il lâché. D’autres contrats signés par le gouvernement n’ont pas respecté les règles du code. Des contrats qualifiés d’ « escroquerie » par l’avocat. « Il en est de même de l’escroquerie dans le contrat d’achat des groupes électrogènes de Ma-Mwe. Des groupes pourris », a rappelé l’avocat. Ce dernier tire la sonnette d’alarme et appelle à une ouverture d’enquête. « Il faudrait espérer avoir un parlementaire digne de confiance pour faire des enquêtes sur ces contrats », a conclut l’avocat.

Kamal Said Abdou

 

7 ans d’existence et le journal poursuit son bon chemin. Nous sommes fiers d’avoir participé à la pluralité de la presse et à la liberté d’expression, depuis le 15 novembre 2013. La reconnaissance des lecteurs depuis 2013 reste toujours un grand soutien.

Kamal dine Bacar Ali, rédacteur en chef d’Al-fajr

15 novembre 2013, 15 novembre 2019, cela fait 7 ans jour pour jour que le journal Al-fajr a fait son apparition. Tous les journalistes d’Al-fajr déploient leurs efforts pour sortir ce journal au quotidien, faire qu’il soit le plus sérieux, le plus informé, le plus impartial. Malgré que certains nous accusent du pouvoir et d’autres de l’opposition. C’est l’équilibre de l’information qui fait aujourd’hui, l’image de votre journal.

Avec une jeune rédaction, Al-fajr ne manque pas de dynamisme. Certes les critiques ne manquent pas, mais les encouragements sont encore nombreux. La rédaction à laquelle je dirige, se perfectionne malgré les problèmes que traverse la boîte. Mais tout le monde sait que la presse comorienne connaisse d’énormes difficultés financières. La situation est presque intenable tant que l’Etat n’accorde pas une subvention à la presse. Les différents régimes ne comprennent-ils pas le rôle de la presse dans la démocratie ?

Depuis le 15 novembre 2012, Al-fajr s’enracine. Après les sept ans d’existence de votre journal, nous comptons améliorer sur le fonds ainsi que sur la forme. Avec nos jeunes journalistes, nous croyons à la réussite et au changement pour des informations riches. Sachant que les équipes précédentes n’ont ménagé aucun effort pour l’équilibre dans le traitement de l’information.

Que le journal franchisse un cap à sa septième année d’existence. Que l’aventure continue ! Une aventure plutôt professionnelle qu’amateur. 7 ans d’existence et le journal poursuit son bon chemin. Nous sommes fiers d’avoir participé à la pluralité de la presse et à la liberté d’expression. La reconnaissance des lecteurs reste toujours un grand soutien.

Kamal dine Bacar Ali, rédacteur en chef

L’Union des Comores participera au XVIIIème colloque de l’océan indien sur le VIH-Sida, du 18 au 20 novembre 2019 à l’ile de la Réunion. L’objectif est de sensibiliser, impliquer les décideurs, partage des différents acteurs de la lutte contre le VIH, nécessité de la coopération régionale pour réduire les écarts et tendre vers l’égalité des soins et traitements. 

Dr Naouirou M’hadji, assistant technique du fonds mondial du VIH/Sida

C’est l’île de la Réunion qui abrite le XVIIIème colloque de l’océan indien prévu du 18 au 20 novembre 2019. Plus de 200 participants de la région y prendront part.  La délégation comorienne sera composée de 20 personnes : des éminents professeurs, des managers du programme, des médecins, des médias et des partenaires pour être présents, réunis par le ministère de la santé et la direction de lutte contre le sida. Lors d’un entretien avec l’assistant technique du fonds mondial de lutte contre le VIH-SIDA Dr Naouirou M’hadji atteste que toutes les dispositions nécessaires sont bien prises au préalable. « Nous avons bien préparé ce colloque, toutes les dispositions nécessaires sont bien établies et nous sommes prêts à participer à ce grand événement », confie le docteur.

C’est une occasion d’actualiser les connaissances et les composantes de la réponse du VIH : prévention, discrimination sociale, stigmatisation, santé sexuelle, reproductivité, réduction des risques, prises en charges médicales et l’importance sur l’action du VIH-SIDA. Durant cet événement de 3 jours, les médecins sont appelés à dresser un bilan général sur la situation épidémiologique, présentation de la stigmatisation, traiter la question de l’addiction des malades atteints du VIH (drogués et alcooliques), le dépistage communautaire et la réunion des médecins, dit-il.

Selon le docteur, l’importance de ce colloque est de montrer les dernières nouvelles du VIH dans chaque pays, définir les différents vaccins pour la lutte contre le sida, actualiser les éventualités de chaque cas du VIH, dresser plusieurs erreurs de l’année précédente, faire des échanges d’expériences sur les différents cas des malades atteints par le VIH et montrer, enfin, une dynamique sur la lutte contre le VIH-SIDA. « La nécessité de ce colloque est le fait de traiter une multitude de sujets liés à la santé, avoir des échanges entre les participants, obtenir une réponse directe de chaque cas de la maladie du sida, et de bien savoir les différentes formes de drogues injectables », insiste-t-il.

Selon lui, l’Union des Comores a connu un changement radical sur la prise en charge de cette fameuse maladie sida. « Après le colloque de 2017 organisé par l’Union des Comores, l’Etat comorien a connu une nouvelle méthode sanitaire sur la prise en charge des malades atteints par le VIH. Actuellement, la prise en charge médicale est globale (don des médicaments, un bilan biologique, la nutrition et le domaine de la psycho-sociale », conclu Dr Naouirou M’hadji.

Abdoulandhum Ahamada (stagiaire)

Lundi dernier, le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani a lancé le projet à Vouani dans l’île d’Anjouan « assurer un approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques », devant une foule immense. Pour cette occasion, le président a annoncé l’ouverture du chantier de la réforme du secteur de l’eau, à travers notamment la préparation d’un projet de « code de l’eau ».

Le président Azali lance le projet fonds vert à Anjouan

Ce projet d’approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques vise à fournir un accès durable à l’eau à plus de la moitié de la population comorienne, aussi bien pour leurs besoins domestiques que pour leurs activités économiques, notamment agricoles, selon le président Azali Assoumani. « Les pénuries d’eau ne sont pas une fatalité. L’accès à l’eau potable pour tous est possible ! Mais pour y parvenir, nous avons besoin de l’engagement de tous car dans la résolution de la problématique de l’accès à l’eau, les infrastructures sont certes nécessaires mais pas suffisantes. Les questions de gouvernance, le changement de mentalité et de paradigme sont aussi importants, sinon plus encore. C’est pour cela que j’ai ouvert le chantier de la réforme du secteur de l’eau, à travers notamment la préparation d’un projet de code de l’eau », a fait savoir le chef de l’Etat.

Et lui d’assurer qu’ « une mise en œuvre réussie de ce projet nous permettra donc, à la fois, de faire un pas de géant dans la satisfaction d’un droit fondamental, à savoir le droit à l’eau et d’ouvrir des perspectives nouvelles pour notre souveraineté alimentaire. » Le premier magistrat du pays est déterminé à faire de l’accès à l’eau potable pour tous, non seulement une réalité mais aussi à permettre à plus de 80% de la population rurale, un accès à l’eau à des fins agricoles.

« Il s’agit en fait d’un projet emblématique et stratégique pour notre pays et, à ce titre, je vous promets de suivre de près son exécution. En ce jour, je suis heureux de voir la mise en œuvre d’un de nos engagements phares, à travers ce projet qui ambitionne d’adresser simultanément plusieurs défis majeurs, avec des implications sur la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire, la production agricole et du développement socio-économique », a-t-il mentionné.

KDBA



Le festival international des cultures numériques est organisé par l’institut français et le réseau culturel français sur les cinq continents. A cette troisième édition internationale, ces deux plateformes mettront en avant la création numérique sous toutes ses formes.

Au milieu, le directeur général de l’alliance française de Moroni

Le novembre numérique. Du jeu vidéo aux réalités immersives, de l’art digital au son spatialisé, de l’alphabétisation numérique aux humanités digitales, sont toutes les formes de la création numérique. Mais la création du numérique a ses expressions les plus variées dont le spectacle vivant, installation artistique, débat d’idées, atelier linguistique, cinéma, rencontre professionnelle. A travers une rencontre avec la presse, mardi dernier, à l’alliance française de Moroni, le directeur général de l’alliance française a expliqué le novembre numérique : une nuit des idées, une semaine d’illustration qui aura la participation d’Ivan Amar, journaliste de Rfi. « C’est un virage numérique de l’alliance. Une médiathèque », a affirmé Jean-Remy Guedon, directeur général de l’alliance française de Moroni.

Ce novembre numérique durera quatre jours consécutifs avec le thème, « le digital pour tous », afin que les jeunes puissent y accéder. Les activités s’inscrivant sur le novembre numérique ont d’ores et déjà commencés depuis hier. « Des ouvrages audio sont à découvrir pour montrer aux jeunes collégiens et lycéens qu’ils existent des livres audio qui vont avec leurs programmes scolaires. Des ateliers de musique seront aussi organisés à alliance à au Ccac-Mavuna », a expliqué Riama Moussa. La semaine prendra fin avec un concours de lancement d’une application devant permettre l’apprentissage du shikomori et le français. Un concours lancé à l’échelle internationale.

KDBA