ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les comoriens bloqués dans la grande île sont dans l’impasse. 405 euros le billet retour de chaque comorien. Alors que le gouvernement  comorien a promis  de compléter la somme pour leur rapatriement, cette promesse reste jusqu’à l’heure, une lettre morte.

L’inquiétude nourrit les comoriens bloqués à Madagascar. Le gouvernement comorien n’a pas encore autorisé l’atterrissage du vol prévu ce jeudi, selon Mohamed Ahamada, un des comoriens à Madagascar. Au de-là de l’engagement non respecté par le gouvernement comorien, l’autorisation d’atterrissage du vol prévu aujourd’hui est perplexe.

Et pourtant, la plupart des comoriens bloqués dans la grande île ont déjà payé leur billet de retour. 3 vols avec à bord 55 passagers chacun, selon Mohamed Ahamada, un des comoriens à Madagascar. « À noter  que le billet de chaque passager adulte était estimé à 275 euros pour le vol avec à bord 156 passagers. Suite à ce changement de la situation pour le vol de 55 passagers, il a fallu payer 405 euros vu que ce vol est obligé d’effectuer plusieurs vols », explique Mohamed Ahamada. « L’Etat comorien a constaté que cette somme colossale est chère pour les comoriens bloqués à Madagascar et avait promis d’en apporter une aide», ajoute-t-il.

« L’Etat comorien n’a pas honoré ses engagements. On est loin de savoir les raisons », déplore-t-il. « Même si on nous demande de payer 1000 euros pour le retour, on va payer car on n’a pas le choix. Mais on dirait que le gouvernement nous sacrifie en refusant encore de donner l’autorisation », regrette Mohamed Ahamada. Aucun billet n’est remboursé, dit-il, pendant qu’une grande partie des comoriens bloqués ici a payé. La commission reste optimiste en espérant une bonne nouvelle dans le plus bref délai.

Kamal Saïd Abdou

A travers  une  conférence  de presse tenue  lundi dernier  dans  ses locaux, la société Telma Comores et ses  partenaires  ont lancé  la campagne  Telma  maesha. Une campagne lancée du 3 au 30 août 2020.

Telma Comores  et son  réseau  de  partenaires  ouvrent  un nouveau challenge  de tombola du 3 au 30 août. Ce dernier  est  constitué  de trois projets. Le gagnant  bénéficiera  un  grand prix. Le premier  défi  est  le  lancement  du projet « mon école-mon avenir ». « chaque village doit  créer le numéro  Mvola  de son  école  en réhabilitation  et  poster  les photos des travaux  sur les réseaux  sociaux . L’école  qui aura le plus de  succès dans les réseaux sociaux remportera  le prix de l’éducation à valeur de  2.000.000kmf », annonce  Stéphani  Abtoihi.

« Vous rechargez  5000fc ou plus de  crédit du lundi 3 au dimanche  30 août  et  tentez de gagner  la maison de vos rêves, qui sera livrée en seulement  cent  jours », déclare Stephani Abtoihi. « Profitez encore et  toujours de 100% de bonus offert  pour tout achat de votre offre Telma net ou maxi rahisi via Mvola », avance-t-il.

Pour le troisième challenge, les étudiants auront leurs chances de gagner un frais de scolarité annuel. « On va désigner trois différents candidats de nos trois  iles et  le gagnant aura le prix du frais de scolarité annuel », insiste-t-il. Selon ces propos Telma accompagne le développement des Comores. Et lui d’ajouter « c’est effectivement pendant de nouvelles crises  que doivent  émerger de  nouveaux réflexes. Notre force demeure notre unité, notre solidarité au service du développement ».

Toutefois, « Telma Comores réaffirme ainsi son engagement aux cotés du gouvernement et des opérateurs  pour le bien-être et l’épanouissement  de tous les Comores. Pour développer un pays il faut avoir la même vision », conclut-il.

Touma  Maoulida

                                                                        

 

Organisée par le mouvement jeunesse force de la République, une conférence débat a eu lieu dimanche dernier à Mitsamiouli, en présence du ministre de la justice, des parlementaires et des associations qui militent pour la protection de l’enfant. La lutte contre les viols a été l’ordre du jour de ces échanges. « Si on parle d’une justice corrompue, la population est  corruptrice, et la responsabilité est partagée », selon député Baco.

Des organisations et personnalités du pays se mobilisent pour en finir avec les agressions sexuelles en Union des Comores. Dimanche dernier à Mitsamiouli, une conférence débat sous le thème  « la lutte contre  les agressions  sexuelles », par le mouvement Jeunesse force de la République, en présence du ministre de la justice, des élus de la nation et des membres des  associations qui militent pour la protection de l’enfant et aux droits humains. Toutes les interventions ont pointé du doigt  la justice pour la recrudescence  des viols sexuels sur les  mineurs. Zainaba Ahmed, artiste et représentante de la voix des femmes, sort ses griffes et prend  la justice comme seule responsable. « Notre justice contribue à la montée en flèche des agressions sexuelles. Etant donné  que le prix pour la vie d’une victime s’offre  d’une somme de caution pour pardonner le violeur criminel,  c’est une honte », a-t-elle crié.

L’artiste ne s’est pas seulement limitée sur la responsabilité de  la justice. Selon elle, les parents ont donc pareillement  une part de responsabilité pour la protection de  leurs enfants. « Nos enfants doivent être surveillés avec assistance parentale et ce, de façon permanente. Chacune d’entre nous doit avoir l’emploi du temps scolaire de son enfant, coranique ou moderne. Ensemble nous pouvons relever le défis », insiste Zainaba Ahmed.

Recours à la loi Mourad

Cheikh Abdallah Daroueche, prédicateur à Mitsamiouli, préconise de faire recours aux règles des lois musulmanes. « En l’absence d’une justice digne de son nom, la sharia doit être mise en exergue avec une intolérance zéro aux agresseurs », dit-il avant de poursuivre que « nous ne pouvons plus se dire qu’on est  un Etat islamique tout en ignorant les lois décrétées par la religion surtout dans un contexte où l’avenir de nos enfant est menacé. »

Chouraibi Bacar, représentant de la société civile et membre de la Jeunesse force de la République, approuve la mise en application de l’article 222 du code pénal qui ordonne de condamner à mort l’agresseur sexuel si toutes les preuves concrètes justifiants l’acte sont bien réunies. « On est assez fatigué des lois non appliquées aux Comores, nous devons faire recours à la loi Mourad si c’est vrai  notre souhait est de mettre fin ce fléau qui menace la vie de nos enfants », appelle-t-il.

Convaincu que la justice est sous le viseur des critiques du peuple, Mohamed Oussein Djamalilaili, ministre de la justice en charge des affaires islamiques se lave de toute tâche qui décrédibilise la justice. Le garde sceau du pays affirme qu’aucun agresseur sexuel n’a pu échapper la prison depuis mars 2018. A en croire le ministre, 173 prisonniers purgent leur peine en prison et personne d’entre eux n’a pu échapper. « Depuis mars 2018, nous enregistrons 173 détenus dans les prisons dont 100 prisonniers d’agressions sexuelles et 73 inculpés pour d’autre affaires courantes. Je vous assure au nom d’Allah qu’aucun détenu d’entre eux n’a réussi à s’évader », a rassuré le ministre de la justice. « J’ai remis moi-même à l’Assemblée une proposition de loi visant à châtier un juge qui serait impliqué dans une corruption au bénéfice d’un inculpé  »,  a-t-il ajouté.

« Si on parle d’une justice corrompue, la  population est le corrupteur »

Pour Ahamada Baco, vice-président à l’Assemblée nationale défend la justice et rejette qu’elle (la justice) n’est pas seule  responsable. Selon lui, la responsabilité est partagée. « Si on parle d’une justice corrompue, la  population est le corrupteur. Cette responsabilité est partagée. Quand des médecins font des fausses attestations médicales, les chefs des états civiles font des faux actes de naissance afin d’endosser  la culpabilité au présumé », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

La direction nationale de l’artisanat a organisé,  hier, une cérémonie de pot d’adieu à l’endroit de Bénédicte Brusset, directrice de l’Afd. Lors de son discours, Rahamatou Goulam, directrice générale de l’artisanat, émue par le départ de Bénédicte Brusset, a loué la générosité et le courage de celle-ci pendant son exercice.

« Je suis très émue et j’espère être à la hauteur de cet évènement relatif au départ de Bénédicte Brusset. Elle est une grande femme généreuse, modeste mais de bon cœur », rappelle Rahamatou Goulam, directrice générale de l’artisanat.  Les bons conseils font aussi les bons amis. « Je garde en mémoire tous vos conseils pour booster le secteur de l’artisanat et améliorer ainsi le quotidien des artisans notamment les jeunes et les femmes vulnérables », rassure la directrice.

 « Moi et mes collègues tenons cette occasion pour vous formuler le vœu selon lequel votre nouveau chemin soit rempli de bonheur et d’affection pour votre avenir. Sachez que nous gardons un bon souvenir pour vous. Ce n’est qu’un au revoir et à très bientôt je l’espère », poursuit-elle. « Ça me touche beaucoup. Vous êtes la seule personne du gouvernement à avoir organisé quelque chose pour moi. Ça fait chaud au cœur », reconnait Bénédicte Brusset, directrice de l’Afd. Une somme de 6 à 8 millions est engagée par an par l’Afd, selon la directrice de l’Afd. « Quand je suis arrivée en août 2018, j’avais comme mission de multiplier par 8, 9 les engagements de l’Afd dans le cadre du développement France-Comores qui a été préparé et signé le 22 juillet 2019 », relate Bénédicte Brusset. 150 millions destinées à investir aux Comores quelques soient les conditions et puissent être bénéficiées par un grand nombre, selon la directrice de l’Afd. « On continue nos investissements dans la santé depuis plus de 10 ans et ça remonte jusqu’à 44 millions consacrées à la santé. On a un projet pour l’éducation qui est en train de démarrer entrant dans le cadre du développement France-Comores », conclut la directrice.

Kamal Saïd Abdou

Moroni terminal accompagne son personnel dans tous les évènements. 600 sacs de riz ont été attribués aux employés de la société. D’autres dons de riz seront attribués aux orphelins, handicapés et à la prison de Moroni prochainement.

L’accord d’entreprises signé le 1er juin 2017 sur les droits de salariés est respecté, selon Dr Masse, chargé de communication à Moroni Terminal. Certains droits sont acquis et Dr Masse se félicite du combat mené afin que cet accord puisse voir le jour. « Maintenant l’employé est pris en charge  sur la santé et celle de sa  famille. Il y a aussi la question de la retraite, les avancements de salaire, les découverts permanents », énumère Dr Masse.

 Les actions de Moroni Terminal ne sont pas limitées seulement sur le personnel. Dr Masse précise que « nous avons déjà prévu 200 sacs de riz pour les handicapés, 200 pour les enfants orphelins et 200 sacs de riz destinés à la prison. C’est une manière pour les accompagner dans cette période de crise comme nous le faisons toujours ».

Le chargé de communication a rappelé que la société accompagne le secteur éducatif, sportif et autre. « Chaque fois qu’il y a un match de l’équipe nationale, Moroni Terminal achète au moins 250 billets. Nous avons octroyé des tableaux et équipements informatiques pour l’école Application et Lycée de Moroni. Nous espérons encore faire autant pour le bien de notre pays », indique Dr Masse.

La situation des dockers au port de Mutsamudu est inquiétante. Manque de moyen de protection, conditions de travail misérables. Dr Masse se dit préoccupé de cette situation. « D’ailleurs cela fait partie des points évoqués lors de ma rencontre avec le président de la République. J’ai combattu durant des années pour le bien des dockers de Moroni et cela ne suffit pas je vais encore continuer jusqu’à ce que les dockers de Mutsamudu aient les mêmes conditions de travail comme ceux de Moroni », promet-il.

Kamal Saïd Abdou

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier, au palais de Beit-Salam. Au menu, les actes de criminalité, l’étude du gouvernement sur la demande faite par les exportateurs des produits carnés pour le payement des tarifs douaniers, la lutte contre le coronavirus. Le porte-parole du gouvernement annonce une audience spécifique pour les violeurs des mineurs le mois d’août prochain.

Alors qu’à l’occasion de la célébration des 45 ans d’indépendance des Comores, le président de la République a affiché sa détermination contre les agressions sexuelles. Hier, lors du conseil des ministres, le gouvernement a décidé qu’une audience spécifique soit réservée aux agresseurs des enfants, le mois d’août prochain. « Dans l’ensemble des trois îles, les criminels seront jugés à l’audience au mois d’août prochain. Une audience spécifique pour les violeurs des mineures. Nous devons limiter les actes d’agressions sexuelles par la loi et d’autres sanctions doivent être imposées », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Houmedi Msaidié.

Pour la lutte contre le coronavirus, le coordinateur national de la lutte contre la covid-19 a fait savoir que « nous avons vécu trois périodes de forte croissance des cas positifs du Coronavirus. Il s’agit lors du rapatriement des comoriens bloqués en Tanzanie, l’augmentation du nombre des personnels de la société hydrocarbure et enfin, le rapatriement des comoriens bloqués à Madagascar. Certains pays ont été déconfinés. Ils sont dans le sujet d’être confinés par le manque du respect des gestes barrières. Ici, certaines personnes disent que la Covid-19 n’existe pas. »

Pour Houmedi Msaidié, le chef de l’Etat a ordonné le ministère de la santé et la coordination nationale de la lutte contre le coronavirus à étudier toutes les dispositions nécessaires de riposte. « Une décision sera donc prise. On connaitra si nous prendrons les mesures barrières qui ont été prises précédemment ou non. Et la prière de l’Aid-El-Kabir aura lieu sous le respect des mesures barrières. Le port du masque et le tapis de prière, et le lavage des mains sont obligatoires. Des mesures de sécurité sont envisagées » », annonce-t-il.

Concernant la demande faite par les exportateurs des produits carnés pour le payement des tarifs douaniers, le ministre de l’économie a indiqué que des études seront menées pour des solutions meilleures.

Abdoulandhum Ahamada

Le gouvernement a lancé, lundi dernier, le projet « facilité emploi. » Un projet mis en cause par certains jeunes comoriens. Selon eux, c’est « un projet réalisable mais utopique » selon les promoteurs du projet.

Depuis longtemps, les jeunes attendent des réactions du gouvernement sur la question de l’emploi. Lundi dernier, le projet « facilité emplois » a été lancé dans le but de réduire le taux du chômage chez les jeunes. 2 milliards de francs comoriens pour les jeunes dans les domaines de l’environnement, du tourisme et de la pêche. Certains jeunes affirment une rentabilité de ce projet mais un rêve selon les promoteurs du projet. « Créer 80 mille emplois est une bonne initiative. C’est un projet réalisable dans une période de quatre ans dans un pays où les gouvernants ont l’amour des citoyens. En réalité, je ne crois pas aux initiateurs de ce projet. On a traversé quatre ans (2016 à 2020) sans maquette d’emploi ni cartographie et quatre de plus, ces gens (gouvernement) pourront réaliser un projet costaud comme celui-là ? C’est une utopie. Ce projet ne rassure pas les jeunes. Par rapport à leurs incompétences, je ne crois pas à cette équipe. C’est un chantage, un mensonge au peuple. Les dirigeants ont trahi la conscience des citoyens », tient Faidi Mohamed, ancien président de la Fcas. Et lui de demander : « comment ces dirigeants pourront réaliser un projet pourtant le pays connait quatre ans de mauvaise stratégie de conduite et une instabilité politique ? Quel ministre pourra créer une nouvelle stratégie diplomatique or que, Souef Mohamed El-Amine a démissionné de ses fonctions du ministre des affaires étrangères ? »

La confiance des jeunes en ce projet est légère  

Concernant la planification du projet, Abdallah Saïd, citoyen a annoncé que le gouvernement pourra faire quelque chose aux jeunes. Selon lui, une fois que le projet est mis en action, les jeunes auront une chance de gagner beaucoup d’emplois. Un projet qui entre dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des produits halieutiques et du tourisme, donnera un bon résultat. Malgré le plan stratégique des initiateurs. « Le projet facilité emploi a une bonne rentabilité chez les jeunes. Dans quatre ans, les jeunes pourront  échapper le problème du chômage. Malgré tout, je pense que le gouvernement n’aura pas une bonne planification du projet. Avec la corruption et les magouilles, les choses tomberont à l’eau. On doit attendre les trois mois qui viennent. On verra si les dirigeants pourront commencer quelques choses. Ces mêmestêtes ont déclaré des emplois pour les jeunes. Où sont ces projets ? Je pense que le pays traverse une crise sanitaire du Coronavirus. L’économie du pays est touchée. Ce n’est pas une bonne mesure de planifier un projet pourtant ces gens ne se soucient pas au peuple », a affirmé le citoyen Abdallah Saïd.

En 2016, le président Azali a déclaré « un jeune un emploi ». Saïd Mdahoma, jeune citoyen sans travail met en doute le projet « facilité emploi. » Puisque selon lui, 2016, les jeunes ont été chassés dans les sociétés d’Etat. Comment cette même tête déclare un projet pour les jeunes avec un fonds colossal (2 milliards de francs comoriens) ? « Le président Azali a chassé les jeunes. Il a passé quatre ans au pouvoir sans penser aux difficultés des jeunes. Et maintenant, cette même personne déclare que les jeunes auront du boulot à faire. Un jeune est égal un emploi est une ruse du peuple. Ce projet facilité emploi pourra aider les jeunes mais sa réalisation est un rêve. Si les initiateurs sont formés par une autre équipe que ces présents dirigeants, tout ira dans le bon sens. Mais avec cette équipe, rien ne sera concret. Nous avons perdu confiance à cette équipe dirigeante », a avoué le jeune Saïd Mdahoma.

La même rengaine

Pour rappel, un projet a été établi pour « un jeune un emploi. » 300.000.000 de francs comoriens ont été annoncées pour ce projet. Plusieurs jeunes se présentaient à la maison de l’emploi pour s’inscrire dans des projets de finances, économies, comptabilités, immobiliers, entre autres. En 2020, la même rengaine. Un projet de 2 milliards de francs comoriens.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Pèlerinage 2020 : Un événement hors du commun

Pèlerinage 2020 : Un événement hors du commun

Après avoir maintenu le pèlerinage de cette année, l’Arabie Saoudite a opté pour une réduction du nombre des pèlerins. La réalisation de ce pilier musulman, cette année, concerne seulement ceux qui sont sur le territoire saoudien pour raison du coronavirus.

Bien que faisant partie des pays les plus touchés du Golfe par le coronavirus, l’Arabie Saoudite est un lieu de rassemblement annuel pour le pèlerinage. Ce cinquième pilier de l’islam a d’ores et déjà démarré. Les autorités saoudiennes ont pris toutes les dispositions contre la propagation du covid-19 au cours du pèlerinage. Le respect des mesures barrières est imposé. Le port du masque est obligatoire. Les pèlerins sont appelés à respecter la distanciation sociale, à un test dépistage avant d’entrer sur les lieux saints, effectuer une quarantaine avant la fin du rituel. Les pèlerins ne sont pas autorisés à toucher la Kaaba.

Plusieurs milliers de pèlerins vivant en Arabie Saoudite sont autorisés à accomplir le pèlerinage de cette année. Une décision due à la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Les forces de sécurités surveillent les points d’entrée de la Mecque et des lieux saints. La décision d’exclure les pèlerins de l’extérieur n’est rien d’autre qu’une mesure de protection contre le coronavirus.

Aux Comores, presque 500 personnes ont été inscrites pour accomplir le pèlerinage cette année. Ces comoriens déjà enregistrés à l’agence nationale du Hedj et Oumra seront en première ligne l’année 2021. Aucun remboursement possible en dehors des conditions prévues par l’agence, notamment le décès ou une maladie grave constatée avant le départ. Mais le remplacement est possible, selon l’agence du hedj.

Touma Maoulida

 

Dans  une  conférence  de  presse, hier, à  Moroni, Salim  Matchindo s’est prononcé sur la  pandémie  Covid-19, les  agressions  sexuelles  et  la  politique. Le porte-parole de l’Updc « apaisé » sonne la fin des violences faites aux enfants.

Les Comores traversent une  crise  sanitaire et d’agressions  sexuelles.  Salim  Matchindo  appelle  le  gouvernement  à assurer  son  rôle. «  On est  touché  par  cette  pandémie  du  Coronavirus,  on est  traumatisé  et  ça  ne  s’arrête  pas  là. Maintenant  on doit  faire  face  aux agressions  sexuelles  des  mineurs  qui augmentent  de jour  en  jour », déclare-t-il.

Selon  lui,  on ne peut  pas  vivre  en paix  avec ce climat d’insécurité. «  Je fais  appel  à la  justice  de  faire  leur  travail. Les  verdicts  doivent  être  sévères ou  appliquer  la charriât du saint Coran », suggère-t-il avant  d’ajouter : «  les  agresseurs  devraient  purger  leur  peine  car  sans  cela  notre  pays  finira par  la  terreur.  Maintenant  on a  peur de laisser  nos enfants  trainer  ensemble  car  l’homosexualité  a pris  d’ampleur.  Je vous  pris  d’élever  nos  enfants  comme  nos ancêtres nous ont élevés. L’Etat  comorien  doit  imposer  des  règles  strictes  aux  violeurs  pour qu’on  puisse trouver  la paix dans  notre  pays ».

Concernant la politique du pays, Salim  Matchindo  déclare  que «  L’Updc  apaisé soutient  la politique du président  de la République. Ceux  qui  souhaitent  être  élus président  qu’ils  patientent  jusqu’en 2024 car quelques soient  les circonstances,  le mandat du président  prendra  fin soit  dans  4ans, 5ans ou 10 ans. En tout  cas votre tour  viendra », rassure-t-il.

Le conférencier annonce que l’opposition  prépare  un stratagème  pour  séparer  nos  îles alors que ce n’est  pas  ce que l’on veut  pour l’avenir  de nos enfants. « Nous sommes  un pays  de  quatre  iles. Nous sommes  juste  séparés par la  mer mais nous avons le même sang  qui coule dans nos veines. Nous devons tous aspirer à l’unité.  Ne restez  pas  en  France  pour  créer  une  autre  ile car la démocratie  existe dans  notre pays. Vous avez  le droit  de vous imposer sur la  politique  de l’Etat », a dit Salim Matchindo.

Touma  Maoulida

Après des mois sans soutien du gouvernement, les comoriens bloqués à Madagascar décident  de prendre en charge leur retour. Les négociations entre les comoriens bloqués à Madagascar  et Air Madagascar sont en cours pour affréter un vol estimé à 18.000.000kmf, selon Mohamed Ahamada, depuis la grande ile.

Les comoriens bloqués à Madagascar se battent pour un retour aux Comores. Après plusieurs rassemblements sans solution au siège de l’ambassade des Comores à Antananarivo, ces comoriens déplorent le silence du gouvernement comorien à ce sujet. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour que le gouvernement nous vienne en aide, mais en vain. Même notre ambassadeur s’est engagé personnellement sur cette question, aucune réponse », explique Mohamed Ahamada.

L’Etat Malagasy est prêt à faciliter le retour des comoriens bloqués à Madagascar. « Nous savons tous que parmi les conditions de retour au pays, rassurer que personne n’a le virus du covid-19. Nous avons sollicité l’Etat Malagasy de nous faire le test. Comme leurs testes sont insuffisant, ils nous ont recommandés de demander à notre gouvernement d’envoyer les kits de test à Madagascar pour faire ici. Le gouvernement n’a pas envoyé les tests n’en parlons plus une réponse à cette question. Le gouvernement Malagasy a proposé de faire les tests une fois arrivé aux Comores », avance notre interlocuteur.

« Nous avons entendu le discours du président de la République à l’occasion de la fête nationale, mais ce qu’il a dit n’a pas de sens, c’est du vent. On dirait qu’il ne se soucie pas de ses compatriotes qui pourrissent chaque jour dans un Etat étranger. Si nous avons choisi aujourd’hui de parler dans ce journal, c’est parce que le président lui-même a affirmé qu’il lit ce journal tous les jours », poursuit-il. Les comoriens se mobilisent afin de trouver une solution de leur retour. « Nous n’avons pas le choix. Nous sommes en train de négocier avec Air Madagascar pour nous affréter un vol. Nous sommes obligés de vider nos poches car nos familles sont déjà fatiguées. Nous appelons  toute personne de bonne foi à nous appuyer dans notre démarche », conclut-il.

Kamal Saïd Abdou