Lundi dernier, le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani a lancé le projet à Vouani dans l’île d’Anjouan « assurer un approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques », devant une foule immense. Pour cette occasion, le président a annoncé l’ouverture du chantier de la réforme du secteur de l’eau, à travers notamment la préparation d’un projet de « code de l’eau ».
Ce projet d’approvisionnement en eau résilient aux changements climatiques vise à fournir un accès durable à l’eau à plus de la moitié de la population comorienne, aussi bien pour leurs besoins domestiques que pour leurs activités économiques, notamment agricoles, selon le président Azali Assoumani. « Les pénuries d’eau ne sont pas une fatalité. L’accès à l’eau potable pour tous est possible ! Mais pour y parvenir, nous avons besoin de l’engagement de tous car dans la résolution de la problématique de l’accès à l’eau, les infrastructures sont certes nécessaires mais pas suffisantes. Les questions de gouvernance, le changement de mentalité et de paradigme sont aussi importants, sinon plus encore. C’est pour cela que j’ai ouvert le chantier de la réforme du secteur de l’eau, à travers notamment la préparation d’un projet de code de l’eau », a fait savoir le chef de l’Etat.
Et lui d’assurer qu’ « une mise en œuvre réussie de ce projet nous permettra donc, à la fois, de faire un pas de géant dans la satisfaction d’un droit fondamental, à savoir le droit à l’eau et d’ouvrir des perspectives nouvelles pour notre souveraineté alimentaire. » Le premier magistrat du pays est déterminé à faire de l’accès à l’eau potable pour tous, non seulement une réalité mais aussi à permettre à plus de 80% de la population rurale, un accès à l’eau à des fins agricoles.
« Il s’agit en fait d’un projet emblématique et stratégique pour notre pays et, à ce titre, je vous promets de suivre de près son exécution. En ce jour, je suis heureux de voir la mise en œuvre d’un de nos engagements phares, à travers ce projet qui ambitionne d’adresser simultanément plusieurs défis majeurs, avec des implications sur la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire, la production agricole et du développement socio-économique », a-t-il mentionné.
KDBA