L’Union des Comores participera au XVIIIème colloque de l’océan indien sur le VIH-Sida, du 18 au 20 novembre 2019 à l’ile de la Réunion. L’objectif est de sensibiliser, impliquer les décideurs, partage des différents acteurs de la lutte contre le VIH, nécessité de la coopération régionale pour réduire les écarts et tendre vers l’égalité des soins et traitements.
C’est l’île de la Réunion qui abrite le XVIIIème colloque de l’océan indien prévu du 18 au 20 novembre 2019. Plus de 200 participants de la région y prendront part. La délégation comorienne sera composée de 20 personnes : des éminents professeurs, des managers du programme, des médecins, des médias et des partenaires pour être présents, réunis par le ministère de la santé et la direction de lutte contre le sida. Lors d’un entretien avec l’assistant technique du fonds mondial de lutte contre le VIH-SIDA Dr Naouirou M’hadji atteste que toutes les dispositions nécessaires sont bien prises au préalable. « Nous avons bien préparé ce colloque, toutes les dispositions nécessaires sont bien établies et nous sommes prêts à participer à ce grand événement », confie le docteur.
C’est une occasion d’actualiser les connaissances et les composantes de la réponse du VIH : prévention, discrimination sociale, stigmatisation, santé sexuelle, reproductivité, réduction des risques, prises en charges médicales et l’importance sur l’action du VIH-SIDA. Durant cet événement de 3 jours, les médecins sont appelés à dresser un bilan général sur la situation épidémiologique, présentation de la stigmatisation, traiter la question de l’addiction des malades atteints du VIH (drogués et alcooliques), le dépistage communautaire et la réunion des médecins, dit-il.
Selon le docteur, l’importance de ce colloque est de montrer les dernières nouvelles du VIH dans chaque pays, définir les différents vaccins pour la lutte contre le sida, actualiser les éventualités de chaque cas du VIH, dresser plusieurs erreurs de l’année précédente, faire des échanges d’expériences sur les différents cas des malades atteints par le VIH et montrer, enfin, une dynamique sur la lutte contre le VIH-SIDA. « La nécessité de ce colloque est le fait de traiter une multitude de sujets liés à la santé, avoir des échanges entre les participants, obtenir une réponse directe de chaque cas de la maladie du sida, et de bien savoir les différentes formes de drogues injectables », insiste-t-il.
Selon lui, l’Union des Comores a connu un changement radical sur la prise en charge de cette fameuse maladie sida. « Après le colloque de 2017 organisé par l’Union des Comores, l’Etat comorien a connu une nouvelle méthode sanitaire sur la prise en charge des malades atteints par le VIH. Actuellement, la prise en charge médicale est globale (don des médicaments, un bilan biologique, la nutrition et le domaine de la psycho-sociale », conclu Dr Naouirou M’hadji.
Abdoulandhum Ahamada (stagiaire)