ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le scout Wezo mbeli a organisé les élections pour le nouveau bureau exécutif de 2020-2023. Ibrahim M’madi Takia est réélu commissaire pour un second mandat. Lors d’un entretien à Al-fajr, le commissaire au scout a abordé plusieurs sujets. Il s’agit entre autres de la croissance économique et politique de l’association, des difficultés rencontrées et les plans stratégiques pour 2020-2023. Interview.

Durant ces dernières années, vous étiez commissaire au scout, quel bilan faites-vous ?

À la prise de mes fonctions, Wezo mbeli avait manqué les bases fondamentales d’une association regroupant des jeunes et adultes. Nous avons hérité une association qui débute avec un statut non fondé. Nous avons pu relever quelques défis. Lors de ma mandature, Wezo mbeli a pris une grande ampleur, notamment la mise en place des statuts, la participation de l’association à l’échelle internationale et la création d’un compte bancaire. Nous avons pu mettre en place 5 groupes des jeunes à Anjouan, 9 groupes à Mohéli et d’autres groupes à Ngazidja. Le scout Wezo mbeli a organisé une formation de 10 enfants comoriens par des experts internationaux sur l’abatage de bois à des buchettes. Actuellement, le scout Wezo mbeli possède 5 millions dans la caisse. Encourager les jeunes et les adultes à s’intéresser au scout était notre priorité. Et l’organisation du forum des jeunes nous a été une motivation de plus. Bref, lors de mon premier mandat, j’ai instauré les bases et les piliers de l’association.

Quelles sont les difficultés rencontrées durant votre premier mandat ?

Le combat n’était pas facile pour installer les bases fondamentales de l’association. On est censé déployer tous nos efforts pour rehausser l’image de ce groupement. La mise en place du statut, la multiplication des groupes insulaires et la création du compte bancaire avait demandé un engagement total. Ce qui était difficile est le manque d’un local (un siège social). Jusqu’à maintenant, Wezo mbeli est connu au niveau de l’Afrique et à l’international.

Qu’est ce qui vous a poussé à postuler pour un second mandat 2020-2023 ?

Réellement, je n’avais pas l’idée de postuler pour un second mandat. Mais, les jeunes pensent que si l’association se dirige par une autre personne que moi, les choses tourneront mal. J’étais le candidat unique lors des élections puisque sur 40 délégués votants, seuls 37 m’ont élu, et 3 bulletins étaient nuls. C’est presque 92,5%. Donc, je dois faire mon mieux pour rehausser l’image de l’association sous réserve de ne pas décevoir les jeunes. Je pense que les Comores est le seul pays du monde qui a organisé des élections du scout sans conflits ni contradictions. Les élections ont été déroulées dans le calme. En d’autre sens, j’aimerai encadrer une autre personne afin de prendre la relève. J’ai un ou des nom (s) qui m’impressionnent pour prendre ma place.

 Vous êtes réélus, quel plan stratégique préconisez-vous pour améliorer l’association ?

Le programme des jeunes pour le cadre des chefs d’unité est ma priorité. Le forum des jeunes au niveau des îles et à l’international entre aussi dans mes priorités de mon plan d’action, le partenariat avec les institutions et la politique mondiale, la multiplication des groupes villageois sont généralement des préoccupations du plan d’action 2020-2023. C’est plutôt suivre la vision 2023. Il me reste le plan stratégique pour mettre en œuvre ces grands axes cités.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

Société : Mansoibou, un défenseur de la diaspora

En France, plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores.

Il est l’homme de la situation. Une force tranquille. Mansoibou Mansouri a, depuis toujours, engagé un combat de lutte pour une bonne cause. Aux Comores, à l’île de la Réunion et à Marseille où il vit actuellement, il agit au service du pays. Un pro-Azali et un défenseur de la diaspora comorienne de France. Masoibou Mansouri s’est engagé pendant des années à la rescousse des comorien. Il converge les points de vue et fait émerger la diaspora. Son engagement est une réponse à la solidarité de la diaspora.

Cet homme de la région de Mboinku a soutenu richement les assises et a été le chef de la délégation de la diaspora comorienne. Il a battu campagne pour le référendum et les présidentielles en faveur du président Azali. Mansoibou Mansour a participé au développement éducatif du pays et dans d’autres secteurs. « A Ngazidja, des établissements scolaires sont ouverts sous l’appui de Mansoibou Mansour. On peut citer les lycées de Chezani et Dimani, deux collèges dans le Mbadjini dont Dembeni. C’est un homme qui a servi le pays. Il a un profile exemplaire. Un profile d’un diplomate puisqu’il a servi le pays lorsqu’il travaillait au consulat des Comores à la Réunion », a témoigné un comorien de France.  

En France plus précisément à Marseille, il est toujours présent. Un activiste. Son combat en parle. Cet homme est Mansoibou Mansouri, un grand rassembleur. A la Réunion, il a laissé ses empruntes de même qu’aux Comores. « S’il n’y a pas de recette miracle pour mobiliser les potentiels humains, il y a cependant quelques ingrédients, couramment utilisés et communs à de nombreuses approches organisationnelles, qui une fois intégrés à la recette permettent de créer des conditions favorables », conclut-il.

Touma Maoulida

La section des comptes de la Cour suprême a procédé à un contrôle sur la gestion des aéroports des Comores et le rapport qui a été arrêté par la section des comptes de la Cour suprême en audience du 27 octobre dernier, six recommandations ont été émises par la juridiction financière. Et le directeur général a mis en place les cinq recommandations sans tarder pour le développement du transport aérien.

Un rapport satisfaisant si on tient compte de l’année de l’arrivée au pouvoir de l’actuel régime. Des irrégularités et malversations ont été constatées dans l’ancien régime. Mais, selon des sources fiables, l’arrivée de Yasser Ali Assoumani, « il y a eu un équilibre. » « Le directeur des aéroports des Comores a réussi à mettre de l’ordre dans les affaires financières et internes. C’est la raison pour laquelle le rapport de la section des comptes de la Cour suprême n’a mentionné dans son résumé aucune malversation ni irrégularité », a-t-on témoigné.

Des recommandations mises en place

« Le contrôle réalisé par la section des comptes de la Cour suprême sur la mise en place et le suivi des recommandations formulées récemment à l’Adc a relevé que les autorités de l’aéroport des Comores ont manifesté la volonté de mettre en application les recommandations de la Cour », lit-on dans le résumé du rapport. Sur les six recommandations émises par la juridiction financière, l’Adc a mis en place sans plus tarder les cinq. Il s’agit en effet de la mise en place d’un service de contrôle interne qui faisait défaut et figurait parmi les recommandations de la Cour.

Selon le rapport, les rapports issus du contrôle interne peuvent toutefois aider d’une manière régulière la direction générale de l’Adc par rapport aux décisions d’investissement à court et à long terme. Toutefois, la section des comptes a relevé quelques défaillances sur l’élaboration des états financiers et qu’elle demande les responsables de l’Adc d’examiner et de certifier les états financiers par un cabinet d’expertise à défaut d’un commissaire aux comptes.

 Des chantiers en bonne voie

« On ne m’a pas pointé du doigt. La section des comptes m’a recommandé de mettre en place des éléments clés pour l’établissement », a indiqué le patron des aéroports des Comores, Yasser Ali Assoumani. Plusieurs chantiers sont lancés par le directeur général des aéroports des Comores. Dans une période où tous les secteurs sont impactés par la pandémie de coronavirus, Yasser Ali Assoumani ne ménage aucun effort pour le développement de l’aéroport des Comores. Des mesures ont été prises pour limiter la propagation du coronavirus en mettant en place des tests Pcr à l’aéroport. « Comme les cas de coronavirus montent en flèche dans le monde surtout en Europe, nous avons décidé de mieux prévenir. Nous sommes en chantier pour des salles devant accueillir les passagers en provenance de l’étranger. L’objectif est de dépister, isoler et évacuer. Ces salles seront opérationnelles au plus tard le 01 décembre prochain. Mais, on nous rassure que dans dix jours, tout sera fini. Nous sommes dans la bonne voie », a expliqué le directeur des aéroports des Comores. Et lui d’ajouter, « pour ceux qui partent de l’étranger, nous allons construire encore des salles dans ce même esprit. »

Un politicien charismatique

Etant un bon élève de la politique de l’émergence, Yasser Assoumani offre son temps de repos à la jeunesse en alternant les visites et réceptions dans les différentes régions du pays. Avec son mouvement « Jeunesse force de la République », il vise une révolution comportementale dans le bon sens d’un développement économique. Le patron des aéroports des Comores défend à corps et âme l’émergence prônée par le président de la République.

KDBA

Le scout Wezombeli des Comores a tenu son premier forum des jeunes, mercredi au jeudi dernier, à Moroni. Le partage d’expériences, la protection de l’environnement, la formation des conseillers nationaux représentants du bureau national dans l’océan indien sont les principaux axes de cette formation.

Une vingtaine des  jeunes des scouts des îles Comores ont pris part au premier forum des jeunes du scout des Comores, du mercredi dernier à hier jeudi, à Moroni.  Ce forum des jeunes des scouts  avait pour but de partager les compétences en matière de protection sociale, de l’environnement, et de la formation des conseillers,  représentants nationaux à l’assemblée de l’Océan indien. Une première réunion  qui marque, selon les formateurs, le développement du scoutisme en Union des Comores depuis  plus de 15 années qu’il a été inerte. « L’idée de ce forum des jeunes des scouts est de partager les différentes compétences utiles au service de la protection sociale, de l’environnement. Il est aussi l’objet de les former au profil que doit  avoir les membres du conseil national  pour la prochaine assemblée  régionale de l’Océan indien prévue aux Seychelles les mois prochains », a expliqué Anchoura Ahamada, représentante du scout comorien

Cette représentante du bureau régional de l’Océan indien  estime que le scout reconnait une nouvelle  expansion dans l’ensemble des trois îles, ces trois dernières années. « Les résultats attendus sont multiples, à savoir l’amélioration des scouts dans les trois iles et le renforcement des liens mutuels et fraternels entres les activistes des trois iles.

« Avant, nous avions seulement 11 scouts dans l’ensemble des îles. Mais depuis 2017 jusqu’à l’heure actuelle, nous enregistrons plus de 36. Cela témoigne la renaissance du scoutisme aux Comores et nous pouvons être pour le dévouement du bureau sortant pour le développent du scoutisme aux Comores», a-t-elle conclu.

Nassuf. M. Abdou

 

 

Des accidents terribles ont eu lieu cette semaine dans différentes régions de la grande Comores. Deux victimes à déplorer avec des blessés. Ces derniers mois, les accidents de la route se multiplient pendant que la brigade routière ne ménage aucun effort pour y limiter et protéger les passagers.

Après les accidents de Nyumadzaha Bambao et Nvuni précédemment où on compte un mort, un autre accident est survenu dans la nuit du mercredi dernier à Ntaweni dans le Mboudé. Seul un jeune n’a pas survécu. L’excès de vitesse en est la cause, selon les témoignages. La voiture aurait fait un tonneau avant de percuter un poteau électrique.

Au total, on déplore deux morts dans des accidents de voiture  et plusieurs blessés, en une semaine seulement. Un autre accident a eu lieu dans la région de Dimani, mercredi dernier, mais aucun blessé ni un mort à déplorer. 4 accidents de voiture dont deux morts à Ngazidja. Des chauffeurs ont roulé à grande vitesse et ontperdu le contrôle.  

La brigade routière appelle à la vigilance et la prudence des chauffeurs. Puisque la prudence n’a jamais tué quelqu’un. La brigade routière insiste qu’avant tout, il faut préserver la vie des passagers car ils sont dans la responsabilité du chauffeur. Sur la recrudescence des accidents routiers, la population ne cesse d’exhorter aux autorités routières de faire le contrôle des voitures et les chauffeurs pour le bien des passagers. Rappelons que la brigade routière avait annoncé des mesures devant réduire les accidents routiers et protéger les passagers et chauffeurs.

Kamal Said Abdou

 

 

Gendarmerie nationale : Des adieux fraternels

Gendarmerie nationale : Des adieux fraternels

Une cérémonie d’adieux à l’honneur des gendarmes mis à la retraite récemment, est organisée hier, à la gendarmerie nationale. Lors de cette cérémonie, le commandant de la gendarmerie, RamadhaniMdohoma a rappelé aux militaires que même en étant à la retraite, ils font toujours partie de la « famille de la gendarmerie » car c’est au sein du commandement qu’est logé le siège de l’association des retraités.

Une vingtaine de militaires officiers subalternes, sous-officiers supérieurs et hommes de rangs à âge légal de départ à la retraite, radiés de contrôle et appelés à bénéficier d’une pension de retraite, ont été honorés ce jeudi à Moroni. Les gradés à la retraite ont reçu les honneurs des gendarmes pour leurs services rendus à la nation, de leur temps de service effectué avec dévouement pour les uns et abnégation pour les autres, sous les couleurs de la gendarmerie nationale.

« L’exemplarité de travail que ces militaires auraient accompli durant leur carrière, pour avoir fait bénéficier à la gendarmerie de leurs qualités professionnelles à travers leurs investissements personnels au cours de leur riche carrière des uns comme pour les autres », a indiqué Ramadhani Mdohoma, commandant de la gendarmerie nationale en rappelant aux militaires qu’« en partant à la retraite, ils restent toujours membres de la famille de la gendarmerie, et pour preuve, c’est au sein du commandement qu’est logé le siège de l’association des retraités. Donc, ce n’est qu’un au-revoir aux frères d’armes ».

Ahamada Tamou, lieutenant, ancien combattant de l’AND et président des retraités a remercié le commandant de la gendarmerie, le chef d’état-major en manifestant une preuve de diligence et de distinction auxquelles l’ARMAC reste redevable puisque cela prouve à bien d’égard qu’ils les portes dans son cœur.

Le chef de corps de la gendarmerie a mentionné la diversité de l’armée à travers les différents services et qualités professionnelles que comprend la gendarmerie allant du cadre opérationnel, les missions administratives aux missions judiciaires et de défenses pour sous-entendre qu’un bon gendarme doit être polyvalent pour mieux préparer l’avenir du corps qu’il sert d’une part, mais aussi tirer profit des opportunités de service pour préparer une meilleure retraite.

Compte rendu de Kamal Saïd Abdou

 

L’Unicef, à travers le ministère de l’éducation nationale, a lancé, depuis le mois de mai à août dernier, le télé-enseignement. 14 medias ont diffusé en contrepartie d’être payés 9.000.000fc.  Ces medias demandent au ministère de l’éducation et l’Ortc d’honorer leur engagement.

À travers une conférence de presse tenue, hier, à Moroni, 14 medias réclament 9.000.000 fc pour le prix de l’émission de télé-enseignement. Selon les conférenciers, le contrat de diffusion est acté entre les medias, l’Ortc et le ministère de l’éducation nationale sous le financement de l’Unicef. « Nous avons fait les négociations entre l’Ortc, le ministère de l’éducation pour payer les émissions des cours à la radio. Nous avons diffusé ces cours depuis le mois de mai au 15 août dernier, au respect des conditions promises. Plusieurs négociations ont été faites  pour  obtenir nos droits. En vain. Nous demandons au ministère de l’éducation et à l’Ortc d’honorer leur engagement. Nous avons travaillé durement avec des conditions difficiles et nous réclamons 9 millions pour le prix des émissions », a expliqué Tahamida Mzé, journaliste de la radio Hayba Fm.

Pour le responsable de la radio Rts Dembeni, Loutfi Saïd, l’Ortc et le ministère de l’éducation doivent s’arranger avec l’Unicef pour payer les 9 millions de francs comoriens. « Les négociations sont faites avec l’Ortc et le ministère de l’éducation nationale. On n’a pas fait un accord ni négociation avec l’Unicef. Ces deux institutions doivent s’arranger pour payer notre dû. Ce n’est pas normal, dSSepuis le mois de mai jusqu’à nos jours, cette somme n’est pas encore versée aux medias contactés », a-t-il rebondi.

Le responsable de la radio Mdouzouwa Fm, Idrisse Moussa a annoncé qu’une fois ces quatorze medias ne reçoivent pas cette somme dans un cours délai, ils vont porter plainte contre l’Ortc et le ministère de l’éducation. « Nous attendons cette somme dans un bref délai. Sinon, nous allons porter plainte contre l’Ortc et le ministère de l’éducation », a-t-il rassuré.

Abdoulandhum Ahamada

Maoulida M’madi Issihaka, député de Bambao et la cellule de la Crc de cette région se sont indignés, à travers une conférence de presse tenue hier à Moroni, contre les tags à Iconi. Qualifiant les commanditaires des délinquants, le parlementaire a annoncé détenir des éléments donnant une idée de ceux des auteurs.

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La région de Bambao hausse le son après les graffitis à Iconi demandant le départ du président Azali Assoumani. Le député Maoulida M’madi Issihaka et la cellule du parti Crc dans le Bambao se montrent furieux et traitent les commanditaires des délinquants. « Ce sont des actes qui ne correspondent ni à l’image de notre pays ni à celle de notre région n’en parlons plus à notre capitale. Des délinquants prennent en assaut nos régions par des écrits sur les murs pendant la nuit. Ces écrits n’engagent ni la région ni leurs autorités », a précisé le parlementaire.

Les graffitis appellent à la haine et à l’instabilité, selon le parlementaire. « Nous condamnons ce comportement. Pourquoi ces gens-là ne viennent pas le matin pour écrire s’ils disent la vérité ? En tout cas, nous avons des éléments qui nous donnent une idée des commanditaires, inutile de révéler leurs noms », a indiqué le député. « Les investigations en cours laissent croire que ces actes de délinquances ont été commandités par des soi-disant politiciens avec comme objectif de salir la ville d’Iconi pour qu’elle ne puisse pas bénéficier des projets de développement actuellement en négociation avec l’Etat, notamment les routes », ont-ils informé dans un communiqué de presse.

 Pendant que les opposants appellent le chef de l’Etat à convoquer le collège électoral, le parlementaire a rétorqué qu’« il n’y aura pas d’élections en 2021. Ils en revent. Qu’ils se réveillent car nous sommes dans un Etat de droit. Un Etat qui respecte les institutions. Il y a eu un changement institutionnel. Même si le président Azali voulait leur faire plaisir, mais il ne peut pas car la constitution ne lui autorise pas. La constitution a fait que chaque 5 ans il y aura des élections. Donc qu’ils attendent jusqu’à 2024».

Kamal Saïd Abdou

Deux accidents de voiture ont eu lieu hier à Ngazidja en particulier dans le Bambao. Un accident survenu dans la route de M’Vouni et l’autre à Nioumadzaha Bambao. Selon le chargé de communication du CHN El-Maarouf, Mahamoud Abdallah, les deux accidents ont provoqué un mort et des passagers grièvement blessés.

Deux accidents de voitures ont été enregistrés à Ngazidja ce mardi. Le chargé de communication d’El-Maarouf, Mahamoud Abdallah a fait l’état de lieu. Selon lui, l’accident survenu dans la route de M’vouni a provoqué la mort d’un homme âgé de 45 ans. D’autres blessés ont été repérés. « En ce matin (hier, ndlr), un accident grave est survenu dans la route de M’vouni. 5 passagers étaient à bord. Un homme de 45 ans a rendu son âme. Les deux personnes, l’une a une fracture de l’organe (son organe est déplacé), et l’autre a subi une fracture de l’omoplate. Pour les deux autres, l’un a subi une douleur abdominale et l’autre est en cours de consultation », a montré le chargé de communication d’El-Maarouf, Mahamoud Abdallah. Et lui de préciser que « l’accident est survenu à cause du problème de frein  provoquant un tonneau ».

Concernant l’accident survenu à Nioumadzaha Bambao, Mahamoud Abdallah a annoncé que 4 personnes étaient à bord lors de l’accident. Toutefois, selon lui, il n’y a pas eu de mort. « L’accident s’est passé lundi dernier, à 23h, à Nioumadzaha Bambao. Sur ces quatre personnes au service de l’Urgence, une seule personne est autorisée à regagner son domicile. L’un a subi une fracture de fémur et l’autre de sa poignée. Et le quatrième est soumis à  passer à un scanner. Dans ce sens, nous devons remercier l’initiateur de l’installation de l’Ocopharma et la radiographie à l’intérieur de l’hôpital. Puisque c’est une manière de secourir les patients en toute urgence », a-t-il détaillé.

Abdoulandhum Ahamada

Accusé de soutenir Comores Telecom à pousser la société Telco à la sortie, le régulateur des tics en Union des Comores (Anrtic) accuse à son tour Telco d’obstination aux négociations. « Telma veut imposer ses principes, si elle  ne veut  pas respecter la loi, elle doit s’en aller et laisser la chance à d’autres opérateurs qui veulent s’y installer », a déclaré  Taoufik Mbaé, directeur technique de l’Anrtic.

 La  crise opposant Telco et Comores câbles  est loin de  trouver un terrain d’entente. Chaque camp accuse l’autre de vouloir imposer ses règles en dehors de la loi. Le régulateur des Tics en Union des Comores brise le  silence et reproche à Telco d’une attitude d’abstention aux négociations. « La société Telco refuse de passer à la table de négociations. Elle veut imposer ses principes alors que cela est hors la loi. Si Telco ne veut pas respecter la loi elle doit s’en aller  et laisser la chance à d’autres opérateurs qui veulent s’y installer », a déclaré Taoufik Mbaé, directeur technique de l’Anrtic. Selon lui, bien avant il y avait des pratiques à faire. L’Anrtic était chargée de distribuer les catalogues des tarifs aux opérateurs. Mais cette fois-ci, la loi précise que «  c’est le  vendeur d’offre des prix de télécommunications, notamment Comores câbles  qui est habilité à  publier son catalogue ». « Conformément à la loi, l’Anrtic n’a aucune autorité à s’impliquer dans le catalogue des prix de Comores câbles pour ses clients.  Notre mission est de le valider sans contestation et nous l’avons fait », confie-t-il.

Alors que les rumeurs planent laissant croire que l’Anrtic aurait  soutenir Comores  Telecom pour  enterrer  Telco, Taoufik Mbaé dément ces allégations. « Ce sont des informations erronées, dénuées de tout fondement. L’Anrtic est neutre sur cette affaire. C’est la  haute juridiction de l’Etat habilitée  à statuer », a-t-il martelé.  L’Anertic estime que Telco devrait céder aux négociations afin de trouver une solution à la sortir de crise.

Nassuf. M. Abdou