ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Par décret N° 25-010 du 5 février dernier, Moumini Soilahoudine est nommé directeur général de la Sonelec. Un conseil d’administration a été également institué. Le ministre de l’énergie a annoncé hier l’achat de 6 groupes électrogènes d’un montant de 4 milliards devant appuyer les autres groupes actuellement en révision pour la fourniture régulière du courant pendant le mois de ramadan.

Presque 3 mois que le gouvernement a lancé un appel à candidature pour le successeur de Soilihi Mohamed Djounaid, ancien directeur démissionnaire après avoir reconnu son échec à la tête de la Sonelec. En tout, 42 candidatures passées en sélection dont 3 sont présentées devant le président de la République qui désignera Moumini Soilahoudine, directeur général de la Sonelec en même temps que le conseil d’administration. « Ce choix n’était pas facile. Le processus était très transparent et sans partialité ni fin politique », a déclaré le ministre de l’énergie.

Celui-ci a ajouté que la désignation se fait sur la base de projet de redressement. « Le nouveau directeur de la Sonelec a les compétences pour répondre aux défis de la société », précise le ministre. Le pays traverse une crise énergétique sans précédent mettant en péril l’économie. 44 milliards de nos francs débloqués pour l’achat des groupes électrogènes pendant que 6 groupes sont en cours de révision. Un appel d’offre international est lancé dont une société Malgache au nom de Henry Fraise a acquis le marché sous conditions qu’il ait une garantie bancaire.

« Cette société a les moyens et les compétences pour réviser rapidement les groupes », a expliqué le ministre. Le gouvernement a déjà passé la commande de nouveaux groupes électrogènes afin d’assurer un approvisionnement énergétique à long terme.

En parallèle, le gouvernement travaille activement à diversifier les sources d’énergie en investissant dans des projets solaires d’envergure. Cette stratégie vise à garantir une autonomie énergétique en couvrant 80% du territoire et à réduire la dépendance aux sources fossiles. Selon le ministre de l’énergie, le pays compte avoir une stabilité énergétique d’ici fin 2026 par la mise en place des parcs solaires et une stabilité énergétique fin 2028 par l’usage de la géothermie. 

Kamal Said Abdou

Depuis plusieurs mois, Moroni subit les affres d’une crise énergétique sans précédent, plongeant la ville dans l’obscurité et perturbant le quotidien de ses habitants. Face à cette situation alarmante, le gouvernement promet des solutions, mais le temps presse.

Moroni, la capitale des Comores, se retrouve plongée dans un noir inquiétant. Une crise énergétique sans précédent frappe la capitale, mettant à l’épreuve la résilience de sa population. Alors que le paysage urbain perd peu à peu de son éclat, le manque d’électricité et d’eau s’invite dans chaque foyer, perturbant non seulement le confort quotidien, il affecte également l’économie locale. Dans une ville où la majorité des habitants dépendent du commerce, cette situation critique freine les activités et laisse présager un avenir obscur. La pénombre qui enveloppe Moroni est bien plus qu’un phénomène climatique ; elle est le reflet d’une gestion défaillante des ressources.

Les commerçants, ces artisans de l’économie locale, voient leurs activités en berne. Les éclairages des boutiques se sont éteints, et avec eux, l’espoir de prospérité d’une population qui travaille d’arrache-pied pour subvenir à ses besoins. Les conséquences de cette crise ne touchent pas uniquement les commerçants. Les travailleurs journaliers, qui ont besoin d’électricité pour mener à bien leurs tâches, doivent faire face à un quotidien austère marqué par l’incertitude.

Hamidou Mhoma, gérant de l’imprimerie Graphica, résume la frustration ambiante en soulignant l’inefficacité actuelle de la Sonelec et la nécessité urgente d’une gestion responsable : « la Sonelec a besoin de plus qu’un nouveau directeur : des mécaniciens, une vraie stratégie de maintenance et une culture de la responsabilité », déclare-t-il.

Un récent incident auprès de Comores Télécom, où un réseau de communication est tombé en panne, a amplifié les frustrations. Le manque de connectivité exacerbe encore plus l’isolement des commerçants, entravant leurs capacités à rejoindre leurs clients et à s’intégrer dans l’économie numérique, désormais essentielle. Face à cette situation alarmante, le gouvernement a annoncé des mesures d’urgence, allant jusqu’à planifier l’achat de nouveaux groupes électrogènes. 

Cependant, le timing est crucial, avec le mois sacré du Ramadan qui approche, la pression monte. Si ces investissements ne se concrétisent pas à temps, les Comoriens devront passer le Ramadan dans l’obscurité, une situation inacceptable pour une communauté où la solidarité et la convivialité occupent une place centrale. Les ombres qui pèsent sur Moroni ne sont pas seulement des effets d’une crise énergétique, mais un cri d’alarme lancé par une population à bout de nerfs. 

Entre la quête d’une lumière et la nécessité d’un approvisionnement en eau, les défis se dressent comme des montagnes face à des promesses gouvernementales encore vacillantes. Le temps presse avant que la ville ne se retrouve véritablement prisonnière du noir. 

À l’approche du Ramadan, une question cruciale se pose : le gouvernement parviendra-t-il à transformer ses promesses en actions concrètes pour éclairer non seulement les rues de Moroni, mais aussi l’espoir de tout un peuple ? 

Djanamali Saïd Abdou

Hier mercredi, l’ambassade de l’Arabie Saoudite a remis un don de 1000 cartons de viande de mouton destinés à soutenir les familles nécessiteuses et les madrassats comoriens. Cette cérémonie a été marquée par la participation des autorités locales, démontrant l’engagement continu de l’Arabie Saoudite pour accroître les conditions de vie des communautés vulnérables en Union des Comores.

Une cérémonie de remise de viande de mouton a eu lieu, hier mercredi, au Golden Tulip. Une initiative de l’ambassade de l’Arabie Saoudite, à travers la Banque Islamique, visant à distribuer 1000 cartons de viande aux populations défavorisées. Il s’agit de distribution de 3000 têtes de moutons au peuple comorien. La cérémonie a réuni des responsables, notamment, des préfets de sept régions, des responsables des écoles coraniques (madrassats) et d’autres organisations non gouvernementales.

Les responsables de l’ambassade saoudienne aux Comores ont exprimé leur satisfaction face à un tel geste honorifique qui entre dans le cadre des aides humanitaires et de secourisme. « C’est un moment honorifique pour le lancement d’un programme d’aide humanitaire de distribution de don du serviteur de deux saintes mosquées, sacrifice au peuple comorien. Nous sommes satisfaits de renforcer les liens fraternels entre le royaume saoudien et l’Union des Comores. Ce geste est une des recommandations divines, en soutien aux familles nécessiteuses, aux madrassas comoriens et aux citoyens comoriens », ont-ils souligné, l’air souriant.

Ce programme s’inscrit dans le projet humanitaire plus large, mis en exécution par le royaume saoudien dans les pays frères et amis. Ce projet soutient les familles pauvres, les nécessiteux, les madrassats, et autres. 3000 têtes allouées au gouvernement comorien pour distribuer dans l’ensemble des îles de l’archipel. Cet accompagnement du royaume saoudien au peuple comorien affirme les liens fraternels existants entre l’Arabie Saoudite et les Comores.

Mohamed Chaker, directeur général adjoint de la coopération, chargé du monde arabe, a annoncé que « ces 3000 têtes seront distribuées aux 38 madrassas, aux Ong nationales et aux sept préfectures de Ngazidja ». Il a aussi annoncé la tenue des cérémonies de distribution à Anjouan et à Mohéli. Il convient de préciser que la distribution est à la responsabilité de la partie comorienne.

Abdoulandhum Ahamada

 

Ce mardi 4 février, le Collectif des ONG a organisé une prière collective à Moroni en mémoire de la défunte Hikima Ahamada, sauvagement assassinée, marquant un moment de réflexion sur les violences faites aux femmes et aux enfants.

La violence continue de frapper les Comores, suscitant une inquiétude croissante parmi les citoyens. Hier mardi, les membres du Collectif des ONG militantes contre les violences faites aux femmes et aux enfants se sont réunis au foyer des femmes de Moroni pour une prière collective en hommage à Hikima Ahamada. Cet événement, organisé en collaboration avec l’Association des Femmes de Moroni, visait non seulement à honorer la mémoire de Hikima mais aussi à sensibiliser le public à la nécessité de lutter contre ces actes inhumains.

Lors de cette prière, plusieurs organisations non gouvernementales, telles que Hifadhwi, Petits Zanges et Mwana Tsi Wamdzima, ont exprimé leur solidarité et leur engagement à combattre la violence. Madame Fatouma Abdallah, une des représentantes du Collectif, a pris la parole pour évoquer le climat de peur qui s’est installé chez les Comoriens. Elle a déclaré : « personne n’est tranquille, même en étant chez soi. Nous vivons dans la peur, ce qui est aussi une autre forme de violence. »

Ses mots résonnent avec une vérité amère, soulignant les impacts psychologiques durables que la violence peut avoir sur les victimes et la société en général. Au cours de la prière, les ONG ont appelé à une sensibilisation accrue et ont encouragé les parents à être vigilants pour protéger leurs enfants et leurs proches. Les intervenants ont souligné l’importance de la communauté dans la lutte contre ces violences, rappelant que la prévention commence par une prise de conscience collective.

La prière collective en mémoire de Hikima Ahamada n’est pas seulement un hommage à une vie perdue, mais un appel à l’action pour tous ceux qui aspirent à vivre dans un milieu sûr et pacifique. Les mots de Madame Fatouma et l’engagement du collectif des ONG rappellent à chacun d’entre nous la nécessité de rester vigilants et d’agir pour une société où la violence n’a pas sa place. « Ensemble, nous pouvons faire la différence et construire un avenir meilleur pour tous », a-t-elle conclu.

Djanamali Saïd Abdou

La peine de mort est presque aux lèvres de tout le monde après l’assassinat de Hikma. Les ulémas quant à eux réclament l’application de la peine de mort qui, selon eux, elle est la loi applicable contre tout musulman ayant ôté la vie d’une personne sans raison valable.

Elle n’avait que 24 ans. Hikima Ahamada est assassinée par Mikiro, considéré comme un membre de sa famille. Cet acte odieux a suscité une vague d’indignation poussant la population à réclamer la peine de mort contre l’auteur présumé. La notabilité  et les ulémas ont partagé la douleur en même temps que la famille de la défunte et sa ville natale de Mbeni. Ils réclament l’application de la peine de mort, une solution partagée par la majorité de la population.

Said Mohamed Said Harouna, un des prédicateurs du pays est dans ce même avis. Alors qu’il se rendait à Mbeni pour la présentation des condoléances, le prédicateur a d’abord cité un verset prophétique interdisant d’ôter la vie d’un musulman sans raison. « Je pense que les autorités appliqueront ce que notre seigneur a dit dans le coran », a précisé le prédicateur. Ensuite, il a condamné cet acte qui, selon le prédicateur Hikma est non seulement une jeune fille mais aussi elle est l’une des filles ayant mémorisé le coran. «  Nous sommes à Mbeni, ville de l’ancien président Mohamed Taki Abdoulkarim qui a appliqué la loi du coran, pas pour des fins autres que d’appliquer les paroles de Dieu. Nous espérons que le président  actuel soit un deuxième modèle dans l’application de cette loi divine », a-t-il ajouté.

A noter que l’auteur présumé de cet acte a avoué son crime devant les autorités judiciaires et doit être entendu devant la juridiction compétente qu’elle décidera son sort.

Kamal Said Abdou

Les Centres rurales de développement économique de Ngazidja et le ministère de l’agriculture ont lancé hier une foire agricole de deux jours à l’occasion du Miradj au Rotary club de Moroni. A en croire Fouade Mohamed, directeur de la stratégie agricole, cette initiative vise à accompagner la population en cette journée bénie en accompagnant les ménages pour obtenir des produits alimentaires locaux variés et à moindre coûts.

Le jeûne (swahamedja) est introduit dans les coutumes et traditions des Comoriens. Généralement, la rupture du jeûne se fait en collectif, signe de l’importance de cette journée dans la religion musulmane. Dans une telle circonstance, les Centres rurales de développement économique (Crde) de Ngazidja ne manquent pas l’occasion d’organiser des activités significatives au profit de la population notamment des foires.
Présent au lancement, Youssoufa Mohamed Ali, délégué de la défense a évoqué la question de la cherté de la vie, annonçant la vente des denrées alimentaires locales à un prix qui défie toute concurrence pendant ces deux jours. Une opération visant à atténuer les effets de la cherté de la vie en accompagnant les ménages pour avoir des produits disponibles et à moindre coûts.

De son côté, Fouade Mohamed, directeur de la stratégie agricole a salué la volonté des agriculteurs qui encouragent la production locale pour atteindre l’autosuffisance alimentaire afin de subvenir aux besoins de plus en plus croissants de la population.
« Sur le plan Comores émergent, le secteur agricole reste une priorité. Objectif, atteindre à une autosuffisance alimentaire dans notre pays. C’est l’engagement du gouvernement comorien », a-t-il avancé, annonçant ainsi la remise prochainement des semences aux agriculteurs dans le but de bien se préparer pour les vacances où la consommation des produits locaux est croissante.

Kamal Said Abdou

 

Dans le cadre du projet productivité des exploitations agricoles familiales et résilience (PREFER), l’antenne URAT/ Ngazidja a tenu, lundi dernier, un atelier sur la revue des activités techniques. Il est l’occasion aux responsables du projet de présenter les réalisations techniques URAT/Ngazidja et les résultats escomptés. Dr Salim Mohamed, responsable du projet PREFER, a annoncé des améliorations remarquables pour atteindre à une autosuffisance alimentaire.  

Dans le cadre de la stratégie de sortie du projet productivité des exploitations agricoles familiales et résilience (PREFER) /URAT/Ngazidja, un atelier s’est tenu à Moroni pour la revue des activités techniques du projet et des propositions d’ajustements venant des participants en conformité avec les objectifs et les résultats attendus. Une opportunité pour les responsables du projet de présenter les réalisations techniques, les résultats escomptés et le recueil des propositions d’amélioration pour l’année 2025. À cette occasion, Salim Mohamed, responsable du projet PREFER, a annoncé une forte amélioration des activités de ce projet au profit de la population.

« Nous avons invité les agriculteurs et les experts du projet PREFER pour un bilan général : réalisations et perspectives 2025. Nous avons montré aux responsables du ministère les différentes activités réalisées dès le début de ce projet afin de garantir une autosuffisance alimentaire en Union des Comores. Ce projet intervient sur les produits agricoles locaux, notamment, la tomate, l’oignon, le manioc, la carotte et la banane », a expliqué Salim Mohamed. « Nous avons déjà engagé des experts internationaux pour apprendre aux agriculteurs les stratégies de production des semences et les méthodes de traitement des plantes agricoles. Le laboratoire sera opérationnel en cette année 2025. J’espère que durant ce mois de Ramadan, la population bénéficiera des gammes de produits agricoles récoltés », a-t-il renchéri. 

Dans la question de la hausse des prix des produits agricoles locaux, Dr Salim Mohamed lance un appel au gouvernement à faire un contrôle des prix exorbitants. « Ce n’est pas normal que chaque citoyen fixe le prix des produits alimentaires locaux de son gré. Chacun veut tirer beaucoup de profit pourtant ce sont des produits locaux. Le gouvernement doit intervenir sur la fixation de ces produits. Il est temps de contrôler les CRDE pour assurer que les produits soient vendus à des prix abordables », a-t-il proposé. 

Abdoulandhum Ahamada

Les habitants de la capitale peinent à se procurer une goutte d’eau pour leur quotidien. Les robinets sont à sec. Malgré le cri de détresse de certains mouvements, la pénurie de l’eau s’intensifie à Moroni chaque jour.

A deux mois du ramadan, les habitants de Moroni traversent une crise d’eau qui menace le quotidien de tous les habitants. Moroni, une ville de plus de 30.000 habitants est confrontée pour la énième fois à un manque d’eau. Les robinets sont à sec et le quotidien de chaque habitant de la capitale est devenu difficile. « Aucune goutte d’eau pour cuisiner ni pour se laver. C’est difficile », a crié Said Ahamada, résident du quartier Madjadju au sud de Moroni. Lui qui a l’habitude de se lever à 4 heures du matin pour attendre que l’eau soit coulée dans le robinet à quelques mètres de sa résidence dit n’avoir pas eu d’eau il y a presque trois jours.

Les vendeurs de l’eau dans les jerricanes profitent de la situation pour s’enrichir « Comme l’eau y manque, on est obligé d’acheter ce produit au prix en or. C’est inacceptable », déplore-t-il. A Moroni, des ménages passent des jours sans cuisiner faute d’eau. Ces ménages n’ont pas les moyens d’en acheter ou absence des vendeurs dans les quartiers.

Cette situation tant angoissante menace la santé des habitants de cette ville. Malgré le cri de détresse manifesté par des mouvements, aucune mesure d’urgence n’est jusqu’à lors prise par la Sonede. Cette société d’État qui devait assurer l’approvisionnement de l’eau n’est pas en mesure de répondre aux attentes de la population qui craint l’apparition d’une maladie. 

Kamal Said Abdou

Ce 21 janvier 2025, une cérémonie de remise de dons a eu lieu à l’agence Dar Al Zakat, marquant un événement significatif pour les orphelins. Cette initiative a pour but de soulager les besoins des enfants vulnérables et de leur fournir le soutien nécessaire.

Les bénéficiaires de cette aide sont environ 80 personnes issues des trois îles (indépendantes) des Comores, dont 40 proviennent de la Grande Comore, 26 d’Anjouan et 15 de Mohéli. Sous l’égide du directeur de l’agence Dar Al Zakat, cet événement met en lumière l’importance de l’entraide au sein des communautés et appelle à un soutien accru pour les plus démunis.

Le directeur Ali Mdohoma a souligné l’objectif principal de cette action, en encourageant les Comoriens à participer activement à la réalisation du troisième pilier de l’islam, qui est la zakat, ou l’aumône. Il a rappelé que l’une des missions essentielles de leur agence est d’apporter de l’aide aux orphelins, les personnes en situation d’handicap et autres personnes qui sont dans le besoin, indiquant ainsi qu’historiquement, ces personnes avaient bénéficié du soutien de donateurs internationaux.

« Autrefois, les orphelins et les personnes en situation d’handicape recevaient de l’assistance venant de l’étranger, mais aujourd’hui, la majorité de cette aide est attribuée aux Syriens et aux Palestiniens. Ce constat met en exergue la nécessité pour les Comoriens de se mobiliser pour leurs propres orphelins et les personnes en situation d’handicap », a-t-il expliqué.

D’autre part, le directeur de l’agence Dr Al zakat a remercié le président de l’Union des Comores Azali Assoumani pour son soutien indéfectible. Il a rappelé que c’est grâce au président qu’un siège a été attribué en 2017. Ali Mdohoma a exprimé son souhait que le président construise une maison pour l’agence Dar Al Zakat, afin de renforcer les capacités de cette organisation dans son œuvre d’entraide. 

Cette cérémonie est un appel fort à la solidarité nationale, rappelant à chacun l’importance de prendre soin des membres les plus vulnérables de la société. Le soutien aux orphelins n’est pas seulement un acte de bienfaisance, mais aussi un devoir moral et religieux qui doit être cultivé et renforcé dans la communauté comorienne.

Djanamali Saïd Abdou

Yas Comores a invité ses entreprises clientes, jeudi dernier, à Moroni, pour présenter la nouvelle marque « Yas Business », destinée à servir les entreprises et à répondre à leurs besoins spécifiques. Yas Comores envisage de lancer la fibre optique en février prochain.

Yas Comores s’engage à faire 2025, l’année de « l’innovation » et des « défis pour Yas et Yas Business » aux Comores. Une nouvelle marque « Yas Business » a été présentée à ses entreprises clientes. Cette nouvelle marque est destinée aux clients pour servir leurs entreprises et répondre à leurs besoins spécifiques. Au menu, « la 5G », la « fibre pour une connexion à haut débit », des « services managés », de la « cybersécurité » et de « l’accroissement de la couverture réseau ».

Christophe Olivier, directeur général Yas Comores, a annoncé l’objectif du changement de la marque Telma en Yas. « Ce changement de marque apporte de nouvelles opportunités envers nos clients. C’est une manière de présenter des nouvelles solutions adaptées à cette nouvelle marque Yas Comores. Yas Comores s’active pour concrétiser une solution digitale en fibre optique de haut niveau de débit, du développement de la marque Yas Business, de l’accroissement de la couverture réseau, entre autres », a-t-il expliqué.    

Zahloul Mohamed, directeur de vente et distribution Yas Comores est revenu la question de la « cybersécurité ». Selon lui, Yas Comores doit se préparer à la lutte contre les attaques des données de la société. « Plusieurs entreprises ont été attaquées par des personnes malveillantes. Nous sommes dans un processus de contre-attaque contre les menaces des données de notre entreprise. Nous avons reçu des attaques à deux reprises mais nous avons usé des solutions contre ces menaces en cybersécurité. Le nouveau centre hospitalier d’El Maarouf doit fournir des solutions efficaces en cybersécurité », a-t-il souligné. 

Abdoulandhum Ahamada