ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : La société civile outillée sur la traite des personnes

Au cours de la clôture de l’atelier de formation initiale des acteurs nationaux sur les outils standardisés et adaptés au contexte national pour l’identification et la prise en charge des cas de la traite de personnes aux Comores, Moumine Moussa Abdallah, secrétaire général au ministère de l’intérieur a rassuré que les recommandations issues de cette formation seront prises en compte pour éradiquer ce fléau.

Il s’agit d’une question qui préoccupe non seulement les acteurs de la société civile mais aussi le gouvernement comorien. Aucune personne n’est tenue en esclave ni à des tortures ou encore à un traitement inhumain, selon Moumine Moussa Abdallah, secrétaire général au ministère de l’intérieur. Le premier administrateur du ministère de l’intérieur a estimé que la formation est un atout pour tous les acteurs ayant pris part. « Nous sommes conscients que cette formation aura un impact. Durant trois jours, vous avez appris beaucoup et j’espère que vous allez transmettre ces connaissances à vos voisins », a indiqué le secrétaire général qui a rassuré que les recommandations issues de la formation seront prises en compte par le ministère afin d’éradiquer de manière définitive ce fléau.

« Il s’agit d’un sujet qui préoccupe notre gouvernement. D’ailleurs, plusieurs personnes arrêtées à Anjouan sont prises en charge par notre pays. Elles sont bien traitées dans leurs milieux de détention », a précisé Moumine Moussa Abdallah. Pour Aboubacar Abdou Msa, formateur, la formation est fructueuse. « Elle permettra aux participants de comprendre les enjeux liés à la traite des personnes. Durant trois jours, nous nous sommes exercés et Dieu merci, nous avons pu dégager des recommandations », se jubile le formateur qui a rappelé que la formation est très importante dans la mesure où la plupart ignore les dangers liés à ce fléau.

Kamal Said Abdou

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