ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vie chère : Le Modec propose de professionnaliser l’agriculture

Le président du Modec, Mourad Bazi, au cours d’une conférence de presse samedi dernier a balayé plusieurs sujets notamment la pénurie du riz et la cherté de la vie. Mourad Bazi propose de professionnaliser l’agriculture pour une meilleure production, la création de groupement d’intérêt économique pour pouvoir diminuer l’inflation dans le marché local.

Même si cette réalité n’est pas convaincante pour les politiques mais les économistes y croient bien. Les pénuries et l’inflation des prix des denrées alimentaires au niveau international sont les conséquences de la guerre Russo-ukrainienne, selon Mourad Bazi, président du mouvement des entreprises comoriennes (Modec). Pour le secteur privé, la pénurie du riz n’est pas une crise inédite. Plusieurs alertes ont été envoyées par le Modec, en vain. Le directeur général de cette société règne en maître malgré les demandes du secteur privé pour la mise en place du conseil d’administration. « Le secteur privé est obligé de représenter un membre dans le conseil d’administration. Jusqu’à maintenant le conseil d’administration n’est pas mis en place. Cette société est gérée par le directeur général », déplore le président du Modec.

Ce dernier est contraire à l’idée de privatiser la société estimant que le problème n’est pas difficile. « Le  gouvernement a débloqué le fonds pour l’achat du riz. Au niveau politique, le gouvernement a engagé des négociations avec la banque islamique », a-t-il avancé. « C’est un problème de gestion de la boîte. Nous, secteur privé, n’avons pas la solution. Cette dernière appartient au gouvernement », dit-il. Sur la cherté de la vie, le président du Modec propose une solution. « Il faut produire mais le problème, nous n’avons pas la capacité et le regroupement pour l’achat des produits afin de faire le stock », a-t-il regretté. Mourad Bazi tire l’attention sur le fait que le commerce informel est désorganisé. La situation mondiale actuelle nous oblige à travailler ensemble entre le gouvernement, la chambre de commerce, la Fcc et le secteur informel. A entendre le président, la crise économique mondiale est un enjeu de grandes envergures qui nécessite l’implication de tout le monde.

Kamal Said Abdou

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