En 2019, les Comores se sont engagées à l’exécution de 165 engagements pris en matière de droits de l’homme. Et le ministère de la justice en charge des droits de l’homme a tenu, lundi dernier, une rencontre avec la presse pour annoncer la finalité du rapport de l’examen périodique universel. Un rapport que le pays va plaider devant les Nations Unies prochainement.
Le ministre de la justice, Djae Ahamada Chanfi a affirmé que les Comores ont répondu favorablement à l’exécution de ces engagements dans tous les secteurs de l’Union des Comores. L’examen périodique universel (EPU) de tous les quatre ans et demi, est un mécanisme établi par l’assemblée des Nations-Unies en 2006 pour aider les pays à respecter, protéger et mettre en œuvre les droits de l’homme. Le ministère de la justice en charge des droits de l’homme a déclaré que le rapport de l’examen périodique universel a été un grand succès pour tous les secteurs du pays.
« Pour le secteur juridique, l’Etat répond aux conditions sine qua none des prisonniers. Les annexes de Mdé et la mise en place du quartier général réaffirment notre engagement à respecter les droits de l’homme. On n’a jamais privé les soins médicaux des prisonniers. Les femmes occupent des fonctions de l’Etat. Les droits de la société civile, des journalistes sont respectés. La traite des personnes passe du niveau 3 au niveau 2. En politique pénale, on adopte la tolérance zéro », a affirmé le ministre de la justice.
Sur les réformes de la fonction publique, le ministère se contente du fichier de la fonction publique. « Nous devons chercher les vrais fonctionnaires d’Etat. Le respect des promesses tenues avec le syndicat des enseignants est nécessaire », a-t-il expliqué.
Pour le ministre, le respect des décisions prises par la Cour suprême démontre l’engagement de l’Etat à répondre ces recommandations. En acceptant les décisions prises, cela va répondre aux engagements pris en 2019 aux Nations-Unies.
Abdoulandhum Ahamada