Mardi dernier, les éleveurs de poulet de Ouani ont reçu une mission de l’ambassade de France. L’objectif de cette visite est de relancer les activités de ces éleveurs après le covid-19. Cette association des éleveurs de poulet bénéficie du projet Pisca.
La Covid-19 a impacté l’économie. La fréquence de ravitaillement des bateaux, la cherté des produits et les maladies paralysent la production d’œufs des associations et coopératives avicoles. Selon Camille Antoine, l’AEO est une association dynamique en vue des travaux de maintien qu’ils ont faits pour subsister. « Le projet pisca, c’est le programme innovant pour les sociétés civiles et coalition d’acteurs qui est un financement de l’ambassade de France et est destiné aux associations comoriennes », déclare Camille Antoine, chargée de mission coopération technique au développement, service de coopération et d’action culturelle.
« Je suis contente de rencontrer l’association qui a de très belles perspectives de l’élevage de poulet et la vente des œufs. L’ambassade de France est heureuse de soutenir ce type d’association et les éleveurs qui sont derrière. C’est difficile de comparer avant et après la Covid-19, mais en entendant parler les éleveurs, on se rend compte que les ravages ont fait des dégâts. J’espère que ce financement pourra redynamiser l’élevage des poules et permettre un regard de la commercialisation et donc du chiffre d’affaires de tous les éleveurs », ajoute-t-elle.
Pour le président de l’Aoe, « l’association est créée en 2014, suite à des difficultés de ravitailler la provende. Nous avons décidé, 17 aviculteurs, de subsister à nos besoins. Cette pandémie de Covid-19, nous a montré les difficultés et nos limites. Nous ne produisons rien. Nous sommes des personnes qui valorisons l’économie du pays car nous produisons. Avec la Covid-19, nous souffrons beaucoup. Nous avons compris que travailler ensemble est important pour produire ce que nous pouvons », a fait savoir le président de l’Aoe. « Nous avons 3 objectifs premiers dans l’association. Le renforcement de la production, c’est à commander les poussins et à revendre, les intrants régulièrement, et renforcer la commercialisation des produits. L’association est ouverte à tous. AEO est une appellation, mais elle est ouverte à tous les producteurs de l’île » conclut-il.
Ahmed Zaidou