ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La « Fatshimétrie » : c’est une initiative citoyenne lancée à Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Il s’agit en fait d’une évaluation des engagements pris par le nouveau président Félix Tshisekedi, « Fatshi » étant son surnom. Derrière cette initiative on retrouve le mouvement citoyen la Lucha qui veut s’assurer que les promesses soient bien tenues.

Ils étaient une trentaine de militants hier venus déposer leur mémorandum au maire de Beni. Un texte en forme de rappel des promesses faites par Félix Tshisekedi pendant sa campagne. Exemple : installer l’état-major de l’armée dans la ville de Beni, meurtrie par quatre ans de massacres récurrents, déplacer la présidence à Goma jusqu’au retour de la paix dans cette région, poursuivre les auteurs des massacres en justice ou encore réformer l’armée.

L’espoir des promesses tenues. Car avec ce nouveau président, l’espoir est que désormais les promesses soient tenues pour Miel Kambale, membre de La Lutte pour le changement (Lucha) : « Nous avons payé le harcèlement par un combat acharné et nous ne voudrions pas que le président actionne les réformes dans les règles du président partant. Aujourd’hui, je voudrais que toute personne qui a le mandat du peuple œuvre et travaille pour ce peuple-là. Nous avons déjà une classe politique déjà habituée au mensonge. Nous voulons qu’une nouvelle classe politique essaie de minimiser le mensonge dans son discours et dans son action. »

Contrôle citoyen. Les militants de la Lucha promettent un contrôle citoyen via les réseaux sociaux. Une première évaluation des décisions prises par le président doit avoir lieu après ses 100 premiers jours au pouvoir.

Source : Rfi

La République centrafricaine a obtenu un accord de paix entre les factions rebelles et le gouvernement, devant sortir le pays de près de sept années d’une guerre fratricide qui a déjà fait des centaines de morts. En dépit des espoirs suscités par cet accord, de nombreuses questions restent en suspens.

Ce mercredi 6 février pourrait se révéler être un jour historique pour la République centrafricaine. Dans la capitale Bangui, quatorze groupes rebelles et le gouvernement ont participé à la signature d’un accord de paix, conclu quelques jours auparavant à Khartoum, la capitale soudanaise. S’il s’agit en effet du huitième depuis le début de la guerre en Centrafrique, en 2013, cet accord est bien le premier auquel participent toutes les parties prenantes au conflit. Il est perçu dès lors comme la panacée qui pourrait définitivement mettre un terme aux violences qui ont fait des milliers de morts et des millions de personnes déplacées.

“Ce jour est pour nous un moment historique qui consacre l’aboutissement de presque trois années d’efforts”, s’est réjoui le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, soulignant avoir “tendu la main à nos frères et nos sœurs des groupes armés”. Pour Herbert Gontran Djono Ahaba, porte-parole des groupes rebelles à Khartoum, cependant, « la période la plus difficile commence maintenant ». En effet, pour ce chef rebelle comme pour l’Union africaine, le plus dur reste l’application effective de l’accord dont les grandes lignes restent pour l’heure inconnues. Le gouvernement avait promis les révéler ce mercredi, à l’occasion de la cérémonie de signature de l’accord, mais le mystère demeure.

L’une des grandes inconnues reste toutefois l’amnistie des auteurs d’abus. Les groupes armés qui contrôlent actuellement environ 80 % de la République centrafricaine en avaient fait une condition pour cesser les hostilités. Mais Bangui s’y était opposé. Cette éventualité fait déjà réagir dans la capitale. Brunon Hyacinthe Gbiegba, militant des droits de l’homme et observateur aux pourparlers de paix, s’est dit particulièrement préoccupé par la lutte contre l’impunité. « Tout le monde est responsable des actions qu’il a entreprises », a-t-il laissé entendre, estimant que justice doit être rendue.

Source : Africa News

La « Fatshimétrie » : c’est une initiative citoyenne lancée à Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Il s’agit en fait d’une évaluation des engagements pris par le nouveau président Félix Tshisekedi, « Fatshi » étant son surnom. Derrière cette initiative on retrouve le mouvement citoyen la Lucha qui veut s’assurer que les promesses soient bien tenues.

Ils étaient une trentaine de militants hier venus déposer leur mémorandum au maire de Beni. Un texte en forme de rappel des promesses faites par Félix Tshisekedi pendant sa campagne. Exemple : installer l’état-major de l’armée dans la ville de Beni, meurtrie par quatre ans de massacres récurrents, déplacer la présidence à Goma jusqu’au retour de la paix dans cette région, poursuivre les auteurs des massacres en justice ou encore réformer l’armée.

L’espoir des promesses tenues. Car avec ce nouveau président, l’espoir est que désormais les promesses soient tenues pour Miel Kambale, membre de La Lutte pour le changement (Lucha) : « Nous avons payé le harcèlement par un combat acharné et nous ne voudrions pas que le président actionne les réformes dans les règles du président partant. Aujourd’hui, je voudrais que toute personne qui a le mandat du peuple œuvre et travaille pour ce peuple-là. Nous avons déjà une classe politique déjà habituée au mensonge. Nous voulons qu’une nouvelle classe politique essaie de minimiser le mensonge dans son discours et dans son action. »

Contrôle citoyen. Les militants de la Lucha promettent un contrôle citoyen via les réseaux sociaux. Une première évaluation des décisions prises par le président doit avoir lieu après ses 100 premiers jours au pouvoir.

Source : Rfi

 

Félix Tshisekedi a officiellement été investi le 24 janvier président de la République démocratique du Congo. C’est la première passation de pouvoir légale de l’histoire du pays. Le nouveau président a assuré vouloir « défendre la Constitution » et travailler à la construction d’un « Congo réconcilié ».

« Je jure solennellement devant dieu et la nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République », a déclaré Félix Tshisekedi depuis le Palais de la nation à Kinshasa où il a été investi devant plusieurs milliers de personnes, promettant de « maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ».

Après la prestation de serment, aux alentours de 14h10 (13h10 GMT), plusieurs coups de canons ont été tirés, tandis que Félix Tshisekedi s’est vu remettre les symboles de sa charge. Le président sortant Joseph Kabila a remis au président élu le drapeau de la République démocratique du Congo, dans un geste particulièrement symbolique et historique pour le pays. Il s’est également vu remettre le texte de la Constitution, qu’il a brandi devant la foule enthousiaste.

Joseph Kabila et Félix Tshisekedi se sont ensuite donné une longue accolade, avant de se serrer la main. Le président sortant a ensuite quitté l’estrade, pour rejoindre la tribune, encadré par sa garde rapprochée. Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre, nous honorons un congo réconcilié. C’est ceint de l’écharpe de président de la République que Félix Tshisekedi a ensuite pris la parole. « C’est un jour historique (…). Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre, nous honorons un Congo réconcilié », a déclaré le président de la RDC, promettant de construire un pays qui « ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme ».

Évoquant une « étape dans la transition démocratique » du pays, il a insisté sur le fait que son investiture était « le commencement d’un autre combat dans lequel nous voulons engager le peuple congolais : le combat pour le mieux être des citoyens de ce pays ». « Nous nous engageons à respecter nos obligations constitutionnelles », a-t-il par ailleurs insisté. Félix Tshisekedi a également tenu à saluer les deux candidats arrivés derrière lui selon les résultats proclamés par la Ceni et validés par la Cour constitutionnelle : Martin Fayulu – « notre frère » – qu’il a qualifié de « soldat du peuple », ainsi qu’Emmanuel Ramazani Shadary.

« Notre dispositif électoral mérite des ajustements »

Félix Tshisekedi s’est engagé à « recenser tous les prisonniers politiques (…) en vue de leur prochaine libération »

S’il a salué le fait que l’élection avait été organisée « pour la première fois sur fonds propres et sans intervention extérieure », il a également souligné que « notre dispositif électoral mérite des ajustements ». Autre point abordé, et non des moindres : Félix Tshisekedi s’est engagé à « recenser tous les prisonniers politiques (…) en vue de leur prochaine libération ». Il a rendu hommage à son père, Étienne Tshisekedi, un « combattant ». « Cet homme d’exception dont le sort personnel est lié à l’histoire de notre pays », dont il a vanté « le charisme, la rigueur morale, la ténacité et le dévouement ».

Il a également salué en Joseph Kabila, « l’un des acteurs de la matérialisation de l’alternance démocratique ». « Nous n’oublions rien de nos combats politiques, des moments difficiles traversés dans un climat politique non apaisé », a-t-il souligné, avant d’affirmer, s’adressant à Kabila, qu’« aucun de ces moments n’a pu altérer votre détermination à permettre au peuple congolais de se choisir librement ses dirigeants ».

Source : Jeune Afrique