Ayant enregistré des performances et des progrès notables, la direction générale des impôts vise une célérité dans les traitements des dossiers des contribuables. La DGI entend dématérialiser les procédures fiscales et promeut des solutions numériques. Une action qui favorise l’accroissement considérable des recettes.
La promotion du civisme fiscal, la digitalisation du système de déclaration et de paiement des impôts pour les entreprises de la DGME, la mise en place d’un agenda fiscal, l’application de la taxe sur la consommation et la lutte contre la corruption, tels sont les objectifs fixés par le directeur général des impôts, Djaffar Ahmed. Étant la cheville ouvrière pour l’atteinte des objectifs de mobilisation de ressources pour l’Etat, à l’espace de huit mois, les objectifs de ressources assignés à la direction générale des impôts, sous la conduite de Djaffar Ahmed, se chiffrent à 7 449 216 811 kmf. Des avancées notables qui expliquent une performance innovante. Des résultats impressionnants attribuables au renforcement des structures chargées du recouvrement.
En effet, la direction générale des impôts s’engage dans des réformes, dont la digitalisation des procédures et d’un outil moderne de déclaration et de paiement des impôts et taxes en ligne. Avec cet outil, les contribuables peuvent accéder depuis leurs lieux de commerce ou leur maison, à une interface sécurisée pour accomplir leurs obligations.
La transparence dans les opérations des traitements de l’impôt
Assurant une meilleure sécurisation des recettes fiscales, la plateforme digitale vise surtout à faciliter les procédures à tous les contribuables, aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers. La digitalisation des services des impôts s’impose ainsi comme un outil performant qui favorise la modernisation de la relation avec le contribuable, la transparence dans les opérations de traitement de l’impôt.
« Notre rôle ne s’arrête pas à la collecte des impôts. Nous avons la responsabilité de fournir à nos contribuables les outils nécessaires pour comprendre et respecter leurs obligations. C’est pourquoi j’annonce la mise à disposition d’une version numérique du CGI, accessible à tous sur le site de la DGI », a déclaré Djaffar Ahmed, directeur général des impôts. Et d’ajouter « de plus, des nouveaux centres d’impôts sont prévus pour nous rapprocher davantage des citoyens et la possibilité pour ces derniers dans les prochaines années de payer leurs impôts par voie dématérialisée. »
Le processus de dématérialisation des procédures fiscales s’inscrit par ailleurs dans le cadre des efforts qui sont faits en vue d’améliorer le climat des affaires aux Comores. Ainsi, la télédéclaration des taxes est un processus innovant pensé par la DGI qui permet aux contribuables de soumettre leurs déclarations fiscales de manière électronique, simplifiant ainsi les démarches administratives et réduisant les erreurs potentielles. Cette solution moderne de communication avec les autorités fiscales offre une plus grande efficacité et une meilleure accessibilité. Elle améliore ainsi la transparence et la conformité fiscale.
Des progrès notables
Ces performances se conjuguent avec l’expertise du directeur général. « Toutes ces actions s’inscrivent en réalité dans la mise en œuvre et la réussite du plan Comores Émergent qui vise une transformation structurelle de l’économie nationale et la création d’un meilleur environnement des affaires ainsi que la mobilisation plus accrue de ressources pour financer et investir dans les services publics, l’école, les hôpitaux, les routes, les infrastructures de développement », a déclaré Djaffar Ahmed.
« D’ici, le 1er janvier 2024, la DGI compte installer des caisses enregistreuses chez tous les contribuables. Cette idée révolutionnaire entre aussi dans le cadre de la modernisation de l’administration et de la simplification du processus de collecte des impôts. A travers ces outils, les citoyens bénéficient d’une meilleure gestion de leurs obligations fiscales, tandis que l’administration fiscale améliore son efficacité dans la collecte des recettes publiques », a annoncé le directeur général des impôts.
De manière concrète, au 31 août 2023 la DGI a déjà collecté un total de 7 449 216 811 FC hors sociétés d’état soit 64% des prévisions 2023, soit 96% de ce qui a été réalisé lors de l’exercice 2022. « Il n’y a donc point de doute sur le dynamisme et l’engagement de la nouvelle DGI à élargir les recettes fiscales de l’Etat. Ces premiers résultats et ceux à venir ne sauraient être effectifs sans la disposition de certaines ressources tant pour les agents de la DGI que pour les contribuables comoriens », rassure-t-il.
KDBA