Jugé et déclaré coupable le jeudi 17 janvier dernier, Hadji Issihaka bénéfice d’une liberté provisoire depuis samedi 19 janvier. Selon ses conseillers une demande a été déposée vendredi 20 janvier à la chambre d’accusation. Cette demande explique la liberté provisoire de leur client Hadji Issihaka.
![](http://www.al-fajrquotidien.com/wp-content/uploads/2019/01/Justice-Hadji-Issihaka-benefice-dune-liberte-provisoire-1024x683.jpg)
Poursuivi pour trois chefs d’inculpations dont faux et usage de faux, abus de confiance et escroquerie, le prévenu Hadji Issihaka a été déclaré coupable et condamné à cinq ans de prison fermes.72 heurs après, Hadji Issihaka est libéré « provisoirement. » Une liberté que la partie civile ignore. Selon un des avocats de Maoulida M’bae, la victime, « le domaine d’une détention ou liberté ne s’aligne pas de notre devoir. » « Après le délibéré conformément à la loi, la justice a obligé au prévenu de payer la somme de 38 millions de francs comoriens à notre client. Nous sommes là pour défendre les intérêts de notre client. Et pour cela, nous irons jusqu’au bout », a expliqué un des avocats de la partie civile.
Pour les avocats dudit prévenu, le tribunal correctionnel de Moroni « est incompétent de juger cette affaire. » « Il s’agit ici une question d’actions. L’un se dit être actionnaire dans une société de « pharmacie » et l’autre refuse catégoriquement. Le tribunal correctionnel n’avait pas le droit de juger l’affaire. Il est incompétent. C’est au tribunal commercial de juger l’affaire », ont-ils souligné.
Les conseillers ont confirmé qu’après le verdict rendu le jeudi 17 janvier dernier condamnant leur client, ils ont saisi par écrit la chambre d’accusation de Moroni. « Nous avons écrit à la chambre d’accusation de première intense. Sur une lettre, nous avons montré les irrégularités du fond et de la forme du dossier. La demande a été envoyée le vendredi 19 janvier. Et le lendemain, notre client Hadji Issihaka a été sorti de la maison d’arrêt de Moroni. Actuellement, il bénéfice d’une liberté provisoire. Rendez-vous au tribunal commercial », expliquent les avocats de la défense.
El-Aniou