ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Hadji Issihaka bénéfice d’une liberté provisoire

Jugé et déclaré coupable le jeudi 17 janvier dernier, Hadji Issihaka bénéfice d’une liberté provisoire depuis samedi 19 janvier. Selon ses conseillers une demande a été déposée vendredi 20 janvier à la chambre d’accusation. Cette demande explique la liberté provisoire de leur client Hadji Issihaka.

Palais de justice de Moroni

Poursuivi pour trois chefs d’inculpations dont faux et usage de faux, abus de confiance et escroquerie, le prévenu Hadji Issihaka  a été déclaré coupable et condamné à cinq ans de prison fermes.72 heurs après, Hadji Issihaka est libéré « provisoirement. » Une liberté que la partie civile ignore. Selon un des avocats de Maoulida M’bae, la victime, « le domaine d’une détention ou liberté ne s’aligne pas de notre devoir. » « Après le délibéré conformément à la loi, la justice a obligé au prévenu de payer la somme de 38 millions de francs comoriens à notre client. Nous sommes là pour défendre les intérêts de notre client. Et pour cela, nous irons jusqu’au bout », a expliqué un des avocats de la partie civile.

Pour les avocats dudit prévenu, le tribunal correctionnel de Moroni « est incompétent de juger cette affaire. » « Il s’agit ici une question d’actions. L’un  se dit être actionnaire dans une société de « pharmacie » et l’autre refuse catégoriquement. Le tribunal correctionnel n’avait pas le droit de juger l’affaire. Il est incompétent. C’est au tribunal commercial de  juger l’affaire », ont-ils souligné.

Les conseillers ont confirmé qu’après le verdict rendu le jeudi 17 janvier dernier condamnant leur client, ils ont saisi par écrit la chambre d’accusation de Moroni. « Nous avons écrit à la chambre d’accusation de première intense. Sur une lettre, nous avons montré les irrégularités  du fond et de la forme du dossier. La demande a été envoyée le vendredi 19 janvier. Et le lendemain, notre client Hadji Issihaka a été sorti de la maison d’arrêt de Moroni. Actuellement, il bénéfice d’une liberté provisoire. Rendez-vous au tribunal commercial », expliquent les avocats de la défense.  

El-Aniou

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