Des vendeurs du petit marché crient quant à la hausse des prix de certains produits alimentaires. Maman Salma, vendeuse des tomates au petit marché pointe du doigt au ministre de l’économie. Selon cette vendeuse de tomates, le ministère de l’économie échoue à sa mission puisque la vie des comoriens se dégrade du jour au lendemain.
« La vie de chaque jour est très importante pour chaque comorien. Et pourtant chaque jour, certains produits comme le sel, oignons et autres connaissent une hausse des prix. On peut prendre l’exemple du sel dont un sachet coûtait 100fc, maintenant le sachet coûte 250 fc », crie Maman Salma, vendeuse de tomates au petit marché.
Maman Salma charge le ministère de l’économie qui, selon elle, ne dit rien ni exercer un contrôle des prix. « La population est victime et le gouvernement ne se préoccupe plus de la population. Nous sommes dans une période de crise. Je crois qu’il fallait alléger la situation car chaque comorien n’est pas en mesure de toucher au moins 500fc par jour », dit-elle. Pour Maman Salma, le gouvernement doit se soucier des personnes et familles démunies. « Je crois que le gouvernement a le devoir de se soucier des familles et personnes sans no actives », préconise Maman Salma.
Et elle d’avancer, « c’est une période où le gouvernement doit accompagner la population comme le cas des autres pays. » « Moi je me demande est ce que c’est vrai y-t-il un ministre de l’économie pendant que les comoriens traversent une crise alimentaire ? Nous interpellons le ministre de l’économie de prendre ses responsabilités. Nous sommes conscients que le ministre peut le faire car c’est un homme de conviction et de décision », a souligné Maman Salma.
Déployer les forces de l’ordre pour le contrôle des prix est la meilleure solution, selon Maman Salma. « Au lieu de déployer les forces de l’ordre pour arrêter les personnes qui ne portent pas de masques pourquoi ne pas leur déployer pour le contrôle des prix dans les marchés », lâche-t-elle.
Kamal Saïd Abdou