ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

J-3 Chers concitoyens, Cher peuple,

J-3

Chers concitoyens, Cher peuple,

Nous sommes à la veille des élections présidentielles.  Nous avons 13 candidats dans la liste.  Nous avons suivi de près et de loin les discours lors des grands meetings des tous les candidats et nous les connaissons tous.  Rien n’est caché.

Chers concitoyens, Cher peuple,

Laissons la politique aux politiciens, ne rentrons pas dans le jeu des politiciens.  Mettons tout ça de côté.  Tranquillisons-nous et regardons la réalité en face. 

Campagnard, hier, c’était le meilleur ami d’Azali, il était le chef de l’état-major, ensuite chef du projet du traitement des déchets, Directeur de la mamwe, aujourd’hui, parce qu’il veut le pouvoir, il est devenu son ennemi

 

Hier, El back, était l’ennemi d’Azali, aujourd’hui il est son ami. Avant-hier, Msaidié était l’opposant d’Azali, aujourd’hui il est son plus proche ami. Hier, Sambi a soutenu Azali, aujourd’hui il est devenu son rival par l’intermédiaire de Maitre Mahamoud portant le boubou de Sambi, et pourtant on s’en fou même s’il représente l’Anjouanais. Demain, on ne sait pas ce qui va se passer, et qui fera quoi, et qui sera ami de qui ? C’est comme ça les politiciens, et c’est la raison pour laquelle s’est nommé « Politique » Ngaramboulanawo.

 

Chers concitoyens, Cher peuple,

Moi, en tant que simple citoyen, je me pose une question.

Le matin, quand je me lève, je demande quoi ? Constitution ? tournante ? Anjouanais ? Grand Comorien ? Mohélien ? 5 ans de pouvoir ? 2 ans ? Loin de là ………………………. Je ne sais même pas ce que cela veut dire………………

Réponse : Je demande une éducation (Université)

Je demande de l’électricité, je demande une route pour avoir accès à tout endroit, je demande un salaire, je demande un moyen de transport pour aller au niveau des iles et à l’extérieur du pays, je demande l’accès aux soins de santé, je demande le genre, je demande un moyen réseau internet

Choisissons le candidat qui a un programme bien défini, qui maitrise le pays car on n’a pas le temps d’être gouverné par des stagiaires, on ne peut pas non plus choisir des candidats qui ont comme métier, de défendre des personnes qui ont commis des crimes de quelques natures que ce soient.

Ouvrons bien les yeux et les oreilles, traçons-nous même le chemin que nous voulons suivre en mettant nos bulletins par nos propres mains, le 24 mars, et votons celui qui a plus de connaissance en la matière et qui a la volonté de marquer l’histoire de notre cher Pays.

Honnêtement votre !

Moinafatima Mlaraha

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