Conviant la presse depuis la capitale de France, Paris, le candidat à la course des élections du 24 mars dernier, Saïd Larifou, regrette d’avoir soutenu temporairement le colonel Azali Assoumani lors des assises nationales et du referendum. Me Larifou soutient la diaspora comorienne en France afin de pousser Azali de plier ses valises.
« Certes le regret ne revient que si tard », entend-on. A travers une conférence de presse en France la semaine dernière, Saïd Larifou dit avoir regretté de soutenir le président Azali sur les événements politiques de 2018. « C’est une épouvantable erreur qui risque de vouer la nation comorienne au pied du mur », dit-il. Selon lui, son soutien à Azali ne peut être signifié qu’une erreur de jugement de sa part d’avoir pensé d’agir pour le bien de tous. « Le principe des assises est louable, j’ignorai que derrière son dos Azali avait ses principes en cachette », a-t-il souligné.
Conseillé depuis par ses proches de ne pas marcher communément avec le colonel Azali Assoumani, Saïd Larifou reconnait son erreur de jugement d’avoir été berné sa vigilance par la ruse du colonel. « On m’a signifié que le colonel est intentionnellement quelqu’un d’autre, mais, je n’ai pas cru, c’était une erreur de jugement, aujourd’hui tout est confirmé », regrette le chef de file du mouvement politique Ridja.
Loin d’être affaibli, les 12 Candidats de l’opposition courent ensemble auprès des instances internationales pour dénoncer les évènements qui émaillent sur le sol comorien ces derniers temps. « Des rendez-vous ont été pris avec diverses instances internationales au point de de dénoncer les dérives autoritaires, les intimidations et les arrestations arbitraires dont le président du CNT fait partie des victimes », lâche-t-il.
Tenant compte de l’importance capitale de la mobilisation de la diaspora comorienne en France métropolitaine, l’homme Droit se réjouit de voir le peuple demeurant à l’étranger contester la nouvelle politique de règne par l’usage de force et des mesures inconstitutionnelles investies par le régime en place. « Les manifestations qui s’organisent sur le sol français, est un signe fort de revendication du peuple comorien d’origine qui vit à distance pour montrer au monde que leurs esprits restent dans le pays de leurs ancêtres, Comores », conclut Saïd Larifou.
Chaher (depuis France)