ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La polémique sur la sécurisation des élections

La sécurisation des élections prochaines est le seul et unique souci des candidats contre le pouvoir. La Tanzanie et l’Afrique du sud sont donc prêtes à soutenir les Comores pour renforcer la sécurité dans ce processus de mars et avril. Les deux pays vont déployer 6.000 soldats aux Comores dans cette période.

Des citoyens dans un bureau de vote aux Comores

La sécurisation des élections prévues le 24 mars prochain est la plus grande préoccupation des candidats opposants du régime en place. A la demande de ces derniers auprès de l’Union Africaine en vue de rassurer un climat favorable sur la scène politique et sociale en cette période électorale, les candidats opposants d’Azali Assoumani semblent avoir trouvé une issue pour calmer leurs appréhensions. « L’Afrique du Sud et la Tanzanie s’engagent à déployer 6.000 soldats au point d’assurer des élections en toute liberté et transparence aux Comores », a annoncé une source anonyme.

La présence de l’Union Africaine aux prochaines élections permettra de mettre en évidence la transparence et la paix. L’engagement de l’Union Africaine auprès de l’union des Comores, servira à  lever les doutes des candidats de l’opposition. Toutefois, les candidats sont inquiets car, selon notre interlocuteur « l’Union Africaine souhaiterait le report des élections pour mieux se préparer. Cette organisation panafricaine nous a montré qu’elle était à Madagascar un mois avant les élections pour la situation politique du pays », fait-il savoir. La polémique enfle sur la toile quant à la sécurisation des prochaines élections. L’Union Africaine reportera-t-il les élections prévues en mars et avril ?

Pour rappel, les candidats de l’opposition ont signé une démarche commune sur la sécurisation des élections prochaines. Les candidats se sont mis d’accord de signer un mémorandum et le soumettre au chef de l’Etat. Ces candidats sont convaincus que sans la sécurisation des élections, « il n’y aura plus de transparence ».

 Nassuf. M. Abdou (stagiaire)

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