ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Licenciement à l’Assemblée nationale : Ibrahim Mohamed Soulé condamne la décision de Moustadrane

Certains anciens parlementaires déplorent le licenciement des contractuels au sein de l’Assemblée nationale. Ibrahim Mohamed soulé, ancien député du parti Juwa accuse Abdou Oussein et Maoulana Charif d’avoir recruté sans un cadre organique des contractuels. Selon le parlementaire, c’est regrettable que le nouveau président de l’Assemblée sans préavis licencie les contractuels.

Environ 300 contractuels seront licenciés à l’Assemblée nationale. Une décision critiquée par l’ancien député du parti Juwa, Ibrahim Mohamed Soulé. « Je condamne la manière dont le licenciement a été annoncé », a-t-il déclaré. Autant que cette décision fait un écho depuis sa publication, le parlementaire charge  Abdou Oussein, ancien président de l’assemblée et son vice-président  Maoulana Charif. « Pour des raisons politiques, Abdou Oussein et Maoulana ont procédé chacun a des recrutements sans un cadre organique ni tenir compte du profil encore moins les moyens financiers de l’institution », a déploré l’ancien parlementaire. Selon lui, c’est une manière de satisfaire leurs électeurs. « Dommage que le gouvernement a annoncé la politique selon laquelle un jeune égal un emploi », déplore-t-il.

Sur le slogan un jeune égal un emploi, le parlementaire estime qu’il s’agit d’un slogan de propagande « mais je crois maintenant qu’un jeune égal un chômeur », dixitt-il. Au-delà du recrutement « abusif » souligné par le parlementaire, des salariés fantômes existent à l’Assemblée nationale : « ce n’est pas nous parlementaires de l’opposition qui ont recruté ces personnes. A Anjouan tout comme à Mohéli, il y a des salariés fantômes. Alors je crois qu’il fallait de manière rationnel aménager l’institution », a soutenu le parlementaire. Abdou Oussein et Maoulana Charif faisaient chacun la pluie et le beau temps à l’Assemblée, selon le parlementaire. « Nous, on n’avait pas le droit d’avoir un assistant administratif et pourtant il fallait », indique-t-il.

Kamal Saïd Abdou

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