Candidat aux élections des gouverneurs de l´île de Ngazidja, Bacar Ahmed connu sous le nom d´Ahmed Kassim issu du mouvement Twamaya, dans un entretien accordé à Al-fajr, hier jeudi, est animé d´une politique de redressement. Son programme, dit-il, se construit sur la politique et l´administration.
Ahmed Kassim candidat aux gubernatoriales de Ngazidja se dit confiant de la nouvelle constitution qui prévoit la décentralisation des communes, source de développement. Pour Ahmed Kassim, les jeunes et l’emploi sont mis en premier marge. A l’entendre, deux principaux axes sont au cœur de son programme : un plan administratif et un plan politique.
Du coté administratif, le candidat du mouvement Twamaya s’appuie sur la décentralisation, gage du développement du pays. Mais pour qu’il soit réel, dira-t-on, les régions devront être impliquées. « J’ai créé le mastère en développement et en décentralisation au sein de l’université des Comores afin d´inculquer les jeunes la nouvelle administration dont la décentralisation », explique Bacar Ahmed connu sous Ahmed Kassim.
Une politique qui va avec la lutte contre la délinquance et l’insuffisance alimentaire. Ahmed Kassim promet de mettre en place, une fois gouverneur de l´île autonome de Ngazidja, les maisons des quartiers dans les communes, la valorisation des produits locaux et la diminution du pouvoir d’achat au profit de la population. « Mon plan est celui d’Ali Soilihi, ancien président des Comores. Le travail pour la jeunesse et l´esprit d´entreprenariat des jeunes », déclare-t-il.
Pour la capitale Moroni, Ahmed Kassim propose un plan d’aménagement car « ce n’est pas possible qu’à Moroni, il n’a ni jardin ni un espace vert pour se promener », se plaint-il.
Concernant le plan politique, comme la constitution n’a pas mis fin l’autonomie des iles, Ahmed Kassim misera sur la coopération décentralisée au niveau de l’ile. De cette idée, « la part de la diaspora reste un facteur clé. J’appelle donc la diaspora à prendre part au développement de l’ile. Il est vrai qu’elle investit pour la construction des mosquées et des places publiques, mais le développement ne s’arrête pas là. Nous allons envisager la construction des mutuelles de santé dans les régions, et cela doit être accompagnée par la volonté de la diaspora », croit Ahmed Kassim.
Kamal Saïd Abdou