ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : Le gouvernement de transition en exil sonne la cloche à la communauté internationale

Au cours d’un entretien accordé hier à Al-fajr depuis Genève, Saïd Larifou, ministre des affaires étrangères du gouvernement de transition a expliqué la raison de sa mission à Genève. Informer les diplomates qui n’ont pas encore été informés de la situation politique aux Comores « l’illégitimité du gouvernement d’Azali, depuis le 26 mai dernier, pour représenter et engager notre pays ».

Le gouvernement de transition va bientôt inaugurer son siège à Genève. « Nous avons visité notre siège ici à Genève. Ce lieu, comme d’autres ont déjà choisis pour implanter notre gouvernement en raison de leur engagement et vocation à soutenir des réfugiés et des mouvements de libération qui luttent pour les droits de l’homme et la démocratie », a-t-il fait savoir. « Nous sommes conscients que notre combat pour libérer notre pays de la dictature requiert une  organisation structurée bénéficiant du soutien des pays amis et des organisations de défense des droits de l’homme d’où la mise en place d’un comité international de soutien au gouvernement de transition en exil de l’Union des Comores », avance-t-il.

Pour Said Larifou, la conférence du gouvernement de transition à Genève  avait comme objectif principal d’informer les diplomates qui n’ont pas encore été informés de la situation politique aux Comores que « depuis le 26 mai dernier, désormais notre pays est dirigé par un gouvernement illégal, dépourvu de légitimité pour représenter et engager notre pays. » Ce politique a rappelé que  la Cour  africaine des droits de l’homme et des peuples a d’ailleurs été saisie d’une requête en vertu des chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine pour statuer sur l’absence de légitimité du gouvernement du colonel Azali Assoumani et sur les graves atteintes aux droits humains et à la gouvernance anti démocratique de son pouvoir.

 Kamal Saïd Abdou

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