Le ministère des finances du budget et secteur bancaire, Mze Abdou Mohamed Chanfiou et l’ambassadeur de France Sylvain Riquier ont, hier lundi, procédé à la signature de deux conventions de financement pour la réhabilitation du port de Mohéli. Et également un financement additionnel de 2 millions d’euros pour le projet d’amélioration de l’environnement scolaire (PAES).
Le ministre des finances, Mzé Aboudou Mohamed Chafioun et l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, ont signé deux accords de conventions de financement d’une part, d’un montant de 5 millions d’euros, soit 2,5 milliards de francs comoriens en faveur de réhabilitation du port de Mohéli-Boingoma. Cette première phase du projet de 40 millions d’euros comprendra les travaux de dragage, d’approfondissement du chenal et de la réalisation du brise-lame pour l’interconnexion des îles. Parallèlement, un financement additionnel de 2 millions d’euros accordé au projet d’amélioration de l’environnement scolaire (Paes).
Un projet dont le financement initial était de 19,9 millions d’euros, bénéficiera désormais d’une enveloppe de 21,9 millions d’euros. Il permettra à la rehabilitation complète ou l’extension de près de 50 établissements scolaires.
Le ministre des finances s’est réjoui de ces conventions, qui, à ses yeux, apporte un bouffé d’oxygène aux secteurs du transport maritime et de l’éducation. « Ces deux financements, en accord avec le plan de développement France-Comores contribuent tous deux aux objectifs de développement socioéconomique des Comores et au renforcement de la cohésion sociale. Ce projet de réhabilitation du port de Boingoma nécessite un montant total de 85 millions d’euros et facilitera la circulation des biens matériels et la sécurisation des aliments. Mais aussi, l’autre favorise la scolarité des enfants », a déclaré le ministre des finances.
Quant à la partie française, ces deux projets vont permettre de « renforcer les liens entre les iles » et un confort du secteur de l’éducation. « L’éducation et le transport maritime sont deux secteurs à priori bien éloignés, l’un de l’autre. Pourtant, il y a pour la France beaucoup de cohérence à intervenir dans ces deux domaines, aux côtés des nombreux autres secteurs où le partenariat entre nos deux pays se déploie », a confié Sylvain Riquier.
Abdoulandhum Ahamada