À travers les réseaux sociaux, la page Facebook de Twamaya Infos annonce que l’école Enoumeco discrimine physiquement, verbalement et moralement, les enfants atteints de la trisomie 21. Une information qui suscite un tollé. À cet effet, Al-fajr s’est entretenu, hier, avec les responsables de l’établissement et ils ont démenti cette information. Selon le directeur adjoint de l’école, « Enoumeco ne discrimine pas des enfants atteints de la trisomie 2.1 »
Plusieurs enfants atteints de la trisomie 21 sont inscrits dans l’école Enoumeco, sise à Moroni Magudjuu. Cependant, la page Facebook Twamaya infos affirme que ces enfants trisomiques sont indignés et dénigrés verbalement, physiquement et moralement. Une affirmation qui sème la panique. Face à cela, le directeur adjoint, Kassim Mzé Saïd a démenti cette information en expliquant qu’il s’agit d’un problème lié à la prise en charge de ces enfants de leurs agressivités et perturbations. Selon lui, l’établissement se dit ne pas avoir la capacité d’assurer l’éducation de ces enfants vu qu’ils sont violents et agressifs.
« Plusieurs écoles refusent l’inscription des enfants atteints de la trisomie 21 par crainte de leurs troubles et agressivités. Mais Enoumeco enregistre régulièrement ces enfants selon nos principes de base. Alors, ces enfants ne sont ni méprisés ni discriminés par rapport aux autres. Cette année, 5 à 6 enfants sont déjà inscrits. Mais, les trois enfants sont purement agressifs et troublent la situation, en affectant les autres. Donc, nous avons jugé nécessaire de les suspendre, avec le consentement de leurs parents, afin d’obtenir des soins adaptés et puis garder les 3 qui restent un peu calmes », a confié le directeur-adjoint de l’école Enoumeco.
Force est de constater que les enseignants non éducateurs des enfants atteints de la trisomie 21 ne peuvent pas assumer une telle responsabilité. Plutôt, le pays doit construire des écoles spécifiquement aux enfants en situation d’handicap moral. Ou sinon leurs parents les inscrivent dans le centre Anfia Ibrahim, sis à Moroni, Zilimadju, dit-on.
Abdoulandhum Ahamada