Le 13 février dernier, Azali Assoumani a signé deux décrets portant nomination d’un administrateur et d’un secrétaire général à l’université des Comores. Lors d’une rencontre avec la presse, hier mardi, le syndicat national des enseignants de l’UDC (Sneuc) a rassuré la continuité de la mission du comité intérimaire dont le mandat est expiré depuis janvier dernier. Le Sneuc affiche une totale confiance à cette nouvelle équipe.
« Ce n’est pas du hasard si le Maitre de conférences en sciences économiques et gestion Dr Abdoullah Ben Saïd Hassane est nommé à titre provisoire, Administrateur de l’université des Comores. Il est mieux placé pour poursuivre le combat », déclare le Sneuc. Ce nouvel administrateur a été le président du comité désigné pour la gestion de cette institution académique sous quatre axes bien précis : la rentrée universitaire 2018-2019, élaborer le budget de cette année, organiser le conseil dont il est programmé ce jour même (hier ndlr) et étudier les textes en question pour assurer le bon fonctionnement de l’université des Comores. Cet administrateur n’a pas une durée précise de sa mission. « Ce n’est qu’un processus qui a été retrouvé entre le gouvernement et l’ancien comité intérimaire », affirment les conférenciers.
Le secrétaire général du Sneuc, Dr Mohamed Moumine a rappelé que Dr Abdoullah a siégé dans le comité avec certaines nouvelles têtes mais cela « n’affecte certes pas la réussite de la mission envisagée. C’est le changement d’un comité vers une administration provisoire » assure Dr Mohamed Moumine. Selon le secrétaire général du Sneuc, il était nécessaire d’avoir un administrateur pour renforcer et améliorer l’université. « Abdoullah avait le droit d’avoir un cabinet pour sélectionner son équipe. Notre syndicat ne souhaite que la continuité des travaux pour relever tous les défis. Nous pensons qu’à l’issu du conseil des ministres qui aura lieu ce mercredi, des séminaires seront organisés pour que tous les enseignants puissent procéder à la validation des textes pour le bien de notre université », confie-t-il. Les conférenciers mettent en garde à tous les enseignants de battre campagne à l’université durant cette période électorale.
H.H