Devant une foule immense, la commission nationale pour les droits de l’homme et des libertés est mise en place hier au foyer de Moroni. 12 membres représentants différentes couches sociales sont investis. Le président de la République Azali Assoumani a souligné la lourde responsabilité qui incombe cette commission et rappelle que « le droit de l’homme constitue la source de la cohésion sociale »
Par un décret présidentiel, la commission nationale des droits de l’homme et des libertés est investie en présence d’un parterre d’autorités. Une initiative du chef de l’Etat de mettre en place une telle instance indispensable pour la démocratie. Une seule mission est dévolue de cette commission notamment la paix et la cohésion sociale. Lors de cette cérémonie solennelle, le président de la république Azali Assoumani a tenu de préciser le respect des droits de l’homme qu’ « il s’agit de respecter le droit de l’autrui ». Ainsi le droit et le devoir sont simultanément indissociables « il n’existe pas un droit sans devoir » souligne le président de la république. Pour le chef de l’Etat, les droits et libertés constituent le socle de la paix et de la stabilité du pays. De cela, entant que pays signataire du traité international des droits et libertés fondamentaux, Azali Assoumani n’a pas hésité de féliciter les résultats enregistrés. « Notre pays occupe est le 2ème ou 3ème rang mondial en matière de respect des droits de l’homme. Nous sommes très avancés en matière de tolérance et d’apaisement »
L’importance du Cdh
Mohamed Houssein Djamalilail, a fait remarquer que la mise en place de la commission prouve la détermination du président à promouvoir les droits humains et à veiller à leur respect sur l’ensemble du territoire comorien. « La commission des droits de l’homme est une institution publique définit sur la base de l’autonomie, la neutralité, l’indépendance et l’action » a déclaré le ministre de la justice lors de son allocution. A ce titre, la mise en place de la commission est très significative du fait qu’elle se définit comme les creusets pour la promotion et la protection des droits de l’homme qui doit « servir de médiateur entre les citoyens et les pouvoirs public », insiste le garde de sceaux.
Cndl, une institution de référence dans les 4 iles
Mohamed Houssein Djamalilail a fait savoir que « la CNDHL doit aussi servir de référence en termes d’excellence, de crédibilité et d’opérationnalité au service de nos quatre iles » et lui de poursuivre « par les missions qui vous ont confiées par la loi, et à travers les compétences qui sont les vôtres, vous avez le devoir d’insuffler un dynamisme nouveau afin de hisser cette commission à la hauteur de ses ambitions »
Sittou Rahada, présidente de la commission s’est réjoui de la confiance accordée par le chef de l’Etat et reconnait le poids de sa mission « je suis consciente de la lourde responsabilité qui pèse sur nos épaules et sur la mienne » a déclaré la présidente Sittou. Dans son intervention, Sittout Rahada a insisté sur l’importance de la commission. Consciente que le chef de l’Etat et la population attendent beaucoup de cette institution pour la préservation de la liberté et droits humains. La présidente fait appel aux organisations et partenaires nationaux et internationaux pour « une franche collaboration afin de mener à bien leur mission »
Kamal Saïd Abdou